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Traduction d’AID pour Les-crises.fr n° 2019-21

Et tout d’un coup la question de l’Europe est ouverte : L’Europe est-elle Nazie ?

par Alastair Crooke, traduit par Jocelyne le Boulicaut

mercredi 20 mars 2019, par JMT

AID soutient financièrement le très intéressant site "Les-crises.fr" depuis plusieurs années. Nous avons fait un pas de plus en participant aux traductions des textes anglais quand le site fait appel à la solidarité de ses adhérents. Nous avons donc mandaté une de nos adhérentes, Jocelyne Le BOULICAUT enseignante universitaire d’anglais retraitée pour y participer en notre nom et nous indemnisons son temps passé avec notre monnaie interne.

Et tout d’un coup la question de l’Europe est ouverte : L’Europe est-elle Nazie ?

ALASTAIR CROOKE 11.02.2019

paru également en français sur le site du Comité Valmy dans la traduction du Saker francophone

Un des piliers de l’establishment de l’"ordre" européen - le journal Frankfurter Allgemeiner - touche de façon très concrète le "nerf à vif", c’est-à-dire qu’il a publié le mois dernier un éditorial intitulé "Une UE nazie ?", dans lequel il spéculait afin de savoir si oui ou non, l’UE actuelle, dominée par l’Allemagne, devait être entendue comme une extension en droite ligne du National-Socialisme allemand.

Dans le discours traditionnel allemand, c’est une question qui n’a jamais été abordée. Le fait qu’elle apparaisse aujourd’hui semble indiquer quelque chose d’important : une reconnaissance du fait que la dissidence qu’on voit au sein de l’UE trouve ses racines dans autre chose autre que de simples poussées de rancœurs populistes. On assiste là à une résurgence de l’ancienne lutte pour l’"âme" de l’ordre politique international.

L’auteur, Jasper von Altenbockum, cite le leader de l’AfD (Alternative für Deutschland) [ Alternative pour l’Allemagne est un parti politique eurosceptique et nationaliste allemand, créé le 6 février 2013 et lancé officiellement le 14 avril suivant à Berlin NdT], Alexander Gauland, lors de la conférence de son parti, déclarant que : "L’appareil totalitaire latent, corrompu, envahissant et antidémocratique " de l’UE ne devrait avoir aucun avenir. Gauland a esquissé un raisonnement populaire : Parce qu’on peut observer des déficits de légitimité démocratique dans les institutions supranationales de l’UE,[on doit en conclure que l’UE] est un régime coercitif. Les opposants radicaux à l’intégration progressive[cependant] vont plus loin : Ils comparent l’UE ... à l’idéologie européenne du national-socialisme..."

"Gauland avance aussi un argument populaire, qui [permet] au Brexit de trouver une justification historique : [En parlant de l’unification européenne], Gauland, à Riesa, a déclaré : "Les Français ont poursuivi cet objectif sous Napoléon et, malheureusement, d’une certaine manière, les national-socialistes en ont fait de même . Et, comme tout le monde le sait, ils se sont heurtés à l’opposition de l’Angleterre.

"Ce que [cela veut dire, c’est que Gauland nous emmène au-delà de la simple affirmation que l’UE est] un " appareil totalitaire latent ". [Il suggère plutôt que] l’UE et la politique européenne allemande sont en continuité avec la propagande nazie de l’Union européenne. Il ne peut y avoir pire reproche. Voilà qui fournit à l’AfD l’effet secondaire bienvenu de pouvoir se présenter comme étant à l’abri de l’idéologie nazie ".

Bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, von Altenbockum ne voit pas grand chose qui puisse permettre de relier le projet européen à l’idéologie raciale nazie du passé, mais il concède néanmoins qu’il n’y a pas que Gauland et l’AfD ("en train de devenir rapidement le parti du Brexit allemand") qui voient ces connexions national-socialistes, cependant " les historiens aussi envisagent la continuité du projet européen avec la période nazie ", et ce, d’autant que l’Allemagne a de nouveau été accusée de tendances hégémoniques en Europe. Dès 2002, le biographe d’Hitler, Thomas Sandkühler appelait " à moins mettre l’accent sur les ruptures dans la politique européenne, là où l’on devrait parler davantage de continuité".

