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Pétitions AID2024-14
Période jusqu’au samedi 24 Août 2024
samedi 10 août 2024, par
Nous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
* SOMMAIRE
Les pétitions nouvelles
Collectes de dons (soutenues par AID)
Initiatives Citoyennes Européennes
Les pétitions en cours
Les pétitions stagnantes
Les pétitions vouées à disparaître
Les pétitions fermées
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* (E) Pétition - Dites au gouvernement britannique : stop à la haine !
54.074 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
Pétition adressée à : Gouvernement du Royaume-Uni
Lancez une enquête publique sur le rôle des réseaux sociaux dans l’amplification de la haine et l’incitation aux émeutes.
Une vague de violence orchestrée par des groupes d’extrême droite déferle actuellement sur l’Irlande et le Royaume-Uni. Des foules en furie saccagent les villes, incendiant bibliothèques et banques alimentaires, et détruisant les hôtels qui hébergent des migrants terrifiés.
Les réseaux sociaux tels que X (Twitter) aident et encouragent ces extrémistes. En laissant prospérer la désinformation, ils offrent une tribune aux leaders d’extrême-droite et leur permettent de propager librement leurs discours haineux et d’inciter à la violence en ligne.
Face à cette situation, le gouvernement britannique envisage en ce moment même de tenir ces géants du numérique pour responsables. Profitons de cet élan pour exiger une enquête publique sur le rôle de X et d’autres plateformes dans l’escalade de ces violences.
Dites au gouvernement britannique : “Mettez fin aux discours haineux en ligne, lancez une enquête publique IMMÉDIATEMENT.”
Une multitude d’influenceurs en ligne, d’extrémistes anti-musulmans et de groupuscules fascistes ont attisé les tensions après une attaque meurtrière au couteau lors d’une fête pour enfants dans le nord-ouest de l’Angleterre, qui a coûté la vie à trois petites filles.
Des rumeurs infondées prétendant que l’assaillant était “demandeur d’asile” et “musulman” se sont répandues sur X et d’autres réseaux sociaux comme une traînée de poudre, déclenchant une vague de violences. Les émeutiers ont pris pour cible des mosquées et même un centre d’hébergement pour migrants.
Cette situation est rendue possible par l’inaction des dirigeants de X, Telegram et autres réseaux sociaux, qui se tournent les pouces tout en tirant profit du flot de désinformation. Toutefois, le nouveau gouvernement britannique pourrait prendre des mesures sévères contre Elon Musk, Pavel Durov et leurs pairs, surtout s’il ressent une pression internationale significative. Rejoignez notre appel : Dites au gouvernement britannique : “Faites cesser immédiatement la diffusion de fake news haineuses !”
Notre mouvement a déjà démontré sa force par le passé, notamment lorsque notre communauté a contribué à l’éviction de Trump de X (Twitter) après la tentative de coup d’État du 6 janvier au Capitole américain. Ensemble, combattons et vainquons la haine une fois de plus grâce à notre pouvoir collectif.
* (E) Pétition - Les défenseur·es de la terre, du territoire et de l’environnement criminalisé·es au Mexique
9.636 signatures sur 15.000 attendues lien pour signer
À l’attention de la Présidente élue du Mexique, Claudia Sheinbaum, du Congrès de l’Union, des Congrès Locaux et du Parquet général de justice
Madame la Présidente élue du Mexique Claudia Sheinbaum, Congrès de l’Union et Congrès Locaux, Parquet général de justice, je vous demande d’intervenir pour mettre fin à l’abus du droit pénal contre les défenseurs des terres et des territoires qui sont criminalisés pour leur lutte.
Amnesty International, dans son rapport “México : Tierra y ¿Libertad ? Criminalización de personas defensoras de tierra, territorio y medio ambiente”, a révélé qu’au moins trois gouvernements d’État ont fait usage du système pénal contre des personnes qui ont protesté pour la défense de la terre, du territoire et de l’environnement au Mexique :
• En 2017, à San Cristóbal de las Casas, Chiapas, une manifestation pacifique contre la construction d’un lotissement en zone protégée a conduit à des mandats d’arrêt pour Elizabeth, Eustacio, Miguel, Lucero, Martín y Miguel Ángel.
• En 2019, à Zacatepec, Puebla, Miguel et Alejandro ont été emprisonnés pour s’être opposés à la construction d’un drainage polluant.
• En 2020, Chilón, Chiapas, César et José Luis ont fait face à la répression et aux accusations pénales contre eux pour s’être opposés à la construction de la caserne de la Garde Nationale.
• Depuis 2023, Jesús Ariel, Arturo et Juan Diego de Sitilpech ont protesté contre l’installation d’une ferme porcine et ont été criminalisés.
C’est pourquoi nous appelons le Pouvoir Exécutif à :
• Reconnaître publiquement le travail des défenseurs de la terre, du territoire et de l’environnement et s’abstenir d’émettre des déclarations qui les stigmatisent ou discréditent, ainsi que les organisations qui les soutiennent.
• Ouvrir des espaces de dialogue avec les défenseurs de la terre, du territoire et de l’environnement, et les organisations de la société civile pour discuter des législations et des politiques publiques liées à ces questions, en garantissant leur droit de participer aux décisions les concernant.
• S’abstenir d’utiliser la Garde Nationale comme réponse aux manifestations et dispenser une formation sur l’usage de la force aux forces de sécurité civile qui surveillent les protestations.
• Le Mécanisme de Protection des Défenseurs des Droits humains et des Journalistes doit disposer de ressources adéquates et d’un personnel compétent pour répondre aux demandes de mesures de protection. Les évaluations des risques et la mise en œuvre des mesures de protection devrait être effectuée en temps utile et avec la participation de ceux qui en font la demande, en tenant compte des approches de genre et ethnico-raciales, ainsi que les risques collectifs et communautaires.
• Tenir à jour des statistiques fiables sur la violence à l’égard des défenseurs de la terre, du territoire et de l’environnement pour identifier des modèles et développer des politiques de prévention plus efficaces. Les mécanismes d’accès à l’information sur les questions environnementales doivent être actualisés, promus et améliorés.
• Les opinions et les décisions des communautés touchées par des projets environnementaux doivent être considérées dans le cadre de processus participatifs fondés sur des informations environnementales et des approches des droits humains, culturels et de genre. L’évaluation préalable des incidences sur l’environnement doit impliquer les personnes concernées et respecter les normes internationales, y compris les mesures d’atténuation appropriées ou suspension du projet si nécessaire.
• En ce qui concerne la base de la Garde Nationale à Chilón, au Chiapas, construite sans le consentement de la communauté indigène tseltal, la SEDENA est instamment priée de la retirer immédiatement.
Au Congrès de l’Union :
• Supprimer la détention préventive informelle de la Constitution et des lois, en laissant la décision sur son application aux juges et sur la base d’évaluations individuelles. Il est également recommandé de modifier la Loi Nationale sur le Recours à la Force afin d’établir clairement les restrictions à l’action des fonctionnaires chargés d’appliquer la loi conformément aux normes internationales.
• Les qualifications pénales doivent être clairement définies pour éviter la criminalisation de la manifestation.
• Implémenter l’Accord d’Escazú et mettre en place une procédure efficace pour rejeter les poursuites abusives contre la participation publique, avec des sanctions pour ceux qui les utilisent de manière répétée et un soutien pour leurs victimes.
Au parquet général de justice :
• S’abstenir d’utiliser des qualifications pénales vagues ou ambiguës pour engager des poursuites pénales contre des personnes qui exercent leur droit de manifester.
Je vous remercie d’avance de votre attention et je saisis cette occasion pour vous renouveler les marques de ma considération. Cordialement,
* (E) Pétition - Membres du Congrès américain : interdisez la capture et l’élevage des baleines aux États-Unis !
50.096 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
Pétition adressée à : Membres du Congrès américain
Soutenez le SWIMS Act – interdisez la capture et l’élevage des baleines !
Qu’ils soient arrachés des océans ou nés en bassin, la vie en captivité est un véritable cauchemar pour les baleines et les dauphins. Contraints de tourner en rond dans des aquariums minuscules, souvent en solitaire, ils sombrent dans la dépression. On les prive de la possibilité de vivre pleinement et de tisser des liens émotionnels avec leur famille et leurs semblables. Bien souvent, leur vie s’achève prématurément, après une longue période de souffrance et de douleur.
Cependant, nous avons l’opportunité de mettre définitivement fin à la captivité des baleines et à leur élevage aux États-Unis. Une nouvelle loi, baptisée “SWIMS Act", est actuellement examinée par les législateurs. Son objectif : interdire la captivité de ces majestueuses créatures dans les parcs aquatiques et les aquariums, leur épargnant ainsi une vie de misère.
Notre communauté compte des millions de membres de par le monde. Ensemble, nous pouvons nous assurer que le SWIMS Act soit adopté et inspirer les gouvernements du monde entier à emboîter le pas, ouvrant ainsi la voie à une interdiction mondiale de la captivité des baleines. Vous joindrez-vous à nous pour protéger les baleines de la captivité ?
Au mois de mars 2024, pas moins de 55 orques étaient encore en captivité dans des parcs aquatiques à travers le monde. Ces magnifiques créatures endurent un stress permanent, altérant gravement leur santé et réduisant considérablement leur espérance de vie. 100 % des orques mâles en captivité souffrent d’un affaissement de leur nageoire dorsale, conséquence directe d’une vie passée à tourner en rond dans des bassins exigus.
Des bassins de la taille d’une piscine ne sont pas un habitat adéquat pour ces géants des mers, dotés d’une intelligence remarquable, d’une nature sociale et d’une profonde empathie. Leur véritable place est dans l’immensité des océans de notre planète.
Une opportunité unique s’offre à nous pour mettre fin à la torture de mammifères marins, notamment les orques et les baleines. Notre mobilisation a déjà porté ses fruits par le passé : grâce à notre plus grande pétition à ce jour avec 1,7 million de signatures, nous avons convaincu SeaWorld d’abandonner son programme de captivité des orques. Aujourd’hui, nous pouvons aller plus loin en soutenant l’adoption de lois strictes aux États-Unis pour protéger l’ensemble des baleines et des orques. Vous joindrez-vous à nous ?
Membres du Congrès américain : Soutenez le SWIMS Act – interdisez la capture et l’élevage des baleines !
* (E) Pétition : Interdisez les pesticides toxiques !
84.020 signatures sur 100.000 attendues lien pour signer
À la Commission européenne, nous vous appelons à donner la priorité à la santé des populations et des écosystèmes plutôt qu’aux intérêts des grandes entreprises agroalimentaires, et à mettre en place un plan ambitieux et contraignant de réduction des pesticides, conformément aux objectifs fixés dans le cadre du Pacte vert européen. Nous vous exhortons à faire en sorte que tous les pesticides soient interdits au sein de l’UE d’ici à 2035.
Des pesticides toxiques et cancérigènes sont présents dans l’air, les aliments et l’eau, mais l’UE ne fait rien pour y remédier. Il est prouvé que ces pesticides sont à l’origine de maladies mortelles. [1] Bien qu’il existe des alternatives sûres, ces produits sont pulvérisés dans nos parcs, le long des routes et même sur les aires de jeu de nos enfants. [2] [3]
Si nous nous mobilisons rapidement, nous pourrons faire en sorte que l’UE les interdise. Au lendemain des élections européennes, les dirigeant·e·s de l’UE se mettent d’accord en ce moment même sur les politiques des cinq prochaines années.
L’UE s’était engagée à le faire avant, mais elle a cédé à la pression des multinationales. [4] Cette fois, nous devons la mettre sous la plus forte pression possible.
Références :
[1] https://www.pan-uk.org/health-effects-of-pesticides
[2] https://www.eea.europa.eu/en/newsroom/news/more-action-needed-in-the-eu
[3] https://www.pan-uk.org/alternatives-to-pesticides/
[4] https://www.euractiv.com/section/agriculture-food/news/von-der-leyen-to-withdraw-the-contested-pesticide-regulation/
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID
* Soutenir la Grèce
* Le 07/05/2024 à 11:26, Yannis Youlountas a écrit : Des nouvelles de Grèce, du convoi et du film !
http://blogyy.net/2024/05/07/des-nouvelles-de-grece-du-convoi-et-du-film/
Le convoi solidaire n’est pas encore terminé, mais vous trouverez déjà quelques photos et infos dans cette lettre ! Plusieurs actions sont en cours, à plusieurs endroits en Grèce, et l’une des plus importantes va maintenant commencer, en plusieurs étapes, car cela prend du temps : acheter des denrées à nos camarades paysans en lutte (huile d’olive, légumes…) pour les livrer ensuite à beaucoup de nos lieux et collectifs. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien. Si vous choisissez de participer en passant par Anepos :
1- Pour effectuer un virement à ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730 BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Livraisons et soutiens »
2- Pour participer via PAYPAL suivez ce lien : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY
3- Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Livraisons et soutiens – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Contact, suggestions, propositions : solidarite@anepos.net
Tél. Grèce (+30) 694 593 90 80 / Tél. France (+33) 624 066 798
Maud, Maria, Kostas, Patrick, Yannis, Fifi, Julien, Anna et Nikos po/ les membres de l’action
Le 08/01/2024 à 13:08, Yannis Youlountas a écrit :J-1 ! Rendez-vous à partir de demain partout en France, Suisse et Belgique
Tous les détails ici (lieux, horaires…)
D’autres dates seront bientôt annoncées...
Le 02/12/2023 à 13:20, Yannis Youlountas a écrit :
Bonjour ! 10 ans après "Ne vivons plus comme des esclaves", 8 ans après "Je lutte donc je suis" et 5 ans après "L’Amour et la Révolution", c’est avec une grande émotion que je vous invite à découvrir la bande-annonce de notre quatrième film :
"NOUS N’AVONS PAS PEUR DES RUINES"
(sous-titre : …nous portons un monde nouveau dans nos cœurs)
Il s’agit d’une bande-annonce longue, comme pour les films précédents. La seconde bande-annonce, plus courte et conventionnelle, sera diffusée dans quelques jours, notamment pour les cinémas.
Les projections-débats en France, Suisse et Belgique commenceront entre janvier et mars 2024, entrecoupées par une série de dates dans d’autres pays, et bien sûr en Grèce. L’agenda des dates et des villes où nous pourrons nous retrouver et échanger après la projection estici
Pour nous aider en fonction de vos moyens :
— > par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : "Livraisons Octobre"
— > ou par Paypal en suivant sur ce lien :
https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY&fbclid=IwAR2GlpO4fe9mZIvL4Uvcj3Tn4-JIEqXpFl4fgtBN_y7qYZ-C_FjK8pVWoDI
— > ou par chèque à l’ordre d’ANEPOS à envoyer à l’adresse ci-dessous :
ANEPOS - "Livraisons Octobre" - 6 allée Hernando - 13500 Martigues
Nous menons ce type d’action une fois tous les six mois depuis 5 ans sous cette forme, dans la mesure du possible, en complément de nos convois solidaires au départ de la France, de la Suisse et de la Belgique.
Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net
Yannis Youlountas
NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne
* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne
* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE
Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :
- sur la cagnotte Leetchi
- par Paypal
- par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
- par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE
* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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* (C) Pétition : Taxer la grande fortune pour financer la transition écologique et sociale
267.982 soutiens sur 1.000.000 (https://citizens-initiative.europa.eu/_fr) lien pour signer
Depuis plus d’une décennie, l’Union européenne est confrontée à une multiplication de crises : économique, sociale, sanitaire, géopolitique, environnementale, etc. Ces crises sont le symptôme de la défaillance des politiques économiques, fiscales et sociales conduites par les gouvernements nationaux et l’Union européenne, qui ont affaibli les systèmes de santé, les services publics, la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, etc. Alors que l’Union a pour objectif de promouvoir le bien-être de ses peuples, de combattre l’exclusion sociale, de garantir la justice et la protection sociales (article 3 TUE) et que ses institutions se sont engagées à assurer une meilleure équité, notamment fiscale, les inégalités n’ont eu de cesse de se creuser, au point qu’aujourd’hui, les 1 % les plus riches de la planète possèdent près de la moitié des richesses mondiales et que ces mêmes 1 % émettent également plus d’émissions de CO2 que la moitié la plus pauvre de la planète.
