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Traduction d’AID pour Les-crises.fr n° 2022-122

“Plus jamais ça, c’est maintenant : à moins que nous ne résistions tous”

Par Vera Sharav, traduction par Jocelyne Le Boulicaut

mercredi 12 octobre 2022, par JMT

AID soutient financièrement le très intéressant site "Les-crises.fr" depuis plusieurs années. Nous avons fait un pas de plus en participant aux traductions des textes anglais quand le site fait appel à la solidarité de ses adhérents. Nous avons donc mandaté une de nos adhérentes, Jocelyne LE BOULICAUT, enseignante universitaire d’anglais retraitée, pour y participer en notre nom et nous indemnisons son temps passé avec notre monnaie interne.

“Plus jamais ça, c’est maintenant : à moins que nous ne résistions tous”

Discours complet - Nuremberg, 20 août 2022 par Vera Sharav

extrait de « le Code de Nuremberg, édition commémorative lors de son 75 ème anniversaire » Nuremberg Aout 2022

Vidéo du discours en anglais

Vera Sharaf prononçant son discours à Nuremberg

« Je suis devant vous, ici à Nuremberg pour replacer dans son contexte historique la menace mondiale à laquelle notre civilisation est actuellement confrontée. Les deux années qui viennent de s’écouler ont été particulièrement éprouvantes à cause des souvenirs douloureux qu’elles réveillaient.

En 1941, j’avais trois ans et demi lorsque ma famille a été forcée de quitter sa maison en Roumanie et a été déportée en Ukraine. On nous a enfermés dans un camp de concentration et laissés sans aucune nourriture, condamnés à la famine. La mort était partout, menaçante. Mon père a été emporté par le typhus quand j’avais 5 ans.

En 1944, alors que la Solution Finale était vigoureusement mise en œuvre, la Roumanie s’est retirée de son alliance avec l’Allemagne nazie. Le gouvernement a alors autorisé plusieurs centaines d’orphelins juifs âgés de moins de 12 ans à retourner en Roumanie. Je n’étais pas orpheline ; ma mère a menti pour me sauver la vie.

Je suis montée dans un train de wagons à bestiaux - ce même train qui continuait de conduire des Juifs vers les camps de la mort - alors même que l’Allemagne était en train de perdre la guerre. Il s’est écoulé quatre années avant que je ne retrouve ma mère.

L’Holocauste est le symbole archétypal du mal absolu :
- Les normes morales et les valeurs humaines fondamentales ont été méthodiquement oblitérées.
- Le système nazi a détruit toute conscience morale.
- Des millions de personnes ont été ont été réduites en esclavage et forcées de travailler jusqu’à la mort.
- D’autres ont été victimes de sévices et ont servi de cobayes pour des expériences.

L’Holocauste n’a pas commencé dans les chambres à gaz d’Auschwitz et de Treblinka. L’Holocauste a été précédé de 9 ans de restrictions successives des libertés individuelles, et de privation des garanties légales et des droits civils. Le terrain a été préparé grâce à une propagande fondée sur la peur et la haine. Une série d’édits gouvernementaux discriminatoires et humiliants ont diabolisé les Juifs, les qualifiant de « propagateurs de maladies ». On nous a comparé à des poux.

La véritable maladie infectieuse qui a contaminé l’Allemagne nazie est l’eugénisme :
- L’eugénisme est l’idéologie élitiste qu’on trouve à la racine de tous les génocides.
- L’eugénisme se dissimule sous un manteau de pseudo-science.
- Il a été adopté par l’establishment académique et médical, ainsi que par le pouvoir judiciaire, tant en Allemagne qu’aux États-Unis.

Les eugénistes défendent les inégalités sociales et économiques. Ils défendent les discriminations, l’apartheid, la stérilisation, l’euthanasie et les génocides. Les nazis appelaient cela « nettoyage ethnique », il s’agissait de protéger le patrimoine génétique. La médecine a été détournée de sa mission de guérison et est devenue une arme.

Il s’agissait avant tout de prendre le contrôle de la reproduction via la stérilisation forcée, puis d’éliminer ceux qui étaient considérés comme des « sous-hommes » - Untermenschen. Les premières victimes de ce meurtre médical ont été 1 000 nourrissons et jeunes enfants allemands handicapés. Cette entreprise de meurtres a été élargie à environ 10 000 enfants âgés de moins de 17 ans. Les victimes suivantes ont été les malades mentaux, puis les personnes âgées vivant dans des maisons de retraite. Tous ces êtres humains ont été condamnés parce que « bouches à nourrir inutiles »

Dans le cadre de l’opération T-4, des hôpitaux désignés sont devenus des centres de mise à mort où diverses méthodes d’extermination ont été testées, notamment le Zyklon B, qui est devenu le gaz utilisé dans les camps de la mort. L’objectif de la Solution Finale nazie était d’anéantir aussi rapidement et efficacement que possible la totalité des 11 millions de personnes qui constituait la population juive d’Europe.