Quel était le sens de tout cela ? Aujourd’hui, il est difficile de dépasser l’aspect idéologie raciale. Mais,en dépit de l’apparition du mot " national " dans le nom du parti National-Socialiste allemand, Hitler n’était pas un grand partisan du nationalisme.

Il critiquait sévèrement non seulement le triomphe protestant du Traité de Westphalie en 1648, mais aussi plus précisément l’institution de l’État national, qu’il considérait comme largement inférieur à l’"héritage impérial historique" des Allemands.

En lieu et place de l’ordre des États nationaux, il a entrepris d’établir un Troisième Reich qui s’inspirait très directement du " Premier Reich ", c’est-à-dire du Saint Empire Romain Germanique avec ses aspirations universelles et son règne millénaire. L’Allemagne d’Hitler était donc voulue comme un État impérial dans tous les sens du terme.

En bref, dans les vieilles politiques séculaires de l’Europe, les nations occidentales se caractérisent par une lutte entre deux visions antithétiques de l’ordre mondial : un ordre de nations libres et indépendantes poursuivant chacune son bien politique conformément à ses propres traditions et conceptions, et un ordre des peuples unis sous un régime de droit unique, promulgué et maintenu par une seule autorité supranationale.

En d’autres termes, l’Allemagne était du côté de la tradition ancestrale qui allait de Babylone à la Rome impériale, qui considérait qu’il était de son devoir, selon les mots du roi babylonien Hamurabi, de "faire obéir les quatre coins du monde". Cette obéissance, après tout, était ce qui assurait la protection contre la guerre, la maladie et la famine.

De fait la conclusion de Von Altenbockum est plus convaincante, il nous dit que les idées qui sous-tendent l’intégration européenne ne sont pas tant celles de Napoléon ou d’Hitler mais plutôt celles de la guerre de Trente Ans et du Traité de Westphalie, qui ont justement précipité la chute de cette vieille notion (romaine) d’un empire universel chrétien de paix et de prospérité. Aux vainqueurs, la victoire - et ce sont eux les vainqueurs qui maîtrisent le récit, un récit qui demeure le paradigme politique européen d’aujourd’hui.

La construction " libérale " de l’UE repose sur ce fameux manifeste libéral : Second Traité de Gouvernement Civil de John Locke, publié en 1689, qui affirme qu’il n’y a finalement qu’un seul principe à la base de l’ordre politique légitime : la liberté individuelle. Locke était en grande partie un héritier de la construction protestante. Elle commence par l’affirmation que tous les êtres humains naissent "parfaitement libres" et "parfaitement égaux", et poursuit en les décrivant comme des êtres en recherche de la vie, la liberté et la propriété dans un monde de transactions fondées sur le consentement.

Partant de ce postulat, Locke a construit son modèle de vie politique et sa théorie du gouvernement : Et depuis ce cadre de Locke nous sommes arrivés au modèle économique d’aujourd’hui - transposé par Adam Smith à partir de la vision protestante de John Locke et de John Hume de l’individualisme et de la propriété dans une structuration économique. Mais, étant protestante, cette vision s’inspire aussi de l’Ancien Testament (plutôt que du Nouveau), l’"autorité" souveraine (comme Yahvé) était jalouse et intolérante et relevait d’un souverain unique. Une autorité, une loi, un " fusil " était le principe organisationnel de l’État-nation (plutôt que la soumission à un " empire " formé d’un ensemble confus de souverainetés enchevêtrées et d’allégeances spirituelles qui l’avait précédé).

À un moment donné, la théorie politique libérale, économique et le droit international ont écrasé dans l’œuf les récits concurrents, devenant le cadre pratiquement incontesté de ce qu’une personne instruite doit savoir sur le monde politique. Et alors quoi ? Quel est l’intérêt ? Eh bien, tout d’abord, c’est que le dirigeant de l’AfD, Alexander Gauland, affirme que l’UE n’est ni libérale, ni libre, ni un " ordre " (ou Empire), mais qu’elle est coercitive dans son désir (sécularisé, judéo-chrétien) de réaliser l’ unité humaine ou sociale en réduisant " tout " à un modèle unique (l’"ordre " libéral, réglementé, européen).