Afin de répondre à ces enjeux, il est urgent de réorienter fondamentalement l’Union européenne en direction d’une transition climatique juste et démocratique. Plusieurs initiatives européennes récentes, répondant à la crise climatique, à la pandémie du Covid et à la guerre en Ukraine, ont commencé à orienter les politiques de l’Union en ce sens (Green Deal, RRF, SURE…). La présente initiative propose de pérenniser ces politiques de transition écologique et sociale, à travers la mise en place, à l’initiative de la Commission européenne, d’un impôt sur la grande fortune. Plusieurs études, dont une menée récemment par le Laboratoire sur les inégalités mondiales(1), ont démontré qu’un tel impôt permettrait d’accélérer la lutte contre le changement climatique et contre les inégalités, contribuant aux ressources propres de l’Union européenne, cet impôt générerait des recettes qui permettraient de cofinancer les politiques de transition écologique et sociale menées par l’Union et ses États membres, en tenant compte de leur situation objective.
La création d’un impôt européen sur la grande fortune répond à de nombreux appels de la société civile, de scientifiques et d’élus. Récemment encore, plus d’une centaine de députés européens, soutenus par des économistes, ont appelé l’Union à instaurer un impôt progressif sur l’extrême richesse. La future directive relative à la mise en place d’un niveau minimum d’imposition mondial pour les groupes multinationaux dans l’Union européenne a déjà montré que l’Union était capable de s’entendre pour plus d’équité fiscale. Plus généralement, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a insisté sur la nécessité d’harmoniser la politique fiscale, et d’utiliser ce levier pour lutter contre la crise environnementale.
L’instauration d’un impôt européen sur la grande fortune nécessiterait trois interventions législatives.
Tout d’abord, nous invitons la Commission européenne à présenter une proposition de directive portant création d’un impôt européen sur la grande fortune, sur le fondement de l’article 115 TFUE. Cet article permet au Conseil, statuant à l’unanimité, d’arrêter des directives pour rapprocher les législations nationales, notamment dans le domaine de la fiscalité directe, dès lors que celles-ci ont une incidence directe sur l’établissement ou le fonctionnement du marché intérieur. Or, les disparités nationales quant à l’imposition des ultra-riches sont susceptibles d’alimenter une concurrence fiscale accrue au sein de l’Union et créent des distorsions au sein du marché intérieur. Au sein du marché intérieur, il est dès lors nécessaire d’adopter des approches stratégiques communes et de mener une action coordonnée afin d’optimiser l’incidence positive d’une imposition sur la grande fortune.
Ensuite, nous invitons la Commission européenne à proposer une modification de la décision 2020/2053 du Conseil du 14 décembre 2020 relative au système de ressources propres de l’Union européenne, sur la base de l’article 311, alinéa 3, TFUE. Cette modification aura pour objet de permettre à l’impôt européen sur la fortune de contribuer au régime des ressources propres de l’Union européenne. Une telle modification répondrait, par ailleurs, à la volonté manifestée par les institutions européennes depuis 2020 d’ajouter de nouvelles ressources propres, notamment en vue de faire face au remboursement des engagements financiers contractés par la Commission en vue de financer le plan de relance européen, RRF.
Enfin, la nouvelle ressource propre tirée d’un impôt sur la grande fortune devrait être affectée à une transition écologique et sociale juste, via l’alimentation des politiques de l’Union et des États membres consacrées à cet objet. Nous invitons donc la Commission européenne à présenter des propositions de règlements afin de renforcer le fonds pour la facilité et la résilience (RRF), les fonds liés au Green Deal et à la politique de cohésion. Il s’agira notamment de modifier les règlements de base de ces fonds à savoir respectivement les règlements 2021/1056, 2021/241 et de se fonder sur la politique de cohésion (article 175, 3 TFUE). Éventuellement, d’autres bases juridiques pourraient être mobilisés à cette fin, telles que les dispositions en matière d’environnement (article 192, § 1er, TFUE), d’emploi et de politique sociale (articles 149 et 153 TFUE) et de coopération au développement (art 209 TFUE).
(1) L. Chancel, Th. Piketty, E. Saez et G. Zucman, World Inequality Report 2022, 2021,
Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (E) Pétition - Halte à la mine sous-marine Solwara 1
56.071 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
Pétition adressée au Gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée : abandonnez les permis et le bail d’exploitation minière en eau profonde de Solwara 1
Ce projet de mine en eaux profondes menace de dévaster les fonds océaniques, habitats précieux des dauphins et des baleines, et d’y déverser des déchets toxiques.
Il y a quelques années, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a délivré des permis d’exploration et un bail pour le projet minier Solwara 1. Préoccupés par les impacts potentiels sur les écosystèmes marins, les scientifiques et habitants ont appelé à mettre en pause ce projet. Sous la pression énorme des communautés côtières, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a donc instauré une interdiction temporaire sur l’exploitation minière des fonds marins. CEPENDANT, le gouvernement envisagerait aujourd’hui de renouveler les licences et le bail de Solwara 1, ignorant les risques considérables et l’opposition des communautés. Soutenons les protestations des communautés de Papouasie-Nouvelle-Guinée ! Demandons au gouvernement d’annuler le projet Solwara 1 ! Les communautés locales ont formé l’Alliance des Guerriers de Solwara (Alliance of Solwara Warriors) pour protéger la mer de Bismarck et leurs traditions, comme l’Appel aux Requins – une pratique ancestrale, où l’on chante pour attirer les requins en haute mer et les attraper à mains nues. Cependant, depuis l’arrivée des navires d’exploration minière, il est devenu plus difficile d’attirer les requins, les habitants revenant souvent avec une maigre prise. La société minière prétend qu’il n’y aura "aucun impact social" sur les communautés, mais les bruyants et polluants navires miniers ont déjà fait fuir la faune marine. Les entreprises du secteur de l’énergie affirment que l’extraction de minéraux de l’océan est essentielle pour la transition vers les énergies renouvelables. Pourtant, ces mêmes sociétés ont un lourd passif : expulsions des communautés autochtones de leurs terres, destruction de précieuses forêts tropicales, pollution des cours d’eau… L’Alliance des Guerriers de Solwara déclare n’avoir jamais donné son consentement libre et éclairé pour ce projet. Nous ne pouvons pas laisser les pratiques destructrices de l’industrie minière se répéter dans nos océans. Joignez-vous à l’appel des communautés en première ligne : halte au projet d’exploitation minière en eaux profondes Solwara 1. Ensemble, nous avons aidé des partenaires locaux du monde entier à remporter des batailles réputées impossibles. Récemment encore, les membres d’Ekō et leurs alliés ont contribué à convaincre le groupe Zurich, géant du secteur des assurances, de cesser d’assurer les nouveaux projets pétroliers et gaziers - un coup dur pour l’industrie des énergies fossiles. Relevons ce défi une fois de plus !
* (C) Pétition - Défendre notre santé, lutter contre l’industrie de la viande
63.465 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
À la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne. Nous appelons l’UE à :
Remettre à l’ordre du jour un système alimentaire sain et durable, qui place les les citoyen·ne·s, les agriculteurs et agricultrices au cœur de la réforme.
Protéger la santé des populations en Europe en fixant des plans d’action et des objectifs de réduction des polluants tels que le méthane, et abandonner l’agriculture industrielle.
Veiller à ce que l’argent des contribuables finance des actions pertinentes au sein du système alimentaire, telles que la réduction des émissions et une transition vers une alimentation plus saine, à travers la réforme de la PAC.
La priorité doit être donnée aux besoins et à la santé des personnes, plutôt qu’aux profits des entreprises. Les principes de pollueur-payeur et de prévention en matière de pollution doivent être mis en œuvre.
* (E) Pétition - Amazon : Halte au traitement cruel des ânes
148.809 signatures sur 150.000 attendues lien pour signer
Chaque année, cinq millions d’ânes sont sacrifiés pour obtenir une sorte de gélatine spéciale utilisée dans les cosmétiques et les compléments alimentaires promettant jeunesse et santé. Certains ânes sont écorchés vifs. D’autres succombent pendant le transport, leurs restes abandonnés sur le bord des routes. Et pour ceux qui survivent au voyage, ces derniers sont abattus sans merci à coups de matraque. Mais ensemble, nous pouvons mettre un terme à cette barbarie.
eBay a déjà interdit la vente "d’ejiao", cette gélatine controversée. Il est temps qu’Amazon, géant du e-commerce, fasse de même et cesse de participer à l’exploitation de ces créatures sensibles. Signez la pétition : exhortez Amazon à sauver les ânes.
Les ânes sont des animaux affectueux, dotés d’une mémoire remarquable. Dans de nombreuses communautés d’Afrique et d’Asie, ils jouent un rôle crucial, transportant marchandises et personnes. Grâce à eux, d’innombrables femmes et jeunes filles des zones rurales s’affranchissent d’un dur labeur physique et de tâches domestiques éreintantes. Mais aujourd’hui, les ânes sont menacés, volés pour satisfaire la demande mondiale d’ejiao. Montrons à Amazon que le monde entier exige la protection des ânes contre ces traitements cruels. Signez et partagez notre pétition avec tous les défenseurs des animaux que vous connaissez. Protégeons les ânes de la cruauté. L’an dernier, un accord juridique a contraint Amazon à cesser la vente de gélatine d’âne en Californie. Le moment est venu d’étendre cette interdiction à l’échelle mondiale afin de protéger les ânes partout dans le monde.
* (E) Pétition - Non à l’avionisation des TER ! (La réservation obligatoire)
8.684 signatures sur 10.000 attendues lien pour signer
Ministre délégué chargé des Transports, Présidente des Régions de France, Premier ministre, Président Directeur Général de SNCF
Déjà lancée en région Normandie et depuis juillet 2024 "pour expérimentation" sur 2 lignes TER de la région Grand-Est, la pratique de la réservation obligatoire dans les TER pourrait s’étendre à toutes les régions. Nous y sommes farouchement opposés et nous vous invitons à signer cette pétition.
LE SERVICE PUBLIC DES TRANSPORTS DOIT RESTER EN ACCÈS LIBRE
Pour avoir le choix d’accéder librement avec un ticket à tel train ou au suivant, parce qu’on a raté celui prévu, la réservation est un non sens. Les billets français sont déjà suffisamment limités notamment par leur validité réduite à un jour. L’accès aux trains est suffisamment complexifié avec par exemple les portiques dans certaines gares et l’obligation de posséder un smartphone.
LA FRANCE A CONTRE-COURANT
Jusqu’à présent seuls les trains à grande vitesse et certains Intercités grandes lignes ont adopté cette réservation obligatoire en France et dans quelques pays latins. Les pays du nord de l’Europe ne l’ont pas du tout mis en place, sauf pour les trains de nuit.
Il est hors de question que l’accès aux trains du quotidien soit plus compliqué.
LA TENTATION EST GRANDE POUR CERTAINES RÉGIONS "OUBLIEUSES"
Dans le ferroviaire le temps est long nous serine-t-on, les commandes de rames de trains par les collectivités prennent plusieurs années pour aboutir quand elles sont faites. Plusieurs régions n’ont pas anticipé ce délai et découvrent que leur matériel roulant est en nombre insuffisant. Comment cacher tout celà ? Une réponse facile peut être de compenser ailleurs, d’acheter des autobus, moins chers, et donc refavoriser le routier, c’est ce qui a été fait en Auvergne Rhône Alpes. La bonne réponse pour d’autres régions impliquera de commander à temps de nouveaux trains en quantité suffisante pour satisfaire la demande de mobilité, en forte croissance. Mais la réservation obligatoire semble aussi une réponse promise à un grand avenir. Elle résout presque tout aux yeux de certains politiciens, notamment les anti-trains.
POUR CAMOUFLER LES MANQUEMENTS ET CACHER LA MISÈRE
A l’heure des mensonges et promesses assénés H24 par nos gouvernants, tout semble possible, la réservation obligatoire pourra s’avérer très pratique pour cacher une politique de transports désastreuse ou absente, très pratique aussi pour fermer l’accès du train à tous et toutes, marginaliser les personnes âgées, ceux sans internet ou ceux dégoûtés par la nouvelle complexité. Car question manquements on est déjà en pointe : rappelons qu’aux abords des métropoles nombreux sont les abonnés obligés de voyager dans des rames sous-capacitaires, dans des trains bondés, matin et soir. Rappelons aussi les semaines voire les mois de coupure totale de service pour travaux impactant les voyageurs. Pour justifier la mise en place de la réservation obligatoire dans les TER d’excellents prétextes seront certainement inventés :
la fameuse "sécurité" déclinée à toutes les sauces,
une meilleure information aux voyageurs (quand vous aurez été obligé de fournir votre numéro de téléphone),
le confort accru car voyage assis garanti,
des trajets surveillés (en temps réel et en reconnaissance faciale par les nombreuses webcams de la région AuRA par exemple).
Le tout oubliant les nombreux et nombreuses personnes qui seront restées à quai et qui auront repris leur automobile individuelle. La voiture devenant alors synonyme de liberté.
La réservation obligatoire est bien un cache-misère pour le ferroviaire français doté d’une infrastructure vieillotte, de lignes du quotidien entretenues à minima, d’un système de signalisation d’un autre temps qui ne permet que des cadencements faibles de circulations, de matériels roulants vétustes et insuffisants (Intercités de jour et de nuit notamment) et enfin d’une gestion calamiteuse avec une dilution des responsabilités au sein d’une multitude d’entités autrefois réunies en une seule société.
Elle permet de "contenir" le trafic voyageurs et limite le développement du train. Les générations futures en souffriront. Je signe pour que voyager dans les trains du quotidien continue à être aussi simple que de prendre le bus, le métro, le tramway, et moins complexe que de prendre l’avion.
* (C) Pétition - L’avortement est un droit. Parlementaires de Belgique, changez la loi !
9.631 signatures sur 30.000 attendues lien pour signer
A l’attention des membres de la Chambre des représentants de Belgique, mesdames et messieurs les parlementaires,
Je suis extrêmement préoccupé·e par le fait que, malgré l’engagement pris par la majorité gouvernementale fédérale en 2020, la publication en avril 2023 du rapport du comité scientifique en charge de l’évaluation de la loi et de la pratique de l’avortement, ainsi que le large soutien de la société civile au droit à l’avortement, le cadre légal sur l’avortement n’a connu aucune avancée.
Cela fait longtemps que les femmes et les personnes pouvant être enceintes de notre pays attendent un cadre légal qui respecte, protège et réalise leur droit humain à un accès sûr, légal et sans entraves à l’avortement, qui ait pour élément central leur autonomie sexuelle et reproductive et qui réalise l’égalité des genres.
En effet, le cadre légal actuel ne garantit pas cela. Persistent par exemple dans la loi des sanctions pénales applicables à l’encontre des femmes et du personnel soignant qui ne respecteraient pas les dispositions légales, telles que le délai limité à 12 semaines post-conception pour accéder à un avortement, la période de réflexion obligatoire de 6 jours entre le premier rendez-vous médical et l’avortement ou encore l’obligation de renseigner la personne qui souhaite avorter sur les possibilités d’accueil de l’enfant à naitre. Les conséquences de cette criminalisation sont délétères pour les droits humains de toute personne susceptible d’être enceinte dans ce pays : la criminalisation de l’avortement ne fait en effet pas disparaître ces actes médicaux, elle les rend juste plus dangereux, portant ainsi atteinte aux droits à la vie et à la santé de milliers de personnes.
De nombreux obstacles et discriminations dans l’accès à un avortement sécurisé en Belgique persisent par ailleurs. Le délai de reflexion obligatoire de 6 jours, le refus de prodiguer des soins (y compris du fait de convictions ou de la clause de conscience) et la pénurie de praticien·nes du soin à l’avortement sont des entraves notables.
Du point de vue des pratiques discriminatoires, elles s’appliquent notamment envers les personnes issues de milieux défavorisés, précaires et/ou marginalisés. Selon le rapport du comité scientifique de 2023, le délai légal de 12 semaines post-conception entraîne une configuration qui “a pour conséquence une dynamique quasi automatique de voyages vers les Pays-Bas à des fins abortives de femmes belges confrontées à une grossesse non désirée”. Elles étaient 371 obligées de se rendre dans ce pays voisin en 2021. Or, la nécessité d’entamer un voyage afin d’accéder à un avortement après le délai légal entraîne des coûts et obstacles pouvant priver certaines personnes d’un accès aux services en la matière - et touche de manière disproportionnée les personnes issues de milieux défavorisés, précaires et/ou marginalisés. La loi actuelle reconnaît par ailleurs le droit des femmes à avorter mais pas celui des hommes et des garçons transgenres et des personnes intersexes et non-binaires qui peuvent également avoir une grossesse et avoir besoin d’avorter. Parler des "personnes enceintes" dans la loi permettrait de lutter contre ces discriminations croisées dans l’accès à un avortement sécurisé.
