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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2018-18

Période jusqu’au samedi 08 DECEMBRE 2018

samedi 24 novembre 2018, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :


Amnesty International

* (C) LISTE DES COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille :
lien de la collecte
Lancée à l’initiative d’un universitaire écrivain italien francophile , Enzo Barnaba qui réside dans le hameau de Grimaldi à quelques mètres de la frontière française au lieu-dit "Le pas de la mort" qui a participé en Juillet 2018 au Festival des Passeurs d’Humanité de la Roya.

À Vintimille, à 9 km de la frontière italo-française, des dizaines de milliers de réfugiés passent chaque année. Ils fuient la guerre, la torture, les violences. Ils tentent de traverser la frontière pour rejoindre des proches ou des connaissances en France, en Angleterre et dans d’autres pays européens, risquant leur vie pendant le voyage. Lorsqu’ils franchissent la frontière, ils butent souvent sur des abus, des détentions et des refoulements par la police française. (...)

Dans cette situation dramatique, cependant, une petite partie de la population résiste : parmi elle Delia, dont le bistro (le bar Hobbit) est devenu l’âme de la solidarité à Vintimille. L’histoire de Delia commence il y a trois ans, lorsqu’elle invite à entrer et offre un repas à des femmes et à des enfants assis sur le trottoir devant le bar. Depuis, grâce au bouche à oreille, le café est devenu un point de repère pour tous les réfugiés qui transitent de Vintimille, ainsi que pour les volontaires et les organisations de soutien. Delia, surnommée "Maman Africa", a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, un câlin et un lieu d’accueil à ceux qui en ont besoin.(...) Les enfants ont leur propre coin, que Delia a aménagé avec des jouets reçus en donation. Le bar est souvent le seul refuge pour les plus vulnérables, les femmes enceintes, les mineurs et les victimes de la traite.
Cependant, la solidarité de Delia l’a rendue impopulaire dans le quartier et chez une partie de la population Vintimille, qui a banni le bar Hobbit, le nommant le le « bar des immigrés », le « bar des noirs » ou même des nègres. Les insultes, les agressions et le vandalisme font désormais partie du quotidien de Delia. L’isolement, la perte de clients et les pressions de toutes sortes ont plongé le bistro dans une situation économique de plus en plus grave. Delia n’est plus en mesure de supporter les coûts et a été obligée, malgré elle, de le mettre en vente.

Ne permettons pas que l’un des rares lieux d’humanité et de solidarité qui résistent à Vintimille disparaisse ! Aidez-nous à soutenir Delia et à poursuivre son projet de solidarité active : chaque don, même petit, nous aide à acheter de la nourriture, de l’eau, des boissons et à couvrir les frais du bar.

pour approfondir :
- https://maquistraductions.wordpress.com/2017/07/30/entretien-avec-delia-du-bar-le-hobbit-vintimille-ne-peut-pas-me-voir-et-jai-plus-a-craindre-des-habitants-de-la-ville-que-des-migrants/
- http://www.lobservateurdemonaco.mc/aidants-desempares

24 Novembre à 18h00 : d’après le site, 863 personnes ont fait un don en 71 jours et 28.000 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don. Don AID ce jour : 112€

10 Novembre à 18h00 : d’après le site, 862 personnes ont fait un don en 57 jours et 27.888 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

20 Octobre à 19h00 : d’après le site, 850 personnes ont fait un don en 36 jours et 27.373 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

06 Octobre à 17h00 : d’après le site, 836 personnes ont fait un don en 22 jours et 26.666 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

21 Septembre à 18h00 : d’après le site, 705 personnes ont fait un don en 8 jours et 22.046€ ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 31€ par don. Vu la générosité et la rapidité avec laquelle ils ont répondu à cet appel au secours, les donateurs ont été directement informés que cet appel de fonds resterait ouvert afin que Delia puisse continuer son oeuvre de soutien humanitaire comme elle le fait depuis trois ans sans que la baisse de sa clientèle habituelle ne mette en danger le Hobbit Bar. Diffusez partout l’appel pour permettre à de nouveaux donateurs d’apporter leur petite pierre à cet effort commun.

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 530€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen

En ce jour de manifestations publiques pour demander à nos élu-e-s de prendre en compte les appels de scientifiques éminents signalant l’urgence de changer nos comportements individuels et collectifs,

AID vous propose toujours de signer cet appel européen lancé par plusieurs dizaines de personnalités que nous connaissons et avec qui nous avons l’occasion de travailler pour certaines. L’appel est également relayé par d’autres organisations avec qui nous sommes en lien . Il a été lancé notamment par Jean JOUZEL climatologue français, ancien vice-président du GIEC

lien pour signer

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

« Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.....lire la suite

INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES

Voir le site officiel

* (C) ICE : Demandons une Europe accueillante !

lien pour signer


Image credit : PROEMAID

Nous sommes une Europe accueillante : laissez-nous agir ! Les gouvernements n’arrivent pas à faire face aux enjeux posés par les migrations. La plupart d’entre nous voulons soutenir des personnes qui en ont besoin, parce que nous ne pouvons pas être indifférents à leur sort. Des millions de personnes se sont mobilisées pour apporter leur soutien. Aujourd’hui, nous voulons être entendus. Exigeons une Europe accueillante ! Nous appelons la Commission européenne à agir :

- Des citoyens de toute l’Europe souhaitent parrainer des réfugiés pour leur offrir un foyer sûr et une nouvelle vie. Nous voulons que la Commission offre un soutien direct aux groupes locaux venant en aide aux réfugiés qui se voient délivrer un visa national.
- Nul ne devrait être poursuivi ou se voir infliger une amende pour avoir apporté une aide humanitaire ou un toit. Nous voulons que la Commission empêche les États membres de punir les citoyens solidaires.
- Tout le monde a droit à la justice. Nous voulons que la Commission garantisse des moyens et des règles plus efficaces pour défendre toutes les victimes de l’exploitation par le travail et de la criminalité en Europe, ainsi que toutes les personnes victimes de violations des droits de l’Homme à nos frontières.

Pourquoi c’est important ? Manuel, un pompier espagnol sera bientôt jugé pour trafic d’êtres humains [1]. Il comparaîtra devant les tribunaux grecs le 7 mai 2018 pour avoir sauvé des hommes, des femmes et des enfants de la noyade. Chaque jour, de courageux bénévoles partout en Europe risquent la même chose que Manuel. Mais nous avons un plan. Nous travaillons avec des partenaires sur une pétition officielle adressée à l’UE, connue sous le nom d’Initiative citoyenne européenne (ICE). Ces pétitions, qui exigent un million de signatures, obligent juridiquement l’UE à écouter nos propositions. La nôtre vise à changer directement la législation européenne, qui fait de la compassion un crime [2].

Cette initiative se penche également sur les raisons pour lesquelles les bénévoles risquent leur liberté. Comme Manuel, ils ressentent l’urgence de braver les mers européennes car les pays de l’UE échouent à agir. Des hommes et des femmes se noient chaque jour. Les lacunes de la législation européenne bloquent celles et ceux qui veulent faire un geste en proposant un lit ou un trajet en sécurité. L’Initiative citoyenne européenne demande de clarifier ces réglementations afin que tout un chacun puisse ouvrir sa porte aux réfugiés. Les bénévoles comme Manuel ne se reposeront pas tant que celles et ceux qui fuient la guerre devront encore risquer leur vie pour trouver un endroit sûr. Nous savons que les Initiatives citoyennes européennes fonctionnent et que notre communauté peut rassembler les signatures nécessaires. L’an dernier, nous en avons lancé une qui a porté de grands coups à Monsanto [3]. Ce fut grâce à notre communauté, à nos partenaires [4], et aux 1,3 million de citoyens européens qui l’ont signée.

Aujourd’hui, nous pouvons encore utiliser notre pouvoir pour que des gens comme Manuel ne soient plus traités comme des criminels. En 2016, lorsque Manuel et les autres bénévoles ont été arrêtés, les membres de WeMove se sont mobilisés pour les aider. Avec nos partenaires [5], nous avons lancé une vague de soutien qui a porté Manuel jusque dans les bureaux de la Commission européenne à Bruxelles. Et même si le Commissaire à la Migration a reconnu le problème, l’UE a abandonné Manuel à ses juges. Mais nous ne le laisserons pas seul. Les gens comme Manuel montrent un autre visage de l’Europe. Si nous nous rassemblons maintenant, nous pourrons témoigner notre soutien à Manuel ET nous attaquer au fond du problème en changeant la loi européenne. Si les hommes et les femmes qui fuient les guerres et les persécutions peuvent se rendre en Europe en sécurité, les bénévoles comme Manuel n’auront plus besoin de risquer leur liberté pour sauver des vies.

[1] site France tv info

[2] European Parliament study : “Fit for Purpose ? The Facilitation Directive and the Criminalisation of Humanitarian Assistance to Irregular Migrants”

Actual text of the EU’s Facilitation directive

[3] Site Ouest-France

[4] Campact, CEO, GLOBAL2000, Greenpeace, SumOfUs, Avaaz, Health and Environment Alliance, la Danish Society for Nature Conservation, Pesticide Action Network, Skiftet, et toutes les organisations partenaires de la coalition pour l’ICE

[5] socialplatform and PROEMAID
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PETITIONS NOUVELLES
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* (E) Pétition : Sauvez les abeilles ! Interdisez les pesticides toxiques Sulfoxaflor des champs européens

111.630 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée à : gouvernements européens et Commission européenne
Ce tueur d’abeilles sera prochainement interdit en France mais un géant des pesticides veut continuer de le commercialiser en Europe. Il a pourtant été prouvé que le sulfoxaflor pouvait détruire de moitié les colonies d’abeilles. Dow Chemical se prépare à remplacer les néonicotinoïdes interdits en Europe pour leurs effets destructeurs sur les abeilles par ce « produit de remplacement » tout autant toxique. En effet, l’UE examine actuellement une demande d’homologation du sulfoxaflor, c’est donc le moment idéal pour faire pression !

La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en train de gagner la bataille idéologique pour sauver les abeilles. Soyons donc des milliers à alerter l’UE sur le sulfoxaflor afin de pousser nos dirigeant-es à protéger davantage les abeilles. Une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature a révélé que l’exposition au sulfoxaflor réduisait à la fois la taille des colonies de bourdons actuelles et le nombre de descendants produits par 54% !
Les abeilles sont l’un des plus importants pollinisateurs au monde de cultures vivrières. Un tiers de la nourriture que nous ingurgitons repose sur les abeilles - des avocats aux brocolis, en passant par les cerises et les courges. Mais les Nations unies ont averti que 40% des pollinisateurs invertébrés - en particulier les abeilles et les papillons - risquent aujourd’hui l’extinction mondiale. Et les preuves sont claires : les pesticides toxiques empoisonnent les populations d’abeilles.

En signant la pétition, vous aiderez à lancer une nouvelle campagne et à faire pression sur les décideurs pour qu’ils opposent leur veto à cette dernière menace pour les abeilles, comme ils l’avaient fait pour les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles les plus dangereux, plus tôt cette année. Nous demandons à ce que le sulfoxaflor soit stoppé et que tous les pesticides placés sur le marché soient testés selon les mêmes normes rigoureuses que les trois néonicotinoïdes qui ont été récemment interdits. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que les multinationales des pesticides comme Dow Chemical remplacent les pesticides interdits par du sulfoxaflor toxique, qui agit comme un néonicotinoïde sur les abeilles.

Grâce aux pressions exercées par des milliers de membres de SumOfUs, d’apiculteurs et de groupes écologistes, la France a décidé le mois dernier d’interdire de nouveaux pesticides qui agissent comme des néonicotinoïdes, notamment le sulfoxaflor. Il s’agit d’un précédent important sur lequel l’UE doit s’appuyer pour instaurer une interdiction à l’échelle européenne !

Tout en s’appuyant sur la loi, les membres de SumOfUs sont des experts dans l’utilisation des média et des pressions en ligne pour persuader les décideurs et entreprises de faire ce qui est nécessaire pour les abeilles. Plus de 650 000 d’entre nous ont signé la pétition en faveur d’une interdiction des néonicotinoïdes en Europe, ce qui a mis une pression énorme sur les décideurs européens, et nous a permis de l’emporter en avril dernier !

Les membres de SumOfUs comme vous ont travaillé si dur pour interdire les pesticides néonicotinoïdes destinés à tuer les abeilles dans le monde entier - nous devons maintenant nous assurer que les pesticides interdits ne seront ont pas simplement remplacés par un autre produit chimique nocif.

* (E) Pétition : Amazon vend tout, même la planète

3.041 signatures lien pour signer

AMAZON ET OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE : QUEL LIEN ?voir la vidéo
La multinationale pousse à la surconsommation et entretient la société du tout jetable, au lieu de réparer les produits pour allonger leur durée de vie. La multinationale a vendu 5 milliards de produits en 2017, grâce à la guerre des prix et au non respect de la loi sur notre droit à réparer. Un gâchis colossal pour la planète et nos ressources naturelles !

LA PLANÈTE EN RUPTURE DE STOCK
Les nouvelles technologies ont pris une place croissante dans nos vies. Alors que la fabrication et le transport des produits électroniques ont un impact écologique et social catastrophique, leur durée de vie a diminué de moitié en 25 ans : ainsi, un smartphone est utilisé deux ans en moyenne, en France. 40 millions de biens tombent en panne chaque année en France, sans être réparés. En parallèle, 37% des emplois de réparateurs ont disparu

Avec Amazon : tout doit disparaître... même la planète !

AMAZON HORS-LA-LOI : ACTION EN JUSTICE CONTRE LA MULTINATIONALE
Amazon est hors-la-loi : les Amis de la Terre ont enquêté et dénoncent des violations en matière de droit du consommateur. Depuis plusieurs années, la multinationale Amazon propage un modèle commercial qui se joue des frontières et des lois pour proposer des prix de vente toujours plus bas au détriment de la planète et de ses habitants.Amazon a développé une importante activité de place de marché, c’est-à-dire qu’elle héberge sur son site des offres de vendeurs tiers. Selon Amazon, ce rôle d’intermédiaire la dégage de toute responsabilité envers les consommateurs français. Pourtant, Amazon n’est pas un intermédiaire mais bien un distributeur qui offre des services d’expédition et de stockage à ces vendeurs, il devrait donc être tenu de la garantie légale de la réparation (pendant 2 ans après la date d’achat) et du recyclage de ces produits.L’irresponsabilité d’Amazon permet à des fabricants de refuser la réparation, même lorsque les produits sont défectueux.

QUE DIT L’EUROPE DANS TOUT CA ?
Le droit européen est très laxiste sur la responsabilité des sites de e-commerce. Nous continuerons le combat en justice afin de prouver qu’Amazon n’est pas, comme elle l’affirme, un simple intermédiaire, mais bien un distributeur de produits puisqu’elle a mis en œuvre une stratégie active pour “capter” l’offre à bas prix de revendeurs situés en Chine et de sociétés écrans, en proposant des services de traduction et d’expédition et de stockage des produits. Au moment où les injonctions se multiplient dans l’Union européenne et en France pour allonger la durée de vie des produits et réduire nos niveaux de consommation insoutenables, il existe donc une véritable dé-corrélation entre les discours volontaristes et la façon dont le marché se comporte.

* (E) Pétition : Nous ne voulons plus de chlorpyrifos dans nos assiettes. L’UE ne doit pas céder aux lobbys

154.564 signatures sur 200.000 lien pour signer

Mise à jour du 16 novembre 2018 : C’est un véritable scandale ! D’éminents scientifiques viennent de montrer que le chlorpyrifos a été autorisé par les États-Unis et l’UE sur la base d’une étude de Dow Chemical qui masquait son danger pour le cerveau ! Ce pesticide neurotoxique, qui est aujourd’hui l’un des plus utilisés au monde, n’a rien à faire dans nos assiettes. Une réunion importante aura lieu lundi 26 novembre au Parlement européen et c’est donc le moment de dire aux eurodéputés de nous débarrasser de ce véritable poison. Soyons nombreux à dire stop au chlorpyrifos et à tous pesticides que les industriels du toxiques mettent dans nos assiettes.

Mise à jour du 23 octobre 2018 : Mauvaise nouvelle. La proposition de la Commission de prolonger l’homologation du chlorpyrifos d’un an a été approuvée à la majorité qualifiée lors d’un vote du comité d’experts à Bruxelles. Mais cette extension peut être révoquée si, au cours de l’année, une décision de non-renouvellement est prise. Restons donc mobilisés pour venir à bout de ce pesticide et vaincre le lobbying des industriels de l’empoisonnement. Nous vous tiendrons informés des prochaines étapes. L’UE va-t-elle permettre à l’industrie des pesticides de continuer à empoisonner nos enfants avec le chlorpyrifos ? Ce pesticide engendre de graves effets néfastes sur la santé, particulièrement chez les enfants. L’exposition à celui-ci, même à faible dose, peut avoir un impact sur le développement du cerveau et le système hormonal des enfants. Les scientifiques l’ont associé aux retards de développement chez l’enfant, à la maladie de Parkinson et au risque accru d’autisme.

Alors pourquoi le trouve-t-on partout sur nos fruits et légumes ? Le chlorpyrifos est encore largement utilisé comme pesticide dans toute l’Europe. En fait, il s’agit de l’un des pesticides les plus couramment détectés dans les fruits et les légumes sur le continent. On en a détecté dans le sol et, en Espagne, même dans l’eau. À présent, les pays de l’UE sont en train de décider s’il faut réhomologuer ce produit chimique dangereux. Une réunion importante aura lieu le 23 octobre à Bruxelles et nous sommes déterminés à ne pas laisser cela se produire - et nous ne sommes pas les seuls. Nous nous joignons à une coalition regroupant des représentants de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), Générations Futures, Ecologistas en Acción et les antennes européenne et allemande du Pesticide Action Network pour lancer une campagne d’urgence visant à interdire le chlorpyrifos. Voulez-vous contribuer à l’interdiction de ce terrible pesticide ? Dites à l’UE d’interdire le chlorpyrifos et d’assurer un avenir sans produits toxiques pour nos enfants et notre environnement.

Les fruits et légumes frais sont censés être bons pour la santé. Mais une trop grande partie de la nourriture vendue actuellement en Europe contient du chlorpyrifos, qui peut provoquer des lésions cérébrales et des retards de développement chez les enfants, même en très petites quantités. Les scientifiques disent que ces effets neurologiques « semblent être permanents, irréversibles et à vie ». La licence actuelle du chlorpyrifos pour l’Union européenne expire en janvier 2019. En ce moment même, les autorités européennes examinent la demande de renouvellement du pesticide présentée par l’industrie. Mais il manque des données clés dans ce processus de révision, en particulier le lien entre le pesticide et les problèmes de développement cérébral. C’est notre chance d’empêcher la réhomologation de cet épouvantable pesticide ; mais pour y arriver, nous avons besoin de votre soutien aujourd’hui

Car le très puissant lobbying des multinationales des pesticides se dresse devant nous. Dow, la principale entreprise à l’origine de la demande de renouvellement, a dépensé plus de 3 millions d’euros pour faire pression sur les responsables européens sur des questions liées aux pesticides pour la seule année 2017. La même année, sous la pression de Dow, le gouvernement Trump a annulé l’interdiction d’utiliser le chlorpyrifos à des fins agricoles aux États-Unis, malgré les avertissements des scientifiques de l’Agence de protection de l’environnement étasunienne (EPA). La cour d’appel américaine a depuis ordonné le maintien de l’interdiction. Nous pouvons gagner contre les multinationales du toxique et leur lobbying dopé à coup de millions d’euros, et nous débarrasser définitivement du chlorpyrifos. Nous l’avons fait à maintes reprises, mais comme toujours, nous avons besoin de vous pour y parvenir.

Dites à l’Union européenne d’écouter la science plutôt que les lobbyistes des pesticides et d’interdire ce produit chimique toxique en Europe.

* (C) Pétition : Drame du mal-logement #Marseille : Pour une conférence citoyenne pilotée par les habitants

2.747 signatures sur 5.000 lien pour signer

Sébastien BARLES a lancé cette pétition adressée à Préfet des Bouches du Rhône et à 3 autres

Collectif citoyen Marseille en commun - Drame de la rue d’Aubagne : Pour une conférence citoyenne pilotée par la CNDP et les habitants pour la résorption de l’habitat indigne et insalubre à Marseille

La catastrophe de l’effondrement de 3 immeubles dans le quartier Noailles de Marseille est un drame humain terrible pour tout le quartier de Noailles et toute la ville qui manifeste dignement sa solidarité avec les familles de victimes, les habitants du quartier ayant du évacuer leur domicile, les secouristes… La colère dans le quartier succède peu à peu à l’effroi et à la sidération face à l’abandon des pouvoirs publics dans les quartiers populaires du coeur de la cité phocéenne.Les victimes, les habitants du quartier Noailles et de Marseille attendent maintenant deux choses :

  • la justice et la réparation tout d’abord. C’est à dire que les responsables de cette tragédie soient identifiés et poursuivis ;
  • Et qu’enfin des mesures soient prises pour lutter contre le mal-logement dans le quartier Noailles mais plus globalement dans plusieurs quartiers du centre de Marseille où l’habitat indigne et insalubre foisonne : Noailles, Belsunce, Belle de Mai, Saint Mauront, Chapitre et Panier.

Le diagnostic existe sur l’état de la situation dans ces quartiers. L’expertise citoyenne et associative foisonne avec des acteurs présents sur le terrain depuis des années, voire pour certains des décennies : Un centre ville pour tous, La Fondation Abbé Pierre, le collectif Noailles, les travailleurs sociaux, les urbanistes… Le rapport Nicol a bien décrit la singularité de la situation marseillaise et l’urgence d’un plan de résorption de l’habitat insalubre à Marseille où plus de 40 000 logements seraient concernés (soit 100 000 habitants et 13% du parc privé).

Le Maire et ses adjoints ne peuvent se défausser comme ils l’ont fait jusqu’alors. Leur responsabilité est patente en tant qu’organisateur comme le dit la loi de la stricte surveillance des logements. Le quartier Noailles, est abandonné des pouvoirs publics depuis tellement d’années. Le maire a l’impudence de se vanter d’avoir mis 35ME depuis 2005 dans la politique de lutte contre l’habitat indigne et insalubre. C’est dérisoire comparé aux politiques volontaristes initiées par exemple à Paris dès 2001 par Delanoë avec la SIEMP. Cette politique de pourrissement et d’abandon des quartiers populaires de la ville tourne aujourd’hui au drame. Seulement 1800 logements auraient été effectivement réhabilités selon la Chambre régionale des comptes dans le périmètre du PRI depuis 15 ans. C’est absolument insuffisant. Cette absence de volonté politique, ce déni d’un laisser faire face aux dégâts sociaux et sanitaires du mal-logement est coupable.

Les solutions existent pourtant avec : une meilleure prévention et un meilleur traitement de la dégradation de l’habitat, une meilleure lutte contre les marchands de sommeil et une meilleure gouvernance et une plus grande coordination entre les divers acteurs publics et privés ; l’utilisation d’outils et d’armes législatives comme le permis de louer, qui oblige les propriétaires à effectuer des travaux de mise aux normes, les aides conditionnées aux propriétaires sans moyens pour réaliser des travaux et la réquisition des logements vacants pour reloger les familles dans le centre (il y en aurait 36 000 à Marseille selon la Fondation Abbé Pierre) autorisée par l’ordonnance de 1945 et la loi de 1998 et que le Préfet néglige dans notre département qui souffre pourtant d’une crise flagrante du logement.

Ce drame nécessite donc un sursaut des pouvoirs publics mais aussi une participation citoyenne de tous les acteurs qui depuis des années alertent sur la situation. Il y a urgence à mettre en oeuvre au plus vite dans le centre ville de Marseille une Opération d’Intérêt National (OIN) mobilisant dans le cadre d’un plan Etat / Région / Métropole / Ville des moyens importants pour éradiquer le mal-logement dans notre cité. C’est une piste. Il peut y en avoir d’autres. Toujours est il que ce plan ne peut être confié seul au Maire et aux autorités publiques qui ont failli et qui trouveront l’aubaine suite à ce drame pour poursuivre leur politique de gentrification et de chasse des « pauvres » du centre ville. Exigeons ensemble une conférence citoyenne pour la résorption du mal-logement dans notre ville.

L’incurie doit en finir. Nous demandons à la Ministre du logement et au Préfet l’organisation d’une conférence citoyenne pour répondre à l’urgence du mal-logement et à la défiance des habitants des quartiers populaires. Celle-ci doit être organisée sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) -autorité indépendante- qui tirera au sort un jury citoyen d’habitants de la cité qui seront formés par l’ensemble des acteurs locaux (publics, associatifs et citoyens) à l’état de la situation et qui organiseront les auditions et le débat public au cours du premier trimestre 2019. De cette co-élaboration démocratique via cet outil innovant naîtra un plan de lutte pour la résorption de l’habitat indigne et insalubre qui devra être financé dans le cadre d’un contrat pluri-annuel exceptionnel associant l’Etat, la Ville, la Région, l’UE via les fonds structurels… Puisse ce voeu être partagé par les acteurs de terrain et tous ceux qui souhaitent en finir avec ce scandale et ne plus jamais avoir à vivre le drame que nous venons de vivre rue d’Aubagne.