Il ne s’agit pas tant qu’une publication allemande de l’establishment aborde une question aussi brûlante (l’influence possible du national-socialisme allemand comme matrice, sur laquelle la politique de l’UE est structurée) ; mais plus concrètement, qu’il soit tacitement admis que le leader AfD marque un point (c’est-à-dire qu’il avance une " autre " grande vision de l’ordre politique européen).

L’auteur l’admet bien volontiers : "Il y a beaucoup de politiciens au sein de l’AfD qui aimeraient revenir à la pensée traditionnelle en matière d’équilibre" (un concert de pouvoirs souverains indépendants). Mais alors - faisant écho à la ligne de l’Establishment - l’auteur dit simplement que c’est impossible : On a trop investi dans le projet de l’UE pour qu’il puisse être abandonné.

Selon von Altenbockum, « rétrospectivement », après la seconde guerre mondiale, on a "donné au [projet de l’UE] un ancrage institutionnel inamovible, ce qui implique inévitablement une renonciation à la souveraineté ".

Mais c’est là que pour Gauland le Brexit prend tout son sens : Non pas simplement comme l’expression d’un ressentiment britannique à l’égard de la domination de l’Allemagne sur l’Europe, mais parce que l’Angleterre a toujours été " de l’autre côté ", s’opposant à ces visions d’un universalisme imposé par une réduction à un modèle unique d’empire - " comme chacun le sait, l’Angleterre s’y est opposée ", dit Gauland.

Locke, il est vrai, cherchait à renforcer le paradigme de l’État-nation et non à le saper. Cependant, en élaborant sa théorie, il a minimisé ou totalement omis des aspects essentiels de la société humaine. Dans le Second Traité, Locke fait abstraction de l’héritage intellectuel, spirituel ou culturel que l’on reçoit par descendance. Il en résulte une dévalorisation des liens même les plus élémentaires qui avaient été pensés pour maintenir la cohésion de la société.

De la même manière, le gouvernement qui voit le jour selon le contrat social du Second Traité est étrangement sans frontières ni limites. Des institutions comme l’État national, la communauté, la famille et l’Église ne semblent avoir aucune raison d’exister. Sans le vouloir, le cadre fourni par le Traité de Locke rend l’’ordre’ protestant extrêmement difficile à expliquer, impossible à justifier. Il avait peut-être autre chose en tête, mais ce qu’il a fait, c’est donner naissance à une construction " libérale " de la politique qui sous-tend l’opposé de l’État-nation.

Qu’est-ce que cela veut dire ? le Brexit, les gilets jaunes, la Lega, l’Afd, le groupe de Visegrad - l’avenir de l’Europe fait l’objet de sérieuses contestations, en dépit du fait que les élites politiques et intellectuelles universitaires d’Amérique et d’Europe sont maintenant pour la plupart piégées dans le cadre libéral.

Pourtant, fait remarquer Wolfgang Münchau, un article tel que celui du journal Frankfurter Allgemeiner - et son hypothèse sur le prétendu lien entre l’intégration européenne et le national-socialisme - , présente "un lien explosif" jusqu’alors réservé à des discussions marginales en Allemagne. Il souligne que l’élite européenne commence à reconnaître le potentiel incendiaire de ce conflit. Ils peuvent voir que les vraies questions - les luttes anciennes sur la nature même de la politique, de la société, de la culture et sur la manière dont le potentiel humain doit être développé - sont en jeu.

Et si on comprend cela, on comprend le cadre de la politique étrangère européenne : Comment, même après le désastre libyen, les dirigeants européens peuvent-ils, par exemple, ignorer la longue histoire des interventions au Venezuela, pour soutenir une nouvelle intervention. Ou encore, comment peuvent-ils refuser de financer la reconstruction et l’aide à la Syrie. Cela nous rappelle le souhait du roi de Babylone de "faire obéir les quatre coins du monde". Cette obéissance est, après tout, dans leur propre intérêt.