Les nazis ont promulgué des lois discriminatoires ; ils ont utilisé les technologies modernes ; des méthodes industrielles à faible coût ; un système de transport efficace ; et une bureaucratie extrêmement qualifiée qui était chargée de coordonner ce processus industriel génocidaire. L’objectif était d’obtenir une très grande rapidité et une efficacité maximale pour un coût minimal.

Les pertes humaines de ce génocide sans précédent furent 6 millions de Juifs et 9 millions d’autres personnes que les nazis privèrent de toute humanité en les qualifiant d’Untermenschen. L’objectif de tout Mémorial de l’Holocauste est de prévenir, d’informer les générations futures quant à la façon dont une société considérée comme éclairée et civilisée peut se transformer en un univers génocidaire gouverné par une perversion morale extrême.

Si nous entendons éviter un nouvel Holocauste, nous devons déceler et reconnaître les inquiétants parallèles avec le présent avant qu’ils ne viennent empoisonner le tissu social. Depuis la période nazie, l’étude de l’histoire et de la plupart des sciences humaines - y compris la philosophie, la religion et l’éthique - a été reléguée au second plan par l’accent mis sur les sciences et les technologies à visée utilitaire.

Par conséquent, peu de gens reconnaissent les similitudes inquiétantes entre les politiques actuelles et celles du régime nazi. En déclarant l’état d’urgence, en 1933 et en 2020, les libertés individuelles, les garanties légales et les droits civils protégés par la Constitution ont été balayés. Des décrets répressifs et discriminatoires ont suivi.

En 1933, les Juifs étaient la principale cible de la discrimination. Aujourd’hui, les personnes visées sont celles qui refusent de se faire injecter des vaccins expérimentaux fabriqués par génie génétique. Hier comme aujourd’hui, les diktats gouvernementaux ont été élaborés pour éliminer des pans de la population. En 2020, les diktats du gouvernement ont interdit aux hôpitaux de soigner les personnes âgées dans les maisons de retraite. Le résultat en a été un meurtre de masse.

Les décrets gouvernementaux continuent d’interdire aux médecins de prescrire des médicaments essentiels approuvés par la FDA ; les protocoles dictés par le gouvernement continuent de tuer. Les médias restent silencieux - comme ils l’ont fait alors. Les médias diffusent un récit unique, dicté par le gouvernement - tout comme à l’époque des nazis. Une censure stricte réduit au silence les opinions divergentes.

Peu de gens sont entrés en opposition au temps de l’Allemagne nazie ; celles qui l’ont fait ont été emprisonnées dans des camps de concentration. Aujourd’hui, les médecins et les scientifiques qui contestent le récit convenu sont victimes de calomnies et leur réputation est mise à mal. Ils risquent de perdre leur agrément et de voir leur domicile et leur lieu de travail perquisitionnés par des unités d’intervention SWAT.

On ne saurait trop insister sur l’importance morale du code de Nuremberg : Le Code de Nuremberg est le document qui fait le plus autorité et qui est reconnu internationalement dans l’histoire de l’éthique médicale. Ce document historique a été formulé en réponse aux preuves des atrocités médicales commises par les médecins et les scientifiques nazis.

Le code définit les limites morales de la recherche quand il s’agit d’êtres humains. Le Code de Nuremberg rejette toute idéologie eugéniste et affirme sans équivoque la prééminence et la dignité de l’être humain individuel - par opposition au « mieux-être de l’humanité ».
Les juristes américains qui ont formulé le Code de Nuremberg ont intégré les « Directives pour l’expérimentation humaine » officielles allemandes de 1931, rédigées par le Dr Julius Moses. Ces directives sont restées légalement en vigueur jusqu’en 1945. Les nazis les ont toutes violées, intégralement. Le Dr Moses, qui était juif, a été déporté à Theresienstadt où il est mort.

Le code de Nuremberg a défini des normes morales et juridiques fondamentales et universelles, affirmant les droits humains fondamentaux. Ces droits humains s’appliquent à tout être humain. Le Code fixe des limites aux paramètres des expériences médicales autorisées.

Tout aussi important, le Code de Nuremberg tient les médecins et les chercheurs pour personnellement responsables de la sécurité des sujets qui servent à l’expérience et de l’obtention du consentement libre, volontaire et éclairé de la personne concernée. Les normes du Code de Nuremberg sont intégrées dans le Code pénal international. Elles sont juridiquement applicables aujourd’hui - en temps de paix tout comme en temps de guerre.