* (E) Pétition : Pour que le gouvernement français s’engage réellement contre la déforestation

93.695 signatures sur 150.000 lien pour signer

Daisy TARRIER a lancé cette pétition adressée à MINISTERE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE et à 2 autres

Je suis militante depuis près de 15 ans pour la protection de l’environnement. Je n’ai pourtant compris que tardivement que ma consommation personnelle avait un impact sur la déforestation. J’ai alors eu l’occasion de réfléchir à la notion de déforestation importée, c’est à dire l’incidence de mon mode de vie en France sur la destruction des forêts du monde. Ainsi, je me suis rendue compte que mon empreinte était principalement liée à mes habitudes alimentaires. Depuis je mange moins de viande et je privilégie les produits locaux, mais ce n’est pas suffisant.L’urgence pour les forêts est flagrante. Chaque année ce sont plus de 13 millions d’hectares bruts de forêt qui disparaissent dans le monde. L’Europe est le continent qui, par ses importations, génère le plus de déforestation dans d’autres régions du globe. Certaines matières premières d’importation comme le soja ou l’huile de palme sont particulièrement à risque pour la déforestation.

L’empreinte forêt moyenne d’un Français est de 352 m². Cela signifie que pour nous approvisionner en principaux produits à risque de déforestation, nous avons prélevé sur les forêts la surface de presque deux terrains de tennis. Nous devons réduire cette empreinte au plus vite - c’est notre responsabilité - car nous, citoyens européens, impactons majoritairement les forêts de la planète. Nous avons tous notre rôle à jouer pour diminuer notre impact. Cependant, pouvons-nous arriver à Zéro Empreinte Forêt par nos simples choix de consommation ? Allons-nous stopper la déforestation en arrêtant seulement de manger du poulet alimenté au soja ? La réponse est non. Sans des décisions fortes des gouvernements et des entreprises, c’est impossible !

Le soja est le premier responsable de l’Empreinte Forêt des Français. Il est surtout consommé par les animaux de nos élevages qui serviront à produire de la viande mais aussi des produits laitiers et des œufs, il est importé à 97 % ! Ce soja pourrait être produit localement en Europe, sans OGM, et sans générer de déforestation. Mais les accords du GATT entre les Etats-Unis et l’Union européenne bloquent l’augmentation des surfaces de culture d’oléagineux en Europe. Quant à l’huile de palme, responsable de 61 % de la déforestation en Indonésie, c’est la même chose. Le consommateur a permis de réduire l’usage de l’huile palme alimentaire de 25 % entre 2010 et 2018. Pourtant, dans le même temps, la consommation totale d’huile de palme a augmenté de 325 % à cause de sa présence dans les carburants ! L’usage des agrocarburants est encouragé par une directive européenne, et l’huile de palme est le premier biocarburant utilisé.

À l’occasion de la publication par l’État français de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) qui est un premier pas insuffisant, un collectif d’associations françaises luttant à travers le monde pour la préservation des forêts publie une tribune, et appelle à prendre immédiatement des mesures concrètes et ambitieuses pour réduire de moitié la déforestation importée de la France dès 2020. Nous, consommateurs et citoyens, pouvons faire bouger les choses en faisant pression sur les décideurs ! Pour arriver à Zéro Empreinte Forêt, c’est maintenant ! Signons pour que les décideurs publics et privés mettent en place immédiatement et avec les moyens nécessaires une stratégie de lutte contre la déforestation importée contraignante et responsable ! Pour retrouver la version complète de la tribune en ligne

* (E) Pétition : Commission Européenne : pas de forêt tropicale dans nos réservoirs ! Stop aux subventions pour l’huile de palme

139.053 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée à Président de la Commission Européenne Juncker, au Vice-Président Timmermans, au Commissaire Cañete et à la Commissaire Malmström : Pas d’huile de palme dans mon réservoir !

Les plantations de palmier à huile sont en train de ravager les dernières forêts tropicales primaires de la planète et la précieuse biodiversité qu’elles abritent. Mais peu de gens savent que 75% de l’huile de palme que nous consommons en France sert à faire rouler les voitures. Présentés à tort comme des carburants écologiques, les “biocarburants” sont en réalité trois fois plus néfastes pour le climat que les carburants conventionnels à cause de la déforestation qu’ils entraînent. Le 1er février 2019, la Commission Européenne a le pouvoir d’arrêter cette folie. Le Parlement Européen a voté pour demander à mettre fin à l’utilisation de l’huile de palme dans les carburants : c’est maintenant à la Commission Européenne de faire en sorte que cette demande devienne réalité.

L’Union Européenne est sous la pression des lobbies depuis des années pour soutenir l’utilisation d’huiles végétales dans les carburants. Elle a réussi à faire passer cette industrie de la destruction pour une alternative écologique, forçant les automobilistes à être malgré eux des complices de la déforestation. Des millions d’hectares de forêts tropicales ont été détruites, remplacées par d’immenses plantations de palmiers à huile, pour combler l’appétit de l’Europe en huile végétale.

Privés de leurs forêts, les orangs-outans sont condamnés à errer au milieu des vastes plantations de palmier à huile pour chercher de la nourriture. Ils deviennent des proies faciles à abattre pour les braconniers. Brûler des milliards de litres d’huile de palme dans les véhicules aggrave cette crise. Si nous ne faisons rien, dans quelques années, les orangs-outans, qui sont parmi nos plus proches et intelligents cousins, auront disparu. Nous pouvons encore sauver les orangs-outans, les forêts tropicales et les communautés qui en dépendent en arrêtant les ravages liés à l’extension des plantations de palmiers à huile mais il nous faut agir maintenant et rapidement.

En mai dernier, près de 100 000 européens ont poussé l’Europe à adopter une loi pour mettre un terme à l’incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à « haut risque » pour le climat, comme l’huile de palme. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence. Mais il reste une condition : la Commission Européenne doit entériner cette volonté par un acte délégué, attendu pour le 1er février. Les lobbies sont en train de tout tenter pour que l’huile de palme échappe à cette loi. Si nous voulons mettre fin à ce scandale, nous devons faire plus de bruit qu’eux.

L’Europe est sous le feu de l’Indonésie et de la Malaisie qui exigent le maintien des avantages fiscaux poussant à l’utilisation d’huile de palme dans les carburants et menacent la Commission de rompre les négociations d’accords commerciaux. C’est pourquoi nous devons faire entendre notre voix très clairement auprès du Président de la Commission Européenne, Jean-Paul Juncker, de son Vice-Président, Frans Timmermans et des Commissaires, Miguel Arias Cañete et Cécilia Malmström : nous ne voulons plus d’huile de palme dans nos réservoirs. Dites leur que vous ne voulez pas être complices de la destruction des forêts tropicales et que vous êtes indignés que l’on puisse considérer l’huile de palme comme un carburant écologique. Ce scandale n’a que trop duré. Dans les prochains mois, notre campagne pourrait aboutir à une décision pour y mettre fin. Si l’Europe ne cède pas devant les lobbies, elle enverra un puissant signal à l’ensemble du marché mondial.

* (C) Pétition : Signez la pétition contre la détention d’enfants !

16.314 signatures sur 17.500 lien pour signer.

En ce moment, des enfants innocents sont enfermés avec leur famille en centre fermé, uniquement parce que leurs parents ou eux-mêmes n’ont pas de titre de séjour en Belgique. D’ici peu de temps, d’autres enfants migrants seront arrachés à leur école, à leur cercle d’amis, à leur quartier, pour être mis derrière les barreaux.

La détention des enfants viole leurs droits fondamentaux et peut causer des dommages irréparables sur leur bien-être et leur développement. Il est inacceptable, en Belgique, en 2018, qu’un enfant soit exposé aux traumatismes liés à la détention. De plus, des alternatives existent.

Qu’ils aient le droit ou non de résider en Belgique, ces enfants et leurs parents doivent être accueillis et accompagnés dans le respect des droits et dans la dignité. Le bien-être des enfants doit être une priorité.

Pour protéger les enfants contre la détention, nous avons besoin de votre soutien :
Exigeons du gouvernement qu’il mette fin immédiatement à la détention d’enfants en centre fermé et que la détention d’enfants pour raisons migratoires soit interdite par la loi.

Signez notre pétition, parlez-en autour de vous, partagez-la sur les réseaux sociaux.
Parce qu’ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT.

* (E) Pétition : Stop au massacre des Roussettes noires à l’île Maurice

265.627 signatures sur 300.000 lien pour signer

À la Présidente, au Premier ministre et au gouvernement de la République de Maurice

Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre,

Le gouvernement de Maurice est en train de procéder à un "abattage contrôlé" de 10 000 roussettes noires. Cette décision donne raison aux cultivateurs qui accusent les chauves-souris frugivores de décimer leurs cultures. Des défenseurs de l’environnement ont manifesté leur opposition à ce projet, la population de chauve-souris étant bien moindre que les 65 000 roussettes noires annoncées. Elles n’excéderaient même pas les 50.000 individus estiment des scientifiques. La mise en œuvre de cette tuerie pourrait pousser l’espèce vers l’extinction prévient l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le statut des roussettes noires pourrait passer de "vulnérable" à "en danger critique d’extinction".

La responsabilité des roussettes noires concernant les mauvaises récoltes est sérieusement remise en cause par des scientifiques. Les chauves-souris seraient responsables de seulement 11% des pertes fruitières. La mise à mort massive n’aidera pas les producteurs de fruit et n’a aucun sens d’un point de vue économique. Le projet laisse les aspects écologiques et moraux totalement de côté : il ne prend pas en compte la contribution des roussettes noires à la pollinisation et à la propagation des espèces fruitières dans l’île ; il ignore qu’à cette période de l’année, les chauves-souris allaitent ou sont en gestation, augurant d’infimes chances de survie pour la génération à venir.

La population mauricienne rejette massivement la mise à mort des roussettes noires. Selon un sondage, plus de 90% des personnes interrogées nourrissent pour l’animal des sentiments allant de « neutres à très positifs ». En risquant délibérément l’extinction d’une espèce endémique, votre action nuira considérablement à l’image de Maurice à travers le monde. Je vous exhorte à prendre les alertes des scientifiques au sérieux et à annuler l’abattage programmé des roussettes noires.

Je vous prie de croire, Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre, à l’assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.

* (C) Pétition : Stop à la cruauté des USA envers les personnes en quête de protection

11.822 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention de Secrétaire du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis
Copie à l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Belgique

Madame la Secrétaire, depuis que votre service a pris ses fonctions en janvier 2017, il a mis en œuvre des politiques en matière de gestion des frontières et d’immigration qui ont causé des souffrances irréparables pour des milliers de personnes en quête d’asile. Ces politiques enfreignent tant le droit américain que le droit international et elles semblent être destinées à démanteler le système d’asile aux États-Unis. Je vous demande de mettre immédiatement un terme à ces politiques et ces pratiques, parmi lesquelles :

- les renvois forcés illégaux de masse de personnes en quête d’asile à la frontière entre les États-Unis et le Mexique ;

- la détention illimitée et arbitraire de personnes en quête d’asile, sans possibilité de libération conditionnelle, ce qui constitue une forme de mauvais traitement dans certains cas de personnes exposées à des menaces ;

- la séparation illégale des familles, qui cause de manière délibérée des souffrances extrêmes aux familles en quête d’asile, ainsi que des mauvais traitements qui dans certains cas constituent des actes de torture.

Créant un dangereux précédent, la suppression par le gouvernement de Donald Trump de ses obligations au regard du droit relatif aux droits humains et aux réfugiés met à mal le cadre international de protection des personnes réfugiées. Je vous demande instamment de changer de cap et de mettre immédiatement fin à ces pratiques cruelles et illégales.

Veuillez agréer, Madame la Secrétaire, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : APPEL INTERNATIONAL demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace.

22.570 signatures lien pour signer

À l’Organisation des Nations Unies, à l’OMS, à l’Union européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays.

"Nous soussignés, médecins, scientifiques, et membres d’organisations environnementales de (x) pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international."

Robin des Toits est signataire de cet appel, soutient largement une telle initiative et appelle tout un chacun à le signer également. Les enjeux sont extrêmement importants en matière de santé publique comme de liberté individuelle. La 5G multiplie la pollution électromagnétique en usant, de plus, de fréquences dangereuses dont les effets biologiques, sanitaires et environnementaux sont extrêmement graves. De plus en plus de personnes se déclarent électro hypersensibles. Et si, en terme de pourcentage, le ratio reste actuellement relativement faible, il ne cesse de s’élever et représente un nombre de personnes qui s’évalue pourtant déjà en terme de millions. Et, au delà, il faudrait de plus évaluer toutes les personnes qui présentent les symptômes sans pouvoir les nommer et/ou sous des formes plus ou moins aiguës.

La 5G couvrira la terre entière et son environnement spatial. Le monde des objets connectés et des data n’a de sens actuel que parce que lié à une société de surveillance et, directement ou indirectement, à une vision transhumaniste. Or, les fondements de l’utilisation de ces objets dans la vie quotidienne (santé personnelle par exemple grâce aux balances et autres montres connectées) sont scientifiquement fondamentalement biaisés. Cela appelle à résistance. Sans être technophobe, Robin de Toits s’élève plus que vivement contre une telle société, qui sacrifie l’homme au profit pour une catégorie qui détient l’ensemble des pouvoirs, politique et économique, et appelle à une forte mobilisation.

Pour en savoir plus

* (C) Pétition : Pour un plan anti-harcèlement dans chaque établissement scolaire !

30.797 signatures sur 35.000 lien pour signer

Depuis 4 ans, une journée nationale contre le harcèlement scolaire a été initiée par l’Education Nationale ainsi que la mise en place d’un numéro spécial pour la lutte contre le harcèlement et cela grâce à Nora Fraisse, la maman de Marion Fraisse qui a malheureusement mis fin à ses jours à l’âge de 13 ans. Malgré cette avancée importante pour le combat contre l’intimidation scolaire, peu d’établissements scolaires se sont dotés d’un véritable plan de prévention et d’action contre le harcèlement. Résultat : le harcèlement scolaire est toujours aussi important en France, avec des méthodes bien souvent inadaptées, pour cause d’un manque de formation et d’information.

Je suis assistant d’éducation dans un lycée sur Montbéliard. Etant au contact des élèves aussi bien à l’externat qu’à l’internat, j’ai constaté que d’une part, les élèves n’étaient pas au courant de ce qu’était réellement le harcèlement, ni des axes de prévention tels que le 3020 et d’autres part suite à une recrudescence de cas de cyber-h@rcèlement, d’homophobie et de violences scolaires en tout genre, j’ai mis en place un dispositif d’actions et de prévention au sein de l’établissement où je travaille. Ce dernier intitulé D.A.P.H.N.É. (Dispositif d’Actions et de Prévention contre le Harcèlement eNtre Élève), utilise plusieurs axes afin de réduire le harcèlement, dont voici le détail :

* Mise en place d’une enquête diagnostique à l’ensemble des élèves, afin d’évaluer le mal-être des élèves et notamment en ce qui concerne le harcèlement scolaire.

* Utilisation d’une méthode de traitement des cas de harcèlement qui est une méthode bienveillante et efficace et qui permet aux intimidateurs de trouver eux-mêmes les solutions à la résolution des cas de harcèlement : La méthode Pikas (https://www.reseau-canope.fr/climatscolaire/agir/ressource/ressourceId/la-methode-de-la-preoccupation-partagee.html

* Mise en place du dispositif des Ambassadeurs contre le harcèlement scolaire (collège et lycée).

* Formation pour les enseignants et personnels volontaires sur la question du harcèlement et mise en place d’adultes référents qui traitent les cas de harcèlement scolaire.

* Mise en place du dispositif "Remédiation entre pairs" dans les établissements scolaires où des élèves volontaires (délégués de classe notamment), règlent les petits conflits de classe par la parole, afin de trouver avec les élèves en conflit la solution qui convient le mieux

* Travail sur les émotions et notamment en école primaire et au collège, car si les élèves savent reconnaître les émotions et gérer leurs propres émotions, ils sauront se mettre à la place des autres et ainsi avoir de l’empathie, une condition indispensable pour freiner et anéantir le harcèlement scolaire. On peut utiliser la roue des émotions pour permettre aux enfants d’exprimer leur émotion du moment.

* Mise en place de groupes de paroles protégées dans les classes via les heures de vie de classe ou les AP, afin de libérer la parole de l’enfant.

* Mise à disposition des enseignants d’une mallette pédagogique contenant des jeux éducatifs sur le harcèlement scolaire (Jeu de rôle - théâtre forum - Serious Game sur le cyber-harcèlement - plickers...), des livres sur le harcèlement scolaire selon l’âge des enfants, de l’affichage obligatoire, des guides de prévention, des films ou émissions sur le harcèlement scolaire...

Un site a été crée concernant ce dispositif : www.daphne.org.fr

Nous demandons donc que ce dispositif soit déployé (en s’adaptant aux établissements) à l’ensemble du territoire français afin de lutter efficacement contre le harcèlement et afin que la mémoire de Marion, Christopher, Mathéo, Emilie et tant d’autres encore, ainsi que le combat de Jonathan, Nora, Sandrine, Mathilde, Kiara et toutes les associations de lutte contre le harcèlement scolaire ne soit pas vain.
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PETITIONS EN COURS
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* (E) Pétition : Pour une réforme radicale* de la chasse

154.506 signatures sur 200.000 lien pour signer Par One Voice
Pétition adressée à Monsieur Emmanuel Macron, président de la République

*Radical, radicale : adjectif Qui vise à agir sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier.

En France, la chasse tue chaque année 45 millions d’animaux sauvages libres ou issus d’élevages (dont 30 millions nés en liberté), sans compter les victimes « collatérales » humaines et animales.La chasse n’est ni un loisir ni un art de vivre ! Et ce n’est pas en remplaçant les termes « tuer » et « abattre » par ceux de « gérer », « prélever » ou « servir » que la pratique en est moins cruelle pour les animaux et moins nuisible pour la nature.Il est temps qu’une activité si destructrice soit interdite. En attendant, voici 10 points pour réformer cette pratique :

  • Indépendance de la police de la chasse ;
  • Interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  • Interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  • Interdiction des pièges tuants ;
  • Fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, lèques, lacs, pentes, tendelles…) ;
  • Abolition de la vènerie sous terre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  • 2 jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires ;
  • Visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de la chasse avec contrôle de la vue.

Nous soussignés demandons aux côtés de l’association One Voice une réforme radicale de la chasse !
Amour de la nature ne rime pas avec destruction, dégradation et souffrance animale mais avec respect et émerveillement.

Avec le soutien des personnalités :
Laurent Baheux - Photographe
Fabrice Nicolino - Journaliste
Laurence Parisot - Dirigeante d’Entreprise
Pierre Rigaux - Naturaliste
Franck Sorbier - Grand Couturier et Maître d’Art
Pierre Athanaze - Naturaliste et forestier
Yolaine de la Bigne - Journaliste et auteure
Vincent Munier - Photographe
Paul Watson - Activiste de la cause animale, capitaine de navire
Marc Giraud - Naturaliste et écrivain

* (C) Pétition : Protégeons nos lanceurs d’alerte partout en Europe !

12.231 signatures sur 25.000 lien pour signer

L’Europe est en train de décider de la manière dont seront protégés, à l’avenir, les lanceurs d’alerte dans l’Union Européenne. Concrètement, un projet de directive est actuellement débattu au Parlement Européen, puis sera négocié entre le Parlement et le Conseil Européen (les chefs d’Etat). L’enjeu est de taille puisque ce texte, une fois voté, devra être appliqué par les 27 pays de l’Union. Cette directive nous donne enfin l’opportunité d’offrir une protection aux lanceurs d’alerte, qui voient leur vie basculer en révélant failles ou dysfonctionnements graves dans tous nos Etats. Fraude fiscale, corruption, santé publique, sécurité ou environnement en danger, maltraitance d’enfants handicapés, combien de scandales n’auraient jamais été révélés sans le rôle décisif des lanceurs d’alerte ? A l’heure où l’intérêt général est plus que jamais menacé par le poids des intérêts privés, la protection des lanceurs d’alerte est un enjeu essentiel ! N’attendons pas qu’il soit trop tard ! Nous avons un mois pour peser de tout notre poids sur le Parlement et trois mois pour convaincre les chefs d’Etat d’adopter une directive digne des meilleurs standards internationaux. Aujourd’hui, les lanceurs d’alerte ont besoin de nous !
Signez cette pétition en faveur d’une protection ambitieuse des lanceurs d’alerte à l’échelle européenne

Quels sont les risques ? Seuls 10 pays en Europe, dont la France, protègent les lanceurs d’alerte. Sans une législation européenne ambitieuse, les lanceurs d’alerte s’exposeront toujours à une inégale protection de part et d’autre des frontières. A voir leur vie basculer en étant licenciés, poursuivis, arrêtés, menacés ou même tués.
Cette directive pourrait si l’on n’y prend garde faire revenir la France en arrière ! En 2016, la mobilisation de la société civile a été décisive : le Parlement a adopté un des meilleurs régimes de protection des lanceurs d’alerte au monde. Ne perdons pas les acquis gagnés au terme d’un si long combat. Le texte du projet de directive, même s’il est positif, comporte des failles préoccupantes, et le poids de ceux qui ont intérêt à l’amoindrir l’est tout autant… Mais il est encore temps d’agir ! Chaque signature compte pour créer un grand mouvement en faveur de la protection des lanceurs d’alerte dans l’Union Européenne. Les parlementaires et les Etats membres peuvent libérer ou cadenasser la parole des lanceurs d’alerte. Aidons-les à faire le bon choix !
Signez pour appeler nos députés européens et notre gouvernement à voter une législation ambitieuse

En signant cette pétition, je demande aux parlementaires européens et au gouvernement français de :

  • Ne pas remettre en cause les dispositions des Etats membres qui protègeraient mieux les lanceurs d’alerte que la directive
  • La directive ne doit pas être utilisée pour supprimer ou minorer les droits acquis : elle doit inclure une clause de non régression pour les législations ou provisions plus favorables.
  • Adopter une définition plus large du lanceur d’alerte de façon à protéger tous ceux qui signalent ou révèlent une menace ou un préjudice pour l’intérêt général
  • La protection prévue par le projet de directive se limite à la dénonciation des « activités illicites » et « abus de droit » : elle doit être étendue à l’instar de la France à ceux qui signalent ou révèlent une menace ou un préjudice pour l’intérêt général.
  • Ne pas contraindre le salarié à alerter en premier lieu son organisation. Il doit avoir le choix de saisir également les autorités
  • Chaque citoyen français a le droit de saisir directement les autorités (ex.police/justice) notamment pour le signalement d’un crime ou délit. Ce droit est aussi reconnu par la jurisprudence européenne.
  • Prévoir la réparation intégrale des dommages subis par lanceur d’alerte
  • La réparation ne peut être renvoyée au droit national, variable. La directive doit garantir une réparation intégrale des dommages, y compris les années de retraite perdues (France, RU)
  • Créer un fonds de soutien européen pour l’aide aux lanceurs d’alerte
  • Alimenté par un pourcentage des fonds recouvrés et des amendes versées, ce fonds solidaire servira à aider les lanceurs d’alerte de tous domaines en cas de besoin.

Campagne réalisée à l’initiative de Transparency International France, la section française de Transparency International, principale ONG mondiale dédiée à la lutte contre la corruption, qui milite à ce titre de longue date pour qu’une protection effective soit accordée aux lanceurs d’alerte.

* (E) Pétition:La plateforme Biofuture, ni propre, ni verte

51.543 signatures sur 50.000 lien pour signer

Aux gouvernements de l’Argentine, du Brésil, du Canada, de la Chine, du Danemark, de l’Égypte, des États-Unis, de la Finlande, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Maroc, du Mozambique, du Paraguay, des Pays-Bas, des Philippines, du Royaume-Uni, de la Suède et de l’Uruguay.

Suivant l’exemple du Brésil, 20 nations ont approuvé une plateforme Biofuture visant à remplacer notre économie basée sur les énergies fossiles par une économie basée sur les biocarburants, la biomasse et d’autres cultures. Alors qu’il est absolument essentiel d’éliminer les énergies fossiles pour protéger notre planète, remplacer ces dernières par de la biomasse n’est pas la transition dont le monde a besoin. De nombreux gouvernements soutiennent déjà le développement des biocarburants, y compris la combustion d’arbres pour générer de l’électricité et les carburants de transport liquides tels que la canne à sucre, le maïs, l’huile de palme et le soja, entre autres.

Cette « bioéconomie » serait élargie pour inclure l’utilisation de culture et d’arbres pour produire des bioplastiques, des produits biochimiques et toute une série de « bioproduits ». Alors que le terme de « bioéconomie » a été communément adopté, cette économie est faussement présentée comme viable et comme une voie durable vers le bas carbone. En réalité, étant donné l’ampleur de la demande en terre et en eau pour la culture de biomasse, les conséquences seraient désastreuses : reconversion de larges étendues de terres au profit de cultures et de plantations, dégradation continue des écosystèmes naturels restants et déplacements forcés de personnes et de la production alimentaire. La popularité de la bioéconomie repose sur la croyance erronée que nous pouvons maintenir une croissance économique et le statu quo en remplaçant simplement les énergies fossiles par des énergies vivantes.

Une bioéconomie telle que prévue par la plateforme Biofuture serait :

- Mauvaise pour le climat : la plateforme Biofuture prône le passage à la bioénergie et aux biomatériaux pour l’énergie, le transport et l’industrie, en ignorant les effets amplement attestés de la demande en cultures et en plantations qui conduirait à la reconversion de vastes étendues de terre. Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que les biocarburants augmentent les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les réduire. Il est bien plus efficace d’investir dans la protection et la restauration des écosystèmes. Mais cela ne peut se faire face à d’importantes demandes en cultures et en bois.