Est-ce que quand Gauland qualifie l’UE de " totalitaire latente " il va trop loin ? Eh bien, Yanis Varoufakis nous en donne un avant-goût : dès sa première visite à Bruxelles et à Berlin en tant que ministre des finances fraîchement élu de Grèce : "Lorsque Schäuble m’a accueilli avec sa doctrine "c’est mon mandat contre le vôtre", il honorait une longue tradition de l’UE, celle de négliger les mandats démocratiques sous prétexte de les respecter.

Comme toutes les hypothèses dangereuses, celle-ci repose sur une vérité évidente : les électeurs d’un pays ne peuvent donner à leur représentant le mandat d’imposer à d’autres gouvernements des conditions que ces derniers n’ont pas reçu mandat de leur propre électorat d’accepter. Mais, bien qu’il s’agisse d’un truisme, sa répétition incessante par les fonctionnaires bruxellois et les agents du pouvoir politique, comme Angela Merkel et Schäuble lui-même, vise à le transformer subrepticement en une notion très différente : aucun électeur dans aucun pays ne peut habiliter son gouvernement à s’opposer à Bruxelles".

Varoufakis ajoute, ils n’écoutent jamais : "Mes équipes et moi-même avons travaillé dur pour présenter des propositions fondées sur un travail économétrique sérieux et une analyse économique solide. Une fois que celles-ci avaient été testés auprès de certaines des plus hautes autorités dans leur domaine, depuis Wall Street et la City [City of London : place financière britannique NdT] en passant par des universitaires de haut niveau, je les présentais aux créanciers de la Grèce à Bruxelles, Berlin et Francfort. Ensuite, je m’asseyais et j’observais un concert de regards vides. C’était comme si je n’avais pas parlé : Comme s’il n’y avait aucun document devant eux. D’après leur langage corporel, il devenait évident qu’ils niaient l’existence même des morceaux de papier que j’avais mis devant eux. Leurs réponses, lorsque je les recevrais, seraient totalement indépendantes de tout ce que j’aurais dit. J’aurais aussi bien pu chanter l’hymne national suédois. Cela n’aurait fait aucune différence."

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POLEMIQUE 1

"Le site www.strategic-culture.org serait un site complotiste parce qu’il publie des choses que les médias mainstream ne publieraient pas."

Peu importe que le site soit "conspirationniste", le but était d’ouvrir un débat légitime sur le fait que l’UE elle-même est un vaste fake qui repose sur de nombreux péchés originels dont le premier président de la commission n’en est qu’un : après tout il aurait pu avoir la grâce divine suite à la guerre et s’amender ? :-)

Mais le fait que les "pères fondateurs de l’UE" étaient tous formés aux USA, membres de réseaux d’influence US, qu’ils aient développé ces réseaux pour y impliquer tous les responsables politiques "à forte potentialité" (voir le nombre de ministres, premiers ministres et présidents français qui y sont passés !),bossant aux USA ou en Angleterre pendant la guerre, et bossant AVEC les USA après la guerre dans le cadre notamment du plan Marshall : ce "plan" fut la pire entreprise de colonisation économique jamais inventée pour sauver l’économie US de la récession et non pas pour "reconstruire l’Europe !" quand l’objectif premier des USA était de démolir les réels concurrents politiques et économiques, l’Empire britannique et accessoirement les empires coloniaux européens...(mais pas le leur encore tout jeune !).

Quant à la "guerre froide", c’était un outil merveilleux de prise de contrôle de la planète par les USA, la lutte contre l’hypothétique "danger soviétique" d’un pays sorti épuisé et meurtri de 6 ans de guerre ( 4 pour les USA) n’étant qu’une réalité temporaire pour l’Europe", l’avance nucléaire US, la distance géographique et le fossé économique réel entre les deux superpuissances

Enfin le thème de cet article est un article du Frankfurter Allgemeine Zeitung l’un des trois principaux quotidiens allemands

POLEMIQUE 2

Cette publication a soulevé bien évidemment des retours négatifs des habituels eurolâtres béats (en incluant ceux qui espèrent y être élu.es ou travailler pour ces élu.es pendant 5 ans, il paraît que la place est bonne puisqu’on se bat avec acharnement pour l’avoir :-) ne supportant pas que l’UE soit exposée pour ce qu’elle est : un organe de domination des peuples à l’usage de groupes restreints intéressés uniquement par l’argent et le pouvoir qu’il confère.