Ces entraves et discriminations doivent être supprimées afin de permettre l’accès de toutes les personnes enceintes à des soins de santé de qualité et prodigués dans des conditions sûres, afin de garantir leurs droits et leur autonomie en matière de procréation et d’assurer un accès égal et équitable au droit à l’avortement en Belgique. Je vous appelle donc à :
* Dépénaliser totalement l’avortement, en supprimant toute sanction appliquée aux personnes qui recourent à l’avortement, ainsi qu’aux praticien·nes du soin à l’avortement ;
* Veiller à ce que toutes les personnes qui ont besoin d’un avortement puissent y accéder légalement, sans discriminations et en toute sécurité, en :
- Allongeant la durée du délai légal pour accéder à un avortement, de manière à ce que celui-ci soit garanti aussi tôt que possible et aussi tard que nécessaire durant la grossesse ;
- Supprimant le délai d’attente ;
- Supprimant l’obligation légale spécifique d’informer tout·e bénéficiaire demandant un avortement sur l’adoption et les différentes “possibilités d’accueil” de l’enfant ;
- Adoptant une formulation inclusive dans la loi garantissant le droit fondamental à l’avortement pour toutes les personnes susceptibles d’être enceintes, en remplaçant le terme “femme” par “bénéficiaire” ;
- Garantissant un accès égalitaire et abordable aux soins liés à l’avortement pour toute personne enceinte en Belgique, quel que soit le statut administratif du ou de la bénéficiaire ;
- Remédiant à la pénurie actuelle de praticien·nes du soin à l’avortement ;
* Reconnaître explicitement l’avortement en tant que soin de santé.
Je vous prie de recevoir, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma haute considération. Sincères salutations,
* (C) Pétition - Chiquita, versez les indemnités dues !
49.801 signatures sur 50.000 attendues lien pour signer
Chiquita, la plus grande entreprise de bananes au monde, a du sang sur les mains. L’entreprise a été reconnue coupable d’avoir recruté un groupe terroriste paramilitaire pour assurer sa « sécurité », mais le groupe a tué des ouvriers et des dirigeants syndicaux de Chiquita.
En 2007, l’entreprise a reconnu avoir financé les Autodefensas Unidas de Colombia (AUC). Le mois dernier, un jury fédéral de Floride a accepté l’argument selon lequel cet argent servait en réalité à financer les crimes de guerre de l’organisation AUC. Cependant, l’entreprise fait traîner la procédure afin d’éviter d’indemniser les victimes. Plutôt que d’aider les familles dévastées par sa faute, Chiquita a passé 17 ans à faire traîner la procédure des familles en s’appuyant sur des tactiques juridiques, et elle est décidée à les faire patienter encore longtemps. Ce mois-ci, un deuxième procès aura lieu, et l’entreprise a déjà annoncé son intention de faire appel. Nous ne pouvons pas laisser Chiquita financer des meurtres en toute impunité. L’entreprise a du sang sur les mains, et elle doit à tout prix permettre que justice soit faite afin d’éviter que sa réputation soit encore plus lourdement entachée. Chiquita doit payer ou être discréditée. Chiquita : cessez de faire traîner la procédure et payez pour vos crimes
* (C) Pétition - TOUJOURS NON AUX FORAGES PÉTROLIERS DANS LE SUD SEINE-ET-MARNE COMME AILLEURS
31.828 signatures sur 35.000 attendues lien pour signer
Destinataire(s) : Gabriel Attal (Premier Ministre), Christophe Béchu (Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires), Roland Lescure (Ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie), Pierre Ory (préfet de Seine-et-Marne)
Par cette pétition, nous demandons la fin des forages pétroliers accordés à la société Bridge Énergies jusqu’en 2034 (voire 2039) dans le sud Seine-et-Marne. Signez et partagez largement ! 🙏
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
La société Bridge Énergies (ex Bridgeoil) exploite depuis 2012 une concession d’hydrocarbures à Nonville, près de la forêt de Fontainebleau. À trois reprises, en 2017, 2019 et 2020, elle a demandé d’étendre sa concession aux communes voisines*. Peine perdue à l’époque grâce à la mobilisation d’Environnement Bocage Gâtinais (EBG), des élus, de la population et de la régie Eau de Paris qui s’inquiétait des risques de pollution de l’eau potable distribuée aux habitants locaux et à quelque 180 000 Parisiens.
Hélas, le 27 décembre 2023, Bridge Énergies a remporté la mise : la superficie de sa concession peut être multipliée par cinq ! Ainsi en a décidé en octobre 2023 le tribunal administratif de Poitiers saisi par le Conseil d’État et cette décision a été entérinée par le gouvernement.
EBG, affiliée à France Nature Environnement Seine-et-Marne, continue de s’opposer aux projets de Bridge Énergies potentiellement dangereux pour la nappe phréatique et pour les habitants qui subissent des odeurs nauséabondes et des nuisances sonores lors des forages.
Par ailleurs, ce projet engendrera inévitablement une augmentation des émissions des gaz à effet de serre, aggravant encore plus le réchauffement climatique.
Notre association soutient fermement la démarche d’Eau de Paris qui veut préserver la qualité de l’eau et vous demande de marquer votre solidarité en signant notre pétition qui sera transmise à la préfecture de Seine-et-Marne et aux services de l’État.
* (E) Pétition : Tribune Alpine contre la candidature des Alpes aux J.O.P. 2030
12.864 signatures sur 15.000 lien pour signer
Lancée le 4 juillet 2023 par Collectif NO J.O., adressée à :
Renaud Muselier Président de la Région SUD PACA
Chantal Eyméoud Maire d’Embrun, Présidente de la Communauté de Communes Serre-Ponçon
Amélie Oudéa-Castera Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
Jean-Marie Bernard Président du Département des Hautes-Alpes
Éliane Bareille Présidente du Département des Alpes-de-Haute-Provence
Laurent Wauquiez Président région AURA
En janvier 2022, Renaud Muselier, président de la Région SUD PACA, a annoncé son intention de porter la candidature de la région PACA aux J.O.P. d’hiver 2034 ou 2038. En mai 2023, Guy Drut, membre du CIO et ancien Ministre des Sports, a lui, proposé une candidature réunissant les Alpes du Sud et les Alpes du Nord pour les J.O.P. d’hiver 2030. Le 18 juillet dernier, Renaud Muselier et Laurent Wauquiez annonçaient leur projet de candidature commune PACA et AURA. Emmanuel Macron, au nom de l’État, les reçoit à l’Élysée le lendemain et affirme son soutien au projet ! Cela veut-il dire qu’il engage la garantie de l’État, c’est-à-dire les deniers publics, en cas de déficit ?!
Nous demandons la tenue d’une consultation populaire par référendum, ainsi que l’organisation de débats publics contradictoires, concernant la candidature des Alpes aux J.O. d’hiver 2030.
Qui sommes-nous ? De simples habitant-es et associations des Alpes du Nord et du Sud qui nous opposons à la candidature des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) pour l’organisation des Jeux Olympiques (JO) d’hiver en 2030. Contrairement à ce qu’en pensent nos élus régionaux, départementaux et locaux, nous sommes d’une grande diversité et nous venons de tous bords.
Pourquoi sommes-nous opposés à cette candidature ? C’est une candidature faite dans l’urgence, décidée par nos présidents de régions sans consultation des citoyens.
D’autres que nous ont déjà refusé l’organisation des JO sur leur sol. En 2022 l’Espagne (Barcelone/Pyrénées) se retire de la course à l’organisation, en raison d’une forte opposition de citoyens qui ne veulent plus que l’argent public soit jeté par les fenêtres. La même année, Vancouver (Canada), qui organisa les JO d’hiver en 2010, s’est vue désavouée par la Province de Colombie-Britannique du fait des coûts exorbitants à engager. En 2023, Sapporo (Japon) renonce aussi. Les scandales de corruption entourant les JO de Tokyo 2020, une opinion lassée des dépenses exorbitantes et de l’inflation des coûts prévisionnels ont eu raison du projet. Salt Lake City (organisatrice en 2002) envisage de repousser sa candidature pour 2034 afin de ne pas concurrencer les JO 2028 de Los Angeles. Face à cette déferlante d’abandons, le CIO, en quête d’une ville hôte, a dû revoir son agenda et raccourcir le délai d’attribution. La Suisse (qui abrite le CIO), après 48 candidatures infructueuses rejetées par référendum, la Suède, 8 fois candidate pour 8 échecs et pour finir, les Alpes françaises, ont vu là une opportunité pour se positionner. Cette candidature dans l’urgence ne peut être que bâclée, surcoûts et dérives financières à la clé, alors que l’on vient de nous demander de travailler 2 années supplémentaires en repoussant l’âge de la retraite à 64 ans. Le coût des JO d’hiver s’élève à plusieurs milliards. En cas d’annulation, le CIO demande aux états organisateurs de verser une garantie et de prendre en charge l’ensemble des surcoûts. Les JO n’ont jamais été rentables. Beaucoup des infrastructures sportives ne seront plus utilisées, à cause de leur spécificité et de l’évolution prévisible des conditions climatiques après 2030. Tout cet argent aura été investi pour 15 jours d’événements sportifs !
Nous nous opposons aussi à cette candidature pour les risques de clientélisme et de corruption qu’elle comporte. L’appel d’offre pour l’élaboration du dossier de pré-candidature (350 000 euros) lancé au printemps 2022 par Renaud Muselier, président de la région PACA a déjà fait l’objet d’un dépôt de plainte pour favoritisme et trafic d’influences. Cette plainte, déposée en août 2023, sera instruite par le Parquet National Financier. Le président Muselier se comporte en despote et seul propriétaire de l’argent de nos impôts : Il a déclaré à La Provence le 14/10/2023 que "si on a les Jeux, tout sera concentré sur les Jeux… Ceux qui n’en veulent pas n’auront rien" !!! Nous savons que des appels téléphoniques ont été passés aux maires du 05 par des élus départementaux et régionaux afin de les contraindre à donner un avis favorable aux JO sous peine de perdre le soutien financier de la Région.
Par ailleurs, pouvons-nous faire confiance à nos élus sur la bonne gestion des dépenses publiques ? Prenons comme exemple désastreux, les centaines de millions déversés dans l’urgence, cette fois-ci justifiée, pour la reconstruction des vallées suite à la tempête Alex. Réhabilitation qui fait l’objet aujourd’hui d’un gel et d’une enquête du fait de travaux payés non réalisés ou d’ouvrages aberrants réalisés sans contrôle. Ne devrait-on pas s’alarmer ? Faut-il aussi rappeler les engagements de la France en matière de climat à l’horizon 2030 ? La température augmente 2 fois plus vite dans nos montagnes qu’ailleurs en France, et nous subissons chaque année les effets du changement climatique que nous soyons agriculteurs, employés de station, guides, hébergeurs, etc.
Renaud Muselier nous parle de dameuses à hydrogène, de panneaux photovoltaïques dans les stations. Nous lui parlons des milliers de spectateurs qui viendront en avion et en voiture, et des centaines d’hectares de terres agricoles si précieuses qui vont mourir sous le béton. Sans parler de la ressource en eau détournée pour alimenter les canons à neige. Cette eau provient de nos glaciers, et ils fondent à vue d’œil. Pour nos présidents de régions, les JO permettraient le développement d’infrastructures au bénéfice de tous, comme le train par exemple. Le train est une compétence des régions et depuis des années nos lignes se meurent : les guichets ferment, les prix des billets augmentent, le personnel diminue, les créneaux horaires disparaissent. Si nos régions voulaient que le train, transport d’avenir face au dérèglement climatique, se porte mieux, elles auraient pu investir massivement dans le ferroviaire, JO ou non, depuis longtemps. Des travaux d’une telle envergure ne pourront être achevés avant 2030.
Les JO vont provoquer une compétition entre stations de ski des Alpes. Les grandes stations avec une altitude et une exposition favorable à l’enneigement, déjà bien équipées, dont l’accès est facile et la fréquentation importante, seront privilégiées. Les plus petites, qui ont besoin d’appui et d’aide financière pour se réinventer, se diversifier, seront délaissées, ainsi que leurs populations. La bascule dans les années 60 d’une économie vivrière vers un système économique basé sur le loisir et le tourisme a transformé le visage de nos montagnes. Ce système atteint aujourd’hui ses limites, environnementales et sociales : inflation des loyers et de l’immobilier, destruction des terres agricoles et des milieux naturels montagnards pour des projets immobiliers et de nouvelles infrastructures pour accueillir l’afflux toujours plus important de touristes, et cela au seul profit de 10% de la population, qui peut s’offrir des vacances au ski.
L’avenir passe désormais par un tourisme raisonné. Continuer à miser sur l’industrie du ski et des grands événements est un mauvais calcul pour les générations futures car c’est miser notre avenir sur des activités vouées à disparaître.Pour maintenir l’attractivité de la montagne, il faut, au contraire, la préserver de la bétonisation, se soucier de sa pérennité et valoriser ses usages vertueux (agriculture, pastoralisme, artisanat, construction durable, etc.). Les investissements colossaux prévus pour les JO doivent être réorientés. Nous pourrions même anticiper d’ores et déjà une année sans neige (car oui, cela arrivera) et commencer à constituer une caisse de solidarité climatique pour les habitant-e-s et les saisonniers qui se retrouveront en difficulté. Tout cela vaudrait bien mieux que d’entretenir à grands frais une piste de bobsleigh sous utilisée une fois les compétitions terminées.
Nous ne pouvons pas sacrifier la survie de nos territoires aux ambitions politiques personnelles de nos présidents de région soutenus par le président de la République. Le CIO vend du prestige et de la renommée internationale, les acheter à n’importe quel prix ne peut répondre aux besoins des populations. Nous réclamons un référendum national concernant la candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030. Le CIO lui-même exhorte, par la voix de son vice-président John Coates, les pays candidats à le faire pour éviter un désistement au dernier moment. Nous sommes tous engagés pour la défense de notre magnifique territoire que Renaud Muselier et Laurent Wauquiez veulent transformer en parc d’attractions. Nous défendons la beauté de nos "pays" et la possibilité pour tous d’y vivre.Nous invitons, tous les citoyens, organisations environnementales, scientifiques, politiques et syndicales, particulièrement ceux des Alpes, à s’opposer clairement à cette candidature, au gaspillage de l’argent public et à la catastrophe environnementale inévitable qu’elle implique.
Pour en savoir plus Pour nous soutenir financièrement
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* (C) Pétition - Nestlé : cessez d’ajouter du sucre et des édulcorants aux aliments pour bébés !
72.654 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
Cerelac est la première marque de céréales pour bébés au monde, et elle rapporte près d’un milliard d’euros au géant suisse de l’alimentation. Le slogan de Nestlé, « Good Food, Good Life » est un mensonge qui a été révélé par une enquête sur la politique cynique et hypocrite de l’entreprise. En Suisse, le pays dans lequel vivent les grands patrons de Nestlé, ses céréales infantiles et ses laits maternisés sont vendus sans sucre ajouté, mais dans les pays à faible revenu, l’entreprise ajoute jusqu’à un ou deux morceaux de sucre à chaque portion, allant ainsi à l’encontre des directives de l’Organisation mondiale de la santé et alimentant l’épidémie d’obésité qui touche les pays à faible et moyen revenus. L’argent est tout ce qui importe à Nestlé, et cela représente une opportunité pour nous. Si ce scandale ruine la réputation de l’entreprise, elle sera contrainte de cesser d’ajouter du sucre à ses produits. Dites à Nestlé de cesser d’ajouter du sucre aux aliments pour bébés et faites passer le message au monde entier ! Des experts interrogés par l’association Public Eye dans le cadre de son enquête « Comment Nestlé rend les enfants accros au sucre dans les pays à faible revenu » ont dénoncé la politique hypocrite de l’entreprise, en particulier dans le contexte d’épidémie d’obésité qui touche les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Public Eye et le Réseau international des groupes d’action pour l’alimentation infantile ont analysé environ 150 produits vendus par Nestlé dans les pays à faible revenu. La quasi-totalité des céréales infantiles Cerelac examinées contenaient des sucres ajoutés : près de 4 grammes par portion en moyenne, soit l’équivalent d’un morceau de sucre. Pourtant, ce produit est destiné aux bébés de 6 mois ! L’analyse a également révélé qu’au Panama et dans d’autres pays d’Amérique centrale, les produits de Nido, la marque de lait maternisé de Nestlé, contenaient 5,3 grammes de sucre ajouté par portion. Nestlé recommande publiquement d’éviter les aliments pour bébés contenant des sucres ajoutés ! Mais elle continue à commercialiser de manière agressive des aliments pour bébés contenant des sucres ajoutés dans les pays à faible revenu, car cet ajout permet de vendre plus de produits. Cinquante ans après le scandale du lait maternisé « tueur de bébés », Nestlé affirme avoir tiré les leçons du passé. De toute évidence, ce scandale explosif lié au sucre prouve que ce n’est pas le cas. Dites à Nestlé de ne plus ajouter de sucre aux aliments pour bébés !