- Mauvaise pour les droits humains : la production de biocarburant à grande échelle a déjà conduit à l’accaparement de terres, ainsi qu’à de violentes expulsions, au déplacement de la production alimentaire et à la faim en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, à la destruction de la souveraineté alimentaire et à des violations du droit du travail. La nouvelle demande massive en terres agricoles pour produire la biomasse nécessaire à maintenir une bioéconomie mondiale ne ferait qu’empirer considérablement ces effets négatifs.

- Mauvaise pour la biodiversité : des forêts et des écosystèmes riches en diversité biologique seraient défrichés pour faire place à la production de biomasse, comme cela a déjà été le cas pour les biocarburants à base de maïs, de canne à sucre, d’huile de palme et de soja. Pour protéger la biodiversité nous devons réduire et non pas augmenter notre demande en terres agricoles, ainsi que diminuer notre utilisation d’eau, d’engrais et de produits agrochimiques.

- Néfaste à des solutions réelles et efficaces : si elle est soutenue, la vision de la plateforme Biofuture ne conduirait qu’à la subvention continue des biocarburants et au détournement des investissements et de l’attention qui devraient être consacrés à des solutions réelles et prouvées. Des solutions qui s’avèrent urgentes si nous voulons enrayer la catastrophe climatique.

Les groupes et particuliers soussignés en appellent aux 20 pays et aux organisations multilatérales signataires de la plateforme Biofuture de cesser leur appui. Nous invitons les autres gouvernements à s’abstenir de tout soutien à la plateforme. Au lieu de cela, nous demandons aux gouvernements de proposer des solutions à la crise climatique qui soient viables et équitables, qui respectent les droits humains, privilégient les technologies à faible émission de carbone, réduisent la surconsommation et les déchets et protègent les forêts et les autres écosystèmes.

Lettre complète (en anglais)

* (C) Pétition : Atena Daemi, emprisonnée pour ses idées

10.798 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pétition à l’attention du Ayatollah Sadegh Larijani, responsable du pouvoir judiciaire
Excellence, Atena Daemi, jeune défenseure des droits humains de 29 ans, a été condamnée, en novembre 2016, à 7 ans de prison. Elle est prisonnière d’opinion pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression, de réunion et d’association quant à l’abolition de la peine de mort en Iran. Actuellement incarcérée, Atena est détenue dans des conditions de détention déplorables, allant à l’encontre des règles minima pour le traitement des détenus. Atena est en mauvaise santé. Dès lors, j’exhorte les autorités iraniennes à :
- libérer Atena Daemi immédiatement et sans condition ;
- annuler sa condamnation ;
- veiller à ce qu’elle puisse bénéficier des soins médicaux spécialisés dont elle a besoin à l’extérieur de la prison.
Je prie, votre Excellence, de bien vouloir agréer l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Accueillir en France la famille de Qader Daoudzai, ancien interprète de l’armée française

65.978 signatures sur 75.000 lien pour signer

Nathalie GOULET a lancé cette pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre
Nous demandons à Monsieur le Premier ministre que la France accueille immédiatement la femme et les trois enfants de Qader Daoudzai.En effet Qader Daoudzai, ancien interprète de l’armée française dans la Kapisa en Afghanistan, a été tué dans une attaque suicide le 20 octobre, dans un bureau de vote à Kaboul. La victime s’apprêtait à demander un visa pour la France, après un premier refus en 2015.Qader était menacé par les talibans pour avoir travaillé pour l’armée française. Il ne pouvait plus retourner dans son village et ni sortir de Kaboul. Le frère de la victime Attal Daoudzai affirme que son frère savait qu’il allait mourir et qu’il laisserait ses enfants à sa femme. "Il disait toujours : ’Si je ne vais pas en France, je vais mourir dans une attaque ou quelqu’un me tuera.’’

En 2015, il avait fait état de ces menaces dans sa demande de visa pour la France qui lui avait été refusée, comme pour 151 autres personnes faisant partie des personnels civils de recrutement local. Avant sa mort en quelques jours, Qader préparait son dossier pour une nouvelle demande de visa dans le cadre de la procédure dite de "relocalisation" récemment ouverte. Aujourd’hui ses enfants de 2, 3 et 4 ans sont désormais orphelins et se trouvent dans un pays en guerre. Pour ces raisons soulignées au-dessus, et en notre qualité de parlementaires, maires, chercheurs et citoyens engagés nous demandons que la France accueille immédiatement la femme et les trois enfants de Qader Daoudzai ainsi que les familles de tous nos autres auxiliaires en danger de mort pour avoir servi la France.

* (E) Pétition : La Chine ne peut pas faire ça !

186.094 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au gouvernement de la République populaire de Chine, Monsieur le Président, Madame, Monsieur,
Nous sommes consternés de prendre connaissance de la volonté du gouvernement chinois d’autoriser à nouveau le commerce d’os de tigre et de cornes de rhinocéros, et ce à des fins « médicales et scientifiques ». Il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité médicale de ces produits d’origine animale. Cette décision envoie un signal fatal aux braconniers et constitue un coup dur pour la protection des espèces animales menacées au niveau mondial. Elle pourrait signer leur arrêt de mort. L’expérience de l’ivoire montre qu’il est quasi impossible de dissocier les produits légaux et illégaux. Merci de maintenir l’interdiction totale de ce commerce. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, en l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (C) Pétition : Faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies la Grande cause nationale 2019

45.836 signatures sur35.000 lien pour signer

Pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre : durant mes combats politiques, comme dans ma lutte individuelle et collective contre le Sida, je me suis toujours levé contre les LGBTQI-phobies, même dans les périodes les plus difficiles où l’homosexualité était bien moins acceptée qu’aujourd’hui. Je ne pensais pas à l’époque qu’en 2018, j’aurais encore à écrire pour dénoncer la haine de l’autre. C’est donc avec cette même consternation qui m’habitait autrefois que j’ai observé la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France – des actes de haine et de violence qui sont devenus quasi-quotidiens ces dernières semaines. A cela s’ajoute la libération de la parole homophobe et transphobe ces dernières années, surtout lors du débat sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Les chiffres confirment froidement ce constat. Plus d’un homosexuel sur deux a fait face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle d’après un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier. Avec l’ouverture du débat tant attendu sur la PMA, je redoute en conséquence, comme la plupart des associations de défense et de promotion des droits des personnes LGBTQI, que suite à des propos irresponsables de certains, de nouvelles agressions aient lieu dans les prochaines semaines en proportion toujours plus croissante.

Aux pouvoirs publics, avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), nous lançons un appel pour lutter activement contre les LGBTQI-phobies Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous et nous intime de nous dresser contre ces intolérables actes de haine et de violence. Nous devons mêler nos voix pour que cesse une forme de hiérarchisation des discriminations qui n’a que trop longtemps duré. Être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est trop souvent interprété comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures. Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les un.e.s des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français.e.s. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie, le MAG, Contact ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable sur la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.

L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. L’association des policiers et gendarmes LGBTQI, Flag, tente de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir. Alors oui, des mesures ont été annoncées ! Si celles-ci sont à saluer, doit-on pour autant faire l’économie d’un débat introspectif de toute la société ?

Ouvrir un long et rigoureux débat sur les LGBTQI-phobies : ce débat est d’autant plus nécessaire que l’on ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension claire et objective de ces agressions homophobes. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie. Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et d’organiser un grand débat national. Pour ce faire, nous vous proposons que la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019. Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables. La Grande cause nationale oblige les pouvoirs publics de manière transversale à se mobiliser une année durant. Si notre proposition n’était pas retenue pour 2019, alors ne lâchons rien ! Poursuivons le combat pour 2020. Le débat est aujourd’hui indispensable. Sans mobilisation générale, nous ne parviendrons pas à faire respecter la dignité et les droits les plus élémentaires des personnes LGBTQI !

* (E) Pétition : Que voulons-nous, de l’or ou des gorilles ?

154.507 signatures sur 150.000 lien pour signer

À Brett A. Richards, PDG de l’entreprise Banro : Monsieur Richards, la réserve naturelle d’Itombwe en République du Congo abrite un grand nombre de gorilles des plaines orientales, menacés d’extinction, ainsi que des chimpanzés, des éléphants de forêt et de nombreuses autres espèces. Cela n’empêche pas l’entreprise Banro de développer un projet de mine d’or dans cette région aussi importante que fragile du point de vue écologique. Le projet est par ailleurs susceptible de détruire les moyens de subsistance de la population locale et de porter atteinte à ses droits. En raison de ces risques écologiques et sociaux, nous vous prions de mettre fin au projet d’exploitation aurifère dans la réserve naturelle d’Itombwe. La survie des gorilles et d’autres espèces menacées ne doit pas être mise en péril. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Richards, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (E) Pétition : Soutenez Ema, 4 ans, polyhandicapée et menacée d’expulsion

28.270 signatures sur 30.000 lien pour signer

APF France Handicap CENTRE D’ACTION MEDICO SOCIAL PRÉCOCE a lancé cette pétition
Ema et sa famille sont arrivés en France en juillet 2017 pour qu’elle puisse bénéficier de soins adaptés à sa pathologie : une tétraparésie. Aujourd’hui, sa famille vient de recevoir un courrier l’obligeant à quitter le territoire avant le 20 octobre 2018. Il est urgent d’apporter votre soutien afin qu’Ema ne soit pas condamnée à rester prisonnière de son corps et lui offrir toutes les chances de développer sa motricité et ses compétences. La convention des droits de l’enfant signé par la France, affirme que chaque enfant a "le droit d’être soigné, protégé des maladies, (...)".
- Mobilisons nous, et démontrons que dans notre pays, les enfants naissent égaux en droit.
- Mobilisons nous, et permettons à Ema d’être soignée comme tout enfant le devrait.

* (E) Pétition : Empêchons le massacre des hippopotames en Zambie

154.507 signatures sur 200.000 lien pour signer


Selon les estimations, il ne reste plus que 130.000 hippopotames à l’état sauvage. (© Frei)

Lettre au Président de la République de Zambie
Autoriser l’abattage de 2.000 hippopotames est inadmissible. Merci de mettre fin sans plus attendre au terrifiant projet de votre gouvernement. Le drame se joue dans la célèbre vallée de Luangwa, où des chasseurs seront autorisés à tuer 2 000 hippopotames au cours des 5 prochaines années. L’agence de voyages de chasse Umlilo propose des safaris permettant à chaque tireur de tuer 5 animaux pour 14.000 $ par personne. Le gouvernement justifie cette tuerie en prétextant une surpopulation d’hippopotames, qui menacerait les conditions de vie d’autres espèces et l’écosystème du fleuve. Cette action permettrait également de prévenir les foyers d’anthrax. Le ministre du Tourisme zambien confirme le plan d’abattage, tout en précisant qu’il se limite à 250 hippopotames par an.

Les défenseurs de l’environnement critiquent vertement le projet : Le gouvernement ne fournit aucune justification scientifique à cette prétendue surpopulation. Une étude prouve même que des opérations de ce type ne sont pas efficaces. L’ argument de lutter contre la propagation de l’anthrax en abattant des animaux en bonne santé n’est pas convaincant. D’autant plus qu’il apparaît douteux du point de vue éthique de tuer des animaux pour préserver la nature. En réalité, le gouvernement semble être motivé par d’autres considérations, notamment par l’argent des chasseurs étrangers. Ce faisant, il nuit surtout à la réputation touristique de la Zambie. Cette action est d’autant plus irresponsable que les hippopotames figurent sur la Liste rouge des espèces menacées et sont considérés comme vulnérables. Selon des estimations, seuls 130 000 hippopotames vivent encore à l’état sauvage. En 2016, le gouvernement zambien avait prévu une action similaire, mais abandonné son projet sous la pression internationale. Nous devons l’en empêcher une nouvelle fois ! Écrivons au gouvernement de la Zambie pour lui demander de laisser les hippopotames vivre en paix. Merci de signer notre pétition !

* (E) Députés européens : Ne vous fiez pas au lobby du plastique, votez pour la responsabilité des pollueurs !

272.066 signatures sur 300.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Député-es membres de la Commission Environnement du Parlement Européen
Soutenez l’adoption d’une législation ambitieuse visant à réduire considérablement la consommation de plastiques à usage unique dans l’UE et à garantir que les producteurs paient pour les pollutions qu’ils génèrent.

Cette année, nous avons vu les images déchirantes de cadavres de tortues de mer et d’oiseaux, le ventre gonflé et déchiré par du plastique. Les scientifiques estiment que jusqu’à 12 millions de tonnes de plastique arrivent dans les océans chaque année. Et cela ne s’arrêtera pas tant que les entreprises qui fabriquent les produits et emballages en plastique ne seront pas obligées de payer pour la pollution qu’elles génèrent. Dans une dizaine de jours, les eurodéputés se réunissent pour voter de nouvelles règles visant à réduire la quantité de plastiques à usage unique en circulation en Europe. 69 eurodéputés, membres de la commission de l’environnement (ENVI) décideront des mesures qui seront proposées au vote dès les 10 et 11 octobre : et c’est là que nous devons agir pour gagner face aux lobbies du plastique.

L’an dernier, des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont exigé de la Commission européenne qu’elle fasse enfin preuve de fermeté en matière de plastique. Elle nous a entendu. La proposition de la commission est loin d’être parfaite, mais avec quelques améliorations, elle pourrait permettre la réduction drastique de la production de plastiques à usage unique et rendre la vie un peu meilleure pour tous. Les eurodéputés doivent s’assurer que les amendements apportés constituent des exceptions légitimes aux règles établies, et non des compromis en faveur des entreprises. Un élément clé de la réglementation que les élus vont être amenés à voter est, par exemple, appelée « responsabilité élargie des producteurs ». Cela signifie que les entreprises doivent payer pour leurs déchets plastiques, au lieu de laisser le nettoyage à la charge de tous les autres. Le risque maintenant, Dominique, c’est que les députés pro-plastiques tentent d’affaiblir les règles, surtout en ce qui concerne le fait de faire payer les entreprises.

D’un autre côté, les personnes en situation de handicap ou souffrant de troubles neurologiques par exemple, ont besoin de pailles en plastique en raison de leur souplesse et de leur résistance à la température. Il est donc normal que les eurodéputés accordent une attention particulière aux pailles.Ensemble, nous pouvons convaincre l’UE de prendre des mesures visant à lutter contre les déchets plastiques et à construire un monde plus inclusif pour tous. L’année dernière, des centaines de milliers d’entre vous ont signé et partagé notre pétition européenne sur la pollution plastique, ont tweeté auprès des commissaires et ont financé de grands panneaux publicitaires à Bruxelles pour appeler la Commission européenne à s’attaquer à la crise du plastique. Nous avons également mis sous le feu des projecteurs certaines des plus grandes marques au monde pour leur utilisation sans vergogne de plastique jetable, les obligeant à s’engager avec des plans d’action volontaires afin qu’ils puissent se débarrasser de nous. Mais maintenant, c’est là dessus que nous devons nous concentrer - et vous pouvez parier que c’est là, aussi, que se concentre le lobby des plastiques.

* (C) Sauvons l’Aquarius et le sauvetage en mer

269.818 signatures sur 300.000 lien pour signer
A l’attention des Etats d’Europe, cette pétition vous est adressée par SOS MEDITERRANEE, Médecins Sans Frontières (MSF)

Texte de la pétition : En tant que citoyens, nous nous associons à l’équipage de l’Aquarius, le dernier navire civil de sauvetage en mer Méditerranée centrale, pour demander à tous les Etats d’Europe de respecter l’obligation de sauvetage en mer. Cet impératif doit primer sur toute considération d’ordre politique, dans le respect du droit international. Nous exhortons tous les Etats en Europe à :

  • Prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de repartir au plus vite mener sa mission vitale de sauvetage,
  • Respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer,
  • Assumer leurs responsabilités étatiques en établissant un véritable modèle de sauvetage en Méditerranée.

Pourquoi c’est important : L’Aquarius opère en Méditerranée centrale depuis 31 mois, et a secouru 29.523 personnes lors de 230 opérations de sauvetage. Ces derniers mois, la mission de recherche et sauvetage de l’Aquarius a été l’objet de manœuvres politiques délibérées visant à y mettre fin. Le navire s’est vu retirer deux fois son pavillon en un mois : d’abord par Gibraltar, puis par le Panama. En empêchant l’Aquarius d’opérer, d’autres vies seront perdues aux portes de l’Europe, des vies perdues en silence, alors que l’Europe ferme les yeux. Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à prendre les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de reprendre sa mission vitale de sauvetage au plus vite, en octroyant sans délai un pavillon au navire.

Au cours des derniers mois, les marins et sauveteurs des navires de sauvetage civils ont été témoins de développements politiques en Méditerranée centrale incompatibles avec le droit international et maritime. Les navires de sauvetage civils sont empêchés dans leur mission ; l’obligation de porter assistance en mer n’est plus respectée. La solidarité et l’humanité sont criminalisées, en mer et à terre.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer et à dénoncer les manœuvres visant à criminaliser les sauveteurs et travailleurs humanitaires.

Face à la défaillance des Etats européens à répondre à la tragédie humanitaire en Méditerranée centrale, sur la route migratoire la plus dangereuse au monde, l’Aquarius a poursuivi ses opérations de sauvetage aux côtés d’autres navires de sauvetage. Les moyens de sauvetage font toujours cruellement défaut pour porter secours à celles et ceux qui risquent leurs vies en fuyant la Libye où leurs droits sont systématiquement bafoués. De plus, depuis le mois de juin, il n’existe plus de système opérationnel pour débarquer les rescapés dans un port sûr.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à assumer leurs responsabilités en établissant un modèle de sauvetage européen en Méditerranée, incluant un mécanisme prévisible et pérenne de débarquement des rescapés dans un port sûr.

Des êtres humains meurent. L’Aquarius, avec le soutien de la société civile, tente de les secourir. Rejoignez-nous en signant cette pétition pour nous aider à défendre les valeurs d’humanité et de solidarité en mer ».SOS MEDITERRANEE a organisé le samedi 6 octobre des rassemblements citoyens dans plusieurs villes d’Europe et en France notamment à Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Montpellier, Toulouse, Brest, Bordeaux, Grenoble, Saint-Etienne et Mouans-Sartoux (06)

* (C) L’Aquarius doit battre pavillon français !

88.134 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pierre LUCOT a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron.Voilà deux ans, l’Aquarius quittait le port de Marseille pour venir en aide aux migrants. Affrété par les organisations non gouvernementales SOS-Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), et seul bateau humanitaire patrouillant au large de la Libye, le navire a depuis contribué à sauver plus de 29.000 vies. Privé de pavillon par Gibraltar puis le 22 septembre par le Panama, l’Aquarius est aujourd’hui « hors la loi » au regard du droit maritime international. Le retrait du pavillon panaméen n’est pas effectif immédiatement. Les conventions internationales établissent qu’aucun changement de pavillon ne peut intervenir au cours d’un voyage ou d’une escale. L’Aquarius conserve donc son pavillon pendant toute la durée de son voyage, jusqu’à ce qu’il rejoigne son port d’attache au Panama ou qu’il fasse une longue escale technique.

Or, les marines nationales peuvent exercer des pouvoirs de police sur des navires sans nationalité en haute mer, ce qui est impossible sur un navire qui bat pavillon. Le risque le plus immédiat, pour l’Aquarius, est que la marine libyenne monte à bord pour opérer des vérifications, même sans accord du capitaine. Face à cette situation, SOS Mediterrannée et Médecins sans frontières "demandent aux gouvernements européens d’autoriser l’Aquarius à poursuivre sa mission, en intercédant auprès des autorités panaméennes et en réaffirmant que les menaces de rétorsion formulées à leur égard par les autorités italiennes sont infondées, ou en lui délivrant immédiatement un nouveau pavillon sous lequel naviguer".

Afin de mettre fin à la précarité du statut de l’Aquarius et lui permettre de poursuivre sa mission, nous demandons que la France, pays des droits de l’homme, attribue sa nationalité à l’Aquarius. Par la présente pétition nous interpellons le Président de la République, Emmanuel Macron afin de lui donner l’occasion de renouveler la promesse faite le 9 avril dernier au Collège des Bernardins de "ne renoncer à rien en particulier pour protéger les réfugiés, devoir moral inscrit dans notre Constitution" renouvelant la promesse faite à l’occasion de la campagne présidentielle "d’offrir l’asile à ceux qui sont persécutés et demandent (à la France) sa protection".

contact@mouvementutopia.org www.mouvementutopia.org

* (C) Stop à l’impunité ! Soutenons le Docteur Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes !

42.764 signatures sur 50.000 lien pour signer

Par Association ’’J’entends ton cri’’, Pétition adressée à Secrétaire Général des Nations Unies

En République Démocratique du Congo, RDC, les violences sexuelles sont une arme de guerre. Pasteur et fils de pasteur pentecôtiste, directeur et docteur gynécologue de l’hôpital de Panzi, dans le sud-Kivu, il constate chaque jour les énormes dégâts des viols.Depuis 1999 plus de 50 000 femmes, filles ont été soignées gratuitement dans son hôpital. Depuis 1996 + de 500 000 femmes ont été violées, selon l’ONU. "C’est une stratégie de guerre qui vise à détruire la femme" explique le Docteur Denis Mukwege :"Les femmes de tout âge même âgées sont concernées ".

Mais depuis 3/4 ans ce sont des enfants violés et même des bébés, toujours des filles, aux organes génitaux gravement mutilés qu’il accueille dans son hôpital, devenu le symbole de la lutte et de la résistance contre les viols de guerre."Mes premiers cas en 1999 étaient des femmes adultes. Maintenant j’observe de plus en plus d’enfants, bébés violés avec des périnées complètement déchirés où il n’y a plus de vagin, détruit en un trou" se désole le Docteur Mukwege.“C’est l’anéantissement de la société à travers cette humiliation" "C’est une barbarie qui va au-delà de ce que l’on peut imaginer. La communauté internationale, bien qu’elle se dise préoccupée, n’agit pas pour mettre un terme au massacre" dénonce le Dr Denis Mukwege.

Le médecin a échappé à plusieurs tentatives d’assassinats. Il a connu l’exil.L’ONU doit le protéger de façon permanente.Cette protection est fondamentale pour la survie du Docteur et du bon fonctionnement de l’hôpital, de la sécurité et de la santé de milliers de femmes, enfants et bébés. C’est la persévérance de ces femmes qui pousse ce Docteur à continuer. Malgré la menace qui plane, malgré la violence qui continue, malgré l’histoire qui se répète.« Ce serait facile de dire : “Je n’en peux plus, je cherche l’asile ailleurs.” Mais chaque fois que je pense ne plus pouvoir continuer, je vois des femmes arriver avec leurs mutilations graves, handicapées à vie, qui se battent pour le droit de leurs enfants et des autres. Ça m’a toujours ébloui. Si je dois exister, c’est pour cette raison. Ces femmes existent pour sauver notre humanité. »

Cliquez ici pour voir la vidéo sur YouTube !

Une signature pour que ces massacres s’arrêtent.Stop à l’impunité ! Stop à ce silence ! Réagissons ! Signons ! Nous ne pouvons pas être sourds et nous taire ! Faites suivre cette pétition s’il vous plaît ... Cette pétition sera remise au secrétaire général des Nations Unies.L’association “J’entends ton cri”

* (C) Pour que Mouminy, étudiant brillant, arrivé en 2013 à 16 ans, ne reparte pas en Guinée !

61.589 signatures sur 75.000 lien pour signer

Marie-Pierre BARRIERE a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Préfet de la Marne. Mouminy est en rétention à Metz depuis le 20 septembre en vue d’une reconduite pour la Guinée où il n’a plus aucun contact. Monsieur le Préfet de la Marne, nous sollicitons de votre part la levée de sa rétention administrative et un titre de séjour pour que Mouminy, après l’obtention l’an dernier de son BTS Assistant manager puisse effectuer une licence professionnelle. Mouminy est né le 17/10/96 à Conakry. Son père est mort lorsqu’il avait trois ans, il a été retiré à sa mère qui est partie vivre loin de lui et confié à son oncle paternel, homme violent et tyrannique qui attribuait tous ses échecs à la présence de ce neveu maudit sous son toit.

Au départ scolarisé dans une école privée, il a dû la quitter car son oncle ne voulait plus payer les frais de scolarité, il est donc allé, seul, s’inscrire dans le public, tout en suivant le cursus obligatoire à l’école coranique, son oncle étant un musulman traditionnaliste. Les violences s’accentuant, Mouminy s’est enfui. Il s’est caché 9 mois en Guinée, vivant de rien, de l’aide des autres. Puis, il a pu contacter son oncle maternel qui lui a révélé que sa mère, décédée en 2010 des suites d’un cancer qu’elle n’avait pas voulu soigner, avait laissé une somme d’argent importante pour lui, somme grâce à laquelle il a effectué le voyage.

Quand il est arrivé en France le 14 juin 2013 à l’âge de 16 ans, il avait un niveau de langue et de connaissances très correct. Au vu de ses résultats l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Conseil départemental de la Marne lui garantissait un contrat jeune majeur, mais sa situation s’est brutalement dégradée en octobre 2014 lorsqu’il s’est vu remettre le 20 octobre trois jours après sa majorité une obligation de quitter le territoire (OQTF) par la préfecture de la Marne alors qu’il allait faire renouveler son récépissé de demande de titre de séjour. Motif : la préfecture exige un passeport pour le régulariser, l’ambassade de Guinée en France n’en délivre pas, Mouminy a donc recours à un intermédiaire véreux et le passeport fourni est jugé frauduleux par la Police aux Frontières. A partir de là, l’ASE refuse de continuer à le prendre en charge et l’OQTF est muée en une assignation à résidence qui durera 18 mois, puisque la France ne peut pas reconduire le jeune vers la Guinée dramatiquement frappée par le virus Ebola.