On nous a d’abord rappelé qu’en France, François Asselineau, président de l’UPR et candidat à la présidentielle, conférencier très prolifique ,a traité de ce thème. Donc de facto cela devient de la théorie du complot....

Deux vidéos pour vous faire votre avis :

*L’UNION EUROPÉENNE, UN PROJET NAZI ?!! La nouvelle blague de François Asselineau
117 469 vues Aude WTFake Sortie le 24 févr. 2019
Le saviez-vous ? L’Union européenne est un projet nazi ! Tout comme Donald Trump est un ex-SDF et je suis la cousine de Marine Le Pen :) 😱😂 !!
La blague de l’Union européenne d’inspiration nazie fait le tour de web grâce au Président de l’UPR François Asselineau ! Merci à lui pour ce moment de communion intense, en espérant que la prochaine fois la communication se brouille moins ❤
Je dédie cette vidéo à tous les Internautes qui reconstruisent l’Histoire en se basant sur leurs rêves les plus fous. On vous adore, mais merci de vous tenir loin du Net on s’en portera mieux je crois ;)

===> personnellement vu le comportement de la donzelle, j’ai eu beaucoup de mal à ne pas jeter à la poubelle sa production, qui ne prouve d’ailleurs rien. Un argument qu’elle et son "historien professionnel" ont soigneusement oublié est que Walter Hallstein pouvait être toute autre chose qu’un petit juriste de province, pusillanime à souhait, incapable de choisir entre être nazi ou antinazi, et se contentant comme des tas d’allemands de base de courber la tête et de tenter de laisser passer l’orage.
Une personne qui a l’ambition, dans ce genre de période troublée, de s’élever vers les cercles du pouvoir, peut faire le choix de sa trajectoire, vouloir rester discret, passer pour falot et préférer se faire connaître de manière discrète par la qualité de sa production intellectuelle à l’usage d’un petit cercle.
C’est quelque chose de très difficile à comprendre quand on nage dans les médias et l’esbrouffe, mais c’est une réalité ! Je pense que le fait qu’en 1938 Walter Hallstein ait accompagné à Rome non pas pour une seule conférence comme Aude WTFuck l’assène, mais pour un ensemble de travaux juridiques allant parfaitement dans le sens de l’organisation d’une europe politique qui , vu l’époque , ne pouvait être que dictatoriale. (source trouvée dans les commentaires de la vidéo) établit son importance.
Ensuite on se contrefiche de savoir si Hallstein a ou pas écrit spécifiquement un document établissant une filiation nazie pour la CEE future UE. Il suffit de savoir qu’il a été en 1951 déjà secrétaire d’etat de Conrad Adenauer pour savoir qu’il avait donc ses entrées dans le cercle restreint de ceux qui ont signé le traité de Rome, cohérent avec leurs volontés. Pour la suite, il suffit de voir comment l’UE fonctionne dans le déni de ses citoyens pour constater qu’elle est tout sauf démocratique !

* 5 preuves qu’Asselineau est complotiste (ou pas) !
63 512 vues Penseur Sauvage Ajoutée le 20 mars 2017
"Tout croire et ne rien croire, sont deux solutions également commodes, qui l’une comme l’autre nous dispensent de réfléchir"
- Henri Poincaré

5:49 : Le FBI organiserait le terrorisme islamiste
10:47 : Les grandes régions font la même taille que les états américains
16:08 : Le Dalaï-Lama est un agent de la CIA
18:08 : La CIA aurait créé Daech
21:33 : La CIA aurait créé l’Union Européenne

* Critique de la vidéo d’Aude Favre concernant François Asselineau
Posted on Il y a 22 jours par Critiqueur

Ceci est une réponse à une vidéo d’Aude Favre concernant la conférence sur les origines cachées de l’Union européenne de François Asselineau.

En premier lieu, il convient au préalable delire la réponse de Penseur Sauvage qui a déjà soulevé un certain nombre de points intéressants. Par conséquent, le présent article n’entend pas revenir sur les points soulevés et tenter d’apporter son lot de remarques, espérons-le, inédites.