* (E) Pétition - Stop au massacre des forêts du Chaco en Argentine !
69.567 signatures sur 100.000 attendues lien pour signer
Au Gouvernement de la province du Chaco et à la Cour suprême d’Argentine (CSJN)
Madame, Monsieur,
Alors que les législations pour la protection des forêts et des écosystèmes se font toujours plus restrictives dans le monde, votre gouvernement va à contre-courant. La nouvelle réglementation forestière du Chaco "permettra le défrichement de zones actuellement classées en catégorie II (jaune), en les faisant passer en catégorie III (verte)", ce qui est interdit par la législation nationale. L’organisation Greenpeace Argentine dénonce l’illégalité de votre acte d’exposer des centaines de milliers d’hectares de forêts natives à la déforestation.
Nous vous faisons part de notre vive inquiétude et vous demandons de suspendre sans délai l’application des réglementations régressives qui autorisent la destruction des habitats naturels et violent la loi nationale de protection des forêts. Les graves crises actuelles du climat et de la biodiversité imposent de mettre un terme à la déforestation ainsi que de promouvoir la gestion durable et la restauration des forêts natives, dans le respect de la biodiversité et des droits et territoires des communautés autochtones et paysannes.
Les terribles inondations qui viennent de toucher l’État brésilien du Rio Grande do Sul offrent un exemple récent des conséquences dévastatrices d’une absence de protection des écosystèmes. Nous rappelons également que l’Argentine s’est engagée à une déforestation zéro d’ici à 2030 lors de la COP26 à Glasgow en 2022. Sa politique devrait aller ainsi dans ce sens et non l’inverse.
Nous vous demandons de protéger les forêts natives du Gran Chaco argentin, l’un des territoires les plus touchés par la déforestation de notre planète, au nom du jaguar, grand mammifère qui a presque disparu aujourd’hui en raison de la destruction de son habitat, et de toutes les espèces qui y vivent.
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de nos respectueuses salutations.
* (C) Pétition : Soutien à Rima Hassan en défense des libertés publiques
lien pour signer
“La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux” (art. 11 de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 1789)
Nous apprenons que Rima Hassan, militante franco-palestinienne et candidate sur la liste de La France insoumise a été convoquée par la police pour « apologie du terrorisme ». Cette convocation fait suite à l’annulation par l’Université de Lille de la conférence sur la Palestine qu’elle devait tenir jeudi 18 mars avec Jean-Luc Mélenchon et à son interdiction préfectorale. Nous dénonçons fermement cette criminalisation qui fait suite à un emballement d’attaques et de réactions sur les réseaux sociaux.
Rima Hassan symbolise la lutte des palestinien·nes. Née dans un camp de réfugié·es en Syrie et arrivée en France à l’âge de 10 ans, elle est engagée en faveur des droits des réfugié·es en tant que juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugié·es. Elle a été classée parmi les « 40 femmes françaises de l’année 2023 » par Forbes pour l’excellence et l’exemplarité de son travail. Depuis le 7 octobre et les attaques du Hamas, elle est menacée et harcelée par l’extrême-droite et les partisan·nes de la guerre menée par Israël sur la bande de Gaza.
Nous déplorons que sa parole soit systématiquement disqualifiée au prétexte d’un prétendu soutien qu’elle aurait apporté au Hamas. Nous comprenons que c’est sa candidature en position éligible sur la liste de La France insoumise aux élections européennes qui est visée et qui a décuplé l’acharnement dont elle fait l’objet depuis plusieurs mois.
Nous dénonçons la responsabilité de médias et de personnalités politiques, y compris se réclamant de la gauche, dans cette disqualification et cette tentative de silenciation d’un peuple dont on refuse le droit à l’autodétermination depuis plusieurs décennies, dont la population est actuellement menacée de disparaître sous les bombes israéliennes, la famine et les maladies à Gaza et dont le territoire et les ressources sont confisquées en Cisjordanie, en violation totale du droit international et des accords de paix signés par Israël.
Nous, Écologistes, apportons tout notre soutien à Rima Hassan et à La France insoumise face à ces attaques calomnieuses et leur apportons toute notre force face à un pouvoir médiatique et politique en pleine dérive illibérale et autoritaire, qui décrédibilise et réprime les militant·e·s pour le respect du droit international et notamment du droit à l’autodétermination des peuples mais aussi les voix écologistes qui s’opposent à son agenda politique et à l’accaparement du vivant telles que Les Soulèvements de la Terre.
Nous apportons aussi notre soutien à nos camarades Sihame Assbague convoquée également par la police pour un tweet sur la Palestine, Anasse Kazib militant Révolution Permanente et syndicaliste Sud Rail ainsi que Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord. Au regard de la situation de censure et de répression : interdictions préfectorales de manifestations et convocations judiciaires de l’opposition et des syndicats, nous appelons, à notre tour, à faire front contre ces attaques inacceptables à nos libertés fondamentales et demandons aux responsables des partis et des syndicats l’organisation d’un meeting commun en défense des libertés publiques.
* (E) Pétition : WhatsApp doit agir "aussitôt que possible" pour protéger les élections !
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Des élections cruciales pour l’avenir de plus de 2 milliards de personnes auront lieu en 2024. Mais l’intégrité de ces élections est compromise par le manque de mesures prises par WhatsApp pour lutter contre la désinformation et les discours haineux qui prolifèrent sur sa plateforme. Des contenus qui peuvent rapidement mener à des violences politiques bien réelles. C’est pourquoi Mozilla lance un appel urgent à WhatsApp, afin qu’il mette en œuvre trois changements simples pour ralentir la propagation de la désinformation politique et des autres contenus malveillants sur sa plateforme. Rejoignez notre mouvement et demandez vous aussi à WhatsApp de mettre à jour ses produits afin de protéger les élections mondiales ?
Notre message à WhatsApp : Il est crucial que WhatsApp mette en œuvre les changements suivants non seulement pendant les jours de scrutin, mais également pendant le mois qui précède et celui qui suit des élections :
Freiner le transfert de messages : réduire la facilité avec laquelle des messages peuvent être transférés sur la plateforme en ajoutant une étape supplémentaire qui incite les utilisateurs à marquer une pause et à bien réfléchir avant de partager des contenus.
Ajouter des étiquettes d’avertissement pour prévenir la désinformation : en plus de l’étiquette actuelle « Contenu partagé plusieurs fois », ajouter automatiquement une étiquette claire indiquant « contenu partagé de manière importante : à vérifier » aux messages viraux.
Limiter les capacités de diffusion de WhatsApp : désactiver la fonctionnalité Communautés, limiter la taille des listes de diffusion à 50 personnes, et plafonner leur utilisation à deux fois par jour.
En l’absence de mesures fortes de la part de WhatsApp, la désinformation risque de se propager de manière exponentielle en 2024. Elle pourrait manipuler et menacer l’intégrité des élections dans des pays représentant la moitié de la population mondiale. WhatsApp a la responsabilité de protéger ses utilisateurs et de garantir l’intégrité du processus démocratique.
* (C) Pétition : APPEL AU SOUTIEN CITOYEN POUR L’AGRICULTURE PAYSANNE
lien pour signer
Ensemble, exigeons fermement :
Au niveau national :
La création d’un collège citoyen dans chaque chambre d’agriculture pour plus de démocratie sur les questions liées à l’alimentation,
La proportionnelle intégrale au sein des chambres d’agriculture, pour assurer une véritable pluralité syndicale permettant l’expression et la participation de toutes les sensibilités au sein de cette instance,
L’accompagnement à la restructuration des fermes pour permettre la transmission et l’installation massive en agriculture paysanne,
Le conditionnement des aides à l’installation aux pratiques paysannes et agroécologiques,
Un prix de vente plancher qui couvre les coûts de production, le financement de la protection sociale, et un revenu digne aux paysan·nes,
La protection et le partage juste des ressources et des communs,
Une loi sur le droit à l’alimentation mettant en place une Sécurité Sociale de l’Alimentation
L’intégration dans le droit français de La Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP)
Au niveau européen :
La transformation radicale de la distribution des aides de la PAC par l’arrêt des aides à l’hectare au profit d’aides à l’actif et d’aides pour financer la transition agroécologique et enrayer la concentration du foncier agricole,
Le non-subventionnement des productions à vocation énergétique (méthanisation et agrocarburant), qui détournent une partie des terres arables de la production de nourriture pour les humain·es,
Un accompagnement massif à la sortie des pesticides et des engrais de synthèse,
L’harmonisation des règles environnementales, sociales, fiscales et économiques au sein de l’UE au mieux disant.
Au niveau international :
Une réforme profonde des règles du commerce international gérées actuellement par l’OMC et la sortie des accords de libre-échange pour rétablir de la régulation dans les marchés agricoles et permettre la mise en place d’une souveraineté alimentaire pour tous les pays. La nourriture n’est pas une marchandise comme une autre !
* (C) Pétition : Demandez à OpenAI, Google et Microsoft d’être transparents sur les données utilisées pour entraîner leurs outils d’IA !
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Les modèles d’IA générative sont entraînés sur des téraoctets de données récupérées sur Internet. L’une des sources de données d’entraînement les plus populaires est Common Crawl, une archive massive de données web créée par une petite organisation à but non lucratif. La dernière enquête de Mozilla montre que Common Crawl a contribué à rendre le développement d’IA générative plus transparent et plus compétitif, mais les créateurs d’IA doivent faire preuve de transparence sur la façon dont ils utilisent ces données, car elles reflètent les préjugés d’Internet et contiennent des contenus toxiques et dangereux. Pourtant, nous ne savons même pas si les grandes entreprises d’IA comme Microsoft, Google ou Meta utilisent Common Crawl pour entraîner leurs produits d’IA, et encore moins comment elles filtrent les contenus dangereux.
Créer des produits dignes de confiance basés sur l’IA nécessite de faire mieux que ça. Comme savoir de quelle façon l’IA est entraînée pour comprendre ses risques et ses limites mais surtout ce qu’il faut améliorer pour la rendre fiable et utile pour tous.
Signez la pétition de Mozilla pour demander à OpenAI, Google, Microsoft et Meta d’être transparents sur les données utilisées pour entraîner leurs outils d’IA !
* (E) Pétition : Ajoutez votre nom à la pétition pour demander au nouveau cadre dirigeant d’Amazon de protéger la vie privée des enfants
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Un nouveau responsable vient de prendre les rênes de la division « Appareils et services » d’Amazon. Celle-ci comprend l’assistant personnel Alexa, les enceintes et écrans connectés Echo, les sonnettes vidéo Ring, la clé Fire TV, les tablettes Fire, les liseuses Kindle ainsi que d’autres produits connectés pour la maison. Et chez Mozilla, nous pensons que ce nouveau responsable devrait se concentrer sur la protection de la vie privée.
À commencer par la vie privée des enfants. Amazon a récemment accepté de payer une amende équivalente à 25 millions d’euros aux régulateurs américains pour avoir conservé sans limite de temps les enregistrements vocaux d’enfants ainsi que les données de géolocalisation d’Alexa, parfois même après que les parents ont demandé leur suppression. Avec tous les appareils connectés qui existent pour la maison, les liseuses électroniques et les tablettes spécialement conçues pour les plus jeunes, le fait qu’Amazon puisse collecter et exploiter les données de nos enfants est plus que préoccupant.
Si vous voulez notre avis, c’est même inacceptable, et nous devons faire comprendre à la nouvelle direction d’Amazon que la vie privée des enfants doit être respectée quel que soit l’appareil Amazon utilisé. Aidez-nous à leur faire passer le message : signez la pétition de Mozilla pour demander au nouveau responsable d’Amazon de respecter la vie privée des enfants !
* (C) Pétition : Empêcher la France d’obliger les navigateurs comme Mozilla Firefox à censurer des sites web
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Le gouvernement français prépare une loi qui pourrait menacer la liberté sur Internet. Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) obligerait les navigateurs web, comme Mozilla Firefox, à bloquer des sites web directement au niveau du navigateur. Cette mesure créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementale. Nous avons encore la possibilité d’y mettre un terme, mais le temps presse. Le gouvernement a présenté le projet de loi devant le Parlement peu avant les vacances d’été et espère le faire adopter aussi rapidement et discrètement que possible ; le gouvernement a même engagé la procédure accélérée, le vote devant avoir lieu à l’automne. Ajoutez votre nom à notre pétition pour aider à empêcher que cette disposition du projet de loi soit adoptée. Pour en savoir plus, consultez notre billet de blog « La proposition française de bloquer les sites web via le navigateur nuira gravement à l’internet ouvert mondial ».
* (C) Pétition : Dites à Slack de renforcer la sécurité des messages privés
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Des millions de personnes utilisent Slack chaque jour pour communiquer dans la sphère professionnelle ou privée. Mais Slack ne prend pas au sérieux leur sécurité. La société refuse d’utiliser le chiffrement de bout en bout et, pire encore, d’intégrer un bouton pour bloquer les utilisateurs des personnes qui peuvent les harceler. La sécurité ne devrait jamais être une option dans les outils technologiques que nous utilisons au quotidien et au travail. Signez la pétition pour demander à Slack de faire passer la sécurité et la confidentialité de ses utilisateurs en premier. Dites-leur de rendre Slack plus sûr.
* (E) Pétition : Nous sommes les Soulèvements de la terre
Plus de 75.000 signataires lien pour signer
Le mouvement des soulèvements ne peut être dissout, car les soulèvements sont composés de tous les mouvements paysans, écologistes, de sauvegarde l’eau et de nos terres. On ne dissout pas un mouvement qui gronde, on ne dissout pas une révolte qui se prépare. Car que nous soyons paysans, élu.es, militant.es : nous sommes le peuple de l’eau et nous sommes multiples, insaisissables. Pour le prouver, pour rendre réellement impossible cette énième repression : soulevons nous toutes et tous ensemble !
* (E) Pétition : Il est temps de bannir les jets privés
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Pétition lancée par Julien Bayou, député NUPES-EELV
Bonjour, Il est temps de bannir les jets privés. C’est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice.Comment demander des efforts à la population, si les plus riches sont exonérés de tout ?
Une fraction de la population crame dans l’atmosphère la consommation d’un Français moyen pour les 50 prochaines années. Thomas Sankara disait : « Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tout le monde. »
Depuis que j’ai proposé l’interdiction des jets privés, cette mobilisation prend de l’ampleur mais j’ai besoin de votre soutien. Signez la pétition, amplifiez la mobilisation
* (C) Pétition : Six changements d’orientation majeurs sont nécessaires pour remettre l’humain et le droit au cœur de l’action des CAF
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Les Caisses d’Allocations Familiales (CAF)ont pour mission d’être au service des allocataires, comme le veut l’article L583-1du Code de la Sécurité sociale,et sont aujourd’hui des acteurs essentiels des politiques de solidarité.Or nous constatons chaque jour, à travers nos pratiques, les difficultés grandissantes des allocataires pour faire valoir leurs droits et les conséquences délétères d’une gestion tournée vers la diminution du volume des prestations, les suppressions de postes, quoi qu’il en coûte humainement et d’une dématérialisation « hors sol »,de plus en plus aux mains d’opérateurs privés.
Les CAF, sont de ce fait parfois perçues comme les vecteurs d’une maltraitance institutionnelle qui touche en premier lieu les personnes les plus vulnérables, qu’il s’agisse de femmes seules avec enfants, des personnes les plus pauvres,de ceux et celles qui connaissent des situations professionnelles instables ou sont en situation de handicap. Ces pratiques contribuent à alimenter le non-recours aux droits. Certains renoncent à demander des prestations, craignant de devoir rembourser des indus liés à un fonctionnement devenu imprévisible.Alors que la préparation de la prochaine Convention d’objectifs et de gestion est engagée et que la place de la solidarité dans notre pays fait l’objet de fortes remises en cause, nous demandons au gouvernement de procéder à six changements d’orientation majeurs pour que« la Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (préambule de la Constitution de 1946) et que les CAF puissent pleinement jouer leur rôle. Suite sur le site de l’appel
* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »
Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.
Tribune
Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.
Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?
Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.
L’illusion d’une guerre lointaine
L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.
Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.
Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.
Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.
Une journée officielle de commémoration
Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.
C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.
Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.
La liste complète des signataires est accessible
en cliquant sur ce lien
* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police
Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.
Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.
Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :
* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.
Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.
* (E) Pétition : Mettez fin au chalutage de fond
173.259 signatures sur 200.000 lien pour signer
Aux gouvernements européens, Cette pétition vous est adressée par PATAGONIA
Texte de la pétition : Le chalutage de fond détruit nos fonds marins, nuit à la pêche artisanale et aggrave la crise climatique. Mettons fin à cette pratique destructrice, en commençant par son interdiction immédiate dans les aires marines protégées et les zones côtières.