L’objectif du code de Nuremberg est de faire en sorte que la médecine ne s’écarte plus jamais du principe éthique de précaution : « D’abord, ne jamais nuire ». Le code de Nuremberg a servi de modèle aux codes nationaux et internationaux des droits humains qui ont suivi, afin de garantir le respect des droits et de la dignité des êtres humains et de veiller à ce que les médecins ne se livrent plus jamais à des expériences moralement odieuses.

Tout comme dans le cas des 10 commandements, pas un mot du code ne peut être modifié. Le premier des dix principes éthiques énonce la principale exigence éthique, qui est décrite en détail : « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel »

« Cela signifie que la personne concernée doit avoir la capacité juridique de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point exige que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience.

L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ». La culture génocidaire qui imprégnait le régime nazi n’a pas pris fin en 1945. Elle s’est métastasée aux États-Unis. À la fin de la guerre, des agents du gouvernement américain ont aidé 1 600 scientifiques, médecins et ingénieurs nazis de haut rang à échapper à la justice de Nuremberg.

Ces technocrates nazis avaient facilité les opérations meurtrières des nazis. Ils étaient les complices d’Hitler dans les crimes contre l’humanité. Ils ont été secrètement exfiltrés aux États-Unis dans le cadre de l’opération Paperclip. Ce qui était une violation des ordres explicites du président Harry Truman. Ces criminels nazis se sont retrouvés à des postes de haut niveau dans de grandes institutions scientifiques et médicales américaines où ils ont poursuivi leurs travaux.

Qui plus est, ces technocrates nazis ont formé une génération de scientifiques, de médecins et d’ingénieurs américains. Et voilà comment les méthodes nazies et le manque total de respect moral pour les valeurs humaines se sont enracinés en Amérique.

En 1961, dans son discours d’adieu à la nation, le président Dwight Eisenhower a mis en garde contre la domination croissante du « complexe militaro-industriel » dont « l’influence absolue - économique, politique, voire spirituelle - se fait sentir [partout] ». Eisenhower a prévenu : « ous devons être vigilants quant au danger que représente le fait que la politique publique devienne elle-même captive d’une élite scientifico-technologique ».

En mai 2022, au Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab, l’architecte du dystopique Grand Redémarrage, a déclaré : « Que les choses soient claires, le futur n’est pas simplement en train de se produire ; nous sommes ceux qui construisons le futur, nous, une communauté puissante ici dans cette salle. Nous avons les moyens d’imposer l’état du monde ».

Le but ultime de ces mégalomanes est de prendre le contrôle total des ressources naturelles et financières du monde, et de remplacer les humains par des robots transhumains. Le transhumanisme est un système de castes amélioré par la bio-technologie - le nouvel eugénisme. Le principal conseiller de Klaus Schwab est Yuval Noah Harari, un Israélien formé à l’université d’Oxford. Harari est un partisan du Nouvel Eugénisme et du Transhumanisme.

Harari qualifie les humains d’« animaux pouvant être piratés ». Il a déclaré : « Nous avons toute la technologie nécessaire pour pirater les humains à une gigantesque échelle ... ». Harari méprise le concept même de Dieu. Les transhumanistes considèrent les valeurs humaines avec mépris et nient qu’il puisse exister une âme humaine. Harari déclare qu’il y a trop de « gens inutiles ». L’expression nazie était « bouches à nourrir inutiles ». C’est cela le nouvel eugénisme.

Les technocrates milliardaires les plus puissants du monde qui se réunissent à Davos y adhèrent : Big Tech, Big Pharma, les oligarques financiers, les universitaires, les dirigeants gouvernementaux et le complexe militaro-industriel. Ces mégalomanes ont ouvert la voie à un nouvel Holocauste. Cette fois-ci, la menace de génocide est d’ampleur mondiale.

Cette fois-ci, au lieu du gaz Zyklon B, les armes de destruction massive sont des armes biologiques injectables fabriquées par génie génétique et qui prennent le nom de vaccins. Cette fois-ci, il n’y aura pas de sauveurs.Plus jamais ça, c’est maintenant : à moins que nous ne résistions tous. »

Vera Sharav
Survivante de l’Holocauste
Défenseure publique des droits humains
Fondatrice et présidente de l’Alliance for Human Research Protection [organisation qui milite contre certaines pratiques de l’industrie biomédicale, notamment en matière de consentement des patients et des enfants, NdT]

Liens :

* https://nuremberg75.com/wp-content/uploads/2022/09/NurembergCode75thAnniversaryMultiLanguageEditionPDF.pdf
* https://ahrp.org/nuremberg75-speeches/
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Vera_Sharav
*https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-fake-la-campagne-vaccinale-contre-le-covid-19-viole-t-elle-le-code-de-nuremberg_4709299.html
* https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Le-code-Nuremberg-socle-principes-bioethiques-2022-01-31-1201197762

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