Soutenu dans sa scolarité par le RESF dont les membres l’accompagnent pour signer au commissariat deux fois par semaine, il est reçu en juin 2015 au Baccalauréat avec la mention Assez Bien. Il n’obtient pas son inscription dans le BTS qu’il souhaite, il décide donc de s’inscrire en première année de fac d’anglais à la l’université de Reims et est hébergé dans une famille d’accueil. En juillet 2016, son inscription en BTS assistant manager dans un lycée châlonnais est effective, mais Mouminy n’a pas validé sa première année d’anglais, il reçoit donc de la part de la préfecture de la Marne une deuxième OQTF. Le recours est rejeté : en février Mouminy est à nouveau assigné à résidence. Terrorisé à l’idée d’être reconduit, il se dérobe à son obligation de signature et prend la fuite. Malgré l’inquiétude et des conditions de vie précaires, Mouminy obtient son BTS en juin 2018. Son intégration parallèlement se poursuit : il rencontre une jeune fille franco-malienne avec laquelle il vit en couple depuis septembre 2017.

Afin de se donner plusieurs chances en vue de demander une régularisation, Mouminy entre en contact, par l’intermédiaire de son parrain républicain, avec un chef d’entreprise qui lui fait une promesse d’embauche lui permettant l’accès à une formation au CNAM en licence professionnelle gestion des ressources humaines. Il passe également le concours de l’IRTS (Institut Régional du Travail Social) qu’il réussit avec succès. Il doit se rendre en préfecture pour solliciter un titre de séjour. Un malheureux contrôle d’identité en décide autrement : Mouminy reçoit une troisième OQTF le 27 août 2018. Comble de malchance, le recours formulé contre l’OQTF fait l’objet d’un rejet inique, le tribunal refusant de considérer la date d’envoi comme règlementaire.

Désespéré et révolté, Mouminy s’isole et se referme. Il est à nouveau contrôlé le 18 septembre avec une faible dose de cannabis sur lui. Ce qui pour un jeune Français se solderait par une amende ou un Travail d’Intérêt Général, a des suites tragiques pour un jeune Guinéen. La garde à vue débouche sur la rétention : Mouminy est conduit jeudi 20 septembre au Centre de Rétention Administrative de Metz où il angoisse terriblement depuis, à l’idée d’être reconduit en Guinée où il n’a plus aucune attache.

Nous, Membres du RESF, enseignants et amis de Mouminy, demandons à Monsieur le Préfet de la Marne de lever sa rétention administrative et de lui accorder un titre de séjour afin qu’il puisse retrouver la jeune fille avec laquelle il vit et poursuivre la trajectoire brillante de sa formation professionnelle.

* (E) PÉTITION "À l’ONU : les plantations ne sont pas des forêts !"

172.366 signatures sur 200.000,Lien pour signer

La forêt, c’est la vie, un lieu où s’entrecroisent une multitude d’espèces animales et végétales, un foyer pour des millions d’êtres humains. Pourtant, l’ONU considère aussi comme des forêts les stériles plantations industrielles d’arbres, un non-sens qui ouvre grand la porte à la destruction de la nature. Écrivons à l’ONU !

Lettre au secrétaire général de la FAO et aux organisateurs du XIVe Congrès forestier mondial : L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) commet une erreur fondamentale depuis trop longtemps : elle considère les forêts comme un simple « couvert arboré ». Avec sa définition, la FAO n’estime ainsi pas qu’il y a déforestation (perte nette de forêts - no net deforestation) lorsque des forêts tropicales à la riche biodiversité sont défrichées et remplacées par des plantations d’hévéas ou d’eucalyptus. Et lorsque des prairies sont détruites ou des terres paysannes sont accaparées pour développer des monocultures industrielles d’arbres, l’organisation onusienne nomme cela boisement (afforestation). Le refus de la FAO de définir la forêt par sa diversité biologique, sociale, culturelle et spirituelle a pour conséquence de favoriser l’expansion des plantations à grande échelle au détriment des communautés locales, des forêts véritables et des autres écosystèmes.

Même les plantations d’arbres génétiquement modifiés, à l’instar des eucalyptus transgéniques, sont appelées à tort forêts. Les Nations unies provoquent de fausses solutions au réchauffement climatique en considérant les forêts uniquement comme des puits de carbone. Organisations non gouvernementales, mouvements sociaux et scientifiques dénoncent de longue date cette définition incorrecte. Lors du Congrès forestier mondial à Durban de septembre 2015, Sauvons la forêt manifesta aux côtés d’ONG et de mouvements sociaux du monde entier contre les causes réelles de la déforestation et ses responsables. Aujourd’hui, l’organisation onusienne n’a toujours pas pris ses responsabilités sur cet outil primordial dans la lutte contre la déforestation à l’échelle planétaire. Merci de signer et de diffuser au plus vite la présente pétition !

* (E) PÉTITION : "Pas un euro de plus pour le charbon !"

Lien pour signer

Le 15 novembre 2017, à Bonn, Emmanuel Macron s’engageait à fermer d’ici 2021 les quatre centrales à charbon subsistant en France. Un mois plus tard, le 11 décembre 2017, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, annonçait que la Caisse des dépôts et consignations allait signer “une Charte pour le climat” par laquelle elle s’engagerait à “prendre en considération les enjeux liés à la lutte contre le changement climatique dans [sa] politique d’investissement”. Mais, dans le même temps, la France continue d’investir des millions d’euros, via la Caisse des dépôts et consignations notamment, dans les mines et les centrales à charbon allemandes. Écrivez à Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et aux dirigeant·e·s de la Caisse des dépôts et consignations pour leur demander de désinvestir. Pour cela, rien de plus simple : remplissez le formulaire ci-dessous. Nous leur transmettrons vos messages !

La France doit désinvestir ! La France s’est engagée à fermer ses centrales à charbon d’ici à la fin du quinquennat. Mais, dans le même temps, par l’intermédiaire de l’un de ses fonds souverains, elle soutient le développement de l’extraction et de la combustion de charbon en Allemagne. Cet argent est celui de l’ensemble des français·e·s, qui sont massivement en demande de politiques climatiques ambitieuses. Soutenir les projets destructeurs du climat ne peut se faire en notre nom, avec notre argent ! Pas un euro de plus ne doit être investi dans les énergies du passé. La Caisse des dépôts et le Fonds de réserve pour les retraites doivent exclure les investissements charbonniers, gaziers et pétroliers de leur portefeuille. Pour l’heure l’argent de nos retraites est directement utilisé pour étendre la mine la plus polluante de toute l’Europe, à Hambach, en Allemagne. Depuis plusieurs années, elle était occupée par des militant·e·s qui souhaitaient protéger ces quelques hectares de forêt primaire et appelaient l’Allemagne à parachever sa transition énergétique en sortant enfin du charbon.

La France, par sa politique d’investissement incompatible avec les engagements pris lors de la COP21, a choisi son camp : soutenir RWE (propriétaire de cette mine et d’une quinzaine de centrales à charbon) plutôt que la transition énergétique. Il est encore temps de changer d’approche ! Ensemble, écrivons au président de la République, au Ministre de l’économie et des finances, au Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, à la Présidente de sa commission de surveillance et à l’ensemble des élu·e·s qui siègent à cette commission de surveillance, pour leur demander de désinvestir des combustibles fossiles. À l’instar du Parlement irlandais, des villes de New York et de Londres, la France doit cesser de financer les combustibles fossiles et désinvestir tous les actifs qu’elle détient dans le secteur.

* (C) PÉTITION : NON aux fermetures des gares Tende Sospel La Trinité Garavan Carnoles Villefranche/mer

3.786 signatures sur 5.000 Lien pour signer

La fermeture des gares est purement inacceptable ! En effet, depuis des années, nous espérons une amplitude plus importante et voilà qu’on ferme l’accueil des clients, l’information et la vente sans aucun respect pour les usagers et les salariés en responsabilité dans ces gares. Comment envisager par exemple en gare de Tende des voyageurs sans information par tous les temps ? Gare de Sospel des salariés sans information le matin ? Des touristes perdus , des voyageurs sans billets , des correspondances annulées et personne pour prendre en charge les usagers ? De plus, concernant la ligne NICE-CUNEO-VENTIMIGLIA, la SNCF l’a crée, à force de ralentissements et de travaux, en catégorie "très petite ligne" mais il ne tiendrait qu’à elle même que cette catégorie évolue ! Laissez les trains rouler à plus de 40km/h comme il est possible, laissez les trains de ciments passer la nuit, et la ligne redeviendra ce qu’elle a toujours été, une ligne internationale dont la région devrait s’enorgueillir. A l’heure où nos classes ferment les unes après les autres nous n’accepterons pas que ces parents, que sont les agents SNCF , que ces salariés qui ont acheté et construit leurs vies ici partent sans la moindre considération , nous avons à cœur qu’autour de notre ligne de vie la vie s’épanouisse. En espérant votre soutien total, veuillez agréer Mesdames et Messieurs l’expression de notre respect.

* (C) PÉTITION : "Nous, citoyens, exigeons la Démocratie"

1.342 signatures sur 1500 par pouruneconstituante@yahoo.fr Lien pour signer

Vous en avez assez des élections qui ne servent à rien. Vous êtes excédé par le mépris que manifestent les dirigeants devant votre volonté. Vous êtes attachés à la démocratie. Alors, signez et faites signer la pétition ci-dessous.

La 5ème République, instaurée en octobre 1958, fête ses 60 ans dans une atmosphère pathétique de crise de régime, voire de fin de règne. Sur le plan national, la « république exemplaire » d’Emmanuel Macron se transforme en farce. Sur le plan européen, le discours « toujours plus d’Europe » ne fait même plus sourire. Le pays s’effondre. Les solidarités éclatent et les inégalités explosent. Les collectivités et assemblées locales élues sont dépouillées de leurs moyens et de leurs compétences générales. Les scandales, découverts le matin et étouffés le soir, se succèdent sans conséquences. Les individus ne sont plus que des instruments au service d’intérêts qui les dépassent. Les citoyens, soumis à un pouvoir présidentiel sans contrôle et à une Union européenne hors-sol, croient de moins en moins à la démocratie. La route est libre pour tous les extrémismes et pour le développement des violences.

Sur le plan international et sous des formes diverses, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Angleterre réaffirment leurs intérêts nationaux respectifs. La France ne peut, sans danger, continuer à être seule à abandonner toute souveraineté et toute démocratie.Face à ce désastre et à tant de souffrances, il n’est tout simplement plus possible de poursuivre cette politique sans demander au peuple son avis et son consentement sur les règles qui le gouvernent tant au niveau national qu’européen.

Si de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un changement profond tant national qu’européen de la vie publique, il importe de clarifier les propositions dans un souci d’efficacité et de reconstruction de la légitimité démocratique.Il ne s’agit pas simplement de demander une 6ème République sans savoir qui aura le pouvoir de la définir.Il ne s’agit pas d’élire telle « nouvelle » assemblée nationale, tel homme providentiel ou tel Parlement européen, qui se serviront de leur mandat pour détourner une fois de plus la souveraineté populaire, seule habilitée à faire vivre ce bien public que sont les institutions. Il s’agit de réaffirmer le principe suivant lequel « la souveraineté nationale appartient au peuple ». C’est pourquoi les signataires, conscients de leur dignité de citoyens et souhaitant exercer leurs droits naturels appellent à l’élection en France, dans les plus brefs délais, d’une Assemblée constituante souveraine.

Premiers signataires : Isabelle Barbéris, André Bellon, Christian Berthier, Jean-Pierre Fourré, Pascal Geiger, Florence Gauthier, Loïck Gourdon, Guy Léger, Albert-Jean Morazzani, Anne-Cécile Robert, Etienne Tarride

pouruneconstituante@yahoo.fr pouruneconstituante est une association loi 1901 indépendante de tout parti politique.

* (C) PÉTITION NATIONALE POUR METTRE LE COMPTEUR #LINKY HORS D’ÉTAT DE NUIRE.

125.308 signatures,Par stoplinkyblc Lien pour signer
Pétition adressée à M. Emmanuel MACRON

Monsieur le Président, le déploiement des compteurs/capteurs connectés LINKY constitue une atteinte aux droits de l’homme et les prochaines actions en justice collectives pourraient permettre de confirmer plusieurs infractions au droit pénal, code de la consommation, droit communautaire, code des assurances.

Cet appareil ne peut pas être considéré comme un simple compteur. Il a une fonction indissociable et non désactivable de capteur de données personnelles qui en fait de facto un appareil de surveillance au regard de la loi. Par ailleurs, le Linky nous est imposé et constitue de fait une vente forcée. Pour justifier le concept, les pouvoirs publics nous disent ceci : « les données sont récupérées mais elles ne sont utilisées qu’avec l’accord du client. » Par défaut, c’est le contraire qui doit prévaloir : aucun capteur ne doit permettre de récupérer des données y compris par les lignes électriques privées, sauf dans le cadre d’un nouveau contrat de vente signé par le consommateur avant la pose du compteur, lequel doit en outre bénéficier d’un délai de rétractation en vigueur lors de toute vente à domicile, ce qui n’est pas le cas. De plus, il provoque une pollution électromagnétique du fait des communications CPL incessantes dans toutes les lignes électriques de notre habitat qui ne sont pas prévues dans nos contrats d’électricité.

En France, nous aurions pu décider comme huit pays Européens de ne pas généraliser ce dispositif. Pour répondre aux recommandations de l’Europe, nous aurions pu choisir de coupler la génération de compteurs précédant le Linky à l’ADSL. Les pouvoirs publics et ENEDIS ont préféré un système permettant l’intrusion et la récupération de données au profit du Big data et en négligeant la santé. De plus on a transformé une recommandation en obligation, mais seulement pour ENEDIS. Les usagers eux ne sont pas légalement obligés d’accepter : nous pouvons donc refuser sans craindre de sanction d’aucune sorte malgré la désinformation, voir le harcèlement téléphonique pour ceux qui refusent, tout ceci orchestré de façon inadmissible et jusqu’au ministre de l’Ecologie (qui a changé d’avis depuis qu’il est au gouvernement), qui menace par écrit d’une éventuelle fin de la gratuité de la relève des compteurs pour les usagers récalcitrants ! Tous ces éléments constituent une pose forcée (parfois de manière agressive) de ce capteur connecté qu’il est impossible à l’usager de désactiver, et font la démonstration du mépris que portent les pouvoirs publics vis-à-vis de la population. De plus, des préfets et ENEDIS saisissent le tribunal administratif pour faire annuler les délibérations municipales de refus des plus de 500 maires courageux et responsables.

Les risques pour la santé sont sérieux  : les experts indépendants sont considérés comme des empêcheurs et on préfère conserver des normes excessives qui permettent d’ajouter légalement de nouvelles émissions d’ondes électromagnétiques avec le Linky, les autres compteurs communicants et la 5G au lieu de les réduire ! (L’Allemagne a un seuil de 0.1µt, la France : 6.25µt !). Il suffit de constater sur quelle base a été reconduit le glyphosate en Europe pour soupçonner leur légitimité. Du coup, on nous dit qu’il n’y a pas de nocivité : à l’époque l’amiante n’était pas reconnue comme nocive ! Les pouvoirs publics disent que le Linky n’émet pas plus qu’un téléviseur (en réduisant la comparaison au seul boîtier Linky). C’est omettre de dire que la principale problématique vient de la diffusion incessante de données CPL dans toutes les lignes électriques des habitats. Résultat : comme elles ne sont pas blindées, elles se transforment toutes en antennes émettrices d’ondes électromagnétiques 24h/24 et 7j/7. Le CSTB et l’ANFR le démontrent par des mesures prises chez plusieurs habitants en condition réelle de fonctionnement. Ces nouvelles émissions s’ajoutent aux autres (2G, 3G, 4G, Wifi), dont le cumul est nocif pour la santé humaine, et pourrait créer des changements irréversibles dans l’organisme humain (DC Paul Héroux, rapport Bioinitiative…).

Le coût du déploiement se chiffre à presque 6 milliards d’euros sans compter le bilan financier et écologique de la mise au rebut des 35 millions de compteurs en parfait état de marche et qui ont une durée de vie 5 fois supérieure au Linky. Il faut compter aussi la consommation électrique des Linky, des concentrateurs et des Data center dédiés. Les bénéfices pour les usagers seront négligeables, au contraire, dans bien des cas, ils doivent prendre un abonnement plus élevé. Le rapport de la cour des comptes 2018 confirme que les consommateurs n’y trouveront aucun bénéfice réel et que la gratuité annoncée du remplacement du compteur n’est qu’un trompe l’œil !

Les risques de piratages individuels peuvent faciliter des cambriolages et les risques collectifs peuvent se traduire par des coupures d’électricité de plus ou moins grande ampleur. Des hackers en ont démontré la faisabilité avec des compteurs connectés dans d’autres pays. Les compteurs qu’ENEDIS veut remplacer ne sont pas piratables !Les journaux régionaux font état d’incendies et aucune information officielle sur internet n’est disponible à ce sujet.

Les citoyens sont obligés de faire eux-mêmes le travail d’information en créant des collectifs, blogs et pages Facebook, et en tenant des réunions publiques alors que les médias nationaux sont aux abonnés absents dans le travail d’investigation qui est le leur.

Tous ces éléments nous conduisent à vous demander de faire cesser immédiatement les déploiements du Linky et des autres compteurs communicants. Les communications CPL intrusives des Linky et des concentrateurs déjà posés doivent être désactivées et l’usage du CPL abandonné. Dans un deuxième temps, les usagers devront pouvoir demander un remplacement du Linky sans aucuns frais. Les compteurs communicants installés dans les lieux fréquentés par les enfants (crèches, écoles, lycées…) devront être remplacés systématiquement et le Wifi sur Off.

Tous les éléments évoqués ici sont visibles en détail sur le blog : https://stoplinkyblc.blogspot.fr/ et sur les blogs et pages Facebook des 300 collectifs de France.

Veuillez croire M. le Président, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs, et soyez sûr de notre attachement à la préservation de notre santé et de nos libertés.

Le collectif Stoplinkyblc.

* (C) Signez la pétition pour soutenir les familles du #PeoplesClimateCase !

175.771 sur 200.000 signatures Posté le 1 août 2018 Lien pour signer

Le Recours Climat Citoyen ou People’s Climate Case est une action en justice initiée par 10 familles du Portugal, d’Allemagne, de France, d’Italie, de Roumanie, du Kenya, des Fidji, et de Suède. Leurs maisons, leurs modes de vie, leurs métiers traditionnels et leur culture sont impactés et mis en danger par le dérèglement climatique : ils s’adressent aujourd’hui à l’Union Européenne pour qu’elle protège leurs droits fondamentaux et prévienne des effets plus graves du changement climatique. Voir la vidéo

* (C) PETITION : DES CENTRES D’ACCUEIL POUR METTRE LES FEMMES SDF EN SÉCURITÉ

360.187 sur 500.000 signatures Lien pour signer

Le quotidien d’une femme SDF consiste à fuir les multiples agressions dont elle est victime. Ceci n’est pas une vie.
Chaque nuit elle risque de nouvelles agressions physiques et sexuelles.Une image me hante : celle de cette femme recroquevillée au dernier étage d’un parking tremblant de peur à l’idée d’être à nouveau agressée. Malheureusement nous ne la voyons pas car elle se cache pour tenter de se protéger. Pourtant les femmes SDF représentent 38 % des personnes sans domicile d’après l’Insee.

Noa (son nom a été changé) m’a confié que lorsqu’elle était SDF, elle avait été violée 70 fois en 17 ans. Sa vie était un enfer de violence.Les maraudes que je fais dans Paris m’ont permis de découvrir l’horreur de cette réalité. Un homme SDF m’a même interpellé une nuit sur leur vulnérabilité « nous on peut encaisser » il m’a dit.
La rue les prive de dignité, nous devons la leur rendre !

Monsieur le Président, vous avez fait de la cause des femmes une priorité de votre quinquennat. Les femmes SDF sont doublement vulnérables pour être femme et SDF. Nous vous demandons de mettre en place dès 2018 des centres d’accueil dédiés pour leur offrir sécurité, dignité et leur apporter l’accompagnement spécifique nécessaire pour affronter leur trauma. Parce qu’elles ne peuvent plus attendre car leur vie est en jeu, j’ai décidé de lancer une collecte GoFundMe pour rénover un hébergement d’urgence pour loger 8 femmes SDF.Maintenant, ensemble, nous pouvons les secourir en attendant que les autorités prennent la relève et leur apportent une solution permanente.

Merci à toutes et tous de participer en signant cette pétition, en donnant pour la collecte ou en diffusant à vos familles, à vos amis, à vos proches pour partager ce grand élan de solidarité. Sarah de Réchauffons nos SDF

* (E) Pétition : Stop au commerce d’amphibiens !

131.458 signatures sur 150.000 Lien pour signer

Alerte au champignon tueur : partout sur la planète, d’innombrables amphibiens disparaissent, contaminés par un champignon mortel qui infecte leur peau. Le commerce international de grenouilles et autres amphibiens exacerbe la propagation de l’agent pathogène. Demandons la fin de ce commerce afin d’endiguer cette crise mondiale. La crise qui touche les amphibiens est dramatique : au moins 120 des 7.800 espèces connues ont déjà été décimées par le champignon. L’agent pathogène est considéré comme une menace pour la survie des amphibiens.

Le champignon aquatique Batrachochytrium dendrobatidis (Bd) contamine la peau des amphibiens, altère la respiration cutanée et perturbe les processus métaboliques. Très contagieux et souvent mortel, il décime rapidement des populations entières de grenouilles, de crapauds et de salamandres. Bd est « le pire ennemi des amphibiens », explique le biologiste Dirk Schmeller du Centre Helmholtz de recherche environnementale UFZ à Leipzig, qui a participé à une étude internationale sur le champignon. L’agent pathogène du champignon Bd est originaire de Corée et s’est répandu dans le monde entier. Il touche l’Europe depuis les années 90. Cette propagation a été rendue possible par le commerce international d’amphibiens vendus à des fins de recherche, comme animaux domestiques ou aliments. Le commerce de cuisses de grenouille représente des dizaines de millions de dollars et joue un rôle important à cet égard. Les chercheurs redoutent que de nouvelles lignées de Bd soient propagées par le commerce, car elles pourraient s’adapter aux résistances développées par certaines espèces d’amphibiens.

En Europe, les biologistes sont inquiets pour la salamandre tachetée qui est attaquée par le champignon Batrachochytrium salamandrivorans. L’agent pathogène a déjà conduit à une mortalité massive aux Pays-Bas et se propage rapidement en Belgique et en Allemagne. Les chercheurs redoutent que le champignon traverse l’Atlantique. Il n’a encore jamais été observé en Amérique du Nord, où il pourrait menacer des centaines d’espèces. Pour endiguer l’épidémie, nous demandons l’arrêt du commerce d’amphibiens.

Lettre de la pétition : Au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Copie à la CITES, l’IUCN, l’OMC et l’Organisation mondiale des douanes

Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, des scientifiques constatent une mortalité inquiétante des amphibiens dans le monde. Ce phénomène est dû au Batrachochytrium dendrobatidis, un champignon très contagieux et souvent mortel. Selon les études actuelles, le champignon originaire de la Péninsule coréenne s’est propagé jusqu’en Amérique du Sud et en Europe. Cela a été rendu possible par le commerce international d’amphibiens. Les scientifiques préconisent donc la fin de ce commerce. Nous nous joignons à cette demande fondée sur des données scientifiques. Merci de mettre fin au commerce d’amphibiens ! Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (C) Pétition : Nous demandons le tramway jusqu’à l’Ariane et La Trinité !

Posté le 12 avril 2018 Lien pour signer

Les pouvoirs publics s’étaient engagés à prolonger la ligne 1 du tramway vers La Trinité. Le 5 avril 2018, interpellé par Patrick Allemand sur le financement d’étude pour le projet, le président de la métropole, Christian Estrosi a clairement indiqué qu’il ne ferait pas cette extension, car jugée peu rentable. Arianencs, Trinitaires, ne vous laissez pas faire ! N’acceptez pas d’être les victimes du coût du souterrain de la ligne 2 du tram !

* (C) Pétition : Un véritable engagement du gouvernement contre le glyphosate de Monsanto.

187.069 signatures sur 200.000 Lien pour signer

Le 10 aout dernier, la justice californienne a condamné la firme d’agrochimie Monsanto à verser 289 millions de dollars d’indemnités au jardinier Dewayne Johnson, atteint d’un cancer qu’il attribue à l’utilisation du produit-vedette de Monsanto : l’herbicide RoundUp. Ce jugement est historique. Depuis des dizaines d’années, des activistes, des scientifiques ou encore des citoyens se mobilisent pour dénoncer les conséquences désastreux des pesticides et herbicides vendus par l’entreprise sur la santé des consommateurs et des agriculteurs mais aussi sur l’environnement et la biodiversité. Depuis le 10 aout, nous rentrons dans une nouvelle ère, où la justice reconnait l’aspect criminel de Monsanto.