Pourquoi c’est important ? Le chalutage de fond est l’une des pratiques les plus dévastatrices que l’homme inflige à l’océan : il détruit les écosystèmes des fonds marins, perpétue la surpêche et tue sans distinction toutes les espèces, des tortues aux raies en passant par les requins. Le chalutage de fond a également un énorme impact climatique. Tracter les filets qui raclent des fonds marins nécessite plus de carburant et produit quatre fois plus d’émissions que les autres types de pêche. Cette pratique perturbe les sédiments qui absorbent le carbone et éradique les plantes et animaux marins qui consomment le carbone de l’atmosphère. L’océan absorbe un quart du dioxyde de carbone que nous produisons, mais la pratique du chalutage de fond menace de détruire cette précieuse ressource. Nous devons protéger l’océan pour qu’il puisse nous protéger.
Qu’en est-il des aires marines protégées et des zones côtières ? Le chalutage de fond sévit dans les zones les plus vulnérables. Les aires marines protégées (AMP), créées pour protéger la biodiversité océanique, ne sont plus des refuges où les poissons peuvent se reproduire et se rétablir. Pire encore, le chalutage est pratiqué de manière plus intense dans les AMP que dans les aires non protégées en Europe. Et près des côtes, le chalutage de fond réduit terriblement les prises disponibles pour les petits pêcheurs qui utilisent des méthodes de pêche alternatives à plus faible impact. Ces navires de plus petite taille constituent la majorité de la flotte en Europe (près de 80 %) et représentent la moitié des personnes employées dans le secteur de la pêche, mais ils ne peuvent pas rivaliser.
Que doivent faire les gouvernements européens ? Nos dirigeants se sont engagés à endiguer les crises liées au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité d’ici 2030 et à nous mettre sur la voie de la neutralité carbone et de la restauration de la nature. Partout, les citoyens appellent les gouvernements à respecter ces engagements en appliquant les lois environnementales existantes, en aidant les personnes affectées et en protégeant l’océan.
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* (C) Pétition - Reconnaissance faciale : attention danger
6.313 signatures sur 10.000 attendues lien pour signer
À l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron, monsieur le Président de la République, les technologies permettant la surveillance de masse portent atteinte au droit à la vie privée, limitent considérablement le droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression et peuvent avoir un impact disproportionné sur des groupes déjà marginalisés, contrevenant au principe de non-discrimination. Aucune mesure de protection technique ou juridique ne saurait totalement éradiquer ces risques.
Pourtant, le recours à ces outils semble devenir la réponse systématique de la France aux questions liées à la sécurité. Nous vous demandons, Monsieur le Président de la République de garantir que la France :
* Mette fin au dispositif de vidéosurveillance algorithmique prévu dans la loi JO 2024.
* Interdise le recours aux technologies de reconnaissance et de catégorisation biométriques.
* Se mobilise au sein de l’Union européenne en faveur d’un règlement sur l’intelligence artificielle qui protège véritablement les droits humains et interdise les technologies permettant la surveillance de masse et la surveillance discriminatoire ciblée.
* Soutienne au niveau mondial l’appel à l’interdiction de l’utilisation, du développement, de la production, de la vente et de l’exportation des systèmes de reconnaissance faciale à des fins d’identification tant par les organismes d’État que par les acteurs du secteur privé.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République l’expression de ma très haute considération.
* (C) Pétition - Stop à l’épandage aérien de pesticides au Brésil !
67.351 signatures sur 100.000 attendues lien pour signer
Aux gouvernements de la République fédérative du Brésil et de l’État du Maranhão
Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,Monsieur le Gouverneur, selon les communautés affectées, les producteurs de soja utilisent depuis au moins trois ans des pesticides comme arme chimique dans le district de Timbiras, à l’est du Maranhão.
Dans cette région où l’agro-industrie est en pleine expansion, les populations locales se plaignent des pesticides pulvérisés par avions et drones, estimant qu’ils visent à les chasser de leurs terres ancestrales, qu’elles cultivent depuis plus d’un siècle.
Le nuage toxique se répand non seulement sur les plantations de soja, mais touche également les alentours : les cultures, le bétail, les forêts de palmiers, les forêts alluviales, les cours d’eau, les habitations et même les gens.
Ces femmes et ces hommes souffrent de lésions cutanées, de nausées, de maux de tête, de problèmes respiratoires et de la peur constante d’être à nouveau attaqués par les pesticides à tout moment. De plus, ils risquent de mourir de faim et de soif à cause de la destruction de leurs récoltes par les poisons et de la contamination de l’eau potable.
Face à cette situation catastrophique et à cette violence extrême, nous vous demandons de chercher des moyens légaux pour interdire les épandages aériens de pesticides au Brésil.
Nous demandons en outre de prendre connaissance et de mettre en œuvre de toute urgence les recommandations du rapport du Conseil de défense des droits de l’homme de l’État du Maranhão (CEDDH), qui s’est rendu à Timbiras en avril 2024 et a constaté les conséquences des violations sur le terrain.
Le rapport contient des recommandations concrètes, qui répondent aux demandes à court, moyen et long terme des familles affectées et qui fournissent une solution durable aux violations. Le rapport est disponible ici
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, Monsieur le Gouverneur, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : Exigez un cessez-le-feu de toutes les parties pour faire cesser les souffrances des civils
47.602 signatures sur 50.000 lien pour signer
À l’attention des dirigeant·es mondiaux, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties, ainsi que la réitération des appels suivants :
* Les parties doivent mettre un terme aux attaques illégales, notamment aux attaques menées sans discrimination, aux attaques visant directement des civil·e·s et des biens de caractère civil, et aux attaques disproportionnées.
* Israël doit permettre immédiatement l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire à la population civile de la bande de Gaza occupée, lever son blocus illégal de ce territoire qui dure depuis 16 ans et autoriser sans délai la Commission internationale indépendante chargée d’enquêter dans le territoire palestinien occupé à se rendre sur place.
* La communauté internationale doit imposer un embargo général sur les armes à toutes les parties au conflit, compte tenu des graves violations * constitutives de crimes de droit international qui sont commises.
* L’enquête en cours de la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine doit recevoir un soutien total et tous les moyens nécessaires.
* Le Hamas et tous les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les otages civils et traiter humainement toutes les personnes qui sont retenues captives, notamment en leur fournissant des soins médicaux, en attendant qu’elles soient libérées.
* Israël doit libérer tous les Palestinien·ne·s qui sont détenus arbitrairement.
* Il faut s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment en démantelant le système d’apartheid imposé par Israël à tous les Palestinien·nes.
* (C) Pétition - Lombard Odier : renoncez à l’achat des fausses obligations "vertes" d’Adani
51.033 signatures sur 75.000 attendues lien pour signer
Le géant indien du charbon Adani envisage de procéder en juin prochain à une importante émission d’obligations – faussement proclamées “vertes” – afin de lever des centaines de milliards de dollars. Cette opération financière interviendrait quelques jours seulement après qu’un épisode caniculaire meurtrier, atteignant les 52°C, ait frappé Delhi. L’entreprise est actuellement empêtrée dans de nombreux scandales. L’année dernière, le plus grand fonds de pension norvégien a cédé ses participations dans Adani Green Energy, après avoir découvert que la société utilisait ses actions comme garanties pour financer ses activités d’exploitation du charbon.
Au vu de cet historique douteux, on pourrait donc supposer qu’une banque suisse se revendiquant comme “le leader indépendant de l’investissement durable" éviterait soigneusement d’investir dans des obligations Adani, n’est-ce pas ? Et bien, il en est encore temps : Dites à Lombard Odier de renoncer à l’achat de nouvelles obligations Adani.
Lombard Odier a été la première société de gestion d’actifs à obtenir la certification B Corp, un label prestigieux récompensant un engagement résolu en faveur de l’environnement. Un engagement partagé par des marques telles que Patagonia, The Body Shop ou encore Ben & Jerry’s.
Cependant, force est de constater que la banque suisse n’a pas réagi aux alertes lancées par les militants, montrant que les fonds d’Adani Green étaient détournés pour financer de nouvelles mines de charbon. En réalité, les avoirs d’Adani détenus par Lombard Odier ont même augmenté de 20 % pour atteindre près de 140 millions de dollars l’année dernière.
De plus, une analyse financière accablante a révélé qu’Adani Green affichait un endettement extrêmement élevé et que le risque réel associé à ses obligations semblait bien supérieur aux apparences.
Qu’attend Lombard Odier ? Le moment est venu d’agir sans plus tarder : Exhortez Lombard Odier à faire preuve de leadership et à renoncer aux obligations Adani.
Nous luttons contre Adani depuis des années. Et grâce à la pression combinée des membres d’Ekō et d’autres militants sur le gestionnaire d’actifs Abrdn, nous avons pu empêcher cette dernière de participer à la dernière levée de fonds d’Adani en mars dernier.
En ce qui concerne Lombard Odier, le groupe suisse aurait dû renoncer à financer Adani il y a bien des années. Aujourd’hui, il n’a plus aucune excuse pour ne pas le faire.
* (C) Pétition - SOS des autochtones face à l’industrie de l’huile de palme au Brésil
65.177 signatures sur 100.000 attendues lien pour signer
À : Président, Ministère des Peuples autochtones, Fondation nationale pour l’Indien (FUNAI), Institut national de la colonisation et de la réforme agraire (INCRA) et Conseil national des droits de l’homme de la République fédérative du Brésil
Monsieur le Président,Madame, Monsieur, le Conseil national des droits de l’homme (recommandation n° 16 du 8 août 2023) et la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme au Brésil (avril 2024) s’accordent à dire que le gouvernement brésilien doit agir de toute urgence pour lutter contre l’escalade actuelle des conflits, de la violence et des atteintes faites aux communautés indigènes et traditionnelles.
La principale cause de la violence structurelle à l’encontre des communautés autochtones et quilombolas est l’absence de reconnaissance et de délimitation de leurs territoires ancestraux, dont l’État brésilien porte l’entière responsabilité.
Dans le nord-est de l’État du Pará, de vastes étendues de terres sont aux mains d’entreprises d’huile de palme. Celles-ci bénéficient du soutien total de l’État brésilien, manifestement peu soucieux des graves conséquences sociales et environnementales de l’accaparement des terres par l’industrie de l’huile de palme, ni de la déforestation et de la pollution causées par les plantations de palmiers à huile.
Alors que deux sociétés, Brasil Biofuels (BBF) et Agropalma, occupent à elles seules une zone de plus de 240 000 hectares, les territoires indigènes officiellement délimités par l’État brésilien dans la région s’étendent sur une superficie de seulement 147 hectares : la terre Turê-Mariquita du peuple Tembé est la plus petite zone indigène officiellement délimitée au Brésil.
Il en résulte d’importants dégâts et conflits socio-environnementaux complexes, avec des morts et de graves conséquences pour la population. Les plaintes et rapports successifs déposés par les communautés indigènes auprès des autorités compétentes sont restés jusqu’à présent en grande partie vains.
Les communautés Tembé, Turiwara et quilombola ont besoin non seulement de la reconnaissance et de la démarcation de leurs territoires, qui leur reviennent de droit, dans les plus brefs délais, mais également de la protection de l’État brésilien contre les violences et les violations des droits humains.
« Agropalma et BBF n’exportent pas de l’huile de palme, ils exportent notre sang », ont déclaré les représentants à plusieurs reprises. Les forces de sécurité armées des entreprises d’huile de palme doivent être retirées, les employés et les partenaires commerciaux de BBF et d’Agropalma doivent se conformer à la loi et ne doivent en aucun cas compromettre davantage la sécurité et les droits des communautés locales.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition - SYRIE SOUS SILENCE, STOP À L’INDIFFÉRENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE !
7.188 signatures sur 10.000 attendues lien pour signer
Lettre ouverte à Emmanuel Macron et à la communauté des financeurs internationaux
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, à l’heure où je vous écris, des milliers, des dizaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes meurent en Syrie, dans une parfaite indifférence. Les effets de 13 ans de guerre, auxquels sont venues s’ajouter les conséquences dévastatrices du séisme du 6 février 2023, ont laissé le pays dans un état de désolation complète.
Médecin pédiatre de formation, j’ai consacré ma carrière à l’humanitaire. Désormais engagé au sein de l’ONG Mehad, présente en Syrie depuis le démarrage de la guerre en 2011, je constate chaque jour, ainsi que l’ensemble de mes collègues sur le terrain, l’ampleur de la catastrophe qui se joue sous nos yeux.
La situation humanitaire est la pire depuis le démarrage de la guerre. Et cela est de VOTRE responsabilité.
16,7 millions de Syriens dépendent de l’aide humanitaire pour survivre. Parmi eux, les deux tiers sont des enfants. Pourtant, seuls 6 % des besoins humanitaires ont été couverts pour 2024. Malgré le terrible séisme de l’an dernier, seuls 40 % des besoins avaient déjà été couverts l’an dernier.
Les Syriens ne peuvent plus se soigner
D’ici la fin de ce mois de juin, 160 établissements de santé, dont 46 hôpitaux, seront contraints de cesser leur activité faute de financements. Des femmes meurent dans d’atroces souffrances en donnant naissance à leur enfant, faute d’avoir pu être prises en charge correctement. Les soins d’urgence vitale ne sont plus délivrés. Des malades chroniques - diabétiques, asthmatiques, insuffisants rénaux – n’ont plus de traitement.
Notre ONG n’est pas épargnée par cette crise : plusieurs de nos centres ont dû cesser leur activité, comme l’hôpital mères-enfants de Kafr Takharim. D’autres sont gravement menacés.
Les Syriens ne peuvent plus se nourrir
Le nombre de déplacés internes a augmenté de 90 % en 5 ans. Deux millions de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, s’entassent dans des camps de réfugiés dans des conditions sordides et dangereuses. Dans ces camps, l’accès à la nourriture est extrêmement compliqué. Du fait des sanctions internationales, les prix ont flambé en Syrie, et il est devenu presque impossible de se nourrir correctement.
Actuellement, seules 625 000 personnes sur 3,6 millions souffrant d’insécurité alimentaire sévère sont prises en charge pour sortir de la famine. Chez les femmes enceintes et allaitantes et les jeunes enfants, les effets de la malnutrition sont directs et terribles : cécités, retards de développement, handicaps physiques... sans parler bien sûr de la surmortalité infantile.
Les Syriens meurent de votre oubli
18 mois après le séisme, 13 ans après le début de la guerre, j’en appelle au Président de la République française, et à la communauté internationale : en 2024, ne détournez pas les yeux de la Syrie. Apportez la réponse humanitaire appropriée aux besoins, et engagez-vous pour la mise en place d’une solution politique négociée, dans le respect de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, seule option pour un avenir durable et sécuritaire pour les Syriens. Des millions de civils innocents, des hommes, des femmes, des enfants, subissent le pire que l’être humain peut connaître depuis 13 ans. Les oublier constitue la pire des sentences.
Dr Mego Terzian, Directeur général de Mehad
Créée en 2011 par des médecins issus de la diaspora syrienne en réponse à la crise en Syrie, Mehad gère une quarantaine de structures de soins dans le pays et intervient désormais également sur d’autres zones de conflit : Ukraine, Palestine et prochainement au Yemen, avec près de 900 professionnels de santé engagés sur le terrain. Pour poursuivre notre action, votre soutien est fondamental.
* (E) Pétition : Le loup doit rester une espèce strictement protégée
202.104 signatures sur 500.000 lien pour signer
Pétition à l’initiative de 11 associations de protection de la nature : WWF, FNE, LPO, UICN, ASPAS, Humanité & Biodiversité, SNPN, SFEPM, Ferus, OPIE, SHF
La Commission Européenne propose de déclasser le loup de son statut actuel de protection stricte. Ce qui, concrètement, pourrait autoriser sa chasse. Ce n’est ni nécessaire, ni justifié. Et cela mettrait clairement en péril l’avenir de l’espèce, à l’heure où les efforts pour sa conservation commencent tout juste à porter leurs fruits... Aujourd’hui, nous appelons le gouvernement français à s’opposer à ce projet dangereux pour la biodiversité et la vie sauvage. En signant cet appel,vous pouvez dire non à cette proposition insensée !
Ce projet de déclassement est NÉFASTE pour le loup mais pas seulement... En proposant d’affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée dans une convention internationale, la Commission met également en danger la préservation des espèces et des habitats naturels dans leur ensemble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE. Le lynx, l’ours brun et bien d’autres espèces pourraient être les prochaines victimes de cette décision.
Ce projet de déclassement est INACCEPTABLE.Si les partisans de l’abaissement de la protection affirment que les populations de loups ont augmenté au cours des vingt dernières années, les études montrent une vulnérabilité de ses effectifs en Europe. Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine.
