AID Association Initiatives Dionysiennes

Ouv zot zié !

Accueil > Politique > En 2018 le nombre d’humains remplacés par des robots a explosé

Traduction d’AID pour Les-crises.fr n° 2019-26

En 2018 le nombre d’humains remplacés par des robots a explosé

par Tyler Durden, traduit par Jocelyne le Boulicaut

dimanche 31 mars 2019, par JMT

AID soutient financièrement le très intéressant site "Les-crises.fr" depuis plusieurs années. Nous avons fait un pas de plus en participant aux traductions des textes anglais quand le site fait appel à la solidarité de ses adhérents. Nous avons donc mandaté une de nos adhérentes, Jocelyne LE BOULICAUT enseignante universitaire d’anglais retraitée pour y participer en notre nom et nous indemnisons son temps passé avec notre monnaie interne

En 2018 le nombre d’humains remplacés par des robots a explosé

Lundi 4 mars 2019 par Tyler Durden

Selon Reuters, l’année dernière, les entreprises américaines ont livré plus de robots que jamais - grâce à la baisse des prix des machines de pointe capables de faire des tâches spécialisées et à leur disponibilité.

Selon l’Association pour l’Avancement de l’Automation (A3) - un groupe industriel basé à Ann Arbor, Michigan, les livraisons de robots ont atteint 35 880 en 2018 - plus 7% par rapport à 2017.

Ce qui est intéressant, c’est que, alors que la plupart des robots aient toujours été achetés jusqu’ici par l’industrie automobile, 16 702 expéditions ont été destinées à des entreprises non automobiles, soit une augmentation de 41%, tandis que les commandes dans le secteur automobile chutaient de 12%.

La croissance a été notable dans des domaines tels que l’alimentation et les biens de consommation (48 %), les plastiques et le caoutchouc (37 %), le domaine du vivant (31 %) et l’électronique (22 %).

Dans le même temps, les livraisons vers l’industrie automobile ont ralenti, avec, en 2018, seulement 19 178 unités expédiées aux équipementiers nord-américains et aux fournisseurs directs de clients. On a là une baisse de 12 % par rapport aux 21 732 unités expédiées en 2017.

FILE PHOTO:Les participants regardent une démonstration de robots industriels sur le stand d’Omron lors du CES 2019 à Las Vegas, Nevada, États-Unis, le 9 janvier 2019 [ Consumer Electronic Show : salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public NdT]. REUTERS/Steve Marcus/File Photo

Dans l’ensemble, l’industrie automobile, en 2018, n’a représenté que 53% des expéditions totales de robots en Amérique du Nord, son niveau le plus faible depuis 2010. -A3

"On commence vraiment à décoller dans l’industrie alimentaire ", a déclaré Dan Hasley, directeur des ventes et du marketing de Kawasaki Robotics (USA), ajoutant que " les aliments et les boissons sont l’un des segments qui répondent réellement aux critères rigoureux du marché du travail ".

"Bien que l’industrie automobile ait toujours été un chef de file dans l’introduction de la robotique ici, en Amérique du Nord, nous sommes assez satisfaits de voir que d’autres industries continuent de profiter des avantages de l’automatisation ", a déclaré Jeff Burnstein, président d’A3.

L’une d’entre elles est Metro Plastics Technologies Inc, une entreprise familiale de Noblesville, en Indiana, qui ne compte que 125 employés et qui a vu le jour dans les années 1970, fabriquant,entre autres, des bagues d’humeur [Changeant de couleur au rythme de nos émotions, la bague d’humeur permet de mieux se connaître et de faire part de nos états d’âme à notre entourage NdT].

En mars dernier, l’entreprise a acheté son premier robot, une machine autonome qui transporte les pièces finies depuis la zone de production jusqu’aux contrôleurs de qualité. Auparavant, ce travail était fait par des travailleurs conduisant des chariots élévateurs à fourche.

"Nous avions trois chariots élévateurs à fourche au propane capables de soulever 2 tonnes", a déclaré Ken Hahn, PDG de Metro Plastics, ajoutant : " Nous nous en sommes débarrassés."

Pour les remplacer, Hahn a acheté un robot à 40 000 $ qui coûte environ deux fois plus cher que l’option la moins chère qu’il avait envisagée - mais bien en dessous des 125 000 $ que les machines précédentes représentaient.

Les entreprises qui cherchent à réduire les coûts de main-d’œuvre dans un marché du travail serré se tournent de plus en plus vers l’automatisation - alors que celles qui veulent relocaliser la force de travail, suivant les politiques commerciales de l’administration Trump peuvent trouver moins cher - des robots qui n’ont nul besoin de retraite, d’assurance contre les accidents du travail,ou de cotisations sociales, en somme une alternative plus économique que des êtres humains.

Oh Vous n’êtes pas au courant ? La révolution industrielle est terminée nous avons gagné

version imprimable :