Toutefois, si nous ne continuons pas dans cette lancée, Monsanto risque d’avoir encore de beaux jours devant lui. Récemment acheté par la firme pharmaceutique Bayer, la fusion des deux multinationales va faire disparaitre le nom Monsanto, sans pour autant arrêter la vente de produits dangereux comme le glyphosate (RoundUp). Pour Bayer, « Le glyphosate est sûr et non cancérogène ». Pourtant, la révélation des « Monsanto Papers » apparue dans les derniers mois, révèle que la société se préoccupait des conséquences mutagènes du glyphosate dès 1999. Monsanto connaissait les effets dévastateurs de son produit sur la santé il y a 19 ans mais business oblige, l’entreprise a établi une stratégie de fort lobby dans les différents gouvernements et à même conduit des études scientifiques biaisées pour se protéger.

Sur le vieux continent, l’Union Européenne n’a pas réussi à se détacher des lobbies et donc n’a pas voté l’interdiction du glyphosate après des heures de débats et un retour de veste assez surprenant de l’Allemagne. En France, le gouvernement a voté pour l’interdiction du glyphosate au niveau européen, et Emmanuel Macron s’est engagé suite à l’échec européen de l’interdire sous 3 ans. Toutefois l’engagement n’a pas été inscrit dans la loi. Il faut donc se fier à la parole du gouvernement. Rappelez-vous du Grenelle de l’environnement il y a 10 ans, un engagement d’une réduction de 50% des pesticides avait été signé, aujourd’hui on constate qu’il s’agit plutôt d’une hausse de 20%.

Je suis un étudiant de 19 ans, très sensible à la cause environnementale. Le combat contre les pesticides doit se faire au niveau national. Il ne s’agit pas de produits que l’on peut refuser d’acheter pour se faire entendre. Le glyphosate se retrouve partout. Un véritable engagement du gouvernement doit être pris. On peut me considérer comme trop jeune pour faire des demandes de cette ampleur, mais cela est faux. Je suis un citoyen comme les autres qui n’a pas envie de développer un cancer en mangeant ses légumes. Je souhaite pouvoir avoir des enfants, qui eux pourront aussi grandir sans s’intoxiquer lorsqu’ils passent à table ou lorsqu’ils se promèneront dans un parc. Je souhaite pouvoir préserver l’environnement et développer une agriculture durable qui respecte les agriculteurs comme les consommateurs. Ce jardinier américain est le symbole des conséquences sur chacun d’entre nous. Du jardinier à l’agriculteur en passant pas le consommateur.

Cette pétition demande au gouvernement et à l’Assemblée Nationale, d’inclure cet engagement dans la loi pour que celui-ci soit respecté. Nous demandons que l’interdiction du glyphosate en France soit réalisée au plus vite au nom de la santé des citoyens et de la protection environnementale grâce à un vote de l’Assemblée regroupant une majorité d’élus. Toi aussi, tu trouves important que nous nous débarrassions de ce poison ? Rejoins ce combat citoyen en demandant au gouvernement l’arrêt du glyphosate. #StopGlyphosate

* (E) Pétition : Le temps est compté. L’UE doit agir contre la déforestation !

193.897 signatures sur 200.000. Lien pour signer

Saviez-vous que nos habitudes de consommation contribuent à une déforestation massive ? La production de bœuf, de soja, d’huile de palme et de cacao représente 70% de la déforestation mondiale ! Grande importatrice de ces produits, l’UE s’est engagée à arrêter la déforestation d’ici 2020. Elle n’a plus que 20 mois pour agir !
Lettre

À M. Jean-Claude Juncker, Président de la Commission Européenne, Copie aux Vice-présidents Jyrki Katainen et Frans Timmermans et aux Commissaires Cecilia Malmström et Miguel Arias Cañete

L’UE doit rapidement tenir ses engagements contre la déforestation. Un plan d’action de l’UE est urgent pour préserver les forêts et les droits humains.Bœuf, soja, huile de palme et cacao sont les ingrédients de base de produits d’usage courant dans les pays riches : le cacao est transformé en chocolat, l’huile de palme sert à la fabrication de snacks, de produits cosmétiques ou d’essence et plus de 70% de la production mondiale de soja sert à nourrir les animaux dont nous buvons le lait et mangeons la viande. La production de ces ingrédients cause une déforestation mondiale massive, détruisant les forêts en Indonésie, Côte d’Ivoire, Argentine, Brésil et dans de nombreux autres pays boisés. L’expansion des plantations et des fermes est à l’origine d’expulsions, de violence, d’intimidation, de travail forcé, de massacre de communautés locales et d’assassinat d’activistes.L’UE est le deuxième importateur mondial de produits agricoles résultant de la déforestation. La planète a perdu une surface boisée de la taille du Portugal entre 1990 et 2005 à cause de la consommation en UE de produits cultivés sur des terres déboisées, en grande partie de manière illégale.Bien que l’UE se soit engagée à lutter et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici 2020, elle n’a encore pris aucune mesure pour freiner les effets désastreux de la consommation de ces biens.Dans 20 mois seulement, nous serons en 2020 : il faut agir maintenant !Signez cette pétition pour demander au Président de la Commission Européenne de tenir ses engagements à arrêter la déforestation et de proposer en conséquence un plan d’action pour protéger les forêts et les droits de leurs habitants. Ce plan devra garantir qu’aucun produit ou qu’aucune transaction financière liée à l’UE ne conduise à la déforestation, à la dégradation de forêts ou à des violations des droits humains.

* (E) Pétition : Le Ghana ne doit pas vendre sa nature à la Chine !

131.098 signatures sur 150.000 . Lien pour signer
Au Président et au Vice-Président de la République du Ghana

Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, votre pays possède avec la forêt tropicale de montagne d’Atewa un des plus importants trésor naturel d’Afrique de l’Ouest. Elle abrite des espèces animales et végétales extrêmement rares sur le continent, dont certaines endémiques. En novembre 2017, des chercheurs de l’organisation environnementale A Rocha Ghana y ont découvert le Mangabey couronné, une espèce de primate menacée d’extinction. Ce fait remarquable ravive l’espoir de découvrir d’autres espèces, dont nous ne soupçonnons même pas encore l’existence, dans les denses régions de forêt de montagne. Nous vous exhortons à ne pas compromettre cette richesse et ainsi à renoncer à tout projet qui mettrait en péril la forêt de montagne d’Atewa pour des considérations purement économiques. Nous vous demandons d’exclure Atewa de l’accord sur la bauxite avec la Chine et de respecter le droit de la population à disposer d’une information complète et donner son consentement, un droit garanti à l’échelle internationale. Les négociations ne doivent plus être menées à huis clos. Grâce à son incroyable biodiversité, la forêt d’Atewa bénéficie depuis 1926 d’une protection à différents niveaux. Procédez sans attendre à la dernière étape en la déclarant Parc national. Faites-le dans l’intérêt des millions de personnes qui vivent grâce aux ressources en eau offertes par Atewa. Faites-le pour protéger cette faune et cette flore uniques au monde. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition :Banque mondiale : ne financez pas la déforestation au Mozambique !

164.165 signatures sur 200.000 lien pour signer

Alerte au Mozambique ! La société Portucel veut défricher 237 000 hectares de forêt, dont d’uniques écosystèmes de miombo, pour établir des plantations d’eucalyptus et une usine de pâte à papier. Pour la population locale, accaparement des terres et appauvrissement. Demandons à la Banque mondiale de ne pas pas financer ce projet.
Afficher la lettre de pétition

Au président de la Banque mondiale et au directeur général de la Société financière internationale (IFC)

Le projet d’usine de pâte à papier et de plantations d’eucalyptus de Portucel au Mozambique serait une catastrophe écologique et sociale. Ne le financez pas ! Les forêts sèches et savanes de miombo d’Afrique australe forment une mosaïque complexe où les biologistes ont identifié plus de 300 espèces d’arbres. Sur les 633 espèces d’oiseaux recensées, 11 sont endémiques et n’existent nulle part ailleurs. De nombreuses espèces d’antilope y trouvent leur habitat, ainsi qu’éléphants, girafes et lions. Aujourd’hui, 114 000 hectares de forêts miombo doivent être abattus dans le nord du Mozambique pour faire place à de monotones plantations d’eucalyptus. Pour la nature, l’impact serait dramatique : rupture de la biodiversité, dégradation des sols et perturbation de l’équilibre hydrologique. Ce projet du papetier Portucel laisse aussi peu de place à la nature qu’aux habitants. De nombreux petits fermiers ont perdu leur terre et leurs moyens de subsistance. Toujours plus pauvres, ils ne savent où s’approvisionner en nourriture. Pour la plupart, les promesses de travail et de meilleures conditions de vie restent une illusion. L’usine doit permettre à Portucel Moçambique de produire 1,5 million de tonnes de cellulose pour le marché asiatique. Les plants proviennent de la pépinière de la société, la plus vaste d’Afrique.Les 3 milliards d’euros investis dans le projet sont la preuve que le grand capitalisme arrive au Mozambique. Pas étonnant donc que l’IFC, membre de la Banque mondiale, participe et détienne 20% des parts. L’usine et ses plantations n’est pas le seul grand projet problématique sur le plan écologique et social. Avec le programme ProSavana, le gouvernement étend l’agriculture industrielle à une échelle massive, suivant l’exemple brésilien. Portucel Moçambique a déjà défriché des milliers d’hectares de forêt. Objectif : établir toutes les plantations d’ici à 12 ans. Il n’est donc pas trop tard pour encore sauver de précieuses zones boisées !

* (E) Pétition : UE : non au libre-échange avec l’huile de palme

237.138 signatures sur 250.000 lien pour signer

Voulons-nous faciliter l’importation d’huile de palme en Europe ? C’est un enjeu majeur de l’accord de libre-échange négocié actuellement entre l’UE et l’Indonésie. Pour ne pas aggraver la déforestation et le changement climatique, des organisations indonésiennes demandent l’exclusion de l’huile de palme de cet accord. Soutenons-les !

Afficher la lettre de pétition

Aux participants des négociations sur l’APEG entre l’Indonésie et l’UE

L’UE doit tenir compte de ses propres études climatiques et exclure en conséquence l’huile de palme de l’accord de libre-échange négocié avec l’Indonésie.L’UE négocie actuellement un accord de libre-échange avec l’Indonésie. La question de l’huile de palme domine le débat.Les groupes écologistes indonésiens craignent que l’APEG facilite le négoce d’huile de palme et aggrave la déforestation et les conflits sociaux. Ils demandent donc le retrait de l’accord de l’huile de palme. « Seuls les grands groupes profitent du libre-échange », avertit Yuyun Harmono de l’ONG WALHI. Les biocarburants génèrent plus d’émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles car forêts et tourbières sont détruites au profit de plantations de palmiers à huile. Et le réchauffement climatique empire. Yuyun Harmono et d’autres défenseurs de l’environnement exigent l’arrêt des plantations de palmiers à huile.

L’Indonésie est responsable de la moitié de la production mondiale d’huile de palme. L’UE en est la principale importatrice après l’Inde. Ces dernières années, le déboisement de forêts de tourbes a été massif. Les émissions des sols tourbeux calcinés causent chaque année un désastre écologique et humanitaire. Après les incendies de forêts de 2015, le gouvernement indonésien a interdit la plantation de palmiers à huile sur des zones brûlées et sur la tourbe. L’APEG réduirait ces efforts à néant.Parallèlement aux négociations, l’UE décidera bientôt de sa politique énergétique d’ici à 2030. La persistance à recourir aux agrocarburants perpétuerait l’ère des énergies fossiles et nuirait à une politique énergétique plus écologique. Le Parlement de l’UE plaide pour une réduction des sources d’énergie issues de plantes, et notamment de l’huile de palme. L’APEG serait un pas en arrière pour la politique énergétique de l’UE. « Asimetris », le nouveau film du réalisateur indonésien Dandhy Laksono, est un témoignage frappant de la réalité de l’huile de palme.

* (E) Pétition : Sauvons le récif de l’Amazone !

Par Greenpeace 2.109.466 signatures Lien pour signer

En ce moment même, alors que je vous écris, l’Esperanza, célèbre navire de Greenpeace, fait cap sur le Brésil. Direction : le Récif de l’Amazone. Objectif : collecter de nouvelles preuves scientifiques pour contrer les projets pétroliers de Total. Cette expédition peut compter sur le soutien de Lambert Wilson qui se mobilise aux côtés de Greenpeace. (voir la vidéo) L’an dernier, grâce à votre mobilisation, l’administration brésilienne a provisoirement rejeté les projets d’exploration pétrolière de Total au large du Brésil. Mais le géant pétrolier n’a toujours pas renoncé. Il vient de déposer une nouvelle demande pour forer près du Récif de l’Amazone.

Cette année, nous comptons percer quelques-uns des nombreux mystères que cache encore ce récif. Nous espérons que vous embarquerez avec nous pour cette nouvelle expédition et que, comme Lambert Wilson, vous rejoindrez les 1,8 million de personnes qui ont déjà signé la pétition pour sauver le Récif de l’Amazone.

Edina pour l’équipe Océans de Greenpeace

PS : inscrivez-vous pour recevoir chaque semaine dans votre boîte mél Les Échos du Récif, le journal de bord en direct de l’Esperanza, et être informé-e des dernières découvertes scientifiques réalisées à bord.

* (E) Pétition : Sables bitumineux - stop au monstrueux projet Frontier

176.461 signatures sur 200.000 attendues Lien pour signer

Réaliser la plus grande mine de sables bitumineux de tous les temps. C’est ce que pourrait bientôt autoriser le Canada à l’entreprise Teck Resources. Cet ouvrage démesuré menace une zone sauvage de 292 km², l’habitat des ours et des caribous et le Parc National Wood Buffalo. Mobilisons-nous pour empêcher cette catastrophe écologique !

Au Premier ministre et à la ministre de l’Environnement du Canada

Le projet Frontier mené par l’entreprise Teck Resources est une catastrophe écologique aux conséquences planétaires. Stop à l’extraction de sable bitumineux ! Des trous béants jonchent déjà le nord de l’État de l’Alberta. Du sable contenant des hydrocarbures est extrait dans des mines à ciel ouvert. L’eau polluée par des métaux lourds est stockée dans des lacs artificiels. Des bassins de retenue et des raffineries émettent des gaz toxiques. Le projet Frontier est une hérésie environnementale qui accumule tous les non-sens écologiques. L’entreprise Teck Resources y investit 13 milliards d’euros et veut commencer les travaux en 2019 pour produire 260 000 barils par jour à partir de 2026 - pendant 50 ans. Le pétrole issu des sables bitumineux est celui le plus nuisible au monde pour le climat. Son extraction et sa transformation requièrent des quantités d’énergie bien plus importantes que pour le pétrole conventionnel. Pour protéger le climat, le pétrole doit rester dans le sol - sinon la sortie des énergies fossiles devient illusoire.

Des pipelines sont en projet et constituent d’autres véritables bombes écologiques. Le pipeline Trans Mountain de la société Kinder Morgan doit acheminer du pétrole jusqu’au Pacifique en passant par les Montagnes Rocheuses. Des risques de fuite existent. Si un pétrolier échouait, la marée noire menacerait la côte et l’habitat des orques.
L’Unesco s’alarme du danger potentiel du projet pour le parc national Wood Buffalo situé à l’embouchure de la rivière Athabasca. Le cours d’eau est déjà pollué et son état pourrait empirer.

La population souffre aussi de la destruction de l’environnement. Les Premières Nations des Cris de Mikisew et chipewyanne d’Athabasca se sont opposées au projet et ont déclaré la région située au nord de la rivière Firebag « zone interdite ». Les droits des populations indigènes y sont toutefois bafoués.La décision relative à l’autorisation du projet sera prise cet été. Nous devons éviter la catastrophe !

* (E) Pétition Non à l’importation massive de viande bovine d’Amérique du Sud !

184.478 signatures sur 150.000 attendues Lien pour signer

L’UE veut finaliser au plus vite un accord de libre-échange avec quatre pays sud-américains qui espèrent exporter massivement leur viande bovine à bas prix vers le marché européen. Les grandes perdantes seraient les forêts et savanes détruites pour l’expansion des pâturages. Mobilisons-nous contre la signature de l’accord UE-Mercosur.

Lettre à la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE

L’accord de libre-échange projeté avec les Etats du Mercosur constitue une grave menace pour l’homme et la nature. Merci de le rejeter. La motivation de l’accord avec l’Amérique du Sud est claire : le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay veulent vendre plus de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol dans l’UE, favorisant l’agriculture intensive et ses graves conséquences pour l’homme et la nature.Les quotas d’importation de viande bovine dans l’UE doivent augmenter. Au lieu des 70 000 tonnes initialement prévues, il était question de passer à 99 000 tonnes début mars. Les États du Mercosur espéraient même parvenir à 200 000 tonnes ! Des quotas plus élevés conduiront inévitablement à une augmentation de la production de viande. Des forêts seront détruites pour établir des pâturages et développer la culture de soja. En Europe, la concurrence des pays du Mercosur menace de déclencher une guerre des prix, au détriment de l’agriculture écologique et du bien-être animal.

L’agriculture intensive affecte souvent la population. Ainsi, en Amérique du Sud, des avions épandent du glyphosate dans les champs, polluant les villages au passage. Les conditions de travail ressemblent à de l’esclavage dans certaines plantations. Indigènes et paysans sont expulsés pour augmenter l’étendue des pâturages. L’accord entre le Mercosur et l’UE ne se limite pas aux quotas d’importation et aux douanes, mais s’étend aux « obstacles commerciaux non tarifaires », c’est-à-dire aux normes environnementales, aux droits des consommateurs et des travailleurs. Prenons un exemple : dans la mesure où l’accord doit faciliter les importations de sucre dans l’UE, il sera plus difficile, voire impossible, de mener des campagnes contre l’excès de sucre dans les friandises. Il en va de même pour les plantes génétiquement modifiées telles que le soja et des produits comme le glyphosate. Ce dangereux accord ne doit pas aboutir. Merci de signer la pétition !

* (C) Pétition : Oui au train de nuit !

77.486 signataires sur 100.000 attendus lien pour signer

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De nombreux trains de nuit ont été démantelés en 2016-2017. Le Paris-Nice est menacé en décembre 2017. L’activité demanderait au contraire à être relancée. Le train de nuit est un service efficace et pertinent pour l’avenir :

- Il permet de relier les territoires périphériques et les régions éloignées les unes des autres.

- Voyager pendant notre sommeil, permet d’arriver tôt le matin, sans (demi-)journée perdue dans les transports.

- Le train de nuit est une alternative moins énergivore aux transports aériens et routiers. Il est compatible avec la Transition Écologique.

- Les trains de nuit ont une forte capacité (jusqu’à 800 places), et ils affichent toujours de bons taux de remplissage. La "baisse de fréquentation" qui sert de prétexte au démantèlement provient d’abord d’une diminution du nombre de trains.

- L’Autriche relance les trains de nuit en Europe centrale et elle a montré qu’ils peuvent s’autofinancer. Le "déficit supposé" des trains de nuit en France tient aussi aux nombreux dysfonctionnements (absence de promotion commerciale, sortie à la réservation souvent tardive, fréquentes annulations, etc).

Nous souhaitons donc dès aujourd’hui :

* qu’un bilan moins caricatural des trains de nuit soit publié.

* que les trains de nuit soient relancés et qu’ils reprennent leur place dans l’offre des transports.

Le tramway avait lui-aussi disparu au 20ème siècle, et désormais de nombreuses villes en rêvent. Le vélo n’était plus utilisé comme moyen de déplacement dans les années 1990, il est également de retour. Les trains de nuit ont besoin de vous pour revenir à leur tour !

Infos, idées d’actions, et une enquête sur le potentiel des trains de nuit sont disponibles ICI

===>Vous trouverez ci-dessous un communiqué de Presse et une photo en PJ à l’occasion du rassemblement organisé par les Amis du Rail Azuréen le 8/12/2017 à 19h gare de Nice-Ville pour informer les usagers de la suppression du train bleu le NICE PARIS le 9.12.17. Nos actions successives ne sont pas restées dans l’indifférence, les arguments développés tout au long de notre combat pour le maintien du service public ferroviaire, leurs sincérités ont touché les citoyens, les élus peuvent agir plus librement des dizaines de milliers de citoyens les soutiennent dans leurs démarches nouvelles. Les besoins de mobilité sont immenses dans notre ère numérique, les suppressions des lignes intercités sont incohérentes avec les objectifs de mobilité durable et de lutte contre le changement climatique. Nous n’en resterons pas là nos démarches persévèrent jusqu’à la reprise de ce service public. Pour les participants à ces rassemblements qui n’ont pas remis leur adresse de messagerie, les amis qui les ont fait associer à nos démarches leur communique ce mel et nous font parvenir s’ils le souhaitent leur adresse E-mail pour les ajouter à nos listes de diffusion et les tenir informés.

Bien cordialement, Nallino Germain

COMMUNIQUE DE PRESSE : Un avenir au Train Bleu …

Une quarantaine d’usagers avait répondu à l’appel des Amis du Rail Azuréen du 8 décembre pour aller à la rencontre des usagers du train Bleu. Une ambiance joyeuse régnait dans la salle des pas perdus de la gare de Nice-Ville, nous avions communiqué la bonne nouvelle, Philippe TABAROT vice-Président PACA en charge des Transports en réponse à nos initiatives nous annonçait l’implication de la région PACA dans le financement des Intercités et le Train Bleu. Cris de joie, distribution de tracts 500 ce soir, discussion avec des usagers dont certains n’avait toujours pas connaissance de la suppression du Train Bleu. Des commerciaux : « ce n’est pas possible qu’on supprime le train Bleu ! Le programme que nos avions monté pour nos déplacements sur Nice devient obsolète. C’est au moins une nuitée d’hôtel qu’il faudra compter en plus… » Un autre « je ne comprends pas, à chaque montée sur Paris le train est bien chargé, j’ai même eu des difficultés à réserver une couchette préférentielle. Il est certain que ce train pourrait mieux faire s’il était modernisé, espace convivial de détente, espace de travail numérisé, restaurant … avec une bonne publicité, des tarifs attractifs, le respect des horaires je pense qu’il faudrait dédoubler ce train. Trois journalistes radio, Europe 1, France Inter, une Radio régionale interviewaient usagers et organisateurs.

Nous ne pouvons que constater l’intérêt que suscitent les trains de nuit. En Autriche ils ont réussi le tour de force de remettre sur rail 6 liaisons de nuit abandonnées par la DB avec du matériel existant relooké. L’objectif étant de satisfaire une large palette de clientèle aux exigences très différentes : Löw cost, déplacements en famille, en couple ou voyages d’affaires. Tout est possible, de la place assise bon marché jusqu’au compartiment individuel équipé de toutes les commodités (WC, lavabo, douche), avec collation en soirée et copieux petit déjeuner à la carte. Et pourquoi pas chez nous en France ? Toutes rencontres nous ont démontré un potentiel d’usagers importants, la SNCF doit faire les efforts d’adaptation ainsi qu’une organisation ponctuelle. La Région PACA a pris un tournant politique décisif dans l’avenir des Intercités et du Train Bleu, le gouvernement doit être à la mesure de nos attentes. Plus que jamais résistance aux intercités et trains de nuit. Il est toujours temps de se mobiliser en ajoutant son nom aux plus de 28 500 signataires de la pétition www.change.org/p/ouiautraindenuit. Celle-ci a d’ailleurs été signée plus de 1500 fois la semaine dernière.

Nallino Germain, Président,156 bd Napoléon III - Bourgogne A - 06200 NICE Tel : 0493 210875 et 0695 306043 amisdurailazureen06@free.fr

* (C) Je signe pour une loi contre les inégalités

34.346 signatures avec OXFAM-FRANCE lien pour signer

Dans le monde, près de 850 millions d’individus, survivent dans l’extrême pauvreté avec moins de 1,9 $ par jour, sans accès à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, et sans opportunité d’un avenir meilleur. A l’extrême opposé, depuis une dizaine d’années, une élite d’ultra-riches a émergé. L’année 2017 a battu un record alarmant : le nombre de milliardaires dans le monde a connu sa plus forte hausse de l’histoire. Leur fortune a augmenté de 762 milliards de dollars, soit sept fois le montant nécessaire par an, pour sortir de l’extrême pauvreté les personnes qui en sont touchées .

Le constat que nous faisons est sans appel : si la société est globalement plus riche, elle est pourtant incapable d’offrir une vie meilleure au plus grand nombre. En 2017, 82 % de la croissance a profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres n’en ont récupéré que des miettes. En France, les inégalités se creusent aussi : les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’extrême richesse qui s’est accumulée sur les comptes bancaires des 1 % les plus riches, sans entraves et sans règles, alors qu’elle est aussi le produit du travail des 99 % restants de la population, n’a pas fait l’objet d’un partage équitable. Des scandales d’évasion fiscale tels que les Paradise Papers, les écarts de rémunérations au sein de grandes entreprises ou la réforme fiscale d’Emmanuel Macron, montrent que les responsables économiques et politiques ne sont pour l’instant pas décidé.e.s à s’attaquer sérieusement à cette injustice.

Contre les inégalités : pesons de tout notre poids !

Pour lutter contre les inégalités, des solutions existent pourtant et demandent une forte volonté, certes de la part des entreprises, mais surtout, des responsables politiques. Sans mesures fortes, les pays pauvres et riches resteront privés de leurs recettes fiscales, tandis que les personnes les plus vulnérables, souvent des femmes payées à des salaires indécents resteront enfermées dans la pauvreté. Sans mesures fortes, la France verra ses citoyen.ne.s et petites entreprises payer la facture des pratiques irresponsables de grandes entreprises, dans un climat d’injustice et de stigmatisation des plus pauvres. Sans mesures fortes, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE, cet accroissement continu des inégalités, in fine, portera atteinte à la croissance et à la prospérité économique de tou.te.s.