Ce projet de déclassement est HORS-SUJET.La Commission agite le spectre de la prédation du loup sur les troupeaux, l’accusant de tous les maux, ce qui est juste une diversion... Les véritables menaces pesant sur l’élevage sont liées aux importations sans contraintes. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques de la filière. De plus, en France, la prédation est stabilisée depuis sept ans, démontrant l’efficacité des mesures de protection mises en place, fondées sur le triptyque bergers, chiens de protection et clôtures : les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail européen en moyenne.
Ce projet de déclassement est DISCORDANT avec l’opinion publique car il ne tient compte ni de l’avis, ni des attentes des habitants des territoires concernés : plus des deux-tiers (68 %) des personnes vivant dans des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne . Plus de 80% des contributions à la consultation publique sur le Plan National d’Action sont défavorables au déclassement et à la facilitation des tirs létaux.
Ce projet de déclassement est basé sur de FAUX PRETEXTES.“Trop nombreux, dangereux, ingérables”... les partisans de ce déclassement font ressurgir le mythe du grand méchant loup. En France, pourtant, la dernière situation d’attaque d’un loup sur l’homme date de 1918. Et il s’agissait d’un animal enragé.Ni ange, ni démon, le loup est un super-prédateur. En chassant des proies sauvages, il contribue à réguler de nombreuses espèces. De plus, en les contraignant à se déplacer, il
permet à la végétation de se régénérer. Par contre, il ne met pas en péril les populations d’ongulés sauvages, comme le laissent entendre certains promoteurs du déclassement.Protéger le loup, c’est protéger une espèce aussi emblématique qu’indispensable à l’équilibre des écosystèmes qui nous entourent.Nous sommes convaincus qu’une cohabitation harmonieuse est possible. Nous soutenons des actions pour aider les bergers à protéger leurs troupeaux. Renforcement de la présence humaine aux côtés du bétail, chiens de protection, pose de clôtures appropriées, expérimentations d’effarouchement...Pour mettre les animaux d’élevage à l’abri, ces mesures fonctionnent !En signant cet appel, demandez au Gouvernement français de s’opposer au projet de déclassement du loup, qui vise à simplifier les conditions de destruction de cette espèce protégée, et défendez la possibilité d’une coexistence pacifique entre le loup et les activités pastorales en privilégiant une politique de protection renforcée des troupeaux.
* (E) Pétition:FLORIANE IRANGABIYE : LIBERTÉ POUR CETTE JOURNALISTE EMPRISONNÉE
10.998 signatures sur 15.000 lien pour signer
A l’attention de la Ministre de la Justice, Domine Banyankimbona, Madame la Ministre,
Je m’inquiète de la détention arbitraire continue et de la poursuite injuste de la journaliste Floriane Irangabiye. Le 2 mai 2023, la Cour d’appel de Mukaza, à Bujumbura, au Burundi, a rendu sa décision de rejeter l’appel de Floriane Irangabiye et de maintenir sa condamnation pour "atteinte à l’intégrité du territoire national" en raison de commentaires qu’elle a faits à la Radio Igicaniro en août 2022. La cour a confirmé sa peine de 10 ans de prison et une amende d’un million de francs burundais (environ 482 USD). La décision a suivi une audience tenue à la prison de Muyinga, où elle est détenue, le 30 mars 2023.
Je m’inquiète du fait que la Cour d’appel n’a pas fourni de recours pour les violations des droits à un procès équitable de Floriane Irangabiye. Bien que la cour ait constaté que son interrogatoire initial par le Service national de renseignement (SNR) contrevenait à l’article 10 du Code de procédure pénale, car il avait été effectué sans la présence d’un avocat et sans qu’elle soit informée de son droit de garder le silence, elle n’a pas offert de recours car l’interrogatoire par le SNR n’était pas l’une des circonstances dans lesquelles la loi prévoit explicitement l’annulation de la procédure.
Les avocats de Floriane Irangabiye ont soumis une nouvelle demande d’appel à la Chambre de cassation de la Cour suprême. Sa poursuite est politiquement motivée car elle est liée à son travail de journaliste et à l’exercice pacifique de ses droits humains.
Je vous exhorte donc à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la libération immédiate et inconditionnelle de Floriane Irangabiye et l’annulation immédiate de sa condamnation injuste, car sa poursuite et sa détention arbitraire en cours violent ses droits à la liberté d’expression et à un procès équitable. Cordialement
* (E) Pétition : L’Allemagne doit laisser l’Afrique sortir des énergies fossiles !
76.284 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au Chancelier, au Ministre de l’économie et de la lutte contre le changement climatique et à la Ministre des affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne
Monsieur le Chancelier,Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, le gouvernement fédéral allemand cherche des fournisseurs en gaz et en pétrole dans le monde entier afin de couvrir les besoins du pays, en raison de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. L’Afrique est l’un des points phares de cette prospection. Cette politique est désastreuse pour la nature ainsi que pour la lutte contre la crise climatique mondiale et les personnes qui en souffrent déjà, notamment en Afrique.
Compte tenu des dommages environnementaux incomparables causés par l’exploitation des énergies fossiles dans le delta du Niger, vous voir encourager le gouvernement nigérian à augmenter la production de gaz et de pétrole est particulièrement choquant. Le cas du Nigeria devrait vous dissuader.
L’Afrique a besoin d’un avenir plus soutenable : « Il nous est impossible de boire du pétrole et de vivre au milieu des gaz toxiques », dit Maxwell Atuhura (organisation Tasha, Ouganda). « L’Allemagne devrait mobiliser ses efforts pour mettre fin aux violations des droits humains et pour prévenir les catastrophes environnementales et climatiques, plutôt que de contribuer à l’injustice et à l’impunité au motif de profits sordides. »
« Rappelez-vous que l’Allemagne est un partenaire important de l’Afrique. Elle joue un rôle majeur dans le développement économique et social du continent, mais elle doit également assumer ses responsabilités en matière de protection de l’environnement », dit François Biloko, (Réseau CREF, RDC). « Nous sommes convaincu que l’Allemagne peut jouer un rôle de leader dans la transition énergétique en Afrique. En soutenant le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne contribuera à un avenir plus propre, durable et prospère pour l’Afrique et pour la planète entière. »
« L’exploration du pétrole et du gaz par les multinationales en Afrique a été imprudente, dans des conditions ayant été détournées de manière abusive, qui ont apporté aux populations locales et à l’environnement beaucoup plus de dommages que de bénéfices », dit Martins Egot (PADIC-Afrique, Nigeria).
Ensemble, nous vous demandons de :
renoncer à l’Afrique comme fournisseur d’hydrocarbures,
cesser de financer l’exploitation des énergies fossiles en Afrique,
mener une politique de protection du climat en Europe qui mise sur une baisse conséquente de la consommation et sur la transition vers des énergies renouvelables,
investir massivement dans le développement des énergies renouvelables en Afrique. L’éradication de la pauvreté énergétique du continent doit avoir la priorité sur l’exportation vers les pays riches. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Chancelier, Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, l’expression de notre profond respect.
* (E) Pétition : DITES NON AUX FERMES-USINES EN FRANCE !
212.486 signatures sur 250.000 lien pour signer
Les fermes-usines, symboles de l’élevage industriel, nous conduisent droit dans le mur. Environ 60% des animaux d’élevage sont concentrés dans 3010 fermes-usines*, qui ne représentent que 3% des fermes d’élevage en France.Ces méga-exploitations qui comptent des centaines de milliers d’animaux entassés sont un danger environnemental, sanitaire et social :
*Un fléau pour l’environnement : en France les fermes-usines polluent nos sols, l’eau, et l’air que nous respirons (pollutions aux nitrates et à l’ammoniac).
* Un fléau pour les forêts : en important massivement du soja d’Amérique du Sud pour alimenter les animaux d’élevages industriels, les fermes-usines aggravent la déforestation.
*Un fléau pour notre santé : l’usage excessif d’antibiotiques pour les animaux entassés a des conséquences dramatiques sur la santé humaine puisqu’il développe notre résistance aux antibiotiques. Le confinement des animaux augmente aussi le risque de zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’être humain, comme la grippe aviaire.
*Un fléau pour les paysans et les paysannes : ces méga-fermes menacent l’existence même de modèles paysans et accélèrent la disparition des fermes à taille humaine. Les éleveurs perdent peu à peu leur autonomie en se retrouvant pieds et poings liés à l’agro-industrie et à la grande distribution.
*Un fléau pour les animaux : des centaines de vaches, des milliers de cochons et des dizaines de milliers de volailles sont entassés dans des bâtiments, sans aucun respect de leur comportement naturel ni de leur bien-être.
Ces méga-fermes, qui n’ont de ferme que le nom, sont l’incarnation d’un modèle d’élevage à bout de souffle. L’élevage industriel n’a comme seul objectif la rentabilité et le profit. Nous devons y mettre un terme. Il est urgent de transformer en profondeur ce mode de production. Une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Nous devons produire et consommer les produits d’origine animale différemment : moins et mieux. Pour transformer notre modèle d’élevage, nous demandons de :
*Mettre un terme à la course à l’industrialisation de l’élevage en instaurant un moratoire sur les fermes-usines en France. Cela permettra d’entamer une sortie de ce système agro-industriel et de développer d’élevages écologiques.
*Mieux répartir et organiser l’élevage sur le territoire : les fermes d’élevage doivent être connectées et adaptées aux spécificités de leurs territoires.
*Subventionner le renforcement et le développement de l’élevage écologique, notamment l’élevage biologique, et un un soutien à l’installation renforcé pour les systèmes de polyculture-élevage.
*Soutenir et développer les filières végétales (fruits et légumes frais biologiques, légumes secs et légumineuses) pour l’alimentation humaine.
*Réformer notre système alimentaire en favorisant l’accès à la consommation de produits végétaux notamment dans les cantines scolaires.
Signez cette pétition dès maintenant et agissons ensemble pour un modèle d’agriculture plus durable !
* (C) Pétition : On veut du fret ferroviaire
36.146 signatures sur 40.000 attendues lien pour signer
Alors qu’il faudrait investir et relancer le secteur du fret ferroviaire, outil essentiel à la transition écologique, le gouvernement fait l’exact inverse. Il s’apprête à liquider le seul opérateur public de transport ferroviaire, Fret SNCF, d’ici la fin de l’année 2024. Pour éviter la déroute écologique, sauver le fret ferroviaire et éviter d’avoir plus de camions sur les routes, nous devons faire pression sur le gouvernement de toute urgence. Non à la disparition de Fret SNCF ! Signez notre pétition pour sauver l’acteur public du fret ferroviaire et éviter d’avoir plus de camions sur les routes.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Alors que le transport est le secteur le plus polluant au monde, le ferroviaire est notre meilleur allié pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le gouvernement déraille et roule une fois de plus à contresens de toute logique. Son nouveau projet ? Liquider Fret SNCF, l’acteur historique du fret ferroviaire, le transport de marchandises sur rail à faibles émissions. Avec comme seul crédo la concurrence, le gouvernement est en train de dilapider un outil clé de la transition écologique.
Liquider Fret SNCF, c’est :
Menacer 5 000 emplois. 500 postes vont être supprimés et le reste va être fortement bousculé par la disparition de l’entreprise Fret SNCF.
Augmenter les camions sur les routes. Faute de repreneurs sur certains flux, les entreprises préféreront changer de moyen de transport et repasser sur les routes.
Privatiser les profits, socialiser les pertes. Les flux les plus intéressants seront repris par des entreprises étrangères mais l’entretien restera à la charge du contribuable.
Aux côtés de SUD-Rail, l’Alliance écologique et sociale et Alternatiba Paris demandent de :
Créer un service public unifié et cohérent du transport ferroviaire et routier des marchandises ;
Prélever 1 milliard d’euros par an sur les profits réalisés sur les sociétés d’autoroutes pour les investir dans le développement des infrastructures ferroviaires fret ;
Fixer une écotaxe pour les poids lourds en transit qui refuseraient la solution du report modal, destinée à alimenter un fonds national d’investissement à destination de projets de fret ferroviaire et maritime ;
Interdire les nouvelles constructions de zones logistiques si celles-ci ne sont pas embranchées au réseau ferré.
Vite, il y a urgence à agir : Fret SNCF pourrait disparaître d’ici la fin de l’année 2024 !
Pour le climat et pour l’emploi, je défends le fret ferroviaire et signe la pétition !
* (E) Pétition : NON, à la mine de lithium d’Échassières (03)
1.537 signatures sur 2.500 lien pour signer
Lancée par Colettes FORÊT
OUI à la biodiversité des Combrailles,du Val de Sioule, de l’Allier et du Cher !
OUI à la préservation de la ressource en EAU
NON à la mine de lithium d’Échassières
La Forêt des Colettes, constituée d’une hêtraie avec de nombreux arbres remarquables, et dont une partie est classée Natura 2000, est en danger ! Ce lieu, sauvage, préservé et riche d’une biodiversité extraordinaire, doit être protégé. Mais au-delà, nous devons protéger l’EAU et la biodiversité de toute la région. D’ici 2028, la société Imerys a pour objectif d’extraire de quoi produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pendant au moins 25 ans sur la commune d’Échassières (Allier). Et à ce jour, c’est le grand silence sur les conditions réelles d’extraction et leurs conséquences. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision de développement exponentiel de l’extraction de métaux, pour un développement du tout électrique, sans recherche d’autres solutions, et sans prise en compte des conséquences catastrophiques pour la planète et les ressources Eau et Biodiversité.
Pourtant les conséquences sont connues : l’extraction de lithium dans le sous-sol est extrêmement polluante et grande consommatrice d’eau. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que notre région subit chaque année des sécheresses de plus en plus rudes. Il y a aussi, volontairement, un flou total sur la réalité des emplois “créés” (et, encore plus des emplois perdus) quant à ce projet.
Si ce projet de mine de lithium à Échassières se concrétise, il n’existera aucune solution crédible garantissant la préservation de la région, qui subira des dommages irréversibles :
✔︎ Épuisement des nappes et des sources ;
✔︎ contamination de l’eau et des sols ;
✔︎ destruction d’espèces menacées ;
✔︎ biodiversité fragilisée, etc.
Que tous ceux qui refusent cette catastrophe écologique demandent à leurs Élus de se positionner. La mine propre n’existe pas ! Nous nous mobilisons aujourd’hui pour demander l’arrêt immédiat du projet d’extaction de lithium ! OUI à la vie et à la préservation de la forêt des Colettes, NON à la mine de lithium ! Détruire notre patrimoine naturel pour de l’argent, c’est trahir nos enfants.
Avertissement : AID informe de cette pétition dont la forme semble néanmoins trop NIMBY car :
* pas de références à d’autres projets de mines en des lieux tout aussi dignes de préservation
* pas de mention de l’indispensable contrepartie de n’utiliser en France aucune batterie ni aucun processus nécessitant du lithium consommable importé de mines non écologiques et non équitables.
* (C) Pétition - ChatGPT : Microsoft balance l’éthique à la poubelle
89.737 signatures sur 100.000 lien pour signer
Après avoir investi 9 milliards d’euros dans ChatGPT, Microsoft a démantelé son équipe "éthique et société" dont le travail consistait à garantir une utilisation sûre des technologies que l’entreprise développe. Microsoft espère que l’effervescence médiatique autour de l’intelligence artificielle (IA) masquera sa course effrénée au profit aux dépens de l’humain, mais nous allons lui prouver le contraire.
Lorsque des milliers d’entre nous ont demandé à Microsoft de mettre un terme à ses projets dangereux en matière de technologie de reconnaissance faciale : nous avons obtenu gain de cause. Nous pouvons reproduire l’exploit ! Dites à Microsoft de reconstituer son équipe "éthique et société" et de veiller à ce que ChatGPT ne devienne pas une arme de désinformation massive.
Les Chatbots basés sur l’IA comme ChatGPT posent de nouveaux risques importants pour notre sécurité et notre vie privée. Les experts tirent la sonnette d’alarme car ils sont capables de permettre à des acteurs malveillants de répandre de fausses informations plus vite que jamais. La décision de se débarrasser de l’équipe "éthique et société" a été prise par des dirigeants avides de profits qui veulent à tout prix que la nouvelle itération de ChatGPT soit proposée au plus grand nombre, même si cela la rend encore plus dangereuse.
Microsoft affirme que d’autres équipes surveillent l’IA, mais ses propres employés ont confirmé que l’équipe "éthique et société" était responsable de la mise en œuvre d’importantes procédures de sécurité sur ChatGPT. Nous devons absolument empêcher Microsoft de déployer cette technologie sans aucune mesure de contrôle. Lorsque des membres d’Ekō comme vous agissent, les grandes entreprises technologiques en tiennent compte et reviennent à la raison.
Alors, encore une fois, faisons leur comprendre que notre sécurité avant leurs profits ! Exigez que Microsoft reconstitue son équipe "éthique et société" et sécurise l’IA.
* (C) Pétition : Défendons l’École !
4.842 signatures sur 10.000 lien pour signer
À Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale
L’école publique va mal. La France est le pays qui enregistre l’une des chutes les plus importantes en mathématiques et en compréhension de l’écrit selon le dernier classement PISA de l’OCDE. Réformes qui se succèdent, classes surchargées, locaux vétustes, difficultés à recruter, les raisons sont nombreuses et connues. Il suffit se fier aux chiffres : les enseignants sont 30 à 40% moins nombreux que dans les années 2000, 2 millions d’heures de cours ont été perdues entre 2018 et 2019 selon un rapport de la Cour des Comptes de 2021, 50% des élèves se plaignent du bruit et du désordre en classe…
Et pourtant, fin février, le gouvernement a publié un décret prévoyant l’annulation de près de 700 millions d’euros de crédits sur le budget de l’Education Nationale. Ces crédits concernent principalement les dépenses de personnel, et bien que la Ministre de l’Éducation Nationale Nicole Belloubet ait assuré qu’il n’y aurait pas de suppressions de postes, comment ne pas s’inquiéter ? Comment ne pas se ranger du côté des professeurs et des parents d’élèves qui protestent pour permettre à leurs élèves et enfants d’étudier dans les meilleures conditions ?
Ils et elles crient leur ras le bol dans la rue et sur les réseaux sociaux et notamment avec une vidéo devenue virale des élèves et de leurs professeurs du lycée Blaise-Cendrars à Sevran. En effet, en Seine-Saint-Denis où la situation est particulièrement préoccupante, la mobilisation à l’appel de l’intersyndicale (FSU, la CGT-Educ’action, SUD-Education, et la CNT-Fédération des travailleurs de l’éducation) et de la FCPE 93 (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves de la Seine Saint Denis) a été très suivie avec 40% de grévistes dans les écoles et 53% dans le second degré.
Face à la gravité de la situation, leurs demandes doivent être soutenues :
▪️ investissement massif pour l’École publique avec un plan pluriannuel de recrutement et l’annulation immédiate des suppressions de postes
▪️ augmentation des salaires généralisée et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
▪️ réduction des effectifs par classe
▪️ des locaux aux normes d’hygiène et de sécurité
▪️ un plan d’urgence pour l’éducation nationale
▪️ l’abandon de la réforme dite du « Choc des savoirs » qui prévoit de classer les élèves par niveau, ce qui favoriserait les inégalités et surtout la stigmatisation au sein même de l’établissement
▪️ de vrais moyens pour que l’inclusion des élèves en situation de handicap soit une réussite
Des journées de grève sont prévues dans les prochains jours, le 30 mars en Seine-Saint-Denis et le 2 avril au niveau national. le mouvement soutient les revendications et les actions des professeurs, parents et élèves qui agissent dans l’intérêt de l’école publique et donc dans notre intérêt à toutes et tous.
Vous pouvez vous aussi témoigner votre soutien aux élèves, à leurs parents et à leurs professeurs :
✍️ signez la pétition et montrez au gouvernement que les citoyens s’inquiètent de la dégradation du système éducatif français
* partagez-là à vos enfants, vos collègues, vos ami·es, vos proches
* participez aux AG organisées près de chez vous par les organisations syndicales
* rejoignez les actions de grève
* (C) Pétition : Plaidoyer pour un mieux-vivre ensemble dans la Roya
1.814 signatures sur 2.500 lien pour signer
Lancée par Charlie (Cécile) BUZENET
Rebond après la tempête Si la tempête Alex a porté un coup dur à la vallée de la Roya, elle a aussi mis en lumière qu’elle avait frappé dans un endroit attachant. La Roya attire malgré son isolement, elle est singulière par son histoire et son archéologie, vivante par son savoir-faire agro-pastoral et ses initiatives multiples et renversante par sa beauté sauvage. La tempête a aussi suscité des solidarités nouvelles, avec un renforcement de certains services publics et l’engagement massif de personnes pour nous aider depuis la Côte et de bien plus loin. Les habitants de la Roya ont fait corps pour encaisser. Qui peut oublier ces moments uniques de cohésion dans la vallée ? La tempête a aussi libéré des énergies, révélé des talents et fait naître des projets. Désormais, la vie avance, les plantes s’installent à nouveau sur les berges de la Roya, nous continuons à vivre ici, sensibles à la fragilité du monde et décidés à ce que notre vallée soit un endroit où il fait bon vivre, à tous points de vue.
Ça va, ça vient, mais la Roya on s’en souvient ! Rappelons les mouvements de population dans la vallée depuis le début du XXe siècle :
* Beaucoup sont partis pour toujours, pour construire une vie ailleurs, une vie meilleure, devenant peut-être « des étrangers » loin de la Roya.
*Certains sont partis puis revenus, d’autres n’ont fait que passer, marquant pourtant le paysage à jamais : militaires, mineurs, ouvriers de la ligne de train, des conduites forcées et des barrages, bûcherons, aides-bergers ou bergers-transhumants. D’autres encore n’ont jamais eu à partir.
On peut s’étonner que la Roya attire encore aujourd’hui de nouveaux habitants. Ils reprennent parfois les oliveraies, les châtaigneraies, les terres maraîchères, les scieries, les troupeaux, les vignes ou les emplois liés à l’artisanat et aux services. Ils complètent et enrichissent les savoirs et savoir-faire déjà présents sur le territoire.
Presque tous ceux qui vivent dans la Roya ont une attache viscérale à ce territoire : ce bout de terre, ce sillon étroit, abrupt et exigeant entre deux crêtes qui plongent vers la mer.
Vallée de la diversité : La diversité a toujours existé, les débats d’idées aussi, nous ne sommes pas toujours d’accord, mais après tout, ou plutôt, avant tout :
* Nous avons tous choisi de vivre ici, nous devons nous épauler au nom de ce choix et pas nous déchirer !
* Chacun peut choisir de célébrer la fête qui la ou le réjouit, et pourquoi pas plusieurs : fêtes patronales ou paysannes, A Stacada, Saint-Éloi, Saint Roch, baleti, fête de la Tourte, de la Mousse, de la Bière, de la Soupe, de la Brebis Brigasque, aubades, festins, Route des Orgues ou Festival des Passeur·ses d’Humanité ! Quelle diversité ! Tout le monde devrait pouvoir trouver sa place !
Rétrécissement ? Or, nous observons qu’il devient de plus en plus difficile d’organiser le Festival des Passeur·ses d’humanité dans la Vallée : La Brigue ne l’accueille plus depuis deux ans, Fontan n’a jamais souhaité le recevoir, cette année la Mairie de Tende propose des conditions tellement restrictives et différentes des autres années, qu’elles rendent le Festival impossible sur sa commune.*
Pour que vive le Festival des Passeur·ses d’humanité et pour un soutien équitable au monde associatif
On peut aimer un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout le festival des Passeur·ses d’humanité mais une chose est sûre : il contribue à faire vivre nos villages, hôtels, gîtes, restaurants, locations et de nombreux commerçants le soutiennent.
Le festival apporte de l’oxygène avec des débats d’idées autour de valeurs humanistes. Il propose des spectacles et des concerts pour tous et à prix modique. Il fait découvrir la vallée à de nombreux visiteurs, fidèles d’année en année. Et, surtout, il met à l’honneur le patrimoine, les artistes et les artisans de la Roya !
Avec notre diversité de sensibilités, nous voulons dire aux élus et aux pouvoirs publics que la citoyenneté est une chance pour la vallée.
Après les épreuves que nous avons connues : tempête Alex, Covid, menaces sur le train, travaux du tunnel et maintenant avalanche d’amendes, nous disons que nos villages ne peuvent se priver d’aucune initiative qui apporte de la vie !
Nous demandons aux élus de conduire une concertation de bonne volonté avec les organisateurs du Festival des Passeur·ses d’humanité pour stabiliser les dates et les lieux des trois prochaines années. Et plus généralement, nous leur demandons de considérer la vie associative comme une formidable richesse qui dynamise notre vallée et de la soutenir équitablement.
Comme après la tempête, nous ne devons pas jouer les uns contre les autres mais essayer de nous comprendre et de coopérer.
*Cette année le festival sera accueilli dans les villages de Saorge et Breil sur Roya du 17 au 20 juillet. Merci à eux.
* (C) Pétition : SAUVONS D’URGENCE LA LIGNE SNCF DE MAURIENNE
2.347 signatures sur 2.500 lien pour signer
Le rétablissement de la liaison France-Italie par la ligne existante est une priorité absolue et vitale pour les transports du quotidien, pour la desserte de la Haute Maurienne, pour la population locale, le tourisme, et le trafic international.
C’est toute l’activité économique, commerciale, artisanale, et touristique de la haute vallée qui est en jeu !!! Mais c’est bien plus un problème de services que d’infrastructure. Si nous demandons la réouverture rapide et en toute sécurité de la ligne de Maurienne, nous exigeons surtout, le maintien et l’amélioration du service ferroviaire voyageur avec des dessertes cadencées de trains et non de bus, des trains adaptés aux handicapés et aux vélos, des liaisons directes Modane-Lyon.
La survie des services publics ferroviaires et des nouvelles mobilités trains-vélos doit être notre préférence. Il est urgent et indispensable de mettre en priorité les financements sur les installations ferroviaires existantes pour transférer maintenant 900 000 poids lourds de la route vers le rail, et donc permettre aux vallées de Maurienne et de l’Arve de respirer enfin !!!
* (C) Pétition : Il faut abandonner les charges à l’encontre de Pierina Nochetti, militante LGBTQIA+ en Argentine
7.575 signatures sur 15.000 lien pour signer
À l’attention du Procureur du département de Necochea Jose Luis Cipolletti : monsieur le procureur, je déplore les poursuites engagées contre Pierina Nochetti, accusée de « dommages avec circonstances aggravantes » parce qu’elle aurait peint la question « Où est Tehuel ? » sur un mur public. Cette question est le slogan d’un appel collectif à la justice après la disparition d’un homme transgenre de 21 ans alors qu’il se rendait à un entretien d’embauche en 2021.
Pierina Nochetti est artiste, éducatrice, mère de trois enfants et principal soutien de sa famille. Elle est également employée par les autorités locales, qui lui ont déjà infligé des sanctions administratives - notamment une réduction de salaire - pour son militantisme lors de la marche des fiertés de 2022. Comme il ne semble pas que des poursuites aient été engagées en relation avec d’autres peintures contenant des messages haineux sur ce même mur, je crains qu’elle ne soit prise pour cible pour son militantisme en faveur des droits des personnes LGBTI+, ainsi que pour son identité de genre, son expression de genre et son orientation sexuelle. Pierina Nochetti est davantage exposée au risque de discrimination en raison de son identité.
En vertu du droit international relatif aux droits humains, les restrictions au droit à la liberté d’expression doivent être clairement établies dans le droit et être nécessaires et proportionnées à un objectif légitime. Poursuivre une militante LGBTI+ uniquement parce qu’elle aurait peint un graffiti sur un mur public semble être une sanction injustifiée et disproportionnée qui pourrait avoir un effet dissuasif sur d’autres personnes et les empêcher d’exprimer librement leurs opinions et leurs idées.
Je vous demande d’abandonner l’accusation de « dommages avec circonstances aggravantes » à l’encontre de Pierina Nochetti, car elle semble constituer une restriction injustifiée et disproportionnée du droit à la liberté d’expression. Retenir ce type de charges contre des défenseur·e·s des droits humains qui se sont exprimés librement envoie un message lourd de menaces, qui risque de restreindre encore davantage le droit de manifester pacifiquement.
Veuillez agréer, Monsieur le procureur, l’expression de ma haute considération.
* (C) Pétition - Élections législatives en Belgique : mettre les droits humains au centre
12.766 signatures sur 20.000 attendues lien pour signer
Petition à l’attention des candidat·es aux élections fédérales et régionales
Chères et chers candidat·es, nous sommes profondément préoccupé·es par le manque de considération accordée aux questions relatives aux droits humains. La montée préoccupante des discours et des forces politiques en Europe menaçant ouvertement le respect des droits humains nous inquiète. En Belgique, nous observons que les discours de haine contre les femmes, les personnes LGBTQIA+ ou les personnes migrantes se manifestent ouvertement et que nos gouvernements se montrent de plus en plus indifférents aux décisions de justice, mettant ainsi en péril l’état de droit.
À la suite des élections du 9 juin 2024, une période critique s’ouvrira, avec les négociations d’accords gouvernementaux. Nous insistons pour qu’un engagement ferme en faveur des droits humains soit une priorité absolue dans ces discussions. Les droits fondamentaux doivent être placés au cœur des politiques et des actions gouvernementales afin de garantir une société juste et égalitaire pour tous·tes les citoyen·nes.Amnesty International Belgique Francophone a défini des recommandations concrètes en matière de droits humains. Nous vous appelons à en faire des priorités. Ces engagements doivent être des politiques et actions prioritaires au cours de la prochaine législature, dotées des ressources nécessaires.
1. Le respect du droit d’asile et des droits humains des personnes demandeuses d’asile, qui doivent notamment se voir garantir des conditions d’accueil dignes dans l’attente d’une décision concernant leur demande d’asile.
2. Le respect de la liberté d’expression et du droit de protester pacifiquement, sans crainte de répression ou de censure.
3. Des mesures urgentes et concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique, avec une sortie des énergies fossiles.
4. L’arrêt des exportations d’armes irresponsables et opaques, afin d’éviter de contribuer à des violations des droits humains et du droit humanitaire international.
5. La dépénalisation totale de l’avortement ainsi que la suppression des entraves à l’accès sûr et légal à l’avortement.
6. La participation active à la création d’une convention internationale sur les droits humains des personnes âgées.
7. L’éradication de toute forme de discrimination fondée sur l’origine ethnique, la couleur de peau, la religion, l’âge, le genre ou l’orientation sexuelle.
8. Un cadre légal permettant d’assurer la responsabilité des entreprises en matière de droits humains dans l’ensemble de leurs activités.
9. Une architecture institutionnelle permettant d’assurer le respect des obligations de la Belgique en matière de droits humains.
10. Une priorité absolue donnée aux droits humains dans les relations internationales de la Belgique.
Sincères salutations,
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* (C) Pétition : Protégez les droits des enfants en Thaïlande : Arrêtez la répression maintenant !
2.331 sur 5000 signatures lien pour signer
Deux ans après qu’une répression des manifestations de masse menées par des enfants et des jeunes a fait la une des journaux du monde entier, les autorités thaïlandaises continuent de punir les enfants défenseurs des droits humains simplement pour avoir défendu et exercé pacifiquement leurs droits. Les autorités ont engagé des poursuites pénales et civiles contre au moins 283 enfants. Toute personne, y compris les enfants, a le droit de s’exprimer et de protester pacifiquement.
Suivis par la police lorsqu’ils sortent. Peur de ce que des poursuites pénales, des peines de prison de plusieurs décennies et des amendes pourraient signifier pour leur avenir. Stigmatisés. Détenus pour les empêcher de s’exprimer et de défendre leurs convictions. Traduits en justice en secret. Ciblés par le gouvernement pour avoir manifesté pacifiquement et partagé leurs opinions. En Thaïlande, des enfants sont confrontés à un véritable calvaire simplement parce qu’ils ont participé à la vie publique et voulu améliorer leur propre vie ou celle d’autres personnes.
Ils ont le droit de protester. D’exprimer leurs opinions, de se réunir pacifiquement. De participer et de contribuer à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur société. Les jeunes sont les dirigeants d’aujourd’hui - protéger et encourager leur participation et leur autonomisation dans la vie publique, ainsi que celles des autres jeunes, est une priorité mondiale.
Le gouvernement thaïlandais s’est engagé à protéger les droits des enfants, notamment leur capacité à s’exprimer et à prendre part à des manifestations pacifiques. Il doit maintenant veiller à ce que les enfants puissent le faire. Il faut mettre un terme aux poursuites, au harcèlement et aux restrictions qui compromettent l’avenir des jeunes et pèsent sur leur présent.
Défendez les jeunes en Thaïlande et envoyez au gouvernement le message que les droits des enfants sont importants, partout. Signez cette pétition et demandez aux autorités thaïlandaises de protéger les droits des enfants à la réunion et à l’expression pacifique, d’abandonner de toute urgence les poursuites pénales et de mettre fin au harcèlement dont ils font l’objet.