Face à l’indignation contre les inégalités, il est temps d’agir de tout notre poids pour peser et ré-équilibrer les choses. Pour cela, Oxfam s’adressera aux grandes entreprises pour leur demander de tourner le dos à des pratiques nocives : évasion fiscale, grands écarts salariaux, versement record de dividendes, et d’emprunter la voie d’une économie plus humaine et inclusive. Mais des mesures volontaristes ne suffiront pas à gagner le combat contre les inégalités. Des mesures publiques ambitieuses doivent être adoptées et s’imposer aux entreprises et aux contribuables.

C’est pourquoi, Oxfam mobilisera des milliers de citoyens cette année autour d’une demande prioritaire à Emmanuel Macron, au Gouvernement et aux parlementaires : adopter une loi contre les inégalités, au service de l’intérêt général (pour en savoir plus, rendez-vous ici). Cette loi reposerait sur trois piliers :

* Un partage réellement équitable des richesses créées au sein des entreprises, entre dirigeant.e.s, salarié.e.s et actionnaires

* La lutte contre l’évasion fiscale pour financer les services publics – comme l’éducation, la santé ou les transports - qui réduisent les inégalités

* La défense d’un impôt juste et progressif pour une redistribution équitable des riches

Monsieur le Président de la République,

Alors que le nombre de milliardaires dans le monde a connu en 2017 sa plus forte hausse de l’Histoire, partout les écarts de richesses se creusent. Et la France n’échappe pas au fléau des inégalités. Les 10 % des Français-es les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’explosion des inégalités constitue un des défis majeurs de ce début de 21ème siècle. Cette injustice menace les sociétés et les économies, et doit être combattue de toute urgence par les gouvernements. Engagez-vous contre les inégalités et initiez en 2018 une loi contre les inégalités. Une telle loi fera de la France un pays pionnier dans la défense d’une économie plus humaine, solidaire et responsable.

* (E) Pétition : La France doit respecter son engagement de sortir du glyphosate en 3 ans, au plus tard fin 2020

357.589 signatures . Lien pour signer

Alors que l’autorisation du glyphosate, herbicide le plus vendu au monde, a été prolongée pour 5 ans en Europe à l’automne dernier, Monsieur Emmanuel Macron s’est, lui, engagé à l’interdire « au plus tard dans trois ans ». Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu à l’Assemblée nationale en ce moment offre l’opportunité de concrétiser cette promesse. Or le gouvernement semble rétropédaler puisqu’une proposition d’amendement pour interdire le glyphosate du rapporteur de la Loi, M. Moreau, a été retirée lors de l’examen en commission des Affaires économiques, suivant ainsi l’avis défavorable du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert. Mais il n’est pas trop tard : l’engagement d’interdire le glyphosate en France au plus tard dans trois ans peut encore être intégré à cette Loi. Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Cette pétition a été lancée le 18 mai 2018 avec : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Artisans du Monde, Bio Consom’acteurs, Justice Pesticides, Soutien aux Victimes des Pesticides, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire, UFC-Que Choisir.
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PETITIONS STAGNANTES
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* (C) Pétition : Prélèvement à la source : NON à l’amputation des retraites du mois de décembre

3.267 signatures sur 5.000 lien pour signer

Monsieur le Président de la République, vous avez décidé d’instituer le prélèvement à la source à dater du 1er janvier 2019, ce qui se traduit pour nous par le prélèvement des impôts sur le revenu directement sur notre retraite.Or, il se trouve qu’à nous retraités, la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) verse avec 10 jours de retard, soit le 10 du mois suivant notre pension mensuelle.Or, en 2018, nous avons déjà payé nos impôts sur la base des revenus de 2017. Vous avez décidé que l’année 2018 serait une année blanche.Étant donné le principe de l’égalité de tous les Français devant l’impôt, il n’y a aucune raison pour que nos revenus de décembre 2018, versés seulement le 10 janvier 2019, soient imposés au titre de 2019.C’est pourquoi nous vous demandons instamment de donner les ordres nécessaires au ministère de l’Économie et des Finances pour annuler l’amputation de notre retraite de la CNAV qui sera versée le 10 janvier 2019. Vous remerciant par avance de bien vouloir faire le nécessaire en ce sens, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre considération distinguée. Les retraités de la CNAV

* (C) Contre le licenciement de l’aide soignante Hella Kherief (lanceuse d’alerte).

319.560 signatures sur 500.000 lien pour signer

Guillaume TATU a lancé cette pétition adressée à Hôpitaux de Marseille

Elle s’appelle Hella Kherief. Elle est aide-soignante. Hella a eu le courage de témoigner dans l’enquête d’Envoyé Spécial diffusé sur France 2 le 20 septembre qui a permis de révéler au grand public les conditions dans lesquelles étaient traitées les personnes âgées dépendantes dans certains EPHAD privés. Les groupes Français Korian et Orpea sont sans scrupule. Le moindre centime doit être économisé pour une rentabilité maximale auprès des actionnaires. Au dépend de leurs pensionnaires.

Les scènes qui ont été diffusées sont effrayantes. Des vieilles dames au sol, seule et apeurée, des vieux monsieurs assis sur les fauteuils roulants avec un yaourt et un peu de purée dans une seule et même assiette en guise de repas. Des toilettes bâclées par manque de temps, des couches non changées et j’en passe. Hella Kherief est une lanceuse d’alerte. Elle expliquait à visage découvert l’enfer de ces personnes en fin de vie. Elle a osé. Pour toi, pour moi, pour nous montrer. Au lendemain de la diffusion, elle a été licencié. Sans explication. Il est temps d’agir. Ensemble.Ensemble mobilisons nous contre son licenciement. C’est une lanceuse d’alerte, et elle doit être protégée.

* (C) Solidarité dans la crise, justice pour la Grèce

117.716 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée aux gouvernements de la zone euro, au président de l’Eurogroupe Mário Centeno, et au président de la Banque centrale européenne Mario Draghi

Nous soutenons la Grèce, nous exigeons une action en faveur d’une reprise économique prenant vraiment en compte la vie et la dignité des gens. En commençant par leur rendre les intérêts générés par les bons du trésor grecs.

Pourquoi c’est important ? Le peuple grec s’est vu écrasé par la pression des clauses d’austérité. Les hôpitaux peuvent à peine dispenser les soins de base, avec une infirmière pour 40 patients [1]. Les salaires continuent de dégringoler. Les retraites ont été plusieurs fois réduites depuis 2010 [2]. Le chômage a plus que doublé [3]. Et l’argent du plan de sauvetage était censé « aider » la Grèce à sortir de cette situation ? Les pays de la zone euro en ont tiré des milliards d’euros de bénéfices [4].

Mais les ministres des finances européens ont le pouvoir de changer de cap. Si nous leur montrons que les Européens ne veulent pas profiter du désespoir de la Grèce, ils ne pourront plus agir à leur guise et en notre nom. La Banque Centrale Européenne a commencé à acheter des bons du trésor grecs en 2010, quand le pays a eu besoin d’un premier prêt. Si la BCE n’achetait pas les titres, la Grèce aurait été obligée de faire baisser leur prix. Mais la BCE a empêché la Grèce de le faire, par une condition incluse dans le plan d’aide. Chaque année, ces bons surévalués génèrent un profit colossal, auparavant reversé à la Grèce [5].

Ça a changé en 2015, quand les Grecs ont voté contre les coupes budgétaires qui affectent leur vie quotidienne. Pour punir ce vote, la zone euro a décidé d’empocher les profits engendrés par les bons, au lieu de les reverser à la Grèce comme convenu au départ [6].Après des années d’austérité, douze augmentations successives des impôts et autant de réductions drastiques des services publics, le peuple grec ne peut plus être exploité. Les pays de la zone euro vont sûrement discuter des profits sur les bons dans moins d’un mois, et plus que jamais, le peuple grec a besoin de nous pour les soutenir.

Unis, nous pouvons agir pour que ces titres soient rétrocédés à la Grèce, et exiger que la reprise économique d’un pays prenne en compte la vie et la dignité des gens. Ensemble, nous avons le pouvoir de montrer au peuple grec que nous les soutenons. Et aux gouvernements que nous attendons de la solidarité, pas de l’exploitation.

REFERENCES

[1] “’Dans les hôpitaux grecs, « des malades renoncent à se soigner »” Libération, 14 Juin 2017. http://www.liberation.fr/planete/2017/06/14/dans-les-hopitaux-grecs-des-malades-renoncent-a-se-soigner_1576853

[2] “Grèce : les retraités en colère contre la 12ème baisse de leurs pensions” EuroNews, 4 Avril 2017. http://fr.euronews.com/2017/04/04/grece-les-retraites-en-colere-contre-la-12eme-baisse-de-leurs-pensions

[3] “Grèce. Le taux de chômage a dépassé la barre des 25%” France Info, 11 Octobre 2012. https://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-le-taux-de-chomage-a-depasse-la-barre-des-25_153761.html

[4] “Comment la BCE a gagné « 7,8 milliards d’euros grâce à la dette grecque »” Le Monde, 26 October 2017. http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/comment-la-bce-a-gagne-7-8-milliards-d-euros-grace-a-la-dette-grecque_5206484_3234.html

[5] “ECB to swap Greek bonds to avoid forced losses -sources,” Reuters, 16 February 2012. https://www.reuters.com/article/us-ecb-greece/ecb-to-swap-greek-bonds-to-avoid-forced-losses-sources-idUSTRE81F1EK20120216

[6] “Depuis cinq ans, le malheur des Grecs fait les bénéfices… de l’Allemagne” Alternatives Economiques, 27 Aout 2015. https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2015/08/27/depuis-cinq-ans-le-malheur-des-grecs-fait-les-benefices-de-l-allemagne

* (E) Le piégeage cruel d’oiseaux en France, ça suffit !

95.894 signatures sur 100.000 lien pour signer
Alerte de la Ligue pour la Protection des Oiseaux : sous prétexte de « traditions », le Ministère de la transition écologique veut continuer à autoriser diverses pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Et « consulte » la population en plein été… Des centaines de milliers d’animaux sont concernés. Mobilisons-nous de tout urgence !

Au ministère de la Transition écologique et solidaire : Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur,

Au printemps dernier, le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle alertaient dans une nouvelle étude sur la disparition à « vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes françaises. Même si ce déclin catastrophique est largement imputé aux pratiques agricoles, continuer à permettre la chasse d’espèce comme l’alouette des champs nous paraît invraisemblable dans un tel contexte.C’est pourtant ce que projette le ministère de la transition écologique et solidaire cet été avec la mise en place dans plusieurs départements de consultations portant sur les chasses traditionnelles et la détermination des quotas de prélèvements de différentes espèces d’oiseaux pour la campagne 2018-2019.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a publié fin juillet un argumentaire global et local contre ces chasses dites « traditionnelles », des pratiques d’un autre temps, difficilement contrôlable, cruelles et pour certaines non-sélectives (voir communiqué de la LPO sur le lien : https://www.lpo.fr/actualites/mobilisons-nous-contre-le-piegeage-cruel-de-centaines-de-milliers-d-oiseaux-en-france-dp1)Par le présent courrier, nous soutenons l’argumentaire de la LPO et répondons défavorablement aux trois projets d’autorisation proposés en consultation publique dans les 10 départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Bouches-du-Rhône, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Var et Vaucluse)

De manière plus générale, face à l’alarmant déclin des populations d’oiseaux sur le territoire français, nous appelons tous les responsables politiques et territoriaux à ne plus permettre les pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) PÉTITION "Interdire de médias les personnes portant des messages d’incitation à la haine."

328.310 signatures sur 500.000,Lien pour signer

Le jeudi 12 septembre dernier a eu lieu le tournage de l’émission de rentrée des Terriens du dimanche sur C8, dans le cadre de laquelle nous recevions Eric Zemmour. Or ce qui devait être un débat où s’échangent les idées, les points de vues et les opinions a rapidement tourné à l’attaque personnelle et à l’injure. J’ai toujours eu à coeur de pouvoir échanger librement avec des individus de tous bords politiques, cultures, statuts sociaux, orientations sexuelles ou convictions religieuses, et ce, que je partage leur point de vue ou non.

Seulement, je ne peux absolument pas tolérer que la libre expression d’une opinion soit une excuse pour se permettre de formuler impunément des messages de haine. Or c’est exactement ce que Monsieur Zemmour a fait le 12 septembre dernier en me disant que mon prénom Hapsatou "était une insulte à la France".

Je suis évidemment très éprouvée par l’ampleur que prend cette polémique d’autant plus qu’elle s’est avérée être le théâtre d’un déferlement de messages racistes à mon égard.Cependant, les nombreux messages de soutien et d’indignation me font aussi prendre conscience du ras-le-bol de centaines de milliers de français face à la banalisation des messages d’incitation à la haine que Monsieur Zemmour est invité à exprimer sur tous les médias sans jamais être condamné.

Cette pétition doit permettre à tous les français souhaitant exprimer leur indignation de faire entendre leur voix. Et j’interpelle les médias à prendre leurs responsabilités concernant l’invitation d’Eric Zemmour portant des messages d’incitation à la haine. #jesuislarépublique Hapsatou Sy

* (C) PÉTITION : "En prison pour s’être exprimés : demandez la fin de la répression en Egypte "

9.603 sur 10.000 signatures,Lien pour signer
Pétition à l’attention du Président égyptien Abdel Fattah al-Sisi

Monsieur le Président, la répression contre la liberté d’expression sous votre régime atteint des niveaux alarmants et sans précédent dans l’histoire récente de l’Égypte. Des centaines d’Égyptiens et d’Égyptiennes, notamment des militant·e·s, des journalistes, des personnalités politiques, des supporters de football et des artistes, sont emprisonnés sans bénéficier d’un procès équitable. Depuis décembre 2017, Amnesty International a recensé au moins 111 cas de personnes détenues par l’Agence de sécurité nationale pour vous avoir critiqué ainsi que la situation des droits humains en Égypte. Parmi eux, Amal Fathy, Hisham Genena et Wael Abbas ont été emprisonnés et sont qualifiés de « terroristes » et de « criminels » par les médias, simplement pour avoir exprimé leurs opinions. Ces mesures injustifiées et impitoyables, visant à museler les voix pacifiques, poussent des centaines de militants et d’opposants à quitter le pays pour éviter toute arrestation arbitraire. Dans ce climat de répression, votre gouvernement s’efforce de faire adopter de nouvelles lois qui autorisent une censure massive des plateformes d’information indépendantes et des sites des organisations de défense des droits humains. Cette nouvelle législation confère à votre gouvernement un contrôle quasi-total sur les organes de la presse écrite, en ligne et audiovisuelle qui menace fortement la liberté d’expression de des Égyptien·ne·s.La liberté d’expression est un droit humain que l’Égypte est légalement tenue de respecter. Je vous demande d’honorer cet engagement et de protéger le droit à la liberté d’expression.Ainsi, je vous exhorte à :
- mettre fin à la répression de la liberté d’expression ;
- libérer toutes les autres personnes qui ont été emprisonnées pour avoir simplement exprimé leurs opinions ou mené leur travail de journalistes ;
- amender les lois qui restreignent la liberté d’expression.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

* (E) PÉTITION : Unilever, nettoyez votre pollution au mercure !

89.793 signatures sur 100.000 , Lien pour signer
À Paul Polman, PDG d’Unilever

Merci de procéder à une dépollution de Kodaikanal réelle et efficace ! Nous, Européens, nous opposons aux multinationales qui empoisonnent les populations et polluent l’environnement, en Europe ou ailleurs. Engagez-vous à nettoyer Kodaikanal immédiatement.

Pourquoi est-ce important ? Imaginez qu’une multinationale européenne empoisonne un site écosensible avec du mercure. Malheureusement, ce n’est pas un scénario inventé : c’est arrivé. En 2001, Unilever a déversé du mercure toxique dans une ville de montagne au sud de l’Inde, Kodaikanal, empoisonnant les ouvriers et polluant la forêt [1]. Jusqu’à ce jour, le site de l’usine polluée par le mercure continue de répandre de la neurotoxine mortelle aux alentours et dans la forêt, alors que l’usine est fermée depuis dix-sept ans. Les activistes locaux et les associations ont appelé Unilever à prendre des mesures [2], mais leurs appels sont restés sans réponse. Si Unilever déversait, quelque part en Europe, une neurotoxine mortelle qui rendrait les gens malades et détruirait l’environnement, les autorités exigeraient d’Unilever qu’elle nettoie et dépollue le site. Mais comme les dégâts ont lieu loin de l’Europe, dans un pays en développement, Unilever refuse de dépolluer selon les normes européennes.

A la fin de l’année dernière, pour tenter d’apaiser les populations locales, Unilever a utilisé un procédé de nettoyage inefficace qui n’a fait qu’augmenter la propagation du mercure [3]. Personne n’aurait laissé cela arriver en Europe ! Unilever est une entreprise européenne : en tant qu’européens nous devons dénoncer cet empoisonnement et exiger que l’entreprise prenne ses responsabilités. La pression locale et internationale est montée depuis un an. Si l’entreprise voit notre mobilisation en Europe, chez elle, elle devra vraiment agir pour ne pas perdre la face. Grâce à notre soutien, Kodaikanal pourrait redevenir un lieu sain et habitable. Les activistes indiens ont déjà réussi l’impensable : après 15 ans de campagne acharnée, ils ont obligé Unilever à accepter de dédommager les ouvriers qui ont été empoisonnés au mercure [4]. Mais la forêt de Kodaikanal souffre encore. Paul Polman, le PDG d’Unilever, s’est engagé à dépolluer le site de l’usine [5]. Des paroles en l’air.

Références :
[1] https://indianexpress.com/article/cities/mumbai/mercury-pollution-former-workers-from-tn-unit-protest-outside-hul-head-office/ [en anglais]
https://www.thehindu.com/news/national/tamil-nadu/study-indicates-high-level-of-mercury-in-fish-at-kodai-lake/article20406597.ece [en anglais]
https://www.thehindu.com/news/national/tamil-nadu/two-important-bird-areas-in-tn-face-threat-says-survey/article22987324.ece [en anglais]
[2] https://act.jhatkaa.org/campaigns/Unilever-racism [en anglais]
[3] http://www.newindianexpress.com/states/tamil-nadu/2018/jan/17/unending-fallout-of-defunct-thermometer-factory-at-kodaikanal-in-tamil-nadu-1755564.html [en anglais]
https://www.business-standard.com/article/companies/hindustan-unilever-limited-begins-soil-remediation-at-kodaikanal-117082000007_1.html [en anglais]
[4] https://www.24heures.ch/economie/unilever-trouve-accord-intoxication-mercure/story/15902324#overlay
https://www.theguardian.com/environment/2016/mar/09/unilever-settles-dispute-over-mercury-poisoning-in-india [en anglais]
[5] https://twitter.com/PaulPolman/status/629373407910567936?s=17%20 [en anglais]

* (C) Pétition : Libérez le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov

18.432 signatures A débuté le 23 août 2018 Lien pour signer

Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov a entamé une grève de la faim le 14 mai 2018, appelant à la libération de « tous les prisonniers politiques ukrainiens » actuellement détenus par la Fédération de Russie. Oleg Sentsov purge une peine de 20 ans de réclusion après avoir été condamné à l’issue d’un procès inique sur la base d’accusations motivées par des considérations politiques.

TORTURÉ, MENACÉ DE VIOL ET DE MEURTRE : Oleg Sentsov a été appréhendé dans la nuit du 10 au 11 mai 2014 à son domicile. Il a déclaré que des agents du Service fédéral de sécurité russe (FSB) l’ont torturé pendant sa détention en lui mettant un sac plastique sur la tête pour l’empêcher de respirer jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Ils l’auraient menacé de viol et de meurtre et l’auraient contraint à avouer qu’il avait organisé des attentats à l’explosif, des actes de terrorisme et qu’il possédait des armes à feu illégales. À l’issue d’un procès manifestement inique, le réalisateur a été condamné le 25 août 2015 par un tribunal militaire à 20 ans de réclusion pour avoir prétendument créé une antenne d’un « groupe terroriste » et d’avoir organisé des « actes terroristes » en avril 2014. Sa déclaration de culpabilité s’est fondée sur des « aveux » obtenus sous la torture. Il continue à clamer son innocence.

DES PROCÈS INÉQUITABLES : Co-accusé d’Oleg Sentsov, Alexandre Koltchenko a également été condamné le 25 août 2015. La procédure menée contre Oleg Sentsov et Alexandre Koltchenko a soulevé d’importantes inquiétudes en matière d’équité, sans parler des éléments montrant clairement que les accusations portées contre eux reposent sur des motifs politiques. Les deux hommes ont été envoyés en Russie pour être jugés à des centaines de kilomètres de chez eux. Les allégations de torture en détention n’ont pas fait l’objet d’une véritable enquête. Enfin, aucun des deux prévenus n’a été autorisé à voir son avocat pendant les quatre jours qui ont suivi leur transfèrement de Crimée.

UN ÉTAT DE SANTÉ QUI EMPIRE : Depuis sa condamnation, Sentsov a été transféré dans plusieurs prisons en Russie. Sa dernière destination est une colonie pénitentiaire à Labytnangi, dans l’Arctique russe. Après plusieurs mois à Labytnangi, Sentsov a perdu deux dents et a commencé à perdre ses cheveux. En novembre 2017, son avocat a signalé que le réalisateur avait développé des problèmes cardiaques après avoir été exposé à des températures extrêmement froides.

IL FAUT AGIR MAINTENANT ! : Oleg Sentsov se trouve 5000 km de la Crimée et il a déjà perdu plus de 15 kg depuis qu’il a commencé la grève de la faim. Il ne nous reste que peu de temps. Signez notre pétition pour demander sa libération immédiate.

COMPLEMENT D’INFORMATION : Le 30 juillet 2018, les autorités russes ont refusé d’accorder à Amnesty International la possibilité de rencontrer Oleg Sentsov. Le bureau d’Amnesty International à Moscou a reçu une lettre du Service fédéral d’application des peines, qui rejetait la demande de visite sans fournir d’explication. Dans cette lettre, il est dit que l’état de santé d’Oleg Sentsov a été évalué et est stable, sans « dynamique négative ».
L’état de santé de Sentsov est très préoccupant. Amnesty International avait prévu de rendre visite à Oleg avec un expert médical indépendant qui aurait pu évaluer son état de santé. Après le début de sa grève de la faim, Sentsov a été transféré dans une cellule séparée où sa santé est régulièrement surveillée par le personnel médical de la prison. Les autorités russes doivent respecter et protéger le droit d’Oleg Sentsov à la liberté d’expression et à l’éthique médicale, y compris les principes de confidentialité, d’autonomie et de consentement éclairé, et à ce qu’il ne soit pas procédé à un traitement non consenti ni à une alimentation forcée, pratiques assimilables à une forme de torture et autres mauvais traitements.

TEXTE DE LA PETITION : Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov purge une peine de 20 ans de réclusion pour avoir prétendument créé une antenne d’un « groupe terroriste » et organisé des « actes terroristes » en avril 2014. Il a été reconnu coupable par un tribunal militaire de la Fédération de Russie, à l’issue d’une procédure totalement inéquitable, d’accusations motivées par des considérations politiques, sur la foi « d’aveux » extorqués sous la torture. Oleg Sentsov continue de clamer son innocence et a entamé une grève de la faim le 14 mai 2018, appelant à la libération de « tous les prisonniers politiques ukrainiens » actuellement détenus par la Fédération de Russie. Il a été transféré dans une cellule séparée. Son état de santé est extrêmement préoccupant. Je vous demande instamment, Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, de :
- libérer immédiatement Oleg Sentsov ;
- en attendant sa libération, veiller à ce que tout traitement médical qui lui est dispensé respecte l’éthique médicale, y compris les principes de confidentialité, d’autonomie et de consentement éclairé, et à ce qu’il ne soit pas procédé à un traitement non consenti ni à une alimentation forcée, pratiques assimilables à une forme de torture et autres mauvais traitements.
Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, l’assurance de ma haute considération

* (E) Pétition : Vote historique en France pour une interdiction de TOUS les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

110.366 signatures sur 150.000 Lien pour signer

Pétition adressée à Député-e-s français-es : Dites aux député-e-s français-es de ne pas reculer face aux pressions des lobbies des pesticides et d’adopter l’amendement qui permettra d’étendre l’interdiction des néonicotinoïdes aux insecticides présentant le même mode d’action, comme le sulfoxaflor et le flupyradifurone.

La France est sur le point d’adopter une loi HISTORIQUE qui interdira absolument TOUS les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles afin que les multinationales du toxique ne puissent plus contourner la loi ! Depuis l’adoption en 2016 d’une loi interdisant les néonicotinoïdes, les industriels tueurs d’abeilles tentent vicieusement de vendre de nouvelles substances qui agissent comme des néonicotinoïdes mais qui ont une autre appellation, comme le sulfoxaflor.

Fort heureusement certains élu.e.s en France ne sont pas dupes ! Une frange importante des député-e-s français souhaite obtenir une interdiction des néonicotinoïdes étendue aux insecticides présentant le même mode d’action. Mais nous avons peu de temps pour agir car c’est ce 12 septembre qu’aura lieu le vote fatidique. Une bataille féroce est en train de s’organiser et nous devons absolument montrer notre détermination et notre soutien aux élu.e.s français afin qu’ils aillent jusqu’au bout. Dites aux député-e-s de ne pas reculer face aux pressions des lobbies des pesticides et d’adopter l’amendement qui permettra d’étendre l’interdiction à tout type de pesticides néonicotinoïdes ! Cette définition large sera une avancée inédite et historique, plaçant une fois de plus la France à l’avant-garde de la protection des abeilles et ouvrant la voie à des interdictions similaires partout dans le monde.

Nous avons pu constater que face à la ruse des industriels du toxique, la loi sur la Biodiversité de 2016 ne suffisait malheureusement pas. Cet amendement permettra d’entériner définitivement l’interdiction des néonicotinoïdes et de toutes substances similaires. Car malgré le poids des lobbies des multinationales du pesticides comme Bayer et Dow Chemical, la France avance ! Le chemin que nous avons parcouru depuis est incroyable. Grâce à votre formidable mobilisation et votre soutien sans faille, les député-e-s français-es sont aujourd’hui en mesure d’imposer une interdiction complète et protectrice face aux dégâts catastrophiques de ces pesticides tueurs d’abeilles. Ne laissons aucune porte ouverte à la commercialisation de ces néonicotinoïdes-cachés, comme le sulfoxaflor et le flupyradifurone, que de très nombreuses études et organisations ont bel et bien catégorisés comme des pesticides néonicotinoïdes.

Il y a deux ans, vous avez été plus de 550.000 membres SumOfUs à avoir permis de faire face aux puissants lobbies des multinationales du toxique en France en obtenant l’interdiction historique des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles. Cet hiver, vos dons ont permis à notre partenaire Générations Futures de se battre devant les tribunaux et d’obtenir la suspension du sulfoxaflor en France, un de ces néonicotinoïdes cachés vendus par Dow Chemical. Et en avril dernier, votre immense mobilisation a poussé l’UE à interdire trois des plus dangereux néonicotinoïdes. Aujourd’hui, encourageons une nouvelle fois les les élu.e.s français.es à sceller cette interdiction en ne permettant pas à Bayer, Syngenta, Dow & co de faire revenir leur poison sous d’autres étiquettes.

* (C) Pétition : #SauvonsFranceÔ

61.520 signatures sur 75.000 Lien pour signer
ZAMOR GLENROY a lancé cette pétition adressée à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture et à 3 autres

Bonjour, je suis Zamor Glenroy, auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique. J’ai entendu, comme bon nombre d’entre vous, que le gouvernement voulait supprimer France Ô !Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT .On nous parle de passage sur le net mais personnellement ma mère et beaucoup de membres de ma famille ne vont jamais sur le net. Ils n’ont que la télévision pour rester en lien avec les Dom-Tom à des milliers de kilomètres !

C’est injuste aussi pour les artistes. Pour nous, les nombreux artistes des Dom-Tom, c’est compliqué de faire entendre et découvrir nos musiques car aucune chaine ne nous donne notre chance, À PART FRANCE Ô qui soutient et encourage nos talents DE FAÇON INDÉFECTIBLE.Alors aidons les artistes, nos familles, nos parents à conserver la chaine gratuite du groupe France télévisions, France Ô. Ne nous privons pas de ce service publique, ne nous laissons pas être oubliés.

Signez la pétition pour montrer que nous sommes nombreux . Merci."

LA PÉTITION

La réforme de l’audiovisuel public est engagée et le sort de France Ô est suspendu aux résultats d’une consultation des concitoyen-ne-s des Outre-mer et de leurs élu-e-s. Le destin de la chaîne des Outre-Mer est désormais entre les mains de madame la Ministre de la Culture. Comment mettre au mieux en valeur les programmes et la vie des Outre-mer, et au-delà la dimension ultramarine de la communauté nationale, dans l’offre du service public ? Du résultat de cette question mise en ligne sur le site du ministère de la culture semble dépendre l’avenir de France Ô. Aussi, sans attendre le résultat de cette consultation, nous, spectatrices et spectateurs de France Ô, avons décidé de lancer cette pétition pour montrer tout notre attachement à cette chaîne.

France Ô est un pont entre l’hexagone et les territoires d’outre-mer.
Sa suppression serait une atteinte à la mission essentielle du service public : la continuité territoriale : assurer la visibilité dans l’hexagone des réalités des Outre-mer. Ce serait un écran noir apposé sur l’existence de tous les originaires des Outre-Mer.Pourquoi cette chaine devrait-elle disparaître ? Rappelons la promesse de notre président de la république Emmanuel Macron qui, en avril 2017 alors qu’il était candidat aux présidentielles, déclarait que France Ô ne serait pas supprimé et que son programme avait une justification pleine et entière

Peut-on se satisfaire d’un : « Au revoir, merci ! » ? NON !
Les programmes de France Ô sont certes perfectibles mais ils sont une fenêtre ouverte sur tout un pan de notre culture. Quelle autre chaîne met en avant les originaires d’Outre-mer ? Nul besoin de rappeler que France Ô a permis de valoriser le travail d’entrepreneurs, d’artistes, de créateurs, de talents français originaires des Outre-mer. Que l’on soit originaire d’Outre-Mer ou tout simplement amoureux de ses cultures , nous ne pouvons que réagir face à la menace de suppression de France Ô.Nous avons besoin de faire entendre nos voix. En signant cette pétition, vous montrez votre engagement pour soutenir et faire en sorte que France Ô ne disparaisse pas du canal hertzien.Si vous vous sentez concernés, solidaires, attristés, révoltés ? Rejoignez-nous ! #SauvonsFranceÔ

* (C) Pétition : Mon fils était un soldat de France, il est aujourd’hui un oublié de la Nation.

128.760 signatures sur 150.000 Lien pour signer


In memoriam François WoignierAdjudant-chef au 3ème RPIMa de Carcassonne - 25 juillet 1980 - 2 août 2017

Jean Pierre WOIGNIER a lancé cette pétition adressée à Florence Parly Ministre de la Défense
Il y a près d’un an, notre fils est décédé en mission de préparation opérationnelle avant projection extérieure (* voir les annexes en fin de page) au camp de Caylus dans le Tarn et Garonne qui est un centre d’entraînement spécialisé. Dans cette mission, il y avait un déplacement de véhicules d’avant blindé à moyenne et grande vitesse sur une piste du camp dédié à ce type d’activité. Il se trouvait sur la tourelle du premier véhicule quand, pour des raisons inexpliquées à ce jour, le conducteur en a perdu le contrôle. Notre fils a été éjecté violemment, et malheureusement, le véhicule de 13 tonnes s’est retourné contre lui...

Il a été nommé adjudant-chef et reçu la médaille militaire à titre posthume. Il n’a pas été reconnu « Mort au service de la Nation » et par conséquence son fils de 7 ans, Owen, ne bénéficie pas du statut des « pupilles de la Nation ». (* voir les annexes en fin de page). La demande avait pourtant été initiée par le chef de corps de son régiment. Le ministère de La Défense a refusé cette mention. Un recours gracieux a été adressé au Président de la République. Il est revenu négatif et nous renvoie vers le Ministère de la Défense.

Les cause du refus : "La condition du décès ne serait pas considérée comme une circonstance exceptionnelle "au vue du décret de 2016 complétant l’attribution de la mention "Mort au service de la Nation". "Peut également bénéficier des dispositions du premier alinéa un militaire ou un agent public décédé du fait de l’accomplissement de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles". Les mots "circonstances exceptionnelles" sont employés sans précision, sans exemple, et emportent notre incompréhension. Il s’agit uniquement de mots subjectifs… La non précision de ces "circonstances exceptionnelles" est-elle volontaire pour maîtriser les décisions et les contraintes budgétaires ?

En 2016, seulement 4 mentions ont été attribuées à 3 policiers et à un personnel civil. Pas un seul militaire n’a été mentionné. Nous ne comprenons pas la décision d’un Ministère qui ne reconnaît pas le décès dramatique d’un serviteur de la Nation lors d’une mission de préparation opérationnelle comme une "circonstance exceptionnelle". Nous ne comprenons pas la décision d’un Ministère qui décide l’avenir d’un orphelin à la lecture d’un texte subjectif. Nous ne comprenons pas la décision d’un ministère qui va à l’encontre de la demande de son régiment ! Nous ne comprenons pas la décision d’un ministère qui ne prend pas en compte le parcours élogieux de notre fils et présenté par un Général de Brigade ! 15 ans de service, engagé en 2012 en qualité de simple soldat, major de promotion à l’Ecole de sous-officiers de Saint Maixent, 13 opex, cité à l’ordre de son régiment ... (visualisez l’homélie).La dernière phrase de l’homélie lue par le Général nous laisse pantois : "Votre exemple continuera longtemps de guider les jeunes générations de parachutistes et d’inspirer ceux qui ont eu le privilège de servir à vos côté". Comment peut-il être un exemple et une inspiration s’il n’est pas reconnu par la Nation ?

Parachutistes, militaires, anciens combattants, Français, Françaises..., nous avons besoin de votre soutien.Nous allons demander dans les semaines à venir un rendez vous avec Madame la Ministre de La Défense Florence PARLY pour lui présenter nos arguments et nos soutiens afin que le Ministère puisse étudier à nouveau notre demande de mention « Mort au service de la Nation » et que par conséquence notre petit-fils Owen puisse bénéficier du statut des « Pupilles de la Nation ». Aidez nous ! Par avance, notre famille vous remercie de votre engagement.

Pour plus de détails, nous vous invitons à vous connecter vous sur notre site : http://www.lesoubliesdelanation.fr

* (C) Pétition :Libérez Oyub Titiev – un défenseur des droits humains russe injustement accusé de possession de drogue

57.946 signatures sur 75.000 . Lancée le 29.05.2018 Lien pour signer

Un mois avant le début de la Coupe du monde de football en Russie, la FIDH, dont la LDH est membre, et plusieurs organisations russes et internationales de défense des droits humains ont lancé une campagne en soutien au défenseur des droits de l’Homme Oyub Titiev.

Responsable du bureau de Grozny du Centre des droits de l’Homme (CDH) « Memorial », Oyub a été arrêté le 9 janvier 2018 sur des accusations de possession de drogue fabriquées de toute pièce. Il demeure jusqu’à ce jour en détention risquant dix ans de prison dans un contexte où le président tchétchène traite les défenseurs des droits humains « d’ennemis » n’ayant pas leur place en Tchétchénie. Oyub est derrière les barreaux, alors que Grozny deviendra bientôt un lieu d’entraînement pour l’équipe de football égyptienne.

CDH « Memorial » demeure le seul organisme de défense des droits humains présent en Tchétchénie. L’arrestation d’Oyub est clairement une tentative des autorités de le punir pour son travail en faveur des droits humains et de forcer les défenseurs à quitter la Tchétchénie. Depuis cette arrestation, ses collègues et avocats ont été harcelés et menacés par les autorités tchétchènes. Les biens et les représentants de CDH « Memorial » ont également été cible de violentes attaques dans les régions voisines de la Tchétchénie.

Retrouvez la pétition en faveur d’Oyub Titiev et du CDH « Memorial ».

Regardez et partagez l’appel vidéo adressé par la fille de Natalia Estemirova, défenseure des droits humains assassinée en 2009 pour son travail en Tchétchénie.

Vous pouvez faire la différence. Ensemble, nous pouvons sauver Oyub et CDH « Memorial ». Appelez le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine à prendre des mesures pour libérer Oyub et mettre fin aux attaques sur CDH « Memorial ».

* (C) Pétition : Sauvez les pharmacies de premier recours.

44.417 signatures sur 50.000 lien pour signer

A l’attention de Mme Agnès Buzyn, Ministre de la santé. Madame la ministre, la loi de financement de la Sécurité Sociale 2018, entrée en vigueur le 1er Janvier, entérine la mise en péril de l’implantation homogène sur nos territoires des officines de proximité, stratégiques qui sont des pôles de santé de 1er Recours. En effet, le maillage médical est déficient et nos médecins sont sous pression, heureusement, avec le corps infirmier et les pharmacies nous les épaulons de manière efficace. Malheureusement, les baisses de prix ordonnées par les pouvoirs publics mettent en grande difficulté la stabilité économique de nos petites structures. De plus, le rapport de la Cour des Comptes attaque sévèrement le maillage territorial pharmaceutique : elle préconise la suppression de 10400 officines sur les 21400 existantes. En outre, elle veut revoir les règles d’implantation et favoriser la vente de médicaments en ligne, alors que nous luttons sur le front de la contrefaçon. Tout ceci va, vous l’avez compris, compromettre notre faculté à assurer l’orientation du patient et la continuité des soins.Au delà de l’évident service de santé dans chaque commune, l’officine participe également à l’animation de nos villages et à leur attractivité avec tous les autres artisans, commerçants et acteurs de la vie locale. Si nos médecins s’en vont, si nos pharmacies disparaissent, si nos pompiers partent, si nos écoles ferment, si nos associations périclitent et que nos villages se meurent, alors que nous restera t-il ? Des solutions existent Mme La Ministre. Mes confrères et moi même, sommes sur le terrain, au plus proche de la population. Nous souhaitons vous rencontrer, pour avancer et vous soumettre nos idées.
Cordialement, Marc Alandry, Délégué Régional de l’Association des Pharmacies Rurales ; Vice-Président de la Fédération Syndicale des Pharmaciens de l’Aude, Commandant Sapeur Pompier Volontaire, Pharmacien titulaire.

* (C) Pétition : Justice pour les Défenseurs de la forêt

102.282 signatures sur 125.000 lien pour signer

crédit photo : Malgorzata Klemens

Au Ministre de l’Environnement du gouvernement polonais Mr. Henry Kowalczyk, et au Directeur Général des Forêts de Pologne Mr. Andrzej Konieczny

Les Défenseurs de la forêt sont des héros, pas des criminels ! Nous exigeons une justice pour ceux qui sont encore susceptibles d’être condamnés pour avoir empêché les coupes illégales dans la forêt millénaire de Bialowieza. Nous vous demandons de ne pas condamner leur courage et d’abandonner tout de suite les poursuites contre ces activistes qui ont protégé la forêt.

Pourquoi est-ce important ? La dernière forêt primaire d’Europe, la forêt de Bialowieza était menacée de destruction par des coupes d’arbres pourtant interdites [1]. Cette destruction vient enfin d’être déclarée illégale par la Cour européenne de Justice (CEJ). Et la Pologne va donc devoir arrêter l’exploitation de cette forêt ou bien payer de lourdes amendes [2]. Mais alors que la forêt peut enfin respirer, ceux qui l’ont défendu avec la plus grande détermination sont encore en danger. Les Défenseurs de la forêt ont œuvré sans relâche pour empêcher les énormes machines d’abattage d’avancer, faisant barrage avec leurs corps dans une démarche pacifique. Pour ces actes de désobéissance civile, ils subissent harcèlement, amendes et violences physiques [3]. Et ils sont toujours passibles de peines judiciaires [4]. Certains pourraient même se voir condamnés à un an de prison. Les dates des procès approchent à grands pas, et les frais d’avocat s’accumulent. Mais la décision récente de la CEJ apporte une lueur d’espoir. Si l’abattage était illégal, alors ceux qui ont tenté de l’empêcher ne sont pas des criminels, ils sont des héros. Le ministre de l’Environnement polonais a le pouvoir de s’assurer que les poursuites contre les Défenseurs de la forêt soient abandonnées. Il a déjà consenti à respecter l’opinion de l’UE sur les coupes, c’est donc le moment de le solliciter pour que l’abandon des poursuites judiciaires soit garanti [5] !

Pourquoi tous ces efforts pour sauver une forêt ? Bialowieza existe depuis des milliers d’années. Elle est la dernière forêt vierge d’Europe, un sanctuaire pour les derniers bisons européens, des lynx et des loups sauvages. Protégée par des lois nationales et européennes, et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, sa valeur est inestimable.Durant les six derniers mois de lutte, les autorités locales et la police polonaise ont enregistré près de 300 plaintes contre les activistes. Les Défenseurs de la forêt encourent encore des peines pour désobéissance civile, délit et même crime. La plupart d’entre eux sont passibles de lourdes amendes, certains de potentielles peines de prison.Mais toutes ces poursuites pourraient disparaître : avec la bonne volonté du ministre de l’Environnement, les autorités locales pourraient facilement retirer leurs plaintes absurdes.

Références

[1] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/lappel-de-la-foret-de-bialowieza_1784937.html

[2] http://www.liberation.fr/planete/2018/04/17/ue-la-pologne-condamnee-pour-ses-coupes-dans-la-foret-de-bialowieza_1643920

[3] https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/les-defenseurs-de-la-foret-de-bialowieza-comparaissent-devant-la-justice/

[4] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_foret-de-bialowieza-arrestation-de-militants-ecologistes-apres-une-action-a-varsovie?id=9759013

[5] http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/20/01003-20180220ARTFIG00278-foret-de-bialowieza-la-pologne-s-expose-a-une-condamnation.php

* (C) Pétition : NON A LA SUPPRESSION DES CIO !

38.279 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le Ministère de l’Education Nationale a annoncé la fermeture de tous les CIO de France : c’est la mort d’un service public.Ce sont 494 lieux d’accueil, d’écoute et de conseil en orientation, neutre et gratuit, pour tous les publics.

Si les CIO disparaissent, qui s’occupera des jeunes non scolarisés demandant un retour en formation, des décrocheurs, des étudiants, des adultes, des personnes en situation de handicap cherchant des informations sur leur scolarité, des jeunes nouvellement arrivés sur le territoire français qui souhaitent s’intégrer par la formation, des scolaires ne bénéficiant pas des services des Psychologues de l’Education Nationale dans leurs établissements (privés, agricoles...) ? NON à la fermeture des CIO ! Merci pour votre soutien.

* (C) LOI SECRET DES AFFAIRES:NE LAISSONS PAS LES ENTREPRISES ET LES BANQUES D’AFFAIRES IMPOSER LA LOI DU SILENCE !

Par Pollinis 574.878 signatures sur 600.000 Lien pour signer

Campagne lancée par le collectif "Stop secret d’affaires" qui regroupe ONG, journalistes, syndicats, avocats et représentants des citoyens unis contre l’application de la Directive Secrets d’affaires en France, et hébergée par l’association de défense des pollinisateurs et de l’environnement POLLINIS.

Soutiens de la pétition:Lucet Élise, journaliste ; Perrin Edouard, journaliste, Président du Collectif "Informer N’est Pas un Délit" ; Deltour Antoine, lanceur d’alertes Luxleaks ; Dr Arazi Marc, lanceur d’alerte du Phonegate ; Cossart Sandra, Directrice de Sherpa ; Poilane Emmanuel, Directeur Général de France Libertés et Président du CRID ; CrimHalt ; Collectif On ne se taira pas ! ; Nothing2Hide ; Remy Clément, Président de l’ONG POLLINIS ; Laarman Nicolas, directeur Général de l’ONG POLLINIS ; Julliard Jean-François, directeur-exécutif de l’ONG Greenpeace France ; Compain Florent, Président de l’ONG Les Amis de la Terre France ; Potier Julie, directrice de BIO CONSOM’ACTEURS ; Christophe Noisette, rédacteur en chef d’Inf’OGM ; Ingrid Kragl, directrice de l’information, Foodwatch ; Action Aid France – Peuples Solidaires ; Cellier Dominique, Président de Sciences Citoyennes ; Petitjean Olivier, journaliste, coordinateur de l’Observatoire des multinationales ; Alt Éric, Vice-Président d’ANTICOR ; Pigeon Martin, militant chercheur, Corporate Europe Observatory ; Malik Salemkour, Président de la Ligue des droits de l’Homme ; Ramaux Christophe, économiste à l’Université Paris 1, membre des Économistes atterrés ; Plihon Dominique, économiste, porte-parole d’ATTAC ; Collectif Éthique sur l’étiquette ; Mathilde Dupré, Présidente du Forum citoyen pour la RSE ; Bernard Salamand, Ritimo ;Kalinowski Wojtek, Co-Directeur de l’Institut Veblen ; Lepers Elliot, Directeur de l’ONG Le Mouvement ; Trouvé Aurélie, porte parole d’ATTAC ; Darmon Muriel, Présidente de l’Association Française de Sociologie ; Borrel Thomas, porte-parole de Survie ; ISF-France ; Ingénieurs Sans Frontières-AgriSTA ; Thibaud Clément, Président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ; du Roy Ivan, journaliste, co-rédacteur en chef de Basta ! ; Rousseaux Agnès, journaliste, co-rédactrice en chef de Basta ! ; Apel-Muller Patrick, directeur de la rédaction de l’Humanité ; Merckaert Jean, rédacteur en chef de la Revue Projet ; Alternatives Économiques ; La Télé Libre ; Magneto Presse ; Raffin Patrick, photographe ; Syndicat National des Journalistes ; Roques Laurence, Présidente du Syndicat des avocats de France ; Vire Emmanuel, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Peres Eric, secrétaire général de FO Cadres ; Fédération CGT des finances ; Aiquel Pablo, journaliste, SNJ-CGT ; Patrick Kamenka, journaliste, SNJ-CGT ; Monfort Patrick, secrétaire général du SNCS-FSU ; Binet Sophie, secrétaire générale adjointe de l’UGICT-CGT ; Kotlicki Marie-José, secrétaire générale de l’UGICT-CGT ; Christofol Hervé, secrétaire général du SNESUP-FSU ; Beynel Eric, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Société des journalistes de l’AFP ; Société des journalistes du Figaro ; Société des rédacteurs du Monde ; Société des journalistes de France 2 ; Société des journalistes et du personnel de Libération ; Société des journalistes de l’Humanité ; Société des journalistes de BFMTV ; Société des journalistes des Échos ; Société des journalistes de Premières Lignes ; Société des journalistes de RMC ; Société des journalistes du Point ; Société des journalistes de Mediapart ; Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 ; Société des journalistes de Challenges ; Société des journalistes de TV5 Monde ; Société des journalistes de Télérama ; Société des journalistes du JDD ; Société des rédacteurs de La Vie ; Société des journalistes de Radio France ; Société des journalistes du Parisien-aujourd’hui en France

* (E) EDF : c’est pas bientôt fini le nucléaire ?

109.815 signatures avec Greenpeace lien pour signer

Avec ses 19 centrales et ses 58 réacteurs, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes, vérolées par des anomalies pour certaines et très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Elles représentent une menace pour les Français mais aussi pour leurs voisins européens.

Des piscines du combustible usé mal protégées Un rapport* d’experts indépendants du nucléaire, récemment remis aux autorités, dénonce la vulnérabilité des centrales nucléaires en France : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées en cas d’attaque extérieure. Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires. En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le combustible n’est plus refroidi et c’est le début d’un accident nucléaire : de la radioactivité s’échappe massivement dans l’atmosphère, avec des conséquences radiologiques très graves.

Les populations européennes toutes concernées Vu le nombre de réacteurs nucléaires en France et d’installations nécessaires à leur fonctionnement, tous les Français sont concernés par ce risque, mais aussi les habitants des pays voisins, en raison de l’emplacement de certaines centrales nucléaires proches des frontières : Gravelines et Chooz à côté de la Belgique, Fessenheim proche de l’Allemagne et de la Suisse (elle-même aussi sous la menace du Bugey) ou encore Cattenom à deux pas du Luxembourg. Il est encore temps de faire le bon choix

Avec un parc nucléaire vieillissant et mal protégé, la production d’électricité est aujourd’hui synonyme de danger en France. Mais ne soyons pas fatalistes. EDF peut encore faire le choix de se passer du nucléaire et de développer les énergies renouvelables. Plutôt que d’investir des dizaines de milliards dans le rafistolage de vieux réacteurs et de produire des déchets qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années, EDF peut décider d’investir dans des énergies qui sont sûres, propres et désormais bon marché. Demandons à EDF de sortir du risque nucléaire, une bonne fois pour toutes.

* (C) Pétition : La santé des femmes en danger - Pétition CDGM

56.230 signatures Lien pour signer

À l’attention : toutes et de tous URGENCE !Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !

Novembre 2017
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale, supprimée en 1986. Après 17 années d’interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !

Aujourd’hui la mobilisation continue, pourquoi ?
- Force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite,seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, de 27 à 30 jusqu’à 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale.

- A la suite des interventions répétées de nombreux parlementaires, alertés par le CDGM, le ministère des Affaires sociales et de la Santé décidait d’ouvrir en gynécologie médicale pour 2013 41 postes, puis 48 pour 2014, 68 pour 2015, et 70 pour la rentrée 2016. Pour la rentrée 2017, seuls 64 postes d’internes ont été ouverts en gynécologie médicale, soit 6 de moins que l’année précédente. Ainsi est inversée, pour la première fois depuis le rétablissement de la spécialité en 2003, la courbe du nombre d’internes en formation, nombre en augmentation progressive jusque-là bien que toujours insuffisant pour les femmes.

Le CDGM, après une demande d’audience, a souligné, en écrivant le 12 juillet dernier à la ministre des Solidarités et de la Santé nouvellement nommée Mme Agnès Buzin, la gravité pour la santé des femmes de cette décision. Aujourd’hui, toute une génération de gynécologues médicaux partent à la retraite sans pouvoir être remplacés. Conséquence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !

- Alors, une nouvelle fois, nous lançons un cri d’alarme : l’accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes !

- Or, si en France le nombre de cancers du col de l’utérus a été divisé par 4 en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d’utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l’Europe, c’est grâce au suivi gynécologique qu’assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.

- En 2012 déjà, faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le pouvaient encore !
Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, et les départs à la retraite s’accélérant, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, et aujourd’hui aux sages-femmes, qui ne sont pas des médecins, ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l’exercice de leur métier.

Selon la loi Touraine, les femmes « en bonne santé », seraient censées maintenant s’adresser pour leur suivi gynécologique à des sages-femmes ? Mais comment une femme pourrait-elle être jugée en bonne santé à priori, sans l’examen approfondi d’un médecin s’appuyant sur sa formation et son expérience médicales ? C’est pourquoi, pour leur suivi gynécologique tout au long de leur vie, pour une véritable prévention, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux !
Les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct au gynécologue garanti !

- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C’est urgent ! C’est vital !

- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes.

* (C) Pétition : Mobilisons-nous pour une politique migratoire plus humaine et juste

93.478 signatures sur 100.000 Lien pour signer

19 septembre 2016, les Nations unies ont adopté la Déclaration de New York pour les réfugié.e.s et les migrant.e.s, au titre de laquelle les Etats membres se sont engagés à élaborer un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Ce pacte, actuellement en cours de négociation, devrait être adopté par les Nations-Unies d’ici la fin d’année. Ce premier accord mondial est l’occasion pour la communauté internationale de s’engager à protéger et à promouvoir les droits des migrant.e.s, de partager les responsabilités d’accueil et de soutien des réfugié.e.s dans leur territoire et d’encourager les autres pays à leur emboîter le pas.

Aujourd’hui dans le monde, plus de 68,5 millions de femmes, d’hommes et d’enfants ont dû quitter leur foyer pour fuir la guerre, la famine ou les conséquences d’un climat bouleversé. Parmi eux, 25,4 millions ont trouvé refuge hors des frontières de leur pays. C’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré par les Nations unies depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les pays les plus pauvres qui accueillent le plus de réfugiés, et parmi les réfugiés et migrants, la moitié sont des enfants. Face à cette crise mondiale qui ne donne aucun signe de ralentissement, les pays les plus riches du monde manquent à leurs devoirs envers des millions de personnes particulièrement vulnérables.

Outre les millions de personnes qui ont été chassées de chez elles par les violences, les conflits et les persécutions, s’ajoutent et s’ajouteront des déplacé.e.s climatiques qui doivent aussi être protégé.e.s, d’autant que les risques de déplacement sont considérablement plus élevés dans les pays à faible revenu et parmi les personnes vivant dans la pauvreté.

Respecter les droits des personnes en situation de crise
Partout dans le monde, les droits fondamentaux des personnes migrantes doivent être respectés. Elles doivent recevoir l’aide et la protection nécessaires, avoir la possibilité de travailler, de scolariser leurs enfants, de préserver l’unité familiale et d’avoir des perspectives d’avenir. Oxfam demande aux Etats membres d’assumer leur part de responsabilité et de mettre en place des réponses à la hauteur de cette crise humanitaire. Cela se traduit par l’adoption d’un pacte qui :
* veille à ce que les procédures de demande d’asile soient accessibles, justes et efficaces,
* décide de ne pas détenir des individus seulement en raison de leur statut migratoire
* contribue à la réunification familiale,
* garantit la dignité des personnes,
* garantit la sécurité, la dignité et l’élaboration de solutions durables pour les personnes déplacées ou exposées à un risque de déplacement dans un contexte de changement climatique.

Pour sauver et protéger des millions de vies, ce premier accord mondial doit être juste et humain. Soyons solidaires et engagés pour que notre histoire commune retrouve sa dignité. Ajoutez votre voix, rejoignez le mouvement, signez la pétition dès à présent.

* (C) Pétition : Tunisie - Il est temps de LÉGALISER l’amour

26.749 signatures sur 30.000 Lien pour signer

À l’attention de : Beji Caid Essebsi, président de la Republique de Tunisie, et l’Assemblée des représentants du peuple de Tunisie

L’article 230 a fait du mal à de nombreuses personnes en Tunisie, et il est temps de l’abroger. Nous vous demandons de faire le nécessaire pour mettre un terme à la loi homophobe en Tunisie une bonne fois pour toutes

* (C) Pétition : Halte aux détentions arbitraires des militants des droits humains au Niger ! [fr/eng]

8.007 signatures sur 10.000 lien pour signer

Ils s’appellent Maikoul Zodi, Ali Idrissa ou encore Moussa Tchangari et militent aux côtés d’Amnesty, d’Oxfam, et du Secours Catholique depuis longtemps pour les droits de l’homme et la démocratie dans leur pays. A Niamey et dans d’autres grandes villes, la société civile nigérienne organise depuis septembre 2017 des manifestations pour lutter contre la nouvelle loi de finance 2018. En application depuis janvier 2018, cette loi accorde des avantages fiscaux aux multinationales tout en augmentant les charges qui pèsent sur les plus précaires. La société civile sur place juge cette loi comme particulièrement injuste et antisociale.

Le Gouvernement fait tout son possible pour museler la voix du peuple : interdictions anticonstitutionnelles de manifester et arrestations arbitraires, dénoncées par de nombreuses ONG internationales, sont monnaies courantes, et ce dans l’absence totale de toute condamnation par la communauté internationale. Plus de 25 activistes pacifistes arbitrairement incarcérés ces trois dernières semaines. Voici le bilan des dernières manifestations pacifiques au Niger.

Avec une manifestation toutes les deux semaines, le peuple nigérien est décidé à ne pas laisser passer la loi de finance. Le 25 mars 2018, une nouvelle Journée d’Action Citoyenne est organisée par la société civile, mais elle est interdite par le gouvernement pour cause d’insécurité. Considérant ce motif comme non-recevable, de par le caractère pacifique des manifestations, la société civile refuse de prendre en compte cette interdiction et maintient le rassemblement. Le dimanche 25 mars, avant même le début de la marche, Moussa Tchangari est arrêté dans son bureau d’Alternatives Espaces Citoyens ; puis ce fut le tour d’Ali Idrissa coordinateur du ROTAB, interpellé au siège du MPCR de Nouhou Arzika, QG du Cadre de Concertation de la Société Civile. Nouhou Arzika sera également arrêté quelque temps après, suivi de maître Lirwana Abdourahamane, d’Ibrahim Namaïwa, d’Idrissa Adamou ainsi que d’autres manifestants pourtant pacifiques. Au total, 23 manifestants sont arrêtés pour avoir librement et en accord avec la Constitution de leur pays, manifesté contre une loi qu’ils trouvaient injuste.

Depuis, la mobilisation citoyenne sur place ne faiblit pas et d’autres manifestation citoyennes sont organisées, donnant lieu à une nouvelle vague d’arrestation le 15 avril 2018. Dans une volonté affichée de décapiter tout mouvement social dans le pays, trois leaders d’opinion sont arrêtés. Parmi eux : Maikoul Zodi, coordinateur de Tournons la Page au Niger et Président du Mouvement des Jeunes Républicains, Ibrahim Diori, chargé de plaidoyer d’Alternative Espace Citoyen et Abdourahamane Idé Hassane, président de Jeunesse pour une Mentalité Nouvelle. Ce dernier a depuis été placé en liberté provisoire. L’ensemble de ces arrestations fait courir le risque d’une dégradation durable de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger. Cette vague répressive est sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du Président M. Issoufou.Tout cela se déroule dans l’impunité la plus totale, et le silence de la communauté internationale en dit long sur les relations qu’elle entretient avec le gouvernement en place. C’est donc à nous de nous mobiliser pour défendre les libertés au Niger !

Ensemble, demandons au gouvernement Nigérien de :

- Libérer immédiatement et sans condition les activistes incarcérés suite aux manifestations du 25 mars et 15 avril 2018
- Respecter la liberté de manifester des citoyens nigériens, telle qu’elle est avancée dans la Constitution
- Cesser les pressions à l’encontre des médias indépendants et des leaders de la société civile.

* (C) Pétition : AXA doit cesser de faire du profit sur la colonisation de la Palestine

139.696 signatures sur 150.000 lien pour signer

Assurer des vies partout dans le monde tout en écrasant celles de femmes et enfants sans défense : tel est l’insoutenable paradoxe d’AXA. Le géant français de l’assurance est en effet accusé de bafouer le Droit International en finançant Elbit Systems, fleuron israélien de l’industrie de l’armement, sordidement célèbre pour avoir fourni des armes interdites qui ont déjà fait des centaines de victimes innocentes palestiniennes. Et ce n’est pas tout, un nouveau rapport révèle qu’AXA est également actionnaire de trois grandes banques israéliennes qui toutes participent à la colonisation illégale de la Palestine. Le métier d’un assureur est pourtant de protéger les familles, leur domicile et leur biens des risques de la vie : pas de les mettre en péril comme ce que fait AXA en participant à l’entreprise coloniale israélienne.

Ces scandaleuses révélations mettent AXA dans l’embarras, pourtant fier de son engagement en matière d’investissement responsable et qui a déjà rompu des liens avec des fabricants d’armes. Poussons le géant de l’assurance à faire de même avec Elbit Systems et les trois banques impliquées dans la colonisation. Nous savons que la mobilisation porte ses fruits : la campagne pacifique du mouvement mondial BDS a déjà réussi à faire plier des multinationales, notamment deux françaises, pour les mêmes raisons : Véolia et Orange. Au tour donc d’Axa de suivre l’exemple ! Elbit Systems fournit des armes interdites par les conventions internationales, notamment des armes chimiques comme le phosphore blanc, qui ont servi à l’offensive meurtrière contre les populations civiles de Gaza en 2014. Cette entreprise a également participé à la construction du « mur de sécurité » dans les territoires occupés, que la Cour Internationale de Justice a jugé illégale en 2004.

Les institutions financières françaises et les assureurs ne peuvent ignorer l’illégalité des colonies israéliennes et les souffrances quotidiennes qu’elles engendrent. Expropriations arbitraires, familles séparées, emprisonnements d’enfants, checkpoints humiliants à n’en plus finir, sont les expériences déshumanisantes des palestiniens qui vivent sous un régime d’apartheid. Selon la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), « les grands groupes financiers français, dont AXA, sont directement ou indirectement impliqués dans le projet colonial en Palestine ». Les banques et les assureurs recherchent le profit à tout prix, y compris en se livrant à des activités illégales. Faisons en sorte qu’ils y mettent fin.Tirer des bénéfices de la souffrance des palestiniens est inqualifiable. Au cours de notre campagne contre Airbnb, vous avez été plus de 151 000 membres à exprimer votre indignation. Et le vent en train de tourner car l’ONU a commencé à prendre des mesures contre ces entreprises hors-la-loi ! C’est donc le moment idéal pour interpeller AXA afin qu’il mette un terme à ses investissements illégaux. Dites à Axa de se retirer du capital d’Elbit Systems et des colonies israéliennes ! Exigeons des instances dirigeantes d’AXA qu’elles se soumettent à leur propre charte éthique !

* (C) Pour une délibération à la mairie de Paris pour un refus de compteur Linky

13.352 signatures Créé le 20/02/2018 par Solidarité Coordination Anti Linky Paris Lien pour signer

À l’attention : de Mme le Maire de Paris, Mesdames et Messieurs les Conseillers de Paris

Nous, signataires de cette pétition, favorables à une gestion rationnelle de la production et de la distribution d’électricité ; à des mesures efficaces d’économies d’énergie par la rénovation thermique des bâtiments ; à une politique tarifaire équitable de l’électricité et du gaz, voulons que les industries de l’énergie respectent la loi, et les libertés individuelles, ne nuisent ni à notre vie privée ni à notre santé, qu’elles soient économes avec l’argent des contribuables et ne pratiquent pas l’obsolescence programmée. Or les nouveaux compteurs communicants d’électricité Linky déployés à Paris, par ENEDIS (ex ERDF) et ses prestataires ne répondent pas à tous ces principes. Nous refusons donc qu’ils nous soient imposés et nous vous demandons de délibérer rapidement comme plus de 500 communes en France l’ont déjà fait pour protéger leurs administrés et faire respecter leurs droits. Malgré la dette abyssale d’EDF [1] , le coût de la technologie des Linky installés par sa filiale ENEDIS est estimé entre 5 et 10 milliards d’euros que nous payerons doublement en tant que consommateurs et contribuables sans compter le coût de leur renouvellement dans 10 ou 15 ans ;

ENEDIS enlève des compteurs en bon état de fonctionnement alors que les compteurs communicants Linky, énergivores, n’ont pas fourni la preuve de leur efficacité pour faire réduire la consommation électrique des particuliers. Un tel gaspillage est une aberration écologique et économique ;A terme des emplois seront supprimés même si certains sont créés provisoirement pour ce projet ;

Pour les ménages en situation de précarité, la tarification spéciale de solidarité sera remplacée par un « chèque solidarité » valable seulement deux mois. Passé ce délai il deviendra caduc s’il n’a pas été encaissé ;

Ces compteurs sont des capteurs de données personnelles. ENEDIS s’est vanté de devenir un opérateur de Big Data donc de pouvoir récupérer un volume important de nos données présentant de forts enjeux commerciaux [2] ;
De nombreuses pannes, détériorations d’appareils électriques parfois professionnels se produisent suite à l’installation de compteurs linky, ainsi que des incendies [3] pour lesquels ENEDIS semble se désengager de ses responsabilités du fait sans doute qu’il ne présente pas toutes les garanties en matière d’assurance ;

La loi n’oblige pas les particuliers à accepter ces compteurs [4] ni les radiofréquences en kilohertz du CPL, (Courant porteur en ligne) injecté dans les circuits électriques des lieux de vie et de travail. Elle ne mentionne nulle part les Emetteurs Radio Linky (ERL) prévus dans ces compteurs, sources d’ondes électromagnétiques supplémentaires.

Nous pouvons donc refuser de tels compteurs en toute légalité et préserver ainsi notre santé. Car, s’il n’existe pas selon l’ANSES de « littérature scientifique traitant des effets sanitaires à court ou long terme de l’exposition aux compteurs communicants », il n’existe pas non plus de preuve de leur innocuité. De plus, la directive européenne qui propose aux États d’installer des compteurs communicants -sous réserve d’un gain économique pour les consommateurs- ne mentionne pas non plus les radiofréquences CPL et la CRE, Commission de Régulation de l’Énergie, a reconnu dans son rapport de juin 2011 que « l’usage du CPL devrait s’accompagner de la pose de filtres…. » (p 28). Ce que ne fait pas ENEDIS. Notre droit au refus est bafoué et notre santé menacée par tous les dispositifs émetteurs d’ondes électromagnétiques liés à ces compteurs (antennes relais supplémentaires, concentrateurs, radiofréquences du CPL quasi permanente, Émetteur Radio Linky, Wifi etc.…).(5)

Pour toutes ces raisons, et d’autres largement exposées, par les collectifs de citoyens et les associations opposés à ces compteurs, nous refusons le « système Linky » et nous vous demandons de faire voter au Conseil de Paris, une délibération :

- interdisant la poursuite de l’installation de tous types de compteurs communicants et concentrateurs sur la commune ;

- à tout le moins de faire respecter auprès d’Enedis et ses sous-traitants le droit au refus du compteur Linky. Dans le cas d’un refus collectif exprimé par des locataires d’immeubles sociaux, nous demandons que les sociétés d’HLM fasse respecter ce droit.

- Pour les logements où les compteurs communicants seraient déjà posés, nous demandons la dépose ou à défaut la suppression du CPL et des Émetteurs radio linky.

- dans tous les cas, nous demandons la pose de filtres à CPL à la charge d’ENEDIS sur les compteurs linky non déposés ou les compteurs anciens des habitant.e.s qui ont refusé ces nouveaux compteurs.

En évitant ainsi de rendre les logements parisiens inhabitables, vous protégerez aussi bien les personnes électrosensibles trop souvent méprisées, que les personnes fragiles ou malades, et tous les citoyens susceptibles de le devenir à cause de l’accroissement des radiofréquences dans l’environnement que nous vous demandons de limiter.

[1]Pour EDF, tous les voyants sont au rouge [2]"Enedis est un opérateur big data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs" [3]Deux compteurs Linky prennent feu ; [Yvelines, la catastrophe naturelle reconnue pour 26 communes inondées ; Le traiteur de Manthelan en est pour ses frais [4]Rapport de Raymond Tricone ancien électronicien au CERTSM

* (C) Pétition à Sophie Cluzel - Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées pour une Mesure gouvernementale pour une prise en charge précoce des enfants autistes à 18 mois !

45.989 signatures sur 50.000 attendues Lien pour signer

En France, de nombreux parents constatent qu’il s’écoule un temps bien trop long entre le diagnostic de leur enfant autiste vers 18 mois, et la mise en place d’une prise en charge globale et adaptée sur toute la semaine. En général, faute de moyens, ils doivent entre 18 mois et 5 ans (âge où l’enfant est admis dans une institution spécialisée pour obtenir cette prise en charge) se contenter de quelques heures (2 à 3 heures) réparties entre un(e) psychologue supervisant un(e) éducateur-trice et un(e) orthophoniste ou psychomotricien-cienne.

Il n’est pas rare alors, qu’un parent s’arrête de travailler. Durant ce temps qui passe, où les parents sont entièrement livrés à eux-mêmes (entre les démarches administratives - dossier MDPH, examens cliniques et autres rendez-vous de spécialistes), l’enfant progresse peu, et montre même des signes de stagnation voire de régression. Ces signes de l’autisme s’installent alors et sont plus difficiles à faire évoluer après cette période très longue, trop longue, où il n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge globale.

Pour quelles raisons les choses sont-elles ainsi ? Principalement parce que les structures proposant cette prise en charge précoce et à temps plein pour ces enfants autistes entre 18 mois et 5 ans n’existent pas ! Or la meilleure chance qui pourrait leur être donnée d’intégrer au mieux la société dans le futur, serait d’agir alors que ces signes ne sont pas encore durablement installés. Plus l’intervention est tardive oui, et moins il est facile de faire évoluer favorablement l’enfant.

Mes quinze années d’expérience en institution en tant que psychologue m’ont amené à la conclusion qu’il était vital que ces enfants et leur famille puissent dès le diagnostic établi (entre 18 mois et 3 ans), intégrer (sans attendre un jour de plus) un programme d’état comprenant une assistance complète (prise en charge globale de 7h par jour associée à une assistance administrative et psychologique de la famille). Pour ce faire, il s’agirait de financer et de créer des structures spécialisées et entièrement dédiées à la prise en charge précoce de ces enfants autistes.

Je demande à Sophie Cluzel - Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et à Agnès Buzyn - Ministre des Solidarités et de la Santé, de considérer, au nom de toutes les familles et enfants concernés, cette demande (Programme pour une Prise en Charge Précoce et Globale de l’Autisme), et de l’intégrer comme la mesure phare du plan autisme à venir.

Par Jean-Luc ROBERT, Psychologue clinicien,www.LezAPe.fr

* (E) Pétition : Sauvons les gorges de Kresna !

141.007 signatures sur 175.000 attendues Lien pour signer

Commissaire Karmenu Vella (Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche), Commissaire Corina Creţu (commissaire européenne à la politique régionale) et Commission européenne

Nous vous demandons de faire respecter les lois européennes pour la protection de la nature et de sauver d’une destruction programmée la vallée des gorges de Kresna en Bulgarie. En particulier, nous exigeons que la Commission européenne refuse de verser des subventions pour la construction d’une grande autoroute qui traverserait le précieux site Natura 2000 protégé par la législation européenne et bulgare. Nous exigeons de la Commission qu’elle empêche tout trafic destructeur de traverser ces gorges, à l’exception du trafic local, en relocalisant l’autoroute.

Pourquoi est-ce important ? D’ici quelques semaines, dans le parc naturel le plus riche de Bulgarie, les envoûtantes gorges de Kresna seront vendues au plus offrant des géants du BTP. La vallée sera couverte de goudron pour faire place à une autoroute transeuropéenne [1]. Les pelleteuses et les rouleaux compresseurs viendront détruire l’habitat de centaines d’espèces parmi les plus rares en Europe. La Bulgarie refuse de modifier ce projet, même s’il existe une autre solution plus raisonnable [2]. Elle a déjà enfreint bon nombre de lois de protection de la nature, mais la Commission européenne s’est contentée de fixer des conditions sans les faire respecter. Elles ne servent donc à rien [3]. Les gorges de Kresna sont une réserve naturelle protégée et c’est la mission de la Commission européenne que de préserver ce joyau [4].

Les habitants se mobilisent depuis plus de 20 ans pour protéger les gorges, [5] mais leurs pétitions et leurs doléances auprès de la Commission n’ont pas suffi à arrêter l’autoroute Struma. Alors quand les combats locaux sont trop lourds à porter pour les riverains, c’est à nous citoyens européens de nous rassembler. Avec une mobilisation massive dans toute l’Europe, nous pourrons convaincre la Commission d’ouvrir une procédure d’infraction et d’agir avec conviction pour arrêter les pelleteuses avant qu’elles ne détruisent l’habitat des ours, des loups, des papillons et des chauves-souris.Ces gorges hébergent des espèces protégées de serpents, de tortues et d’aigles royaux. Le site est aussi un corridor de migration essentiel pour les ours et les loups. C’est un havre naturel spectaculaire dans le sud-ouest de la Bulgarie, une région qui accueille deux fois plus d’espèces de papillons que le Royaume-Uni tout entier [6].

Mais en octobre 2017 le gouvernement bulgare a décidé de creuser les 16 km des gorges de Kresna pour construire une route qui relierait enfin Hambourg, Sofia et Thessalonique [7]. Même si tout le monde – l’UE, la Bulgarie et la population locale – s’accorde à dire que la route est nécessaire, le gouvernement bulgare s’entête à faire passer le tracé par les gorges malgré les protestations des habitants et des spécialistes environnementaux, qui proposent un autre tracé plus à l’est de la vallée.La Bulgarie a reçu des fonds européens il y a quelques années pour que les gorges de Kresna soient classées Natura2000. Aujourd’hui, elle demande de l’argent pour les détruire ! Dans les prochaines semaines, la dernière tranche de financement devrait lui être versée par la Commission. Nous demandons donc à la Commission de faire respecter les conditions qu’elle a imposées et de ne verser aucune subvention qui détruirait un parc naturel protégé.

Références :

[1] Le texte est en bulgare. Une traduction du sommaire nous a été fournie par notre partenaire Za Zemiata : http://www.mrrb.government.bg/bg/hemus-i-struma-ste-budat-prioritet-na-mrrb-i-prez-2018-g/

[2] http://www.foeeurope.org/sites/default/files/biodiversity/2017/save_kresna_gorge_briefing.pdf (en anglais)

[3] 2008 EIA/AA décision du 1-1/2008 du ministère de l’Environnement et de l’Eau

[4] https://www.euractiv.com/section/climate-environment/opinion/eu-money-should-not-help-destroy-bulgarias-kresna-gorge/ (en anglais)

[5] https://www.theguardian.com/environment/2016/feb/17/bulgarian-motorway-poised-to-carve-up-wildlife-haven (en anglais)

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorge_de_Kr%C3%A9sna

[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Struma_motorway (en anglais)
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PETITIONS VOUEES A DISPARAITRE
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* (C) Pétition : Le lanceur d’alerte Falciani ne doit pas être extradé vers la Suisse

31.827 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition lancée par les membres du Parlement Européen Eva Joly (FR), Sven Giegold (DE), Marco Affronte (IT), Molly Scott-Cato (UK), Ernest Urtasun (ES), Ana Miranda (ES) au Gouvernement Espagnol

Hervé Falciani est l’un des premiers à avoir dévoilé des informations sur l’évasion fiscale organisée. Il a travaillé en tant qu’informaticien pour la filiale suisse de la banque HSBC et a transmis en 2006-2007 des données bancaires concernant plus de 100 000 clients à la Ministre des Finances de l’époque, Christine Lagarde. Le gouvernement français a ensuite partagé de précieuses informations sur les fraudeurs fiscaux avec d’autres pays de l’UE. Cela a permis aux autorités de poursuivre de nombreux fraudeurs, notamment en Espagne où Hervé Falciani a été arrêté.

Au total, les 106 500 clients concernés détenaient environ 135 milliards d’euros via la banque HSBC Suisse. Le mandat d’arrêt international est basé sur la condamnation d’Hervé Falciani à cinq ans de prison en Suisse pour espionnage industriel. Le courage d’Hervé Falciani a contribué à combattre l’évasion fiscale. Ce scandale a été suivi par beaucoup d’autres en Suisse, au Luxembourg, au Liechtenstein et d’autres paradis fiscaux. Grâce aux révélations d’Hervé Falciani, de nombreux fraudeurs ont pu être identifiés et des millions d’euros ont été recouvrés dans l’intérêt de tous. Si les choses bougent enfin, c’est bien souvent grâce à des lanceurs d’alerte tels qu’Hervé Falciani, Edward Snowden ou Antoine Deltour. Hervé Falciani mérite une médaille plutôt que l’emprisonnement.

Dévoiler des pratiques frauduleuses ne devrait pas être considéré comme un crime, mais devrait au contraire être protégé. Cette affaire illustre une fois de plus le besoin criant d’une protection européenne des lanceurs d’alerte.
Voilà déjà plusieurs mois que la Commission européenne a promis de faire une proposition en ce sens. Nous appelons la Commission à protéger l’intérêt général européen en garantissant une protection horizontale, uniforme et robuste des lanceurs d’alerte dans toute l’UE.
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PETITIONS FERMEES
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