* (C) Pétition : TOULOUSE, VITE UN RER, POUR MOINS DE GALÈRES
3.542 signatures sur 5.000 lien pour signer
Lancée par Rallumons L’ÉTOILE
➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de nos conditions de déplacement dans la grande agglomération toulousaine (bouchon, inflation, pollution, alternatives à la voiture insuffisantes, etc.).
Une première phase pragmatique du RER toulousain pourrait améliorer le quotidien de nombreux habitants et entreprises. L’association Rallumons l’Étoile a d’ailleurs fait des propositions détaillées pour des avancées concrètes dès 2025, en demandant à ce qu’elles soient évaluées et débattues. Une quarantaine de communes et d’intercommunalités, dont Toulouse Métropole, ont voté des vœux pour appuyer une telle approche. Et 86 % des 5000 personnes de 300 communes qui ont répondu à notre enquête (cliquez-ici) en 2022 considèrent que de telles propositions pourraient changer leurs vies.
Malheureusement, les principaux acteurs ne semblent pas partager une réelle volonté d’avancer. La nouvelle convention TER adoptée en février prévoit peu d’évolutions de l’offre d’ici 2032, car la Région, malgré son volontarisme sur le ferroviaire, ne peut porter seule une offre de type RER. Et il n’y a toujours pas de réelles négociations sur ce qui pourrait être fait d’ici 10 ans, alors que des millions d’euros sont consacrés à étudier un RER en 2040…
2032, 2040 : c’est loin quand on galère tous les jours… Pendant ce temps là, les RER métropolitains avancent ailleurs (cliquez-ici) . Strasbourg et Bordeaux font figure de précurseurs. De nombreux territoires se positionnent dès maintenant pour avancer : Nice, Rennes, Grenoble, Rouen… Alors à Toulouse, il faut sortir de l’immobilisme pour mettre le RER sur les rails, afin d’améliorer sans attendre la vie des habitants et des entreprises de la grande agglomération toulousaine.
➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Ceci ne semble possible qu’à deux conditions :
* Chacun doit prendre sa part : État, Région, Tisséo, Toulouse Métropole, Conseil départemental de la Haute-Garonne et, bien sûr, la SNCF
* Rentrer dans le concret : les différentes propositions doivent être analysées et débattues de manière transparente.
* (E) Pétition : Planter des arbres peut aussi nuire au climat et à la biodiversité !
52.401 signatures sur 100.000 lien pour signer
À la Ministre allemande du Développement et aux autres parties prenantes de l’initiative AFR100, Madame la Ministre, Madame, Monsieur,
Les forêts naturelles sont essentielles pour sauver le climat. Il est donc judicieux d’œuvrer à leur préservation ou à leur restauration. Cependant, de nombreux projets de reboisement ne sont guère utiles au climat et causent même des dommages. D’un point de vue écologique, il est ainsi néfaste de planter des arbres dans les prairies comme les savanes.
Une étude récente publiée dans Science a analysé l’ampleur de cette évolution indésirable en prenant l’exemple de l’initiative AFR100 en Afrique. Celle-ci est alarmante : selon l’étude, 52% des projets de restauration ont lieu dans des savanes et dans près de 60 % des cas sont plantées des espèces non indigènes telles que l’eucalyptus. 70 millions d’hectares, soit environ deux fois la superficie de l’Allemagne, sont menacés en Afrique et un danger similaire pourrait menacer l’Inde et le Brésil.
Le gouvernement fédéral allemand et toutes les parties prenantes de l’initiative AFR100 doivent prendre ces avertissements au sérieux et procéder à un examen critique des projets de reboisement.
Il ne faut pas gaspiller de l’argent dans des projets nuisibles, qui occultent une action efficace pour le climat et qui menacent la biodiversité.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : Banque mondiale : ne financez pas les exactions contre les populations locales en Tanzanie !
80.111 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au Président de la Banque mondiale, Monsieur le Président, nous sommes préoccupés par les informations révélées sur le projet REGROW (Resilient Natural Resource Management for Tourism and Growth) de la Banque mondiale en Tanzanie. Selon le rapport Unaccountable & Complicit d’Oakland Institute, le soutien de la Banque mondiale au gouvernement tanzanien, destiné à l’agrandissement du parc national de Ruaha (RUNAPA), serait directement lié à des expulsions à grande échelle et à des violations des droits humains.
Bien que les documents de la Banque mondiale indiquent que le projet n’entraînera pas de déplacements de population, la Ministre des Terres, du Logement et du Développement de l’Habitat a annoncé publiquement le 25 octobre 2022 que le gouvernement allait expulser plus de 20 000 autochtones de la région afin de permettre l’extension de RUNAPA.
Les populations villageoises accusent de meurtres et de nombreux actes de violence les gardes de l’autorité des parcs nationaux TANAPA, qui sont financés par REGROW, depuis le début du projet en 2017. Les autorités confisquent et vendent également du bétail aux enchères en grand nombre, ce qui affecte sérieusement les moyens de subsistance des bergers. Ces violences et confiscations visent très probablement à forcer les gens à quitter leurs terres.
Le rapport Unaccountable & Complicit fournit des preuves difficilement réfutables selon lesquelles le gouvernement tanzanien viole les procédures opérationnelles et les garanties de la Banque mondiale en planifiant des expulsions sans plan de relogement formel et sans processus adéquat de consultation et d’indemnisation. Selon Oakland Institute, l’équipe du projet REGROW a décliné toute responsabilité et n’a donc pris aucune mesure lorsqu’elle a été informée de violations des droits humains. Cette passivité persistante est inacceptable.
Les atrocités commises par le gouvernement tanzanien à l’encontre de sa propre population et son mépris manifeste pour les procédures opérationnelles et les garanties (operating procedures and safeguards) de la Banque mondiale disqualifient à nos yeux le pays pour un financement.
Nous vous enjoignons de cesser les paiements dans le cadre de REGROW et de mettre immédiatement fin à la complicité de la Banque mondiale.Nous vous prions d’accepter, Monsieur le Président, les assurances de notre haute considération.
* (E) Pétition : Daikin et Arkema doivent être tenues responsables de leur pollution !
2.064 signatures sur 5.000 attendues lien pour signer
À Monsieur Hideki Nishimura, PDG de Daikin,À Monsieur Thierry Le Hénaff, PDG d’Arkema, les preuves sont accablantes : les entreprises Daikin et Arkema polluent gravement les eaux et l’air et la terre de la vallée de la Chimie au sud de Lyon, et mettent ainsi en danger la santé des 166 000 habitants qui y résident.
En effet, de multiples enquêtes et prélèvements ont révélé des niveaux de pollution alarmants dans la vallée de la Chimie. D’après une récente une enquête menée par Médiacités et France 3 Rhône-Alpes, l’entreprise Daikin aurait rejeté dans l’air des concentrations de polluants éternels jusqu’à 1800 fois supérieures à la réglementation. De même, les services de l’État ont confirmé la présence élevée de polluants éternels dans les rejets d’Arkema.
La vie des habitants est devenue insupportable : la consommation des fruits et légumes ainsi que l’utilisation de l’eau pluviale dans le secteur ont été déconseillées suite aux analyses demandées autour du site d’Arkema. À Pierre-Bénite et dans d’autres communes alentour, la consommation des œufs est désormais interdite. Malgré la connaissance de ces problèmes depuis plus d’une décennie, ni Arkema ni Daikin n’ont pris les mesures nécessaires pour réduire la pollution. Les mises en demeure répétées par la Dreal sont restées sans réponse concrète.
Face à cette inaction préoccupante, et au coût des travaux nécessaires pour faire descendre le taux en dessous du seuil de référence européen dans l’ensemble du réseau d’eau, estimé entre 5 et 10 millions d’euros, la Métropole de Lyon a décidé d’assigner en justice les deux entreprises, demandant au juge d’ordonner une expertise globale sur les effets des PFAS sur la qualité de l’eau, afin de faire appliquer le principe du pollueur-payeur.
Les entreprises sont responsables de la pollution de l’eau et mettent ainsi en danger la vie des habitants et des travailleur·se·s. Nous demandons à Daikin et Arkema de non seulement prendre des mesures immédiates pour réduire leurs rejets de substances toxiques dans l’eau et l’air, mais également de payer les dommages subis par la pollution.
* (E) Pétition : POUR UNE EAU POTABLE, SANS PESTICIDES
6.511 signatures sur 7.000 lien pour signer
Campagne lancée par Groupe local Greenpeace de Poitiers
Un peu partout notre eau de boisson n’est plus potable, mais consommable ! Face à une pollution quasi-généralisée au Chlorothalonil (et autres molécules de pesticides), il est impératif d’actionner dès maintenant tous les leviers réglementaires pour restaurer une eau potable, et de tout faire pour que cela ne se reproduise pas.
//Pourquoi faut-il agir maintenant ? Septembre 2023 : Dans le département de la Vienne, les deux distributeurs d’eau, « Eaux de Vienne » et « Grand Poitiers », décèlent et quantifient dans l’eau du robinet la présence d’un métabolite (un résidu après épandage) du Chlorothalonil (le Chlorothalonil-R471811). Sa concentration dépasse les normes sanitaires de l’eau potable. Le Chlorothalonil a des effets sur la santé humaine très inquiétants. Il peut engendrer un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur » (définition 2019 de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail). Il est suspecté par l’ANSES de présenter un risque cancérigène (2).
Dans les deux tiers du territoire de la Vienne, les concentrations relevées ne répondent plus aux critères d’une eau potable (maximum 0,1µg par litre d’eau pour une molécule de pesticide). Pour les 330 000 habitants concernés, l’eau du robinet n’est plus « potable » : elle est dite « consommable », tant qu’elle ne dépasse pas une « valeur sanitaire maximale » fixée par l’ANSES à 3µg par litre.
// Une situation ubuesque dans la Vienne, une préfiguration dans toute la France ?
Les 13 installations de traitement sur charbon actif dans la Vienne sont inadaptées à cette pollution massive : les deux producteurs d’eau de la Vienne ont déclaré qu’ils n’avaient pas les moyens financiers de mettre en œuvre les technologies complexes qui seraient efficaces (ultrafiltration ou osmose inverse) et qu’ils refusaient de faire payer la note – considérable – aux consommateurs. Pour toute réponse, l’Agence Régionale de Santé leur a demandé de solliciter du Préfet une dérogation pour distribuer une eau non potable, dérogation aussitôt accordée avec un délai de 3 ans renouvelable. Ces arrêtés préfectoraux de « dérogation » vont entériner légalement cette situation sans que les producteurs d’eau n’aient les moyens techniques et financiers de dépolluer à cette échelle et dans ce délai.
// Comment en est-on arrivé là ? Le fongicide Chorothalonil, imprudemment autorisé par l’État, a été épandu sur les terres agricoles durant trente ans avant d’être interdit en Europe en 2019, avec usage autorisé en France jusqu’en 2020. Les concentrations de ce métabolite ne devraient pas baisser dans les années à venir, mais au contraire augmenter compte tenu de la lenteur d’infiltration des eaux de pluie vers les nappes. De plus, d’autres métabolites du Chlorothalonil, non recherchés, pourraient aggraver la situation. Les deux tiers de la France et d’autres pays sont touchés. La Suisse, par exemple, a recherché et trouvé 8 métabolites du Chlorothalonil ! Pour rappel, « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accès à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous »
👉 Par cette pétition, nous demandons :
➡️- Que l’État prenne ses responsabilités : il a donné, contre tout principe de précaution, une autorisation de mise sur le marché de ces substances. Il doit organiser une action curative immédiate, concrètement. L’Agence de l’Eau Loire Bretagne et l’État doivent fournir aux deux producteurs publics d’eau potable de la Vienne les moyens techniques et financiers pour dépolluer sans alourdir la facture d’eau de nos concitoyens.
➡️- Que le préfet de la Vienne prenne ses responsabilités de manière préventive : Il a les moyens réglementaires de limiter les risques qu’un autre pesticide reproduise demain la situation actuelle, concrètement :
Il peut restreindre ou interdire l’usage des produits phytosanitaires en cas de risque exceptionnel et justifié (en application de l’article 5 de l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation de ces produits)
Il peut interdire les pesticides dans les périmètres de protection de ces captages s’ils sont déjà définis.
Il peut réviser tous ses arrêtés de DUP (Demande d’Utilité Publique) et en prendre de nouveaux pour les captages qui en sont dépourvus afin de prescrire des périmètres de protection correspondant aux zones vulnérables aux pollutions diffuses et interdire les pesticides dans ces zones.
➡️- Que les législateurs – nos député.es et sénateurs-rices – renforcent et simplifient la prévention des pollutions par nitrates et pesticides en inscrivant dans la loi :
L’obligation pour les préfets de définir pour tous les captages d’eau potable les Aires d’Alimentation de Captage (AAC) et d’y prescrire la cartographie de leurs zones vulnérables.
L’obligation d’interdire les pesticides dans les zones vulnérables des AAC et d’y limiter les apports en azote.
➡️- Que le gouvernement accompagne techniquement et financièrement l’ensemble de la filière agricole dans des pratiques agricoles soucieuses de la santé de tous et respectueuses de l’environnement dans les aires d’alimentation et de captage.
Nous proposons que les producteurs d’eau, en difficulté pour fournir une eau potable :
Organisent, en coopération avec les agriculteurs, un programme d’actions volontaires agroécologiques pour chaque captage en limite ou en dépassement des normes de qualité.
Qu’en cas d’échec patent au bout de deux programmes, ils demandent au préfet le classement de l’Aire d’Alimentation en « Zone Soumise à Contraintes Environnementales » (ZSCE). Ainsi, l’État pourra alors interdire les pesticides dans les secteurs vulnérables de ces aires.
Toutes ces mesures sont urgentes, notre santé à tous est en jeu. Le financement d’usines de dépollution risque de faire exploser le prix de l’eau, c’est pourquoi il est essentiel de la protéger par une agriculture durable sans intrants chimiques.
Signez la pétition. Faites la circuler. On compte sur vous.
Groupe local Greenpeace Poitiers. Vienne Nature [France Nature Environnement]
* (C) Pétition - Dérivés de pétrole dans nos aliments : non aux huiles minérales !
125.389 signatures sur 150.000 attendues lien pour signer
Madame la Commissaire Kyriakides, Mesdames et Messieurs les chefs d’État, Mesdames et Messieurs les ministres,
De nombreux produits alimentaires présents dans les rayons de nos supermarchés sont contaminés par des hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH).
Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), ces huiles minérales MOAH sont potentiellement cancérigènes et mutagènes et certaines d’entre elles sont identifiées comme des perturbateurs endocriniens.
Pour la troisième fois, foodwatch a prouvé par des tests en laboratoires que des produits contaminés par les MOAH sont toujours commercialisés en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche et en Belgique.
Ces substances dangereuses n’ont pas leur place dans nos assiettes. La seule façon de protéger tous les consommateurs de ces contaminants invisibles à l’œil nu mais bien présents dans les produits alimentaires est une réglementation européenne qui applique une tolérance zéro aux MOAH pour toutes les catégories de produits alimentaires. Ceci est essentiel pour respecter la loi générale sur l’alimentation (EC 178/2002) et en particulier son article 14 sur les exigences de sécurité alimentaire, qui stipule qu "aucune denrée alimentaire n’est mise sur le marché si elle est dangereuse."
Foodwatch tire la sonnette d’alarme sur ce problème depuis 2015 et vient de réaliser une troisième série de tests en laboratoires. En 2019, l’association avait révélé que la moitié des préparations de lait infantile testées étaient contaminées par ces hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH). En conséquence, vous, représentants de la Commission européenne et des États membres, avez décidé pour la première fois d’établir un seuil de présence de MOAH dans les poudres de lait infantile, à 1 mg/kg, lors d’une réunion technique en juin 2020.
Cette décision était un premier pas encourageant, mais elle est loin d’être suffisante, comme le démontrent une fois de plus les résultats de la nouvelle série de tests effectués par foodwatch sur un large éventail de produits alimentaires.
Les entreprises doivent de toute urgence retirer les produits contaminés des rayons, mais il est de votre responsabilité de garantir « la santé des citoyens et la sécurité des aliments qu’ils mangent », comme l’a déclaré la Commissaire Stella Kyriakides.
Nous vous demandons donc instamment de prendre les mesures urgentes suivantes :
1. Les produits testés montrant une contamination positive aux MOAH doivent être rappelés immédiatement ;
2. Adoptez une réglementation fixant une tolérance zéro pour les MOAH dans toute l’UE pour TOUTES les catégories d’aliments, en interdisant toute présence détectable de MOAH avec la méthodologie analytique la plus pointue.
Dans l’attente de votre réponse et d’une action urgente, veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués,