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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2019-09

Période jusqu’au samedi 08 Juin 2019

samedi 18 mai 2019, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :

* SOMMAIRE

- Dernière heure

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes (en cours pour signature)

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées
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* DERNIERE HEURE :

* (E) Pétition : Déclarons l’Urgence Écologique et Climatique !
23.398 signatures sur 25.000 lien pour signer

Mathieu HESTIN a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

Messieurs, Vous avez l’honneur et la responsabilité d’être à la tête de notre pays à l’heure où l’humanité fait face à la pire menace de son histoire. À vrai dire, pour retrouver trace d’une crise de cette ampleur, il faut remonter quelques millions d’années en arrière, bien avant qu’Homo Sapiens ne foule le sol de la Terre. C’est de notre survie, et de celle de millions d’espèces qui peuplent cette planète, qu’il s’agit. Aucun chef d’État, aucun responsable politique, n’a, de toute l’histoire de l’humanité, eu à exercer dans des circonstances aussi décisives et aussi dramatiques.

Qu’il s’agisse du climat ou de la biodiversité, nos scientifiques sont à la tâche, pour observer, comprendre, évaluer, mettre en garde et alerter. GIEC, IPBES, leur message ne pourrait être plus clair : l’humanité est responsable d’un dérèglement climatique et d’une chute de la biodiversité d’une ampleur qui menace de crise grave ou d’extinction, dans les prochaines décennies, de millions d’espèces, dont la nôtre.

Il y a quelques mois, au lendemain de la démission de Nicolas Hulot, j’ai lancé un appel intitulé « Non, Monsieur Hulot, vous n’êtes pas seul ». Je ne pouvais pas me résoudre à l’impuissance et à l’inaction. Près de 150 000 personnes ont rejoint cet appel, des personnes conscientes de la gravité de la crise écologique, et prêtes à se mobiliser pour changer. De cet appel est né le collectif Un Climat de Changement, qui a contribué, parmi bien d’autres groupes, à l’élan citoyen qui se manifeste en France depuis, à travers les marches, les pétitions, les actions, les tribunes, et d’innombrables initiatives. Cet élan ne cesse de s’amplifier, et nous sommes nombreux à prendre notre part de responsabilité et à être prêts à des changements radicaux.

Mais ce n’est pas suffisant, et aujourd’hui, nous nous tournons vers vous pour sonner à nouveau l’alarme : la crise écologique en cours mérite une mobilisation sans précédent. Toute notre action, en premier lieu la vôtre, en tant que responsables politiques, doit être tendue vers les objectifs de limiter la catastrophe et nous y préparer. Il nous reste très peu de temps.

Nous vous appelons donc :

- À déclarer solennellement, devant la Nation, l’Urgence Écologique et Climatique.
- À dire la vérité à nos concitoyens : à quelles menaces faisons-nous face, à quelle échéance ? Qu’est-ce que cela implique dans nos façons de vivre, d’être au Monde ?
- À ne prendre plus aucune décision incompatible avec ces objectifs. A revenir sur les décisions passées qui sont contradictoires avec ceux-ci.
- À reconnaître le crime d’écocide en droit pénal français et à faire condamner les atteintes à l’environnement, pour lutter contre l’impunité vis à vis des actes de destruction de la nature et de la biodiversité.

Messieurs, l’urgence est absolue. Nous n’avons plus le temps, et nous n’avons plus le droit de faillir. C’est le combat de notre génération, c’est le combat de tous les Vivants.

Le Royaume-Uni l’a fait le 1er mai. (https://metro.co.uk/2019/05/01/mps-declare-climate-emergency-calling-government-act-9378336/). L’Irlande lui a emboîté le pas le 9 mai (https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/10/apres-le-royaume-uni-le-parlement-irlandais-declare-a-son-tour-l-urgence-climatique_5460459_3210.html). Ne tardons pas à les imiter !

Cet appel a été initié par Un Climat de Changement, collectif des signataires de la pétition « Non, Monsieur Hulot, vous n’êtes pas seul », qui travaille depuis plusieurs mois à informer, sensibiliser, interpeler au sujet de la gravité des enjeux écologiques. Je tiens à remercier tous les membres du collectif pour leur soutien et leurs suggestions !

Ils soutiennent l’appel : Boycott Citoyen, United4Earth, Little Citizens for Climate, Unis pour le Climat
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* Signalement sanitaire glyphosate

Pour alerter les autorités sanitaires de la menace du glyphosate à l’encontre de la santé publique, vous pouvez remplir et envoyer le formulaire qui sera adressé par mail à l’Agence régionale de santé de l’océan Indien. lien

* (C) Pétition : Favoriser les écoles préparatoires à l’entrée des écoles d’infirmiers !!!

677 signatures lien pour signer

Par Les Blouses Blanches en Danger,Pétition adressée à Le Ministère de l’Education Nationale
Bonjour, Nous sommes une classe préparatoire à l’entrée d’écoles d’infirmier.s Cette année, il y a eu un changement en juillet 2018. Le concours infirmier a été supprimé, maintenant pour rentrer en école d’infirmiers il faut passer par la plateforme Parcoursup soit une inscription par dossier. Sauf que nous avons eu les informations pour s’inscrire au goutte à goutte. Toutefois, on nous avait dit que les classes préparatoires comme nous avons fait étaient favorisées dans l’inscription. Nous avons fait des stages, on a suivi des cours de première année d’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmier) mais cela n’a pas était pris en compte.

Nous avons payé une école entre 1500 euros voire 3000 euros pour 6 mois de formation. Et aujourd’hui, nous sommes dans les listes d’attentes ou pire refusés au sein de notre académie.Nous dénonçons cette ignominie et que l’Etat réagisse !
Nous avons fait le choix de suivre ce cursus scolaire car nous somme sûrs et décidés à faire ce métier et n’aurions pas fait de vœux sur Parcoursup pour les IFSI si ce n’était pas le cas.

* (C) Pétition : Libérez Malak, défenseure transgenre

9.424 signatures sur 20.000 lien pour signer

Une jeune femme transgenre victime de violences et de détention arbitraire…
Le 6 mars 2019, Malak al Kashef, jeune femme transgenre de 19 ans, a été arrêtée à son domicile familial de Guizeh et emmenée par les policiers dans un lieu secret. Ses avocats ne sont pas parvenus à retrouver sa trace, et des postes de police ont nié qu’elle se trouvait en détention sous leur responsabilité. Après avoir comparu devant un procureur en l’absence d’avocat, elle a été placée en détention d’abord à l’isolement dans un commissariat de police puis transférée à la prison de Mazraat Tora, un établissement pour hommes alors même que ses avocats avaient informé le parquet des opérations chirurgicales d’affirmation sexuelle de la jeune femme.

La placer ainsi aux mains des autorités pénitentiaires et des autres détenus lui fait courir de graves risques de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol. Elle a, par ailleurs, été soumise à un examen anal dans un hôpital public « s’apparentant à un acte de torture » selon Magdalena Mughrabi, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

…pour son action militante
Malak al Kashef avait en effet appelé à une manifestation anti-gouvernementale après l’accident de train ayant fait au moins 25 mort·e·s et de nombreux blessé·e·s en février 2019. Elle est à ce titre poursuivie pour « assistance à une organisation terroriste » et « utilisation à mauvais escient des réseaux sociaux dans le but de commettre une infraction punie par la loi ». Au moins 32 personnes sont maintenues en détention provisoire sur la base de charges infondées en rapport avec l’expression non violente de leurs opinions.

Malak al Kashef est une défenseure des droits humains connue pour sa libre expression sur les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuel·le·s, transgenres et intersexes (LGBTI) en Égypte. Elle est notamment connue depuis 2017 pour avoir partagé sa transition sur les réseaux sociaux. Ni les relations sexuelles entre personnes de même sexe ni les opérations chirurgicales d’affirmation sexuelle ne sont interdites par la loi en Égypte. Cependant, ces dernières années, les autorités égyptiennes ont mené une sombre campagne visant les personnes LGBTI et ont procédé à des dizaines d’arrestations et d’examens anaux au titre de lois réprimant la « débauche », ce qui bafoue clairement le droit international. Signez la pétition pour appeler le gouvernement égyptien à libérer immédiatement Malak al Kashef.

* (C) Pétition : Pour l’entrée de Molière au Panthéon

4.100 signatures sur 5.000 lien pour signer

En 2022, nous fêterons les 400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous son nom de plume : Molière. Molière, dont les œuvres contribuent au rayonnement de la France dans le monde depuis 4 siècles. Molière, qui appartient à notre plus beau patrimoine culturel et artistique. Quelle plus belle occasion de rendre hommage à cet immense auteur que de le faire entrer au Panthéon, monument qui a pour vocation d’honorer les grands personnages ayant marqué l’histoire de notre pays ?!

Alors mobilisez vous aux côtés de Francis Huster, acteur, metteur en scène et scénariste, 463e sociétaire de la Comédie Française, passionné de théâtre, que vous avez pu apprécier sur les planches comme au cinéma dans « Chacun sa vie » (2019), « Un homme et son chien » (2009), « Le dîner de cons » (1998), « Tout ça… pour ça ! » (1992), « Si c’était à refaire » (1976) et tant d’autres…… Joignez-vous à son appel au Président de la République et signez la pétition « Pour l’entrée de Molière au Panthéon ».

* (E) Pétition : Pétition CONTRE les semi-remorques de + de 12 m et POUR un aménagement vert de la D21

8.191 signatures sur 10.000 lien pour signer

Par Collectif de défense et de mise en valeur de l’axe routier RD21 : Beauchastel - St-Laurent-du-Pape - Vernoux Pétition adressée à Département de l’Ardèche - Direction des routes et des mobilités

Ce projet extrêmement discutable (+ de 500 000 €) a été décidé sans que les usagers et les principaux intéressés aient été informés des finalités et donc des conséquences, sans dire de façon globale où auraient lieu les élargissements et pourquoi.

Cette façon de faire particulièrement inacceptable est indigne d’un aménagement éclairé du territoire et contraire au sens démocratique le plus élémentaire.
Voulons-nous + de poids lourds de plus en plus volumineux dans les traversées de La Voulte, Beauchastel, St-Laurent-du-Pape et Vernoux, en passant par le Col de la Mure ? Voulons-nous une route plus dangereuse ?

Parce que cet axe pourrait être réaménagé dans l’intérêt commun des automobilistes, des cyclistes et des touristes (pas des poids lourds !), signons cette pétition et faisons entendre notre voix !

Toutes les infos et tous les détails sur notre démarche se trouvent à cette adresse
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* ALERTE GRECE

Voir l’article complet

COMPTE-RENDU EN TEXTES ET PHOTOS DU CONVOI DE FÉVRIER-MARS 2019

Bonjour. Voici pour commencer le compte-rendu du précédent convoi de février-mars 2019. Le plus grand jamais parti vers la Grèce : 26 fourgons et 65 conducteurs. Nous l’avons présenté sous la forme d’un petit feuilleton en dix épisodes, mêlant textes et photos, pour vous faire vivre au jour le jour ce grand moment de solidarité internationale indépendant des pouvoirs économiques et politiques.

Les 10 épisodes :

1 - DE MARTIGUES À ANCONA

2 - DU FERRY À ATHÈNES

3 - L’ARRIVÉE À EXARCHEIA

4 - ROUVIKONAS, LES DISPENSAIRES ET L’AG DU NOTARA

5 - AVEC LA CUISINE SOCIALE DANS LA RUE

6 - AVEC LES EXILÉ-ES ET LES ANTIFASCISTES

7 - EXARCHEIA FAIT L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE

8 - DÉPART EN CRÈTE SOUS HAUTE TENSION

9 - LA ZAD RENAÎT À KASTELLI

10 - LA LUTTE S’AMPLIFIE EN CRÈTE ET À EXARCHEIA

Bien sûr, tous ces textes peuvent être reproduits où bon vous semble, de même que les photos.

POUR VENIR AVEC NOUS LORS DU PROCHAIN CONVOI OU PARTICIPER À LA PRÉPARATION

Si vous aimeriez venir avec nous lors d’un prochain convoi ou, au moins, participer à la préparation depuis la France, la Suisse ou la Belgique, laissez-nous vos coordonnées (en vous présentant brièvement) à : solidarite@anepos.net

Nous vous recontacterons le moment venu. Pour l’instant les dates des prochains convois ne sont pas fixées. N’hésitez pas à nous préciser vos disponibilités dans l’année à venir.

NOS URGENCES ACTUELLES DANS LE MOUVEMENT SOCIAL EN GRÈCE (PRINTEMPS-ÉTÉ 2019)

Depuis la fin de la tournée du film L’Amour et la Révolution, cette source de financement s’est beaucoup affaiblie. En attendant le prochain convoi, tout soutien est donc le bienvenu.

Les besoins actuels les plus urgents sont surtout :

– de l’argent pour les énormes frais de Justice de Rouvikonas (même si nous venons d’en payer une grosse partie, il en reste encore beaucoup et c’est une lutte qui est loin d’être terminée) ;

– de l’argent et/ou des vivres pour les squats de réfugié-es, notamment le Notara 26 et le Spirou Trikoupi 17, ainsi que pour la cuisine sociale de rue L’Autre Humain ;

– quelques participant-es supplémentaires pour payer ensemble le loyer des locaux de la cuisine sociale (nous sommes actuellement à un peu plus de 300 euros sur 650 et souhaitons essayer d’atteindre les trois quarts du loyer pour alléger les charges de ce réseau vital pour les sans abris et précaires en Grèce) ;

– sans oublier la trentaine d’autres lieux et collectifs soutenus, comme Favela au Pirée qui a subi plusieurs attaques des néo-nazis ou encore Mikropolis à Thessalonique qui est le plus grand espace social libre en Grèce.

– Si vous avez l’occasion de venir en Grèce du nord en fourgons dans les semaines à venir, nous avons besoin de machines à laver en état de marche dans deux nouveaux lieux collectifs du nord-est du pays (près de Thessalonique).

POUR SOUTENIR NOS ACTIONS, LIEUX ET LUTTES

Si vous voulez soutenir nos actions, lieux et luttes, trois possibilités s’offrent à vous :
* PAR VIREMENT :
IBAN d’ANEPOS pour virement : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : – Action Solidarité Grèce

Ou, si vous préférez préciser votre aide à un collectif en particulier :
– Frais de Justice RKS (Rouvikonas)
– ou Notara (familles de réfugié-es/migrant-es)
– ou L’Autre Humain (réseau de cuisines sociales gratuites)
– ou Structure autogérée de santé d’Exarcheia (dispensaire médical gratuit)
– ou Frais de Justice collectif Kastelli contre l’aéroport

* par chèque, c’est à l’ordre d’ANEPOS (n’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos ou en pièce jointe le collectif ou lieu que vous souhaitez soutenir) à envoyer à : ANEPOS Action Solidarité Grèce BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

* si vous préférez participer par PAYPAL

NB : AID a viré début Février 500€ d’aide d’urgence par Paypal. Si vous voulez participer par ce moyen (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Vintimille – Eufemia Infopoint et guichet « Assistance Juridique pour tous »
Collecte de fonds

Une petite reprise cette quinzaine mais cette collecte n’avance pas assez malgré l’importance des besoins !

le 18/05/2019 à 14h00, 213 jours restant, 650€ récoltés auprès de 12 donateurs , 54.2 € par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 04/05/2019 à 14h00, 227 jours restant, 415€ récoltés auprès de 11 donateurs , 37.8 € par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 20/04/2019 à 23h00, 241 jours restant, 415€ récoltés auprès de 11 donateurs , 37.8 € par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 06/04/2019 à 23h00, 255 jours restant, 405€ récoltés auprès de 10 donateurs , 40,5€ par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 23/03/2019 à 18h00, 269 jours restant, 405€ récoltés auprès de 10 donateurs , 40,5€ par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 09/03/2019 à 18h00, 283 jours restant, 385€ récoltés auprès de 9 donateurs ,43€ par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID !!!!)
le 17/02/2019 à 12h00, 303 jours restant, 385€ récoltés auprès de 9 donateurs ,43€ par don (incluant deux dons de 100€ chacun d’AID)
le 16/02/2019 à 23h00 , 304 jours restant, 285€ récoltés auprès de 9 donateurs, 34€ par don
le 02/02/2019 à 24h00 , 318 jours restant, 285€ récoltés auprès de 9 donateurs, 34€ par don
le 29/12/2018 à 0h00 , 332 jours restant, 275€ récoltés auprès de 8 donateurs, 34€ par don

EUFEMIA INFOPOINT

Infopoint Eufemia, c’est un espace d’accueil indépendant, où les migrants/es peuvent recharger leurs téléphones portables, avoir un accès gratuit aux services internet et aux ressources en différentes langues sur les structures administratives nationales ainsi que au corpus des lois de protection des étrangers en Italie et en Europe.
Infopoint Eufemia est un lieu de prise de contact protégé et sûr pour tous les migrants, mais aussi un espace de rencontre et d’intégration citoyenne avec la ville et ses habitants.
Infopoint Eufemia, c’est un projet de Progetto 20K promu par un groupe de femmes et d’hommes qui s’engagent pour assurer le droit de circuler librement pour chacun/ne. Progetto 20k s’active à Vintimille depuis juillet 2016, il assure une unité mobile d’intervention quotidienne à la frontière, avec du matériel et une assistance aux migrants/es en déplacement dans cette zone.
Infopoint se propose donc de créer un lieu physique de contact où échanger et dialoguer avec la ville et ses habitants.

Une programmation culturelle et des cours d’initiation à la langue italienne verront le jour. Sera aussi prévue la présence sur place d’un traducteur titulaire de protection internationale pendant deux jours par semaine.

Cet espace, totalement auto-financé, reste ouvert 7/ jours grâce au travail bénévole de nombreux/ses militants/tes.

ASSISTANCE JURIDIQUE POUR TOUS

Afin d’apporter un aide concrète aux migrants/es qui traversent Vintimille , nous avons mis en contact, avec l’aide et la participation de Melting Pot Europa, un réseau d’avocats, assistants juridiques et étudiants qui seront disponibles avec leurs compétences pour le suivi bénévole des dossiers administratifs concernant les droits des migrants/es.

La nécessité d’obtenir une assistance juridique ainsi que des informations correctes par rapport au droit d’asile italien et européen, ainsi que les outils de protection des droits fondamentaux, ce sont parmi les besoins prioritaires des personnes en transit par Vintimille. La plupart parmi eux/elles arrive à Vintimille sans aucun repère après avoir débarqué sur la côte très peu de jours avant.

Compte tenu du grand nombre de migrants/es présents dans cette zone, et du fait qu’ils/elles sont aussi nombreux à ne pas pouvoir avoir réellement accès aux informations comme aux moyens de tutelle personnelle – nous avons décidé de donner notre contribution et ouvrir un guichet indépendant d’assistance légale auprès du quel les migrants/es pourront s’adresser.

Le quichet LEGAL AID FOR ALL sera ouvert pendant deux jours par semaine, nous espérons de pouvoir garantir son activité bien au delà de ce créneau hebdomadaire, c’est-à-dire pendant plusieurs jours par semaine selon la disponibilité des avocats et des assistants qui participeront à ce projet en tant que bénévoles.

Au même temps, on intégrera cette assistance légale avec une activité de veille et de recherche en Droit dédiée au repérage des plus fréquentes violations des droits subis par les migrants/es sur le territoire national et européen. En effet, Vintimille se présente comme un observatoire stratégique pour tester les dynamiques migratoires et les conséquences que les politiques de gestion des « flux » migratoires imposent aux personnes. Melting Pot Europa, avec d’autres ONG, parmi lesquelles Amnesty International, dénonce depuis longtemps les effets négatifs du système de lois, dit de Dublin et du soi-disant « modèle Hotspot ».

Notre parti-pris c’est donc de documenter de façon la plus détaillée possible ces violations des droits et les abus dont les migrants/es sont victimes chaque jour. Car il faut absolument tracer l’historique qui caractérise notre présent. Les données collectées par le monitorage et la recherche seront publiées dans un Rapport, un plaidoyer qui sera présenté publiquement aux organisations nationales et internationales pour la défense des Droits de l’homme.

Le projet Legal Aid for All participe au projet Infopoint de Ventimille, un projet organisé par Progetto 20k en collaboration avec Melting Pot Europa.

WOMEN’S DAY

À l’intérieur de l’espace Eufemia, on a activé le Sister group, qui veut être un moment hebdomadaire dédié uniquement aux femmes, où il est possible de partager du temps intime et de détente, en tissant des liens en dehors des logiques patriarcales. Il s’agit d’un endroit sûr, conçu pour les femmes en transit et leurs gamins, dans lequel il est possible de prendre une douche au calme, de changer de vêtements et d’avoir des moments de partage entre les solidaires appartenant à NonUnadiMeno Genova et à Progetto 20k qui ouvrent les portes d’Eufemia un jour par semaine en vue de la journée Sister Group.

Le Sister Group voit dans la rencontre entre femmes la base de son action : en tenant compte de la criticité du système d’accueil, des violences de genre subies par les femmes en transit, au-delà du risque très haut de devenir « monnaie d’échange » et d’entrer dans les réseaux de trafic et d’exploitation, la conquête d’espaces d’autonomie et de bien-être devient un moment fondamental soit pour revivre moments de « normalité », soit pour jeter les bases de parcours d’autodétermination.

Les activités du Sister Group ont besoin de votre soutien : non seulement pour la collecte et l’achat des matériaux pour le soin et l’hygiène du corps féminin et de la première enfance. De plus, la présence des médiatrices culturelles et interprètes des différents langues est fondamentale afin de rendre la communication, la connaissance et le soutien entre sisters de plus en plus riche.

Pour donner suite à tous ces projets nous avons besoin de votre aide !

Avec une somme modeste vous pouvez contribuer à :

* Permettre à ce lieu de poursuivre son activité et assurer les dépenses de location et des fournitures de l’ Infopoint.
* Financer l’ achat des outils indispensables à notre travail et de la gestion de l’Infopoint : pc, imprimantes, papeterie et matériaux destinés à l’accueil des migrants/tes.
* Imprimer les fiches d’information dans plusieurs langues.
* Créer un fond afin d’assurer les frais d’assistance légale et administrative ainsi que pour d’éventuelles démarches légales.
* Assurer les dépenses des déplacements des bénévoles qui participent au projet Legal Aid for All, Infopoint et le Women’s day
* S’occuper de la rédaction, de la publication et de la communication des reportages juridiques, ainsi qu’organiser des rencontres publiques pour informer sur la situation aux frontières, et pour des initiatives de sensibilisation dans le cadre des activités d’ Infopoint.
* Organiser des événements culturels pour informer et aider à la bonne cohabitation entre la population locale et les migrants/es de passage à Ventimille.
* Organiser des cours d’ Italien.

AR

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille
lien de la collecte

Lancée à l’initiative d’un universitaire écrivain italien francophile , Enzo Barnaba qui réside dans le hameau de Grimaldi à quelques mètres de la frontière française au lieu-dit "Le pas de la mort" qui a participé en Juillet 2018 au Festival des Passeurs d’Humanité de la Roya.

À Vintimille, à 9 km de la frontière italo-française, des dizaines de milliers de réfugiés passent chaque année. Ils fuient la guerre, la torture, les violences. Ils tentent de traverser la frontière pour rejoindre des proches ou des connaissances en France, en Angleterre et dans d’autres pays européens, risquant leur vie pendant le voyage. Lorsqu’ils franchissent la frontière, ils butent souvent sur des abus, des détentions et des refoulements par la police française. (...)

Dans cette situation dramatique, cependant, une petite partie de la population résiste : parmi elle Delia, dont le bistro (le bar Hobbit) est devenu l’âme de la solidarité à Vintimille. L’histoire de Delia commence il y a trois ans, lorsqu’elle invite à entrer et offre un repas à des femmes et à des enfants assis sur le trottoir devant le bar. Depuis, grâce au bouche à oreille, le café est devenu un point de repère pour tous les réfugiés qui transitent de Vintimille, ainsi que pour les volontaires et les organisations de soutien. Delia, surnommée "Maman Africa", a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, un câlin et un lieu d’accueil à ceux qui en ont besoin.(...) Les enfants ont leur propre coin, que Delia a aménagé avec des jouets reçus en donation. Le bar est souvent le seul refuge pour les plus vulnérables, les femmes enceintes, les mineurs et les victimes de la traite.
Cependant, la solidarité de Delia l’a rendue impopulaire dans le quartier et chez une partie de la population de Vintimille, qui a banni le bar Hobbit, le nommant le « bar des immigrés », le « bar des noirs » ou même des nègres. Les insultes, les agressions et le vandalisme font désormais partie du quotidien de Delia. L’isolement, la perte de clients et les pressions de toutes sortes ont plongé le bistro dans une situation économique de plus en plus grave. Delia n’est plus en mesure de supporter les coûts et a été obligée, malgré elle, de le mettre en vente.

Ne permettons pas que l’un des rares lieux d’humanité et de solidarité qui résistent à Vintimille disparaisse ! Aidez-nous à soutenir Delia et à poursuivre son projet de solidarité active : chaque don, même petit, nous aide à acheter de la nourriture, de l’eau, des boissons et à couvrir les frais du bar.

pour approfondir :
- https://maquistraductions.wordpress.com/2017/07/30/entretien-avec-delia-du-bar-le-hobbit-vintimille-ne-peut-pas-me-voir-et-jai-plus-a-craindre-des-habitants-de-la-ville-que-des-migrants/
- http://www.lobservateurdemonaco.mc/aidants-desempares

18 Mai à 16h00 : d’après le site, 1.088 personnes ont fait un don en 246 jours et 40.605 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit 37€ par don.

04 Mai à 14h00 : d’après le site, 1.081 personnes ont fait un don en 232 jours et 40.440 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit 37€ par don.

20 Avril à 18h00 : d’après le site, 1.080 personnes ont fait un don en 218 jours et 40.420 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 38€ par don.

06 Avril à 23h00 : d’après le site, 1.080 personnes ont fait un don en 204 jours et 40.420 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 38€ par don.

23 Mars à 23h00 : d’après le site, 1.080 personnes ont fait un don en 190 jours et 40.420 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 38€ par don.

09 Mars à 23h30 : d’après le site, 1.076 personnes ont fait un don en 176 jours et 38.670 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 36€ par don.

16 Février à 23h30 : d’après le site, 1.075 personnes ont fait un don en 155 jours et 38.600 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 36€ par don.

02 Février à 23h30 : d’après le site, 1.073 personnes ont fait un don en 141 jours et 38.570 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 36€ par don.

19 Janvier à 12h00 : d’après le site, 1.068 personnes ont fait un don en 127 jours et 35.800 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 33€ par don.

29 Décembre à 0h00 : d’après le site, 1.043 personnes ont fait un don en 106 jours et 35.608 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 34€ par don.

19 Décembre à 19h00 : d’après le site, 1.015 personnes ont fait un don en 96 jours et 34.491 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu moins de 34€ par don.

15 Décembre à 15h00 : d’après le site, 864 personnes ont fait un don en 92 jours et 28.050 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

08 Décembre à 14h00 : d’après le site, 863 personnes ont fait un don en 85 jours et 28.000 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

24 Novembre à 18h00 : d’après le site, 863 personnes ont fait un don en 71 jours et 28.000 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don. Don d’AID ce jour : 112€

10 Novembre à 18h00 : d’après le site, 862 personnes ont fait un don en 57 jours et 27.888 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

20 Octobre à 19h00 : d’après le site, 850 personnes ont fait un don en 36 jours et 27.373 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

06 Octobre à 17h00 : d’après le site, 836 personnes ont fait un don en 22 jours et 26.666 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

21 Septembre à 18h00 : d’après le site, 705 personnes ont fait un don en 8 jours et 22.046€ ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 31€ par don. Vu la générosité et la rapidité avec laquelle ils ont répondu à cet appel au secours, les donateurs ont été directement informés que cet appel de fonds resterait ouvert afin que Delia puisse continuer son oeuvre de soutien humanitaire comme elle le fait depuis trois ans sans que la baisse de sa clientèle habituelle ne mette en danger le Hobbit Bar. Diffusez partout l’appel pour permettre à de nouveaux donateurs d’apporter leur petite pierre à cet effort commun.

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (non défiscalisables) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 537€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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ICE : Ending the aviation fuel tax exemption in Europe

Adresse pour signature
Signataires Délai Numéro d’enregistrement

5379/1000000 10/05/2020 ECI(2019)000009

Date d’enregistrement Langue de l’initiative
10/05/2019 English

Pour soutenir une initiative citoyenne européenne, vous devez être un citoyen de l’UE (ressortissant d’un État membre) et être en âge de voter aux élections du Parlement européen.

Pour en savoir plus sur les règles et les conditions applicables à l’initiative citoyenne européenne : http://ec.europa.eu/citizens-initiative

Objet : We call the European Commission to propose to member states the introduction of a tax on aviation fuel (kerosene). The aviation sector enjoys tax advantages despite being one of the fastest growing sources of greenhouse gas emissions.

Principaux objectifs : While greener alternatives to aviation are subject to high taxes, the aviation industry benefits from many unjust tax exemptions. Aviation fuel remains untaxed in Europe and Member States don’t impose VAT on plane tickets, making aviation a more and more attractive transport mode whereas it is the most carbon-intensive. Taxing kerosene would allow the EU to drastically increase its funding for greener mobility as transport is the fastest growing greenhouse gas emissions sector.

Adresse internet de la proposition d’initiative citoyenne dans le registre de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/initiatives/ongoing/details/2019/000009

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen

En ce jour de manifestations publiques pour demander à nos élu-e-s de prendre en compte les appels de scientifiques éminents signalant l’urgence de changer nos comportements individuels et collectifs,

AID vous propose toujours de signer cet appel européen lancé par plusieurs dizaines de personnalités que nous connaissons et avec qui nous avons l’occasion de travailler pour certaines. L’appel est également relayé par d’autres organisations avec qui nous sommes en lien . Il a été lancé notamment par Jean JOUZEL climatologue français, ancien vice-président du GIEC

lien pour signer

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

« Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.....lire la suite

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (C) ICE : Demandons une Europe accueillante !

lien pour signer


Image credit : PROEMAID

Nous sommes une Europe accueillante : laissez-nous agir ! Les gouvernements n’arrivent pas à faire face aux enjeux posés par les migrations. La plupart d’entre nous voulons soutenir des personnes qui en ont besoin, parce que nous ne pouvons pas être indifférents à leur sort. Des millions de personnes se sont mobilisées pour apporter leur soutien. Aujourd’hui, nous voulons être entendus. Exigeons une Europe accueillante ! Nous appelons la Commission européenne à agir :

- Des citoyens de toute l’Europe souhaitent parrainer des réfugiés pour leur offrir un foyer sûr et une nouvelle vie. Nous voulons que la Commission offre un soutien direct aux groupes locaux venant en aide aux réfugiés qui se voient délivrer un visa national.
- Nul ne devrait être poursuivi ou se voir infliger une amende pour avoir apporté une aide humanitaire ou un toit. Nous voulons que la Commission empêche les États membres de punir les citoyens solidaires.
- Tout le monde a droit à la justice. Nous voulons que la Commission garantisse des moyens et des règles plus efficaces pour défendre toutes les victimes de l’exploitation par le travail et de la criminalité en Europe, ainsi que toutes les personnes victimes de violations des droits de l’Homme à nos frontières.

Pourquoi c’est important ? Manuel, un pompier espagnol sera bientôt jugé pour trafic d’êtres humains [1]. Il comparaîtra devant les tribunaux grecs le 7 mai 2018 pour avoir sauvé des hommes, des femmes et des enfants de la noyade. Chaque jour, de courageux bénévoles partout en Europe risquent la même chose que Manuel. Mais nous avons un plan. Nous travaillons avec des partenaires sur une pétition officielle adressée à l’UE, connue sous le nom d’Initiative citoyenne européenne (ICE). Ces pétitions, qui exigent un million de signatures, obligent juridiquement l’UE à écouter nos propositions. La nôtre vise à changer directement la législation européenne, qui fait de la compassion un crime [2].

Cette initiative se penche également sur les raisons pour lesquelles les bénévoles risquent leur liberté. Comme Manuel, ils ressentent l’urgence de braver les mers européennes car les pays de l’UE échouent à agir. Des hommes et des femmes se noient chaque jour. Les lacunes de la législation européenne bloquent celles et ceux qui veulent faire un geste en proposant un lit ou un trajet en sécurité. L’Initiative citoyenne européenne demande de clarifier ces réglementations afin que tout un chacun puisse ouvrir sa porte aux réfugiés. Les bénévoles comme Manuel ne se reposeront pas tant que celles et ceux qui fuient la guerre devront encore risquer leur vie pour trouver un endroit sûr. Nous savons que les Initiatives citoyennes européennes fonctionnent et que notre communauté peut rassembler les signatures nécessaires. L’an dernier, nous en avons lancé une qui a porté de grands coups à Monsanto [3]. Ce fut grâce à notre communauté, à nos partenaires [4], et aux 1,3 million de citoyens européens qui l’ont signée.

Aujourd’hui, nous pouvons encore utiliser notre pouvoir pour que des gens comme Manuel ne soient plus traités comme des criminels. En 2016, lorsque Manuel et les autres bénévoles ont été arrêtés, les membres de WeMove se sont mobilisés pour les aider. Avec nos partenaires [5], nous avons lancé une vague de soutien qui a porté Manuel jusque dans les bureaux de la Commission européenne à Bruxelles. Et même si le Commissaire à la Migration a reconnu le problème, l’UE a abandonné Manuel à ses juges. Mais nous ne le laisserons pas seul. Les gens comme Manuel montrent un autre visage de l’Europe. Si nous nous rassemblons maintenant, nous pourrons témoigner notre soutien à Manuel ET nous attaquer au fond du problème en changeant la loi européenne. Si les hommes et les femmes qui fuient les guerres et les persécutions peuvent se rendre en Europe en sécurité, les bénévoles comme Manuel n’auront plus besoin de risquer leur liberté pour sauver des vies.

[1] site France tv info

[2] European Parliament study : “Fit for Purpose ? The Facilitation Directive and the Criminalisation of Humanitarian Assistance to Irregular Migrants”

Actual text of the EU’s Facilitation directive

[3] Site Ouest-France

[4] Campact, CEO, GLOBAL2000, Greenpeace, SumOfUs, Avaaz, Health and Environment Alliance, la Danish Society for Nature Conservation, Pesticide Action Network, Skiftet, et toutes les organisations partenaires de la coalition pour l’ICE

[5] socialplatform and PROEMAID
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* (C) Pétition : Stop aux menaces contre les journalistes enquêtant sur les armes françaises au Yémen

56.482 signatures sur 75.000 lien pour signer

Je m’appelle Afrah Nasser et travaille depuis plus 10 ans comme journaliste à promouvoir la liberté de la presse dans mon pays, le Yémen. Je suis maintenant exilée en Suède, d’où je continue à couvrir le conflit au Yémen. En cette journée mondiale de la liberté de la presse, je suis très inquiète de voir trois journalistes français menacés de poursuites judiciaires pour avoir écrit sur la guerre dans mon pays.

Mardi 14 mai, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal du media d’investigation Disclose, ainsi que Benoît Collombat de Radio France, seront interrogés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ils sont convoqués uniquement pour avoir fait leur travail. Le mois dernier, ils ont publié des documents «  secret défense  » confirmant la présence au Yémen d’armes françaises, britanniques et américaines vendues à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Leur enquête permet d’établir avec une forte probabilité que ces armes sont utilisées contre des populations civiles. Pour cela, ils sont maintenant sous le coup de poursuites et ont besoin de notre soutien. Ce qui est en jeu, c’est le droit à l’information du public.

Je vous invite à demander au Président de la République Emmanuel Macron, à la ministre des Armées Florence Parly, au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, de renoncer à toute menace de poursuites à l’encontre de ces trois journalistes, et de respecter le secret des sources journalistiques.

En tant que journaliste yéménite, j’estime qu’il est de mon devoir de soutenir les journalistes français inquiétés pour avoir tenté de faire la lumière sur la guerre qui se déroule dans mon pays. En tant que journaliste couvrant le Yémen, je connais trop bien les pressions et les intimidations que subissent les médias. Alors que la liberté d’informer est menacée partout dans le monde, il est d’autant plus inquiétant de voir que la France, qui se dit la championne de la liberté de la presse, contribue elle aussi à la fragiliser.

Ensemble, nous avons le pouvoir de changer cela. Si nous sommes suffisamment nombreux à demander à Emmanuel Macron et à ses ministres de cesser d’intimider les journalistes parce qu’ils font leur travail, ils seront obligés de nous écouter. Demandez avec moi au Président de la République Emmanuel Macron, à la ministre des Armées Florence Parly, au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, de renoncer à toute menace de poursuites contre Geoffrey Livolsi, Mathias Destal et Benoît Collombat, et de respecter le secret des sources journalistiques.

http://afrahnasser.blogspot.com/

* (E) Pétition : Aidez-nous à sauver la forêt pluviale du Mulu !

171.088 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Premier Ministre de la Fédération de Malaisie et au Ministre en chef de l’Etat du Sarawak

Monsieur le Premier ministre,Monsieur le Ministre en chef, La forêt pluviale est en train d’être détruite à proximité immédiate du Parc national du Gunung Mulu pour établir des plantations de palmiers à huile. Ces défrichements, réalisés contre la volonté des communautés locales Penan et Berawan, menacent la biodiversité dans la zone voisine, pourtant classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le gouvernement malaisien ne respecte pas sa promesse de ne plus laisser détruire de forêt tropicale au profit des cultures d’huile de palme. Mais il n’est pas trop tard pour empêcher cette catastrophe. Merci d’annuler sans plus attendre les concessions déjà octroyées et d’adopter un moratoire interdisant toute nouvelle plantation de palmiers à huile.

Merci de soutenir le combat des Penan et des Berawan en mettant fin aux déboisements dans l’exceptionnelle forêt pluviale du Mulu. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre en chef, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Stop à l’exploitation des travailleuses migrantes au Liban !

10.468 signatures sur 10.000 lien pour signer

« Je n’avais le droit de parler à personne. Si j’ouvrais la fenêtre et saluais d’autres Philippines, elle [l’employeuse] me tirait par les cheveux et me frappait. Elle m’a séquestrée dans la maison pendant trois ans. Je ne suis jamais sortie. » Une employée de maison philippine. Chaque année, des milliers de femmes venant de divers pays d’Afrique et d’Asie quittent leurs proches pour travailler comme employées de maison au Liban, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais sur place, elles sont privées des protections prévues par le droit du travail et se trouvent piégées dans un système de parrainage.

Des conditions de travail s’apparentant à de l’exploitation Le système de parrainage de la kafala lie les travailleurs et travailleuses migrants à leur employeur durant toute la durée de leur séjour au Liban. Cela signifie que ces personnes peuvent perdre leur titre de séjour si elles démissionnent ou changent de travail sans la permission de leur employeur. Cette situation rend les employées de maison migrantes particulièrement vulnérables à l’exploitation et aux mauvais traitements. Certaines se voient ainsi imposer des horaires de travail extrêmes, n’ont aucun jour de repos, ne reçoivent pas toujours leur salaire, subissent des restrictions de mouvement et de communication abusives, ainsi que des violences verbales, physiques et sexuelles.

Sanctions pour celles qui se battent pour leurs droits Malgré cela, bon nombre de ces travailleuses mènent une lutte acharnée pour leurs droits. Mais lorsqu’un groupe de travailleuses domestiques a créé un syndicat en 2015 (une première dans la région), le ministre du Travail a déclaré celui-ci comme illégal. Certaines des responsables du syndicat ont même été expulsées.

Un travail comme un autre « Le travail domestique est du travail et les employées de maison ont des droits elles aussi en tant que travailleuses. Nous devrions être traitées comme les autres travailleurs, comme n’importe quel être humain », a déclaré Banchyi, une employée de maison.

Joignez votre voix aux leurs : demandez au ministre du Travail d’abolir le système de la kafala et d’étendre les protections prévues par le droit du travail aux employées de maison migrantes.

* (C) Pétition : Contre l’expulsion de Daniel et sa famille.

38.910 signatures sur 50.000 lien pour signer

Cette pétition concerne la famille de Daniel BYSTRYTSKYI, ainsi que lui-même. Il s’agit d’une famille Ukrainienne venue mener une nouvelle vie en France, loin de la guerre de leur pays, qu’ils ont fui il y a deux ans. Suite à deux demandes de titre de séjour, sa famille et lui-même se sont vus être refusés, et ils seront bientôt dans l’obligation de quitter le territoire français. Nous cherchons avant tout à les protéger de la guerre se déroulant en Ukraine, et à leur offrir une seconde chance dans notre pays, en leur donnant l’occasion de rester.

Cela est important pour nous, car cette famille (deux parents, deux enfants) ont passé deux ans en France, apprenant notre langue, nos usages, notre culture. Les enfants ont suivi des études au collège et lycée, et chaque membre de la famille ont des projets d’avenirs liés à la France. Leur vie en Ukraine est dangereuse. Daniel, 18 ans, sera séparé de sa famille pour aller se battre. Nous souhaitons à tout prix éviter cela, et leur permettre de vivre ici.

Nous vous demandons donc au nom de toute la classe de TL1 du lycée Philippe Lamour à Nîmes de signer cette pétition et de soutenir, comme nous, Daniel ainsi que sa famille afin qu’ils puissent rester en France.

* (C) Pétition : Syrie - Non aux frappes contre les civils

8.945 signatures sur 15.000 lien pour signer

"Nous pensions que les forces qui venaient chasser Daesh [EI] savaient ce qu’elles faisaient et s’en prendraient à Daesh en épargnant les civils. Nous étions naïfs. Quand nous avons réalisé à quel point la situation était devenue dangereuse partout, il était trop tard ; nous étions piégés." Rasha Badran, résidente de Raqqa qui, avec son mari, a perdu toute sa famille, y compris Tulip, leur fille unique d’un an. Ils ont enterré son petit corps près d’un arbre avant de fuir la ville. L’année dernière, la Coalition menée par les États-Unis a tué des familles entières à Raqqa, une ville au nord-est de la Syrie. Elle doit sortir de deux années de déni s’agissant du lourd bilan de victimes civiles et des destructions massives dont elle s’est rendue responsable dans la ville syrienne de Raqqa.

En juin 2017, la Coalition a lancé une opération militaire pour évincer le groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI) de sa soi-disant “capitale”. Cette coalition inclut notamment les États-Unis, la France, le Royaume-Uni. La Belgique en est également membre et à ce stade, le rôle joué par la Belgique dans ces frappes n’est pas clair. Mais au lieu de cibler uniquement Daesh, cette coalition a causé la mort de centaines de civils et ont blessé des milliers d’autres, tout en détruisant une grande partie de la ville. Au final, les civils, étaient pris entre deux assaillants.

De possibles crimes de guerre : Selon la Coalition, sa campagne de bombardements aériens de précision lui a permis de chasser l’EI de Raqqa en faisant très peu de victimes civiles. Cette affirmation est tout simplement fausse. Nos chercheurs se sont rendus à Raqqa et ont fait état d’un niveau de destruction comparable à tout ce qu’ils ont pu constater dans toutes les zones de guerre où ils se sont rendus depuis des décennies. Les maisons, les bâtiments privés et publics et les infrastructures ont été réduits en ruines ou irrémédiablement endommagés.

Durant les quatre années où il a contrôlé la ville, l’EI a commis de nombreux crimes de guerre. Toutefois, ces violations – dont l’utilisation de civils comme boucliers humains – ne dégagent pas la coalition de son obligation de prendre toutes les précautions possibles pour limiter les dommages infligés aux civils. C’est l’utilisation répétée d’armes explosives dans des zones d’habitation, où la coalition savait pourtant que des civils étaient piégés, qui est la cause de la dévastation de la ville et du nombre si important de morts et de blessés. Même avec des armes de précision, tout repose dans le choix des cibles

Des familles entières ont été tuées à Raqqa. Des familles comme les nôtres.
Demandez aux autorités belges de faire pression pour que la Coalition dirigée par les États-Unis reconnaisse l’ampleur des pertes civiles à Raqqa, enquête correctement sur les frappes aériennes qui ont tué des civils, fasse preuve de transparence et fournisse une réparation aux victimes. En rendant la justice pour ceux qui ont été injustement tués à Raqqa, nous pouvons aider à faire en sorte que des crimes similaires ne se reproduisent plus à l’avenir.

* (C) Pétition : Libération de Gaspard Glanz et retrait de sa fiche "S"

37.668 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le journaliste et reporter Gaspard Glanz, fondateur de Taranis News, a été interpellé par les forces de l’ordre le samedi 20 avril 2019. Il fait, depuis des années, l’objet de harcèlement de la part des pouvoirs publics et est concerné par une fiche "S" "comme individu susceptible de se livrer à des actions violentes". La presse libre et indépendante est empêchée de travailler dans notre pays. Gaspard Glanz se bat pour l’indépendance de l’information, condition fondamentale pour la préservation de notre liberté. Mobilisons-nous pour lui.

* (C) Grande pétition nationale contre la mise à mort des médecines naturelles

90.853 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pétition adressée à Emmanuel Macron, Président de la République
Monsieur le Président de la République, Le 9 juillet 2018, vous avez invité à votre table les membres du « Club Dolder ». Cette organisation internationale officieuse réunit les patrons des laboratoires pharmaceutiques les plus puissants au monde.

Que vous ont-ils demandé ? Et que leur avez-vous promis ? TROUBLANT : aucun compte rendu ni aucune déclaration n’ont suivi ce mystérieux dîner. En revanche, les événements intervenus depuis cette rencontre sont extrêmement inquiétants pour la santé des Français. Dès le lendemain de ce dîner, votre Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé que les nouveaux médicaments seront moins contrôlés [1]. Ils seront donc en circulation plus vite. Cela fera gagner plus d’argent aux laboratoires pharmaceutiques. Mais cela augmentera aussi le risque d’un scandale sanitaire comme le Médiator ou Diane 35.

Encore plus inquiétant : dans les semaines et les mois qui ont suivi, votre Ministre de la Santé Agnès Buzyn, a multiplié les attaques contre les médecines naturelles :

- Menace de restriction de l’usage des huiles essentielles alors que des millions de familles françaises les utilisent depuis des générations pour soulager naturellement le rhume, la bronchite, l’insomnie, les problèmes de peaux et bien d’autres maladies.
- Annonce du projet de déremboursement de l’homéopathie alors que 74% des Français sont contre et que les statistiques montrent qu’un patient qui consulte un médecin homéopathe coûte 35% de moins à l’assurance maladie (consultation et prescription comprises) [2]
- Blocage sur le retour du métier d’herboriste alors qu’il reste seulement 15 herboristeries dans toute la France (contre 23’000 pharmacies) et que la reconnaissance de ce métier est la seule solution pour que les Français profitent en toute sécurité des bienfaits des plantes médicinales.

Au mois de janvier 2019, les services du Ministère de la santé feront connaître leur position sur l’avenir des huiles essentielles, de l’homéopathie et de l’herboristerie en France. Les événements récents font craindre que ces travaux seront soumis au lobbying forcené de l’industrie du médicament. En effet, de nouvelles enquêtes ont révélé que les lobbies pharmaceutiques dépensent chaque année plus de 20 MILLIONS d’euros pour faire pression sur les administrations françaises et européennes . En tant que citoyens français, nous voulons que vous entendiez notre avis sur ces questions cruciales qui concernent notre bien le plus précieux : notre santé.

C’est pourquoi, Monsieur le Président de la République, nous vous demandons solennellement de garantir :

- La liberté totale d’utilisation des huiles essentielles afin que les Français puissent continuer à profiter librement de ces trésors de la nature reconnus depuis des générations ;
- Le maintien du remboursement de l’homéopathie afin que les 20 millions de Français qui en ont besoin puissent continuer à se soigner ;
- La reconnaissance du métier d’herboriste afin que les Français puissent bénéficier pleinement et en toute sécurité des possibilités nombreuses offertes par les plantes médicinales pour se soigner naturellement.

Ces mesures sont d’une urgence absolue et d’une importance capitale pour la survie des médecines naturelles et pour la santé des Français. Elles mettront un coup d’arrêt à la tentative des laboratoires pharmaceutiques d’exercer un monopole total sur la santé des Français, avec tous les risques de dérives dangereuses que cette toute-puissance engendrerait. Enfin, ces mesures ouvriront une ère nouvelle dans laquelle chaque Français pourra enfin profiter librement d’une offre de santé alliant le meilleur de la médecine conventionnelle et le meilleur de la médecine naturelle. Voilà pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Président, de résister aux pressions exercées par l’industrie pharmaceutique et de vous engager à protéger les médecines naturelles pour le bien de tous les Français. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses. Jacques Legrand, Alliance Internationale pour la Défense des Médecines Naturelles (AIDMN)

* (C) Pétition : Apple-réinitialisez les identifiants de pistage des iPhone tous les mois

lien pour signer

Les iPhone renferment actuellement un identifiant unique qui permet aux annonceurs de savoir sur quelles publicités vous cliquez, quelles vidéos vous regardez et quelles applications vous installez. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez désactiver cet identifiant. La mauvaise, c’est que la plupart des utilisateurs ne savent pas que cette fonctionnalité existe et encore moins qu’ils devraient la désactiver. Nous pensons que personne ne devrait avoir à le faire. C’est la raison pour laquelle nous demandons à Apple de modifier, chaque mois, les identifiants uniques que les annonceurs utilisent pour nous pister sur l’ensemble des iPhone. Ainsi, nous pourrions toujours recevoir des publicités pertinentes, mais cela instaurerait une véritable limite et des entreprises auraient plus de mal à dresser des profils de nous sur la durée. Pouvez-vous signer la pétition ?

* (C) Pétition : N’extradez pas Julian Assange vers les Etats-Unis

310.972 signatures sur 500.000 lien pour signer

Calder Claydon a lancé cette pétition adressée à Sajid Javid, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur britannique et à 2 autres

Julian Assange vient d’être arrêté après s’être réfugié pendant 7 ans à l’ambassade d’Équateur à Londres. S’il doit être jugé pour des crimes, il doit l’être en Europe et ne doit en aucun cas être extradé vers les États-Unis, où il risquerait de faire l’objet d’un procès politique. Assange a facilité la fuite de documents américains classifiés qui intéressent tout le monde. Ces fuites ont permis de révéler des violations des droits de l’Homme commises par le Gouvernement américain et ainsi que des cas d’espionnage d’alliés. Toute allégation contre Assange devrait être traitée dans le système de justice pénale britannique ou européen.

Si l’enquête suédoise sur le viol à son encontre est rouverte, il doit bien sûr faire l’objet d’une enquête et être tenu pour responsable. Mais le Ministère de l’Intérieur a déclaré qu’il avait été arrêté suite à une demande d’extradition émanant des États-Unis. Que vous soyez d’accord avec Assange ou non, s’il est remis aux États-Unis, cela créera un dangereux précédent : n’importe quel journaliste pourra être extradé aux États-Unis simplement pour avoir publié des informations complètes et véridiques. Veuillez signer ma pétition appelant les autorités britanniques à refuser de remettre Julian Assange aux États-Unis.

* (C) Pétition : Halte à l’homophobie dans les stades de foot !

23.338 signatures sur 25.000 lien pour signer

Jacky MAJDA a lancé cette pétition adressée à Roxana Maracineanu, Ministre des sports

Les chants ainsi que les propos homophobes se multiplient dans et autour des stades et cela est insupportable. En effet, lors du dernier PSG-OM du 17 mars dernier des propos homophobes ont été scandés par des pseudos supporters et récemment Patrice Evra a plus que dérapé en insultant les joueurs du Paris Saint-Germain de "PD" après l’élimination du club de la capitale en Ligue des Champions...

Les mots peuvent blesser beaucoup plus que des coups, il faut donc que la Ligue de Football Professionnelle et que le gouvernement prennent leurs responsabilités en interdisant et en sanctionnant sévèrement les propos homophobes dans les stades de foot. Les dernières déclarations de la Présidente de la Ligue de Football Professionnel constituent une provocation, une honte et une ignominie, Nathalie Boy de la Tour considérant les propos homophobes dans les stades comme du "folklore" !

Il est donc plus que temps de lutter efficacement contre ce fléau qu’est l’homophobie, qui gangrène aussi le football...

Contact : Jacky Majda - jackymajda@hotmail.com Fondateur du collectif "Touche pas au mariage pour tous"

* (E) Pétition : Le Botswana veut réautoriser la chasse aux éléphants !

197.813 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Président de la République du Botswana

Monsieur le Président, le Botswana était jusqu’à présent considéré comme un refuge pour les éléphants. Il jouissait d’une bonne réputation auprès des défenseurs de l’environnement et des touristes participant aux safaris. Nous constatons avec inquiétude que la population des éléphants s’effondre en Afrique et que les braconniers sévissent de plus en plus au Botswana. Malgré cela, vous envisagez de lever l’interdiction de la chasse en vigueur depuis 2014 et de mettre en place un abattage régulier (culling).

Nous vous demandons de rejeter les propositions de votre commission sur la réforme de la protection des éléphants. Des mesures telles que la levée de l’interdiction de la chasse et l’abattage systématique ne menacent pas uniquement la population d’éléphants, mais nuisent également à la réputation de votre pays et au très lucratif tourisme du safari. Les éléphants ont besoin de la meilleure protection possible. Nous vous exhortons en conséquence à :

  • Maintenir l’interdiction de la chasse.
  • Cesser l’abattage ciblé.
  • Lutter contre le braconnage.
    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Non à la privatisation d’Aéroports de Paris !

270.717 signatures sur 300.000 lien pour signer

Pétition lancée par : David CAYLA et Coralie DELAUME, adressée à Monsieur le ministre l’Économie et des Finances

Après le scandale de la privatisation des autoroutes qui a abouti à des hausses de tarifs pour les usagers et à des rentes de situation exorbitantes pour les concessionnaires, le gouvernement décide de remettre ça. Avec la loi PACTE il s’apprête à se séparer d’Aéroports de Paris, d’Engie et de la Française des jeux, qui lui rapportent pourtant quelques 800 millions d’euros par an. En période de disette budgétaire et de dégradation continue de la qualité des services publics, peut-on vraiment se passer de cette rentrée d’argent ? Ne risque-t-elle pas d’être compensée par l’impôt ? Parmi ces privatisations, le cas d’Aéroports de Paris est de loin le plus préoccupant. Il s’agit d’une infrastructure stratégique, présentant des enjeux de souveraineté, de sécurité, d’aménagement du territoire et environnementaux.

Faut-il le rappeler ? Les aéroports du Bourget, de Roissy et d’Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec 101,5 millions de voyageurs en 2017 – en hausse continue – ils représentent même la principale frontière du pays ! Le caractère sensible de ce type d’infrastructures explique d’ailleurs que 86 % des aéroports dans le monde soient publics. Aéroports de Paris est une entreprise rentable. Désormais première société aéroportuaire au monde devant Atlanta, son chiffre d’affaires a progressé de manière très substantielle en 2017 (+22%). Elle verse entre 100 et 200 millions de dividendes à l’État chaque année et sa valeur ne cesse de progresser. ADP, c’est aussi un patrimoine foncier gigantesque aux portes de Paris. Avec la privatisation c’est le privé qui en bénéficiera.

En 2015, alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait vendu l’aéroport de Toulouse à un consortium chinois sans expérience dans la gestion aéroportuaire. Trois ans plus tard, non content d’avoir « vidé les caisses » de l’entreprise en se versant des dividendes considérables – et après avoir été épinglé très durement par la Cour des comptes – le groupe chinois entend le revendre pour un montant supérieur de... 200 millions au prix où il l’a acheté ! Une véritable prédation !

La privatisation d’ADP est un scandale. La loi prévoit une concession extrêmement longue de 70 ans à l’échéance de laquelle l’aéroport ne pourra revenir dans le giron public qu’après une indemnisation des propriétaires. De plus, elle prévoit d’indemniser également les actionnaires minoritaires actuels. Autrement dit, l’État va payer pour privatiser, perdre des revenus et payer à la fin de la concession de 70 ans pour récupérer son dû. Un détroussage en règle et inédit en faveur du privé ! Enfin, tout porte à croire que la privatisation d’ADP est contraire à notre Constitution. Plusieurs juristes l’on fait remarquer, elle entre en contradiction avec le 9ème alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui dit que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». En principe, l’aéroport n’est donc pas constitutionnellement privatisable.

Parce que l’opération sera très coûteuse pour le contribuable et probablement à terme pour l’usager, parce que c’est contraire à notre droit, parce qu’il est irresponsable de faire gérer notre principale frontière par le privé et parce que les précédents (la privatisation de l’aéroport de Toulouse mais également celle des autoroutes) ne cessent de défrayer la chronique, parce que le rôle de l’État en France, enfin, est constitutif de notre identité collective et l’attachement de nos concitoyens au service public très profond, nous demandons au gouvernement de renoncer à la privatisation d’Aéroports de Paris.

* (E) Pétition : Libérons les orques et belugas des “prisons à baleine”de la baie de Srednyaya

1.480.546 signatures sur 1.500.000 lien pour signer

Анастасия Иванова a lancé cette pétition adressée à Dmitry Kobylkin, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Environnement de la Fédération de Russie et à 2 autres

Plus de 100 baleines - orques et bélugas - sont actuellement enfermés dans de minuscules enclos sur la côte pacifique russe, dans la ville de Nakhodka, près de Vladivostok. Il s’agit du plus grand nombre de créatures marines jamais détenues dans de petites enceintes provisoires. Certains d’entre elles sont là depuis juillet. Alors que ces animaux ne peuvent être capturés que pour des travaux scientifiques et éducatifs, les experts affirment qu’ils sont vendus à des aquariums chinois. Un marché qui rapporte des millions d’euros. Dans ces cages, il y a 11 orques, 5 bébés morses et 90 bébés bélugas. De tels bébés devraient être en contact constant avec la mère. En cas de danger, les femelles se battent à mort pour les protéger et ne sortent généralement pas vivantes de cette bataille. Raison pour laquelle la capture de ces jeunes baleines est interdite.

L’exportation de mammifères marins de la "prison des baleines" est désormais interdite. Mais la situation est compliquée car les autorités tentent de retrouver les coupables et d’utiliser les procédures administratives adéquates. Des experts indépendants s’inquiètent sérieusement des conditions de survie de ces animaux marins. Les bébés baleines qui n’ont pas reçu suffisamment de lait maternel ne peuvent tout simplement pas survivre à l’hiver. Relâchez les orques dans leur habitat naturel ! Transférez les bélugas à des personnes responsables qui les nourriront, les réhabiliteront et les relâcheront ensuite dans leur habitat naturel !

* (C) Pétition : Lettre ouverte à Facebook

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Certains responsables politiques font usage de campagnes de désinformation qui exploitent nos émotions et nos valeurs pour manipuler notre comportement. Nous avons le droit de savoir qui paie pour influencer notre vote, et Facebook a la responsabilité de s’assurer que cela est le cas sur sa plate-forme. Facebook a fait de nombreuses promesses aux législateurs et aux utilisateurs européens pour rendre les publicités politiques plus transparentes, mais jusqu’à présent, nous n’avons guère vu de résultats. Nous avons donc décidé d’adresser une lettre ouverte à Facebook, demandant de mettre en œuvre ces promesses, à temps pour protéger les utilisateurs lors des élections européennes.

MISE À JOUR du 13 février : en réponse à notre campagne, Facebook a annoncé le lancement de son API d’archivage des publicités le mois prochain. Lisez ici la déclaration de Mozilla concernant cette réponse.

Cher Facebook,

Nous vous écrivons aujourd’hui en tant que groupe d’experts en technologie, de défenseurs des droits de l’Homme, d’universitaires, de journalistes et d’utilisateurs de Facebook, car nous sommes profondément préoccupés par la fiabilité des promesses faites par Facebook pour protéger les utilisateurs européensde campagnes de désinformation ciblées pendant les élections européennes. Vous avez promis aux législateurs et aux utilisateurs européens d’accroître la transparence des publicités politiques sur la plate-forme afin de prévenir les abus pendant les élections. Mais dans le même temps, vous avez délibérément bloqué l’accès aux outils de transparence qui permettent à vos utilisateurs de voir comment ils sont ciblés.

Dans la récente tribune de votre entreprise publiée par Le Monde, Mark Zuckerberg a écrit que les principes les plus importants concernant les données sont la transparence, le choix et le contrôle. En limitant l’accès aux outils de transparence publicitaire mis à la disposition des utilisateurs de Facebook, vous portez atteinte à la transparence, vous privez vos utilisateurs du choix d’installer des outils qui les aident à analyser les publicités politiques et vous exercez un contrôle sur les chercheurs de bonne foi qui tentent d’analyser les données sur la plate-forme. Votre alternative à ces outils tiers offre une simple fonctionnalité de recherche par mot-clé et ne fournit pas le niveau d’accès aux données nécessaire à une transparence significative.

Il est temps de joindre l’acte à la parole. C’est pourquoi vous devez prendre des mesures effectives pour tenir les engagements pris envers les institutions européennes, notamment la transparence accrue que vous avez promise. Les promesses et les déclarations à la presse ne suffisent pas ; nous voulons plutôt être témoins de mesures concrètes au cours des prochains mois et nous veillerons à ce que Facebook prenne ses responsabilités si ces mesures ne sont pas suffisantes. Nous vous demandons en particulier de mettre en œuvre les mesures suivantes d’ici au 1er avril 2019, afin de laisser aux développeurs suffisamment de temps pour créer des outils de transparence avant les élections :

* Déployer une API d’archivage des publicités fonctionnelle et ouverte qui permet une recherche avancée et le développement d’outils d’analyse des publicités politiques diffusées aux utilisateurs européens de Facebook.
* Faire en sorte que toutes les publicités politiques soient clairement dissociées des autres contenus et accompagnées des critères de ciblage clés tels que l’identité du commanditaire et le montant dépensé sur la plate-forme dans tous les pays de l’Union européenne.
* Cesser toute intimidation des chercheurs qui créent des outils pour assurer une plus grande transparence de la publicité sur votre plate-forme.

Nous croyons que Facebook et d’autres plates-formes peuvent être des atouts pour la démocratie, mais cette vision ne peut se réaliser que par une véritable transparence et de la confiance. La transparence ne peut pas se limiter aux conditions avec lesquelles les plus grandes et les plus puissantes entreprises high-tech du monde se sentent les plus à l’aise. Nous attendons avec impatience la mise en œuvre rapide et complète de ces mesures pour assurer la transparence que vous avez promise à vos utilisateurs.

Cordialement, La fondation Mozilla et bien d’autres signataires

* (E) Pétition : Non au train à touristes dans la forêt des Mayas

165.648 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au Président mexicain Andrés Manuel López Obrador

Monsieur le Président, la nature est déjà menacée dans le sud du Mexique par le tourisme international, les monocultures industrielles d’huile de palme et de soja, l’élevage, l’exploitation forestière et le commerce illégal des espèces. Des réserves naturelles possédant une valeur écologique et culturelle stratégique ainsi que des communautés d’agriculteurs et de Mayas sont touchées. La construction et l’exploitation du train touristique impliquent une charge environnementale supplémentaire, qui menace les écosystèmes et la biodiversité des zones de forêts vierges de la jungle maya. Une réserve naturelle aussi importante et les sites archéologiques des Mayas doivent être préservés à tout prix.

La nécessité du projet et le tracé de la voie ferrée doivent faire l’objet d’une révision et la dégradation des réserves de biosphère doit être évitée. Cela requiert également la réalisation d’une étude complète sur l’impact environnemental du projet. L’expropriation des terres et l’acquisition de droits de passage, qui concernent les communes de la péninsule de Yucatan, sont une atteinte grave au tissu social. Le projet doit être approuvé par les habitants, ce qui implique de leur fournir des informations complètes et précises sur le projet, comme l’exige la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Les communautés indigènes ne sont pas, selon leurs propres mots, contre le progrès, mais contre des Grands projets qui ne leur apporteront aucun avantage et ne permettront pas de contribuer au développement régional. Les pays, qui préservent au mieux leur patrimoine culturel et naturel, seront les destinations touristiques les plus prisées dans le futur.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Stop au travail des enfants pour le chocolat !

180.431 signatures lien pour signer

À la Ministre fédérale allemande de l’Alimentation et de l’Agriculture, Julia Klöckner

Madame la Ministre, le chocolat cache une sombre réalité : 1,2 million d’enfants travaillent dans des plantations de cacao, les ouvriers agricoles ne touchent pas un revenu suffisant pour vivre et les forêts sont détruites au profit de nouvelles plantations. Malgré plusieurs décennies d’initiatives volontaires, la filière cacao mondiale ne s’est guère empressée à attaquer ces questions urgentes.

Une réglementation de l’UE est indispensable pour instaurer un changement à l’échelle de la filière et pour que tous les acteurs soient tenus responsables de leur conduite environnementale et sociale. En tant que principale exportatrice, transformatrice et consommatrice de cacao, l’UE pourrait entraîner toute la filière cacao à réguler ses importations à sa suite. Ceci viendrait compléter la réglementation déjà en place en matière de chaîne d’approvisionnement dans les secteurs du bois, de la pêche et des mines.

Une approche réglementaire peut également présenter de solides avantages pour les producteurs. Ils pourraient ainsi respecter les droits humains et préserver l’environnement sans craindre une sous-cotation des prix par leurs concurrents au détriment de la durabilité. Lors de la Conférence mondiale sur le cacao de 2018 à Berlin, la déclaration finale a conclu que « le respect volontaire n’a pas eu d’impact suffisant » et que des « mesures réglementaires potentielles prises par les gouvernements » sont nécessaires. Les consommateurs européens veulent s’assurer que le chocolat qu’ils achètent :
– est exempt de violations des droits humains, y compris de travail des enfants et de travail forcé ;
– fournit un revenu suffisant aux ouvriers agricoles pour nourrir leurs familles ;
– ne résulte pas de la déforestation et de la destruction environnementale.

La France s’est déjà déclarée en faveur d’une loi de l’UE sur le cacao. Il est temps que l’Allemagne prenne le relais. Malgré des signaux positifs de certaines agences gouvernementales allemandes, le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) n’a manifesté aucun intérêt apparent à soutenir une loi qui protègerait les enfants et notre planète. Merci d’agir pour protéger les enfants, les populations rurales et l’environnement dans les pays producteurs de cacao et de plaider pour une règlementation de l’UE vis-à-vis de la filière cacao mondiale. Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Stop à l’impunité des multinationales !

565.331 signatures lien pour signer

Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales : aux Présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’UE, aux représentants des Etats membres et aux parlementaires européens.

"Les accords de commerce et d’investissement confèrent aujourd’hui aux entreprises multinationales des droits exorbitants et leur donnent accès à un système de justice parallèle pour les protéger. Nous demandons à l’Union européenne et à ses Etats membres de mettre fin à ces privilèges en révoquant les clauses d’arbitrage entre investisseurs et États des accords de commerce et d’investissement en vigueur, et en s’abstenant de conclure des accords de ce type à l’avenir.

"Nous demandons également à l’Union européenne et à ses Etats Membres de soutenir les négociations en cours aux Nations Unies en vue de l’adoption d’un traité contraignant relatif aux entreprises multinationales et aux droits humains, mettant fin à leur impunité. L’Union européenne et ses Etats Membres doivent inscrire dans leurs législations des obligations contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains et l’environnement dans leurs activités et opérations dans le monde entier. Les victimes de dommages et de violations dont les droits humains sont bafoués par des entreprises doivent avoir accès à la justice."

* (E) Pétition : APPEL INTERNATIONAL demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace

91.382 signatures lien pour signer

À l’Organisation des Nations Unies, à l’OMS, à l’Union européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays.

"Nous soussignés, médecins, scientifiques, et membres d’organisations environnementales de (x) pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international."

Robin des Toits est signataire de cet appel, soutient largement une telle initiative et appelle tout un chacun à le signer également. Les enjeux sont extrêmement importants en matière de santé publique comme de liberté individuelle. La 5G multiplie la pollution électromagnétique en usant, de plus, de fréquences dangereuses dont les effets biologiques, sanitaires et environnementaux sont extrêmement graves. De plus en plus de personnes se déclarent électro hypersensibles. Et si, en terme de pourcentage, le ratio reste actuellement relativement faible, il ne cesse de s’élever et représente un nombre de personnes qui s’évalue pourtant déjà en terme de millions. Et, au delà, il faudrait de plus évaluer toutes les personnes qui présentent les symptômes sans pouvoir les nommer et/ou sous des formes plus ou moins aiguës.

La 5G couvrira la terre entière et son environnement spatial. Le monde des objets connectés et des data n’a de sens actuel que parce que lié à une société de surveillance et, directement ou indirectement, à une vision transhumaniste. Or, les fondements de l’utilisation de ces objets dans la vie quotidienne (santé personnelle par exemple grâce aux balances et autres montres connectées) sont scientifiquement fondamentalement biaisés. Cela appelle à résistance. Sans être technophobe, Robin de Toits s’élève plus que vivement contre une telle société, qui sacrifie l’homme au profit pour une catégorie qui détient l’ensemble des pouvoirs, politique et économique, et appelle à une forte mobilisation.

Pour en savoir plus

* (E) Pétition : Faisons barrage pour la réserve de Selous en Tanzanie

238.270 signatures sur 250.000 souhaitées lien pour signer

Au Président de la Tanzanie John Pombe Joseph Magufuli
La réserve de gibier de Selous est un trésor écologique avec ses éléphants et ses lions. Merci de préserver ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Avec ses troupeaux d’éléphants et ses girafes traversant la savane, ses hippopotames pataugeant dans des eaux peu profondes, ses lions se faufilant entre les herbes à l’affût de proies et ses rhinocéros noirs récemment observés par des biologistes, la réserve de gibier de Selous regorge de vie. Mais un désastre écologique la menace aujourd’hui : le projet de barrage de Stiegler Gorge doit être construit sur le fleuve Rufiji en plein cœur du site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Président John Magufuli veut raser 2,6 millions d’arbres. 1 500 km² de forêt en passe d’être submergés par le lac artificiel doivent être déboisés. Le gouvernement vient d’octroyer en décembre 2018 le permis de construire du barrage à un consortium égyptien.

Des écologistes s’opposent au projet. Ils redoutent la destruction définitive de la zone protégée déjà dégradée. Une mine d’uranium menace déjà de détruire une partie de la réserve. La population d’éléphants s’est effondrée. L’UNESCO a donc placé en 2014 la réserve de Selous sur la liste du « patrimoine mondial en péril ». En février, elle a envoyé une lettre incendiaire au gouvernement – sans effet. Le barrage provoquerait des dommages en aval jusqu’au delta et dans les forêts de mangroves, affectant 200 000 habitants. La construction doit débuter à l’été 2019, bien que le financement reste à préciser. Le président Magufuli veut apparaître comme un homme d’action non soucieux de la critique. Un membre du gouvernement a même menacé de prison des opposants au projet. La population de Tanzanie a besoin d’un meilleur approvisionnement en électricité. Mais le projet de barrage de Stiegler Gorge n’est pas une solution. Non au sacrifice de la réserve de Selous pour un projet insensé ! Merci de signer et partager notre pétition au plus vite.

* (E) Pétition : L’AFFAIRE DU SIÈCLE

2.182.539 signatures sur 3.000.000 souhaitées lien pour signer

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle. Les changements climatiques sont là : ils affectent déjà nos vies et n’épargnent personne. Nous assistons à la montée des eaux, à la fonte des glaces, à la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, tandis que les espèces animales et végétales disparaissent inexorablement. Les sécheresses et inondations sont de plus en plus dévastatrices. Nos exploitations agricoles sont en danger. L’air que nous respirons est pollué. Le prix de nos factures énergétiques explose. Partout, dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, les populations vulnérables sont les plus exposées.

Obnubilés par les enjeux du court terme, les Etats et les acteurs économiques restent sourds aux innombrables cris d’alarme des plus fragiles, des scientifiques, des associations. Alors que les investissements nécessaires pour remédier à la catastrophe devraient être financés majoritairement par les plus aisés, les classes moyennes et les plus démunis y contribuent aujourd’hui de manière indifférenciée. La lutte contre les changements climatiques ne doit pas se faire au détriment des plus fragiles.La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.

L’État a l’obligation d’agir. Il doit prendre les mesures politiques qui s’imposent, tout en garantissant la justice sociale. Il doit réduire notre dépendance au pétrole et nous fournir des alternatives en matière de transport. Il doit investir dans la rénovation des logements et promouvoir l’usage des énergies renouvelables, en abandonnant le recours aux énergies fossiles et nucléaire. Il doit instaurer l’accès de tous à une alimentation suffisante, saine et de qualité, garantir un revenu décent pour les agriculteurs et lutter contre la déforestation. Il doit aussi mettre en place les dispositifs indispensables à l’adaptation de nos territoires et à la protection de nos côtes. Toutes ces mesures auront un impact positif sur nos vies. Pourtant, ce qui est sur la table aujourd’hui est largement insuffisant.

La justice est un véritable levier. Elle peut enfin contraindre à l’action. Partout dans le monde, des citoyennes et citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques. Et ça marche ! Aux Pays-Bas, la justice a ordonné au gouvernement néerlandais de revoir à la hausse ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Colombie, 25 jeunes ont fait reconnaître par la Cour suprême la nécessité d’agir contre la déforestation et pour la protection du climat. Au Pakistan, un fils d’agriculteurs a demandé aux juges de contraindre son État à adopter une législation climatique capable de protéger l’exploitation de ses parents, et leur droit à l’alimentation.

Nous aussi, nous pouvons gagner. Nous pouvons changer les choses, si nous sommes ensemble ! Alors agissons pour la justice sociale et climatique, saisissons la justice pour que la France respecte enfin ses engagements sur le climat. Ensemble, portons et remportons ce qui est déjà, partout dans le monde, et aujourd’hui en France, l’Affaire du Siècle.

voir la vidéo : L’AFFAIRE DU SIÈCLE ft. McFly & Carlito, Marion Cotillard, CYR !L, Juliette Binoche et 27 autres !

* (E) Pétition : Sauvez les abeilles ! Arrêtez d’ignorer les risques mortels pour les abeilles lors de l’homologation de nouveaux pesticides

235.466 signatures sur 250.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Tous les gouvernements européens
Adoptez un véritable protocole d’homologation qui empêche la mise sur le marché des pesticides tueurs d’abeilles ! Prenez en compte les directives de l’EFSA sur les abeilles dans les évaluations des risques liés aux pesticides.

Nous avons une immense opportunité de sauver les abeilles des pesticides dangereux. Ce mois-ci, les gouvernements européens se réunissent à Bruxelles pour repenser la manière dont les pesticides dangereux sont approuvés et homologués. Ensemble, nous pourrions les convaincre de soutenir des normes beaucoup plus élevées, qui interdisent les pesticides tueurs d’abeilles. Le cœur du problème ? Les lobbyistes de Bayer et de Dow font tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leurs produits chimiques nocifs dans les champs européens.

Les pesticides toxiques et l’agriculture intensive tuent nos abeilles - mais de plus en plus de pesticides continuent à être approuvés. Nous avons maintenant l’opportunité de renverser la courbe. Avant la fin de l’année, l’Union européenne souhaite améliorer la manière dont elle homologue les pesticides en accordant davantage d’attention à la manière dont ils nuisent aux abeilles - mais d’abord, les gouvernements européens doivent approuver ce plan. Ensemble, nous devons convaincre nos gouvernements d’améliorer le système d’homologation et de prendre en compte l’avis de scientifiques dont la protection des abeilles est une priorité.Si nous réussissons, nous pourrions convaincre les gouvernements européens d’approuver des normes plus élevées d’ici la fin du mois de décembre.

Sous la pression de membres de SumOfUs comme vous, l’UE a déjà testé l’utilisation de normes plus strictes lors de l’examen de trois pesticides néonicotinoïdes toxiques, ce qui a conduit à leur interdiction plus tôt cette année. Et si l’UE avait adopté ces règles plus strictes plus tôt, les produits chimiques nocifs pour les abeilles tels que le sulfoxaflor, le flupyradifurone et le cyantraniliprole n’auraient jamais pu être déversés dans la nature.

Nous comptons tous sur les abeilles pour polliniser les fruits, les légumes et les cultures. Mais dans le monde entier, les abeilles sont en déclin, et à moins que nos gouvernements et l’UE ne prennent des mesures concrètes pour sauver les abeilles, cette tendance ne semble pas prête de s’inverser.La méthode actuelle pour homologuer les pesticides est inadéquate. Elle ignore ce qui peut nuire aux abeilles. Mais à moins que le comité ne se sente vraiment sous pression, il pourrait s’en prendre à la biodiversité qui nous entoure. C’est pourquoi les membres de SumOfUs comme vous se mettent en action pour demander à l’UE de prendre en compte :

Les effets à long terme des pesticides sur les abeilles et leurs colonies.
Les effets de l’exposition des abeilles à de faibles concentrations de pesticides.
Les effets cumulatifs de l’exposition à plusieurs pesticides.
Et nous demandons aussi à ce que l’UE n’approuve ces pesticides qu’en dernier recours, lorsque toutes les options non chimiques auront échoué.

Aidez-nous à exhorter les gouvernements européens à défier les lobbyistes de Bayer et de Dow, qui sont résolus à mettre leurs bénéfices avant la santé des abeilles, en signant la pétition de SumOfUs.

* (C) Pétition : Libérez ma mère des camps de concentration en Chine !

447.433 signatures sur 500.000 lien pour signer

Gulhumar HAITIWAJI a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron et à 3 autres

Bonjour, je m’appelle Gulhumar, j’ai 26 ans et je suis française. Voici mon histoire : Ma mère a été appelée par son ex patron en Chine en novembre 2016 pour signer les soi-disant documents de sa demande de retraite. Après 1 semaine d’hésitation et de pression de son ex patron, elle a pris des billets aller-retour de 2 semaines. Dès son arrivée là-bas, elle s’est rendue à son bureau et a eu la surprise d’y retrouver des gendarmes. On l’a immédiatement mise en garde à vue et confisqué son passeport. Ma mère a eu extrêmement peur car elle n’avait rien fait ! Pendant 2 mois, elle a été interdite de sortir de la région.

Le 29 janvier 2017 ma mère a été officiellement arrêtée et disparue... plus aucune nouvelle d’elle jusqu’en juillet 2017 où la Chine nous a confirmé que ma mère a été internée dans un camp de « rééducation » le 9 juin 2017. Aucune information sur ce qui s’est passé entre janvier et juin et où est-ce qu’elle a été. Connaissant la Chine, nous sommes persuadés qu’elle a subit des interrogatoires à rallonge dans une prison et même pire, des tortures. Lorsqu’elle a rejoint le camp, elle a eu droit à un coup de fil. La seule chose qu’elle a demandé à sa famille était de lui amener des sous-vêtements et des affaires propres...

Aujourd’hui, elle est toujours dans un camp et n’a le droit qu’à une visite par mois avec sa mère pendant laquelle elle doit dire qu’elle va très bien. Nous cependant, moi, mon père et ma soeur qui vivons en France, n’avons aucun droit de communiquer avec elle. On devait donc croire ce que ma grand-mère nous racontait au téléphone, jusqu’au mois de mai où elle m’a suppliée de ne plus l’appeler, en pleurs. La police l’avait « embêtée toute une journée la veille et elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait pour mériter cela ». Voici ce qui est arrivé chez moi. Avec des millions de cas comme celui-ci, ce sont d’innombrables vie détruites. Pour principale cause, notre identité, notre culture, notre existence...

Je n’ai encore jamais parlé publiquement de ce qui se passait dans ma région natale. Peut-être par peur de provoquer la pitié et toutes sortes de commentaires de compassion, et surtout par peur d’attirer des ennuis à ma mère depuis son incarcération dans un camp de concentration... Je me suis tue pendant très longtemps et au vu du soutien de mon entourage, je ne suis plus capable de rester silencieuse plus longtemps. Ces camps ont ouvert en 2016. Officiellement appelé des "camps de rééducation politique", ils enferme plus de 3 millions de personnes actuellement. Je prie tous les lecteurs de prendre conscience du processus intensifié d’assimilation et de discrimination depuis des décennies dans la région. Aidez-moi à faire libérer ma mère, incarcérée de façon totalement arbitraire en Chine. Son crime ? Etre une Ouighoure et de ce fait, faire partie d’une ethnie minoritaire, parmi tant d’autres, souffrant du pouvoir communiste et totalitaire du régime en place. Journaliste, avocat, humaniste ? Si vous pensez pouvoir m’aider d’une façon ou d’une autre, merci de me contacter à gulhumar@hotmail.fr. Brisons ensemble le silence honteux de la France depuis des années.

* (E) Pétition : Stop au massacre des Roussettes noires à l’île Maurice

325.204 signatures sur 300.000 lien pour signer

À la Présidente, au Premier ministre et au gouvernement de la République de Maurice

Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre,

Le gouvernement de Maurice est en train de procéder à un "abattage contrôlé" de 10 000 roussettes noires. Cette décision donne raison aux cultivateurs qui accusent les chauves-souris frugivores de décimer leurs cultures. Des défenseurs de l’environnement ont manifesté leur opposition à ce projet, la population de chauve-souris étant bien moindre que les 65 000 roussettes noires annoncées. Elles n’excéderaient même pas les 50.000 individus estiment des scientifiques. La mise en œuvre de cette tuerie pourrait pousser l’espèce vers l’extinction prévient l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le statut des roussettes noires pourrait passer de "vulnérable" à "en danger critique d’extinction".

La responsabilité des roussettes noires concernant les mauvaises récoltes est sérieusement remise en cause par des scientifiques. Les chauves-souris seraient responsables de seulement 11% des pertes fruitières. La mise à mort massive n’aidera pas les producteurs de fruit et n’a aucun sens d’un point de vue économique. Le projet laisse les aspects écologiques et moraux totalement de côté : il ne prend pas en compte la contribution des roussettes noires à la pollinisation et à la propagation des espèces fruitières dans l’île ; il ignore qu’à cette période de l’année, les chauves-souris allaitent ou sont en gestation, augurant d’infimes chances de survie pour la génération à venir.

La population mauricienne rejette massivement la mise à mort des roussettes noires. Selon un sondage, plus de 90% des personnes interrogées nourrissent pour l’animal des sentiments allant de « neutres à très positifs ». En risquant délibérément l’extinction d’une espèce endémique, votre action nuira considérablement à l’image de Maurice à travers le monde. Je vous exhorte à prendre les alertes des scientifiques au sérieux et à annuler l’abattage programmé des roussettes noires.

Je vous prie de croire, Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre, à l’assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.

* (E) Pétition : La Chine ne peut pas faire ça !

218.927 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au gouvernement de la République populaire de Chine, Monsieur le Président, Madame, Monsieur,
Nous sommes consternés de prendre connaissance de la volonté du gouvernement chinois d’autoriser à nouveau le commerce d’os de tigre et de cornes de rhinocéros, et ce à des fins « médicales et scientifiques ». Il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité médicale de ces produits d’origine animale. Cette décision envoie un signal fatal aux braconniers et constitue un coup dur pour la protection des espèces animales menacées au niveau mondial. Elle pourrait signer leur arrêt de mort. L’expérience de l’ivoire montre qu’il est quasi impossible de dissocier les produits légaux et illégaux. Merci de maintenir l’interdiction totale de ce commerce. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, en l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (E) Pétition : Que voulons-nous, de l’or ou des gorilles ?

167.315 signatures sur 200.000 lien pour signer

À Brett A. Richards, PDG de l’entreprise Banro : Monsieur Richards, la réserve naturelle d’Itombwe en République du Congo abrite un grand nombre de gorilles des plaines orientales, menacés d’extinction, ainsi que des chimpanzés, des éléphants de forêt et de nombreuses autres espèces. Cela n’empêche pas l’entreprise Banro de développer un projet de mine d’or dans cette région aussi importante que fragile du point de vue écologique. Le projet est par ailleurs susceptible de détruire les moyens de subsistance de la population locale et de porter atteinte à ses droits. En raison de ces risques écologiques et sociaux, nous vous prions de mettre fin au projet d’exploitation aurifère dans la réserve naturelle d’Itombwe. La survie des gorilles et d’autres espèces menacées ne doit pas être mise en péril. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Richards, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (E) Pétition : Empêchons le massacre des hippopotames en Zambie

176.241 signatures sur 200.000 lien pour signer


Selon les estimations, il ne reste plus que 130.000 hippopotames à l’état sauvage. (© Frei)

Lettre au Président de la République de Zambie
Autoriser l’abattage de 2.000 hippopotames est inadmissible. Merci de mettre fin sans plus attendre au terrifiant projet de votre gouvernement. Le drame se joue dans la célèbre vallée de Luangwa, où des chasseurs seront autorisés à tuer 2 000 hippopotames au cours des 5 prochaines années. L’agence de voyages de chasse Umlilo propose des safaris permettant à chaque tireur de tuer 5 animaux pour 14.000 $ par personne. Le gouvernement justifie cette tuerie en prétextant une surpopulation d’hippopotames, qui menacerait les conditions de vie d’autres espèces et l’écosystème du fleuve. Cette action permettrait également de prévenir les foyers d’anthrax. Le ministre du Tourisme zambien confirme le plan d’abattage, tout en précisant qu’il se limite à 250 hippopotames par an.

Les défenseurs de l’environnement critiquent vertement le projet : Le gouvernement ne fournit aucune justification scientifique à cette prétendue surpopulation. Une étude prouve même que des opérations de ce type ne sont pas efficaces. L’ argument de lutter contre la propagation de l’anthrax en abattant des animaux en bonne santé n’est pas convaincant. D’autant plus qu’il apparaît douteux du point de vue éthique de tuer des animaux pour préserver la nature. En réalité, le gouvernement semble être motivé par d’autres considérations, notamment par l’argent des chasseurs étrangers. Ce faisant, il nuit surtout à la réputation touristique de la Zambie. Cette action est d’autant plus irresponsable que les hippopotames figurent sur la Liste rouge des espèces menacées et sont considérés comme vulnérables. Selon des estimations, seuls 130 000 hippopotames vivent encore à l’état sauvage. En 2016, le gouvernement zambien avait prévu une action similaire, mais abandonné son projet sous la pression internationale. Nous devons l’en empêcher une nouvelle fois ! Écrivons au gouvernement de la Zambie pour lui demander de laisser les hippopotames vivre en paix. Merci de signer notre pétition !

* (E) PÉTITION : "Pas un euro de plus pour le charbon !"

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Le 15 novembre 2017, à Bonn, Emmanuel Macron s’engageait à fermer d’ici 2021 les quatre centrales à charbon subsistant en France. Un mois plus tard, le 11 décembre 2017, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, annonçait que la Caisse des dépôts et consignations allait signer “une Charte pour le climat” par laquelle elle s’engagerait à “prendre en considération les enjeux liés à la lutte contre le changement climatique dans [sa] politique d’investissement”. Mais, dans le même temps, la France continue d’investir des millions d’euros, via la Caisse des dépôts et consignations notamment, dans les mines et les centrales à charbon allemandes. Écrivez à Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et aux dirigeant·e·s de la Caisse des dépôts et consignations pour leur demander de désinvestir. Pour cela, rien de plus simple : remplissez le formulaire ci-dessous. Nous leur transmettrons vos messages !

La France doit désinvestir ! La France s’est engagée à fermer ses centrales à charbon d’ici à la fin du quinquennat. Mais, dans le même temps, par l’intermédiaire de l’un de ses fonds souverains, elle soutient le développement de l’extraction et de la combustion de charbon en Allemagne. Cet argent est celui de l’ensemble des français·e·s, qui sont massivement en demande de politiques climatiques ambitieuses. Soutenir les projets destructeurs du climat ne peut se faire en notre nom, avec notre argent ! Pas un euro de plus ne doit être investi dans les énergies du passé. La Caisse des dépôts et le Fonds de réserve pour les retraites doivent exclure les investissements charbonniers, gaziers et pétroliers de leur portefeuille. Pour l’heure l’argent de nos retraites est directement utilisé pour étendre la mine la plus polluante de toute l’Europe, à Hambach, en Allemagne. Depuis plusieurs années, elle était occupée par des militant·e·s qui souhaitaient protéger ces quelques hectares de forêt primaire et appelaient l’Allemagne à parachever sa transition énergétique en sortant enfin du charbon.

La France, par sa politique d’investissement incompatible avec les engagements pris lors de la COP21, a choisi son camp : soutenir RWE (propriétaire de cette mine et d’une quinzaine de centrales à charbon) plutôt que la transition énergétique. Il est encore temps de changer d’approche ! Ensemble, écrivons au président de la République, au Ministre de l’économie et des finances, au Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, à la Présidente de sa commission de surveillance et à l’ensemble des élu·e·s qui siègent à cette commission de surveillance, pour leur demander de désinvestir des combustibles fossiles. À l’instar du Parlement irlandais, des villes de New York et de Londres, la France doit cesser de financer les combustibles fossiles et désinvestir tous les actifs qu’elle détient dans le secteur.

* (C) PÉTITION NATIONALE POUR METTRE LE COMPTEUR #LINKY HORS D’ÉTAT DE NUIRE.

135.627 signatures,Par stoplinkyblc Lien pour signer
Pétition adressée à M. Emmanuel MACRON

Monsieur le Président, le déploiement des compteurs/capteurs connectés LINKY constitue une atteinte aux droits de l’homme et les prochaines actions en justice collectives pourraient permettre de confirmer plusieurs infractions au droit pénal, code de la consommation, droit communautaire, code des assurances.

Cet appareil ne peut pas être considéré comme un simple compteur. Il a une fonction indissociable et non désactivable de capteur de données personnelles qui en fait de facto un appareil de surveillance au regard de la loi. Par ailleurs, le Linky nous est imposé et constitue de fait une vente forcée. Pour justifier le concept, les pouvoirs publics nous disent ceci : « les données sont récupérées mais elles ne sont utilisées qu’avec l’accord du client. » Par défaut, c’est le contraire qui doit prévaloir : aucun capteur ne doit permettre de récupérer des données y compris par les lignes électriques privées, sauf dans le cadre d’un nouveau contrat de vente signé par le consommateur avant la pose du compteur, lequel doit en outre bénéficier d’un délai de rétractation en vigueur lors de toute vente à domicile, ce qui n’est pas le cas. De plus, il provoque une pollution électromagnétique du fait des communications CPL incessantes dans toutes les lignes électriques de notre habitat qui ne sont pas prévues dans nos contrats d’électricité.

En France, nous aurions pu décider comme huit pays Européens de ne pas généraliser ce dispositif. Pour répondre aux recommandations de l’Europe, nous aurions pu choisir de coupler la génération de compteurs précédant le Linky à l’ADSL. Les pouvoirs publics et ENEDIS ont préféré un système permettant l’intrusion et la récupération de données au profit du Big data et en négligeant la santé. De plus on a transformé une recommandation en obligation, mais seulement pour ENEDIS. Les usagers eux ne sont pas légalement obligés d’accepter : nous pouvons donc refuser sans craindre de sanction d’aucune sorte malgré la désinformation, voir le harcèlement téléphonique pour ceux qui refusent, tout ceci orchestré de façon inadmissible et jusqu’au ministre de l’Ecologie (qui a changé d’avis depuis qu’il est au gouvernement), qui menace par écrit d’une éventuelle fin de la gratuité de la relève des compteurs pour les usagers récalcitrants ! Tous ces éléments constituent une pose forcée (parfois de manière agressive) de ce capteur connecté qu’il est impossible à l’usager de désactiver, et font la démonstration du mépris que portent les pouvoirs publics vis-à-vis de la population. De plus, des préfets et ENEDIS saisissent le tribunal administratif pour faire annuler les délibérations municipales de refus des plus de 500 maires courageux et responsables.

Les risques pour la santé sont sérieux  : les experts indépendants sont considérés comme des empêcheurs et on préfère conserver des normes excessives qui permettent d’ajouter légalement de nouvelles émissions d’ondes électromagnétiques avec le Linky, les autres compteurs communicants et la 5G au lieu de les réduire ! (L’Allemagne a un seuil de 0.1µt, la France : 6.25µt !). Il suffit de constater sur quelle base a été reconduit le glyphosate en Europe pour soupçonner leur légitimité. Du coup, on nous dit qu’il n’y a pas de nocivité : à l’époque l’amiante n’était pas reconnue comme nocive ! Les pouvoirs publics disent que le Linky n’émet pas plus qu’un téléviseur (en réduisant la comparaison au seul boîtier Linky). C’est omettre de dire que la principale problématique vient de la diffusion incessante de données CPL dans toutes les lignes électriques des habitats. Résultat : comme elles ne sont pas blindées, elles se transforment toutes en antennes émettrices d’ondes électromagnétiques 24h/24 et 7j/7. Le CSTB et l’ANFR le démontrent par des mesures prises chez plusieurs habitants en condition réelle de fonctionnement. Ces nouvelles émissions s’ajoutent aux autres (2G, 3G, 4G, Wifi), dont le cumul est nocif pour la santé humaine, et pourrait créer des changements irréversibles dans l’organisme humain (DC Paul Héroux, rapport Bioinitiative…).

Le coût du déploiement se chiffre à presque 6 milliards d’euros sans compter le bilan financier et écologique de la mise au rebut des 35 millions de compteurs en parfait état de marche et qui ont une durée de vie 5 fois supérieure au Linky. Il faut compter aussi la consommation électrique des Linky, des concentrateurs et des Data center dédiés. Les bénéfices pour les usagers seront négligeables, au contraire, dans bien des cas, ils doivent prendre un abonnement plus élevé. Le rapport de la cour des comptes 2018 confirme que les consommateurs n’y trouveront aucun bénéfice réel et que la gratuité annoncée du remplacement du compteur n’est qu’un trompe l’œil !

Les risques de piratages individuels peuvent faciliter des cambriolages et les risques collectifs peuvent se traduire par des coupures d’électricité de plus ou moins grande ampleur. Des hackers en ont démontré la faisabilité avec des compteurs connectés dans d’autres pays. Les compteurs qu’ENEDIS veut remplacer ne sont pas piratables !Les journaux régionaux font état d’incendies et aucune information officielle sur internet n’est disponible à ce sujet.

Les citoyens sont obligés de faire eux-mêmes le travail d’information en créant des collectifs, blogs et pages Facebook, et en tenant des réunions publiques alors que les médias nationaux sont aux abonnés absents dans le travail d’investigation qui est le leur.

Tous ces éléments nous conduisent à vous demander de faire cesser immédiatement les déploiements du Linky et des autres compteurs communicants. Les communications CPL intrusives des Linky et des concentrateurs déjà posés doivent être désactivées et l’usage du CPL abandonné. Dans un deuxième temps, les usagers devront pouvoir demander un remplacement du Linky sans aucuns frais. Les compteurs communicants installés dans les lieux fréquentés par les enfants (crèches, écoles, lycées…) devront être remplacés systématiquement et le Wifi sur Off.

Tous les éléments évoqués ici sont visibles en détail sur le blog : https://stoplinkyblc.blogspot.fr/ et sur les blogs et pages Facebook des 300 collectifs de France.

Veuillez croire M. le Président, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs, et soyez sûr de notre attachement à la préservation de notre santé et de nos libertés.

Le collectif Stoplinkyblc.

* (C) Signez la pétition pour soutenir les familles du #PeoplesClimateCase !

193.473 sur 250.000 signatures Posté le 1 août 2018 Lien pour signer

Le Recours Climat Citoyen ou People’s Climate Case est une action en justice initiée par 10 familles du Portugal, d’Allemagne, de France, d’Italie, de Roumanie, du Kenya, des Fidji, et de Suède. Leurs maisons, leurs modes de vie, leurs métiers traditionnels et leur culture sont impactés et mis en danger par le dérèglement climatique : ils s’adressent aujourd’hui à l’Union Européenne pour qu’elle protège leurs droits fondamentaux et prévienne des effets plus graves du changement climatique. Voir la vidéo

* (E) Pétition : Stop au commerce d’amphibiens !

151.608 signatures sur 150.000 Lien pour signer

Alerte au champignon tueur : partout sur la planète, d’innombrables amphibiens disparaissent, contaminés par un champignon mortel qui infecte leur peau. Le commerce international de grenouilles et autres amphibiens exacerbe la propagation de l’agent pathogène. Demandons la fin de ce commerce afin d’endiguer cette crise mondiale. La crise qui touche les amphibiens est dramatique : au moins 120 des 7.800 espèces connues ont déjà été décimées par le champignon. L’agent pathogène est considéré comme une menace pour la survie des amphibiens.

Le champignon aquatique Batrachochytrium dendrobatidis (Bd) contamine la peau des amphibiens, altère la respiration cutanée et perturbe les processus métaboliques. Très contagieux et souvent mortel, il décime rapidement des populations entières de grenouilles, de crapauds et de salamandres. Bd est « le pire ennemi des amphibiens », explique le biologiste Dirk Schmeller du Centre Helmholtz de recherche environnementale UFZ à Leipzig, qui a participé à une étude internationale sur le champignon. L’agent pathogène du champignon Bd est originaire de Corée et s’est répandu dans le monde entier. Il touche l’Europe depuis les années 90. Cette propagation a été rendue possible par le commerce international d’amphibiens vendus à des fins de recherche, comme animaux domestiques ou aliments. Le commerce de cuisses de grenouille représente des dizaines de millions de dollars et joue un rôle important à cet égard. Les chercheurs redoutent que de nouvelles lignées de Bd soient propagées par le commerce, car elles pourraient s’adapter aux résistances développées par certaines espèces d’amphibiens.

En Europe, les biologistes sont inquiets pour la salamandre tachetée qui est attaquée par le champignon Batrachochytrium salamandrivorans. L’agent pathogène a déjà conduit à une mortalité massive aux Pays-Bas et se propage rapidement en Belgique et en Allemagne. Les chercheurs redoutent que le champignon traverse l’Atlantique. Il n’a encore jamais été observé en Amérique du Nord, où il pourrait menacer des centaines d’espèces. Pour endiguer l’épidémie, nous demandons l’arrêt du commerce d’amphibiens.

Lettre de la pétition : Au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Copie à la CITES, l’IUCN, l’OMC et l’Organisation mondiale des douanes

Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, des scientifiques constatent une mortalité inquiétante des amphibiens dans le monde. Ce phénomène est dû au Batrachochytrium dendrobatidis, un champignon très contagieux et souvent mortel. Selon les études actuelles, le champignon originaire de la Péninsule coréenne s’est propagé jusqu’en Amérique du Sud et en Europe. Cela a été rendu possible par le commerce international d’amphibiens. Les scientifiques préconisent donc la fin de ce commerce. Nous nous joignons à cette demande fondée sur des données scientifiques. Merci de mettre fin au commerce d’amphibiens ! Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (C) Pétition : Nous demandons le tramway jusqu’à l’Ariane et La Trinité !

Posté le 12 avril 2018 Lien pour signer

Les pouvoirs publics s’étaient engagés à prolonger la ligne 1 du tramway vers La Trinité. Le 5 avril 2018, interpellé par Patrick Allemand sur le financement d’étude pour le projet, le président de la métropole, Christian Estrosi a clairement indiqué qu’il ne ferait pas cette extension, car jugée peu rentable. Arianencs, Trinitaires, ne vous laissez pas faire ! N’acceptez pas d’être les victimes du coût du souterrain de la ligne 2 du tram !

* (E) Pétition : Le temps est compté. L’UE doit agir contre la déforestation !

210.788 signatures sur 250.000. Lien pour signer

Saviez-vous que nos habitudes de consommation contribuent à une déforestation massive ? La production de bœuf, de soja, d’huile de palme et de cacao représente 70% de la déforestation mondiale ! Grande importatrice de ces produits, l’UE s’est engagée à arrêter la déforestation d’ici 2020. Elle n’a plus que 20 mois pour agir !
Lettre

À M. Jean-Claude Juncker, Président de la Commission Européenne, Copie aux Vice-présidents Jyrki Katainen et Frans Timmermans et aux Commissaires Cecilia Malmström et Miguel Arias Cañete

L’UE doit rapidement tenir ses engagements contre la déforestation. Un plan d’action de l’UE est urgent pour préserver les forêts et les droits humains.Bœuf, soja, huile de palme et cacao sont les ingrédients de base de produits d’usage courant dans les pays riches : le cacao est transformé en chocolat, l’huile de palme sert à la fabrication de snacks, de produits cosmétiques ou d’essence et plus de 70% de la production mondiale de soja sert à nourrir les animaux dont nous buvons le lait et mangeons la viande. La production de ces ingrédients cause une déforestation mondiale massive, détruisant les forêts en Indonésie, Côte d’Ivoire, Argentine, Brésil et dans de nombreux autres pays boisés. L’expansion des plantations et des fermes est à l’origine d’expulsions, de violence, d’intimidation, de travail forcé, de massacre de communautés locales et d’assassinat d’activistes.L’UE est le deuxième importateur mondial de produits agricoles résultant de la déforestation. La planète a perdu une surface boisée de la taille du Portugal entre 1990 et 2005 à cause de la consommation en UE de produits cultivés sur des terres déboisées, en grande partie de manière illégale.Bien que l’UE se soit engagée à lutter et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici 2020, elle n’a encore pris aucune mesure pour freiner les effets désastreux de la consommation de ces biens.Dans 20 mois seulement, nous serons en 2020 : il faut agir maintenant !Signez cette pétition pour demander au Président de la Commission Européenne de tenir ses engagements à arrêter la déforestation et de proposer en conséquence un plan d’action pour protéger les forêts et les droits de leurs habitants. Ce plan devra garantir qu’aucun produit ou qu’aucune transaction financière liée à l’UE ne conduise à la déforestation, à la dégradation de forêts ou à des violations des droits humains.

* (E) Pétition :Banque mondiale : ne financez pas la déforestation au Mozambique !

176.925 signatures sur 200.000 lien pour signer

Alerte au Mozambique ! La société Portucel veut défricher 237 000 hectares de forêt, dont d’uniques écosystèmes de miombo, pour établir des plantations d’eucalyptus et une usine de pâte à papier. Pour la population locale, accaparement des terres et appauvrissement. Demandons à la Banque mondiale de ne pas pas financer ce projet.
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Au président de la Banque mondiale et au directeur général de la Société financière internationale (IFC)

Le projet d’usine de pâte à papier et de plantations d’eucalyptus de Portucel au Mozambique serait une catastrophe écologique et sociale. Ne le financez pas ! Les forêts sèches et savanes de miombo d’Afrique australe forment une mosaïque complexe où les biologistes ont identifié plus de 300 espèces d’arbres. Sur les 633 espèces d’oiseaux recensées, 11 sont endémiques et n’existent nulle part ailleurs. De nombreuses espèces d’antilope y trouvent leur habitat, ainsi qu’éléphants, girafes et lions. Aujourd’hui, 114 000 hectares de forêts miombo doivent être abattus dans le nord du Mozambique pour faire place à de monotones plantations d’eucalyptus. Pour la nature, l’impact serait dramatique : rupture de la biodiversité, dégradation des sols et perturbation de l’équilibre hydrologique. Ce projet du papetier Portucel laisse aussi peu de place à la nature qu’aux habitants. De nombreux petits fermiers ont perdu leur terre et leurs moyens de subsistance. Toujours plus pauvres, ils ne savent où s’approvisionner en nourriture. Pour la plupart, les promesses de travail et de meilleures conditions de vie restent une illusion. L’usine doit permettre à Portucel Moçambique de produire 1,5 million de tonnes de cellulose pour le marché asiatique. Les plants proviennent de la pépinière de la société, la plus vaste d’Afrique.Les 3 milliards d’euros investis dans le projet sont la preuve que le grand capitalisme arrive au Mozambique. Pas étonnant donc que l’IFC, membre de la Banque mondiale, participe et détienne 20% des parts. L’usine et ses plantations n’est pas le seul grand projet problématique sur le plan écologique et social. Avec le programme ProSavana, le gouvernement étend l’agriculture industrielle à une échelle massive, suivant l’exemple brésilien. Portucel Moçambique a déjà défriché des milliers d’hectares de forêt. Objectif : établir toutes les plantations d’ici à 12 ans. Il n’est donc pas trop tard pour encore sauver de précieuses zones boisées !

* (E) Pétition : NON au sale marché avec l’huile de palme

254.229 signatures sur 300.000 lien pour signer

Voulons-nous faciliter l’importation d’huile de palme en Europe ? C’est un enjeu majeur de l’accord de libre-échange négocié actuellement entre l’UE et l’Indonésie. Pour ne pas aggraver la déforestation et le changement climatique, des organisations indonésiennes demandent l’exclusion de l’huile de palme de cet accord. Soutenons-les !

Afficher la lettre de pétition

Aux participants des négociations sur l’APEG entre l’Indonésie et l’UE

L’UE doit tenir compte de ses propres études climatiques et exclure en conséquence l’huile de palme de l’accord de libre-échange négocié avec l’Indonésie.L’UE négocie actuellement un accord de libre-échange avec l’Indonésie. La question de l’huile de palme domine le débat.Les groupes écologistes indonésiens craignent que l’APEG facilite le négoce d’huile de palme et aggrave la déforestation et les conflits sociaux. Ils demandent donc le retrait de l’accord de l’huile de palme. « Seuls les grands groupes profitent du libre-échange », avertit Yuyun Harmono de l’ONG WALHI. Les biocarburants génèrent plus d’émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles car forêts et tourbières sont détruites au profit de plantations de palmiers à huile. Et le réchauffement climatique empire. Yuyun Harmono et d’autres défenseurs de l’environnement exigent l’arrêt des plantations de palmiers à huile.

L’Indonésie est responsable de la moitié de la production mondiale d’huile de palme. L’UE en est la principale importatrice après l’Inde. Ces dernières années, le déboisement de forêts de tourbes a été massif. Les émissions des sols tourbeux calcinés causent chaque année un désastre écologique et humanitaire. Après les incendies de forêts de 2015, le gouvernement indonésien a interdit la plantation de palmiers à huile sur des zones brûlées et sur la tourbe. L’APEG réduirait ces efforts à néant.Parallèlement aux négociations, l’UE décidera bientôt de sa politique énergétique d’ici à 2030. La persistance à recourir aux agrocarburants perpétuerait l’ère des énergies fossiles et nuirait à une politique énergétique plus écologique. Le Parlement de l’UE plaide pour une réduction des sources d’énergie issues de plantes, et notamment de l’huile de palme. L’APEG serait un pas en arrière pour la politique énergétique de l’UE. « Asimetris », le nouveau film du réalisateur indonésien Dandhy Laksono, est un témoignage frappant de la réalité de l’huile de palme.

* (E) Pétition : Sables bitumineux - stop au monstrueux projet Frontier

197.350 signatures sur 200.000 attendues Lien pour signer

Réaliser la plus grande mine de sables bitumineux de tous les temps. C’est ce que pourrait bientôt autoriser le Canada à l’entreprise Teck Resources. Cet ouvrage démesuré menace une zone sauvage de 292 km², l’habitat des ours et des caribous et le Parc National Wood Buffalo. Mobilisons-nous pour empêcher cette catastrophe écologique !

Au Premier ministre et à la ministre de l’Environnement du Canada

Le projet Frontier mené par l’entreprise Teck Resources est une catastrophe écologique aux conséquences planétaires. Stop à l’extraction de sable bitumineux ! Des trous béants jonchent déjà le nord de l’État de l’Alberta. Du sable contenant des hydrocarbures est extrait dans des mines à ciel ouvert. L’eau polluée par des métaux lourds est stockée dans des lacs artificiels. Des bassins de retenue et des raffineries émettent des gaz toxiques. Le projet Frontier est une hérésie environnementale qui accumule tous les non-sens écologiques. L’entreprise Teck Resources y investit 13 milliards d’euros et veut commencer les travaux en 2019 pour produire 260 000 barils par jour à partir de 2026 - pendant 50 ans. Le pétrole issu des sables bitumineux est celui le plus nuisible au monde pour le climat. Son extraction et sa transformation requièrent des quantités d’énergie bien plus importantes que pour le pétrole conventionnel. Pour protéger le climat, le pétrole doit rester dans le sol - sinon la sortie des énergies fossiles devient illusoire.

Des pipelines sont en projet et constituent d’autres véritables bombes écologiques. Le pipeline Trans Mountain de la société Kinder Morgan doit acheminer du pétrole jusqu’au Pacifique en passant par les Montagnes Rocheuses. Des risques de fuite existent. Si un pétrolier échouait, la marée noire menacerait la côte et l’habitat des orques. L’Unesco s’alarme du danger potentiel du projet pour le parc national Wood Buffalo situé à l’embouchure de la rivière Athabasca. Le cours d’eau est déjà pollué et son état pourrait empirer.

La population souffre aussi de la destruction de l’environnement. Les Premières Nations des Cris de Mikisew et chipewyanne d’Athabasca se sont opposées au projet et ont déclaré la région située au nord de la rivière Firebag « zone interdite ». Les droits des populations indigènes y sont toutefois bafoués.La décision relative à l’autorisation du projet sera prise cet été. Nous devons éviter la catastrophe !

* (E) Pétition Non à l’importation massive de viande bovine d’Amérique du Sud !

203.612 signatures sur 250.000 attendues Lien pour signer

L’UE veut finaliser au plus vite un accord de libre-échange avec quatre pays sud-américains qui espèrent exporter massivement leur viande bovine à bas prix vers le marché européen. Les grandes perdantes seraient les forêts et savanes détruites pour l’expansion des pâturages. Mobilisons-nous contre la signature de l’accord UE-Mercosur.

Lettre à la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE

L’accord de libre-échange projeté avec les Etats du Mercosur constitue une grave menace pour l’homme et la nature. Merci de le rejeter. La motivation de l’accord avec l’Amérique du Sud est claire : le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay veulent vendre plus de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol dans l’UE, favorisant l’agriculture intensive et ses graves conséquences pour l’homme et la nature.Les quotas d’importation de viande bovine dans l’UE doivent augmenter. Au lieu des 70 000 tonnes initialement prévues, il était question de passer à 99 000 tonnes début mars. Les États du Mercosur espéraient même parvenir à 200 000 tonnes ! Des quotas plus élevés conduiront inévitablement à une augmentation de la production de viande. Des forêts seront détruites pour établir des pâturages et développer la culture de soja. En Europe, la concurrence des pays du Mercosur menace de déclencher une guerre des prix, au détriment de l’agriculture écologique et du bien-être animal.

L’agriculture intensive affecte souvent la population. Ainsi, en Amérique du Sud, des avions épandent du glyphosate dans les champs, polluant les villages au passage. Les conditions de travail ressemblent à de l’esclavage dans certaines plantations. Indigènes et paysans sont expulsés pour augmenter l’étendue des pâturages. L’accord entre le Mercosur et l’UE ne se limite pas aux quotas d’importation et aux douanes, mais s’étend aux « obstacles commerciaux non tarifaires », c’est-à-dire aux normes environnementales, aux droits des consommateurs et des travailleurs. Prenons un exemple : dans la mesure où l’accord doit faciliter les importations de sucre dans l’UE, il sera plus difficile, voire impossible, de mener des campagnes contre l’excès de sucre dans les friandises. Il en va de même pour les plantes génétiquement modifiées telles que le soja et des produits comme le glyphosate. Ce dangereux accord ne doit pas aboutir. Merci de signer la pétition !

* (C) Pétition : Oui au train de nuit !

122.318 signataires sur 150.000 attendus lien pour signer

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De nombreux trains de nuit ont été démantelés en 2016-2017. Le Paris-Nice est menacé en décembre 2017. L’activité demanderait au contraire à être relancée. Le train de nuit est un service efficace et pertinent pour l’avenir :

- Il permet de relier les territoires périphériques et les régions éloignées les unes des autres.

- Voyager pendant notre sommeil, permet d’arriver tôt le matin, sans (demi-)journée perdue dans les transports
- Le train de nuit est une alternative moins énergivore aux transports aériens et routiers. Il est compatible avec la Transition Écologique.

- Les trains de nuit ont une forte capacité (jusqu’à 800 places), et ils affichent toujours de bons taux de remplissage. La "baisse de fréquentation" qui sert de prétexte au démantèlement provient d’abord d’une diminution du nombre de trains.

- L’Autriche relance les trains de nuit en Europe centrale et elle a montré qu’ils peuvent s’autofinancer. Le "déficit supposé" des trains de nuit en France tient aussi aux nombreux dysfonctionnements (absence de promotion commerciale, sortie à la réservation souvent tardive, fréquentes annulations, etc).

Nous souhaitons donc dès aujourd’hui :

* qu’un bilan moins caricatural des trains de nuit soit publié.

* que les trains de nuit soient relancés et qu’ils reprennent leur place dans l’offre des transports.

Le tramway avait lui-aussi disparu au 20ème siècle, et désormais de nombreuses villes en rêvent. Le vélo n’était plus utilisé comme moyen de déplacement dans les années 1990, il est également de retour. Les trains de nuit ont besoin de vous pour revenir à leur tour !

Infos, idées d’actions, et une enquête sur le potentiel des trains de nuit sont disponibles ICI

===>Vous trouverez ci-dessous un communiqué de Presse et une photo en PJ à l’occasion du rassemblement organisé par les Amis du Rail Azuréen le 8/12/2017 à 19h gare de Nice-Ville pour informer les usagers de la suppression du train bleu le NICE PARIS le 9.12.17. Nos actions successives ne sont pas restées dans l’indifférence, les arguments développés tout au long de notre combat pour le maintien du service public ferroviaire, leurs sincérités ont touché les citoyens, les élus peuvent agir plus librement des dizaines de milliers de citoyens les soutiennent dans leurs démarches nouvelles. Les besoins de mobilité sont immenses dans notre ère numérique, les suppressions des lignes intercités sont incohérentes avec les objectifs de mobilité durable et de lutte contre le changement climatique. Nous n’en resterons pas là nos démarches persévèrent jusqu’à la reprise de ce service public. Pour les participants à ces rassemblements qui n’ont pas remis leur adresse de messagerie, les amis qui les ont fait associer à nos démarches leur communique ce mel et nous font parvenir s’ils le souhaitent leur adresse E-mail pour les ajouter à nos listes de diffusion et les tenir informés.

Bien cordialement, Nallino Germain

COMMUNIQUE DE PRESSE : Un avenir au Train Bleu …

Une quarantaine d’usagers avait répondu à l’appel des Amis du Rail Azuréen du 8 décembre pour aller à la rencontre des usagers du train Bleu. Une ambiance joyeuse régnait dans la salle des pas perdus de la gare de Nice-Ville, nous avions communiqué la bonne nouvelle, Philippe TABAROT vice-Président PACA en charge des Transports en réponse à nos initiatives nous annonçait l’implication de la région PACA dans le financement des Intercités et le Train Bleu. Cris de joie, distribution de tracts 500 ce soir, discussion avec des usagers dont certains n’avait toujours pas connaissance de la suppression du Train Bleu. Des commerciaux : « ce n’est pas possible qu’on supprime le train Bleu ! Le programme que nos avions monté pour nos déplacements sur Nice devient obsolète. C’est au moins une nuitée d’hôtel qu’il faudra compter en plus… » Un autre « je ne comprends pas, à chaque montée sur Paris le train est bien chargé, j’ai même eu des difficultés à réserver une couchette préférentielle. Il est certain que ce train pourrait mieux faire s’il était modernisé, espace convivial de détente, espace de travail numérisé, restaurant … avec une bonne publicité, des tarifs attractifs, le respect des horaires je pense qu’il faudrait dédoubler ce train. Trois journalistes radio, Europe 1, France Inter, une Radio régionale interviewaient usagers et organisateurs.

Nous ne pouvons que constater l’intérêt que suscitent les trains de nuit. En Autriche ils ont réussi le tour de force de remettre sur rail 6 liaisons de nuit abandonnées par la DB avec du matériel existant relooké. L’objectif étant de satisfaire une large palette de clientèle aux exigences très différentes : Löw cost, déplacements en famille, en couple ou voyages d’affaires. Tout est possible, de la place assise bon marché jusqu’au compartiment individuel équipé de toutes les commodités (WC, lavabo, douche), avec collation en soirée et copieux petit déjeuner à la carte. Et pourquoi pas chez nous en France ? Toutes rencontres nous ont démontré un potentiel d’usagers importants, la SNCF doit faire les efforts d’adaptation ainsi qu’une organisation ponctuelle. La Région PACA a pris un tournant politique décisif dans l’avenir des Intercités et du Train Bleu, le gouvernement doit être à la mesure de nos attentes. Plus que jamais résistance aux intercités et trains de nuit. Il est toujours temps de se mobiliser en ajoutant son nom aux plus de 28 500 signataires de la pétition www.change.org/p/ouiautraindenuit. Celle-ci a d’ailleurs été signée plus de 1500 fois la semaine dernière.

Nallino Germain, Président,156 bd Napoléon III - Bourgogne A - 06200 NICE Tel : 0493 210875 et 0695 306043 amisdurailazureen06@free.fr

* (C) PETITION : DES CENTRES D’ACCUEIL POUR METTRE LES FEMMES SDF EN SÉCURITÉ

385.243 sur 500.000 signatures Lien pour signer

Mise à jour sur la pétition du 14 Décembre 2018
C’est gagné, la pétition part au sénat. 154 voix pour, 0 contre ! voir la vidéo

C’est gagné, grâce à toutes vos signatures notre pétition part au sénat avec des préconisations qui pourraient enfin changer réellement la situation. Ils ont demandé à ce que la cause des sans abris, soit une cause nationale ! qu’il existe, entre autre, une prévention et un numéro d’urgence avant une totale expulsion qui amène à la rue.
Pour la question des femmes, ils demandent que le gouvernement fasse une priorité et bien d’autres choses !

Vous étiez nombreux à suivre en direct mon entretien avec les membres du CESE pour effectuer un compte des préconisations. Mais si vous avez raté ce direct ou souhaitez le revoir, cliquez ici :
https://www.facebook.com/Change.orgFrance/videos/780760485591464/

Sachez que d’autres centres pour femmes sdf vont commencer à ouvrir et que la jeune femme enceinte de 24 ans qui dormait dans une tente et bien au chaud maintenant. Une autre femme qui vit dans un parking va aussi pouvoir entrer dans un des centres car je vais demander à ce qu’ils aillent la chercher aussi. Enfin, du concret et cela grâce vraiment mais vraiment....à vous tous ! un énorme merci
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Le quotidien d’une femme SDF consiste à fuir les multiples agressions dont elle est victime. Ceci n’est pas une vie.Chaque nuit elle risque de nouvelles agressions physiques et sexuelles.Une image me hante : celle de cette femme recroquevillée au dernier étage d’un parking tremblant de peur à l’idée d’être à nouveau agressée. Malheureusement nous ne la voyons pas car elle se cache pour tenter de se protéger. Pourtant les femmes SDF représentent 38 % des personnes sans domicile d’après l’Insee.

Noa (son nom a été changé) m’a confié que lorsqu’elle était SDF, elle avait été violée 70 fois en 17 ans. Sa vie était un enfer de violence.Les maraudes que je fais dans Paris m’ont permis de découvrir l’horreur de cette réalité. Un homme SDF m’a même interpellé une nuit sur leur vulnérabilité « nous on peut encaisser » il m’a dit.
La rue les prive de dignité, nous devons la leur rendre !

Monsieur le Président, vous avez fait de la cause des femmes une priorité de votre quinquennat. Les femmes SDF sont doublement vulnérables pour être femme et SDF. Nous vous demandons de mettre en place dès 2018 des centres d’accueil dédiés pour leur offrir sécurité, dignité et leur apporter l’accompagnement spécifique nécessaire pour affronter leur trauma. Parce qu’elles ne peuvent plus attendre car leur vie est en jeu, j’ai décidé de lancer une collecte GoFundMe pour rénover un hébergement d’urgence pour loger 8 femmes SDF.Maintenant, ensemble, nous pouvons les secourir en attendant que les autorités prennent la relève et leur apportent une solution permanente.

Merci à toutes et tous de participer en signant cette pétition, en donnant pour la collecte ou en diffusant à vos familles, à vos amis, à vos proches pour partager ce grand élan de solidarité. Sarah de Réchauffons nos SDF
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* (C) Pétition : Narges Mohammadi est en danger en prison

17.348 signatures sur 20.000 lien pour signer.

Narges Mohammadi, éminente défenseure des droits humains en Iran, est depuis de nombreuses années victime de la répression du gouvernement iranien pour son activité militante en faveur de l’abolition de la peine de mort.

ENFERMÉE POUR AVOIR DÉFENDU LES DROITS HUMAINS : Narges Mohammadi est une éminente défenseure des droits humains en Iran, partisane d’une campagne contre la peine de mort et vice-présidente du Centre pour les défenseurs des droits humains en Iran, fermé de force le 21 décembre 2008 par les autorités. Le 18 mai 2016, la branche 15 du tribunal révolutionnaire a confirmé la peine de la défenseure des droits humains à 16 ans de prison pour plusieurs chefs d’accusation dont « adhésion au groupe [désormais interdit] Pas à pas contre la peine de mort », pour avoir « participé à un rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et « propagande contre l’État ».

AVEC DE MULTIPLES PROBLÈMES DE SANTE, LA DÉFENSEURE EST EN DANGER : Cette lourde peine intervient après des années de harcèlement ponctuées de périodes de détention, qui ont eu des conséquences dévastatrices sur sa santé. Aujourd’hui, Narges encourt de graves risques pour sa santé. Elle souffre notamment d’une embolie pulmonaire et de troubles neurologiques qui peuvent lui causer des crises et une paralysie partielle temporaire. Elle a besoin de soins médicaux spécialisés constants, qui ne peuvent pas lui être prodigués en prison. Elle a, à ce titre, entamé une grève de la faim pour contester le défaut de soins.
Signez pour que Narges Mohammadi soit libérée ainsi que tous les prisonniers d’opinion iraniens.

* (E) Pétition : La protection du marais salant d‘Ulcinj pour l’homme et la nature

110.452 signatures sur 125.000 lien pour signer

This petition is run by EuroNatur Foundation, BirdLife International, CZIP and MSJA
vidéo en anglais

Nous, les habitants d’Ulcinj, de Monténégro, d’Europe et du monde entier, demandons Monsieur Duško Marković, le premier ministre de Monténégro de :
• rétablir la production du sel dans le marais salant d’Ulcinj le plus vite possible. # PourSel
• mettre le marais salant d’Ulcinj sous la protection nationale et internationale. # PourOiseaux
• conserver le marais salant d’Ulcinj comme Propriété du peuple monténégrin et de garantir que ceci est géré dans le meilleur intérêt de la population monténégrine et de la nature. # PourHomme
Une fois que le marais salant d’Ulcinj est protégé et bien géré, il peut être comme le moteur de l’économie locale. A travers la production de sel et un tourisme durable tant l’homme que la nature peuvent bénéficier mutuellement.

* (C) Pétition : Pour la condamnation de l’Etat de Brunei par la France ! #SOSGayBrunei

50.521 signatures sur 75.000 lien pour signer

Jacky MAJDA a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron, Président de la République française. Un nouveau de Code pénal durcit la législation dans le sultanat de Brunei, un État situé sur l’île de Bornéo, en particulier pour les homosexuels, qui risquent désormais la peine de mort. ( https://www.sudouest.fr/2019/03/28/a-brunei-l-homosexualite-et-l-adultere-bientot-passibles-de-la-peine-de-mort-5939427-4803.php )

Emmanuel Macron doit intervenir rapidement pour que les gay ne soient pas persécutés, emprisonnés, lapidés et tués dans cet Etat. Le Président français doit s’inspirer de George Clooney qui appelle au boycott des hôtels parisiens appartenant à l’Etat de Brunei. ( http://www.leparisien.fr/international/appel-au-boycott-de-george-clooney-brunei-repond-a-la-star-americaine-30-03-2019-8042946.php )

Jacky Majda, Fondateur du collectif "Touche pas au mariage pour tous" !
https://www.facebook.com/TouchePasAuMariagePourTous/
Mail : jackymajda@hotmail.com

* (C) Pétition : Non à la déshumanisation des Gares et des Trains !

2.952 signatures sur 5.000 lien pour signer

Convergence Nationale Rail a lancé cette pétition adressée à SNCF
Depuis l’adoption de la réforme de la SNCF en 2018 imposée par le Gouvernement et votée par le Parlement malgré les nombreuses oppositions la SNCF a accéléré le dépeçage du Service public ferroviaire. Fermetures de gares, suppressions de guichets dans les gares et de boutiques SNCF dans les villes, transferts sur route, suppressions d’arrêts de trains, de dessertes, fin des correspondances, suppressions d’emplois de cheminots (25 000 entre 2007 et 2017, 2 500 prévus en 2019) sont la traduction de cette politique de la réduction de l’offre où c’est la rentabilité financière à tous prix qui prévaut au détriment de la réponse aux besoins du plus grand nombre, de l’intérêt général. La SNCF a pourtant les moyens de maintenir un service public ferroviaire de qualité, en tous points du territoire.
Le chiffre d’affaires du Groupe SNCF a progressé de 3,8% en 2017 pour atteindre 33,515 milliards d’euros. Le bénéfice net a dépassé le milliard d’euros. On annonce un bénéfice de plus de 700 millions d’euros pour 2019 ! Refusons ces orientations politiques qui excluent une partie de la population de l’accès au train en lui imposant le TOUT INTERNET ! Ces stratégies mettent également en cause la sûreté et la sécurité des usagers dans les gares et dans les trains. Nous exigeons :

- le maintien et/ou la réouverture des guichets et des boutiques SNCF dans les plages horaires compatibles avec la délivrance de titres de transports effectuée par des agents qualifiés.

- La présence d’agents SNCF sur les quais au départ et à l’arrivée des trains.

- La présence d’agents d’accompagnement (contrôleurs SNCF) à bord de tous les trains intercités et TER.

- La mise en œuvre d’une tarification de service public accessible à tous et en tous lieux.

- Une tarification à bord non pénalisante pour les usagers lorsque les guichets sont fermés et que les distributeurs de billets sont hors service.

* (C) Pétition : Protégez les lanceurs d’alerte

102.413 signatures sur 150.000 lien pour signer

Le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne : nous vous appelons à protéger les lanceurs d’alerte au sein de l’Union européenne, en votant une directive qui devra inclure les dispositions suivantes :
* Droit pour le lanceur d’alerte de prendre conseil auprès d’un syndicat et d’une ONG
* Droit d’être représenté par un syndicat
* Droit de prendre directement contact avec les autorités judiciaires
* Droit de divulguer des informations aux journalistes ;
* Instauration de gardes-fous par rapport aux législations nationales existantes sur les lanceurs d’alerte
* Une définition large des lanceurs d’alerte sans questionnaire supplémentaire visant à divulguer la source de l’information révélée

* (C) Pétition : Nous demandons l’abrogation du traité EURATOM

12.440 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pour en finir avec un régime d’exception, qui freine le développement des énergies renouvelables
13 Décembre 2018, A Mr le Président de la République Française,

La Communauté Européenne de l’Energie Atomique, dite EURATOM, a été instituée par un traité signé en 1957 par les six pays membres de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA). Fixée à l’article 1, sa mission est très claire : promouvoir le développement de l’industrie nucléaire en Europe. La CECA a été dissoute en 2002 et intégrée à la Communauté Européenne mais, 60 après sa création, le traité EURATOM continue d’exister en dehors de l’Union Européenne. Maintenir un tel passe-droit au profit de l’énergie nucléaire est aussi anachronique qu’anormal.

Alors qu’EURATOM est chargé de développer en Europe des industries nucléaires puissantes, c’est ce traité qui définit les normes de protection contre les dangers de la radioactivité. Le conflit d’intérêt est criant, au détriment de la protection des populations. EURATOM constitue également un obstacle majeur au développement des énergies renouvelables : en drainant un volume considérable d’aides financières, son existence restreint les investissements nécessaires aux solutions d’avenir que les citoyens européens plébiscitent et qui préservent les générations futures.

Sur ce constat, nous vous demandons, Mr le Président de la République, d’intervenir en tant que membre de la Commission EURATOM, pour que cette instance se réunisse dès 2019 afin de préparer la résiliation du traité instituant la Communauté Européenne de l’Énergie Atomique EURATOM.

* (E) Pétition : Il faut taxer le kérosène du transport aérien en modifiant la Convention de Chicago (1944)

3.745 signatures sur 5.000 lien pour signer

Face à la dégradation inquiétante des conditions d’habitabilité de la planète, au réchauffement climatique et à la perte irréversible de biodiversité, l’humanité est confrontée à l’une des crises les plus cruciales de son histoire.

Chaque Etat, chaque être humain, chaque ville, chaque entreprise, doit réduire drastiquement sa dépendance aux énergies fossiles et ses pollutions (gaz à effet de serre, et polluants atmosphériques). Les dérogations doivent cesser, dont celle de l’absence de taxation sur les carburants aériens (kérosène).

La révision complète de la Convention internationale de Chicago (1944) doit être une priorité afin d’inclure le principe d’une taxation carbone mondiale très significative sur les transports aériens afin de protéger le climat et la planète !

* (C) Pétition : Non au fichage des enfants étrangers !

24.186 signatures sur 25.000 lien pour signer

Le gouvernement met en place un fichier national des mineurs étrangers afin notamment de procéder à leur expulsion. Cette pétition adressée au Premier ministre Edouard Philippe lui demande retirer ce décret, et garantir un accueil digne aux mineurs isolés étrangers. La nouvelle loi Asile et Immigration autorise la constitution d’un fichier national comprenant les empreintes, les photos et des données personnelles de toutes et tous les jeunes étranger·e·s qui sollicitent la protection de l’enfance en tant que mineur·e·s isolé·e·s. Le 30 janvier dernier, un décret signé par le Premier ministre a donc autorisé la création effective de ce fichier, nommé « Appui à l’Evaluation de la Minorité » (AEM). La priorité est donnée au fichage à travers une procédure d’évaluation de l’âge et de l’isolement de ces enfants. Auparavant, ces procédures étaient menées par les départements et censées être protectrices.

Avec ce décret, c’est désormais au commissariat ou à la préfecture, et non aux services de la protection de l’enfance, que les jeunes en quête de protection devront s’adresser. Leurs empreintes y seront enregistrées, tout comme leur photo et des informations personnelles comme leur numéro de téléphone. Un refus de communiquer ces informations pourra être transmis au Conseil départemental, et donc alimenter une suspicion de majorité. Alors qu’il est démontré que nombre de jeunes étranger·e·s isolé·e·s sont considéré·e·s à tort comme majeur·e·s par les services départementaux, et rétabli·e·s dans leur minorité par le juge des enfants, le décret rend possible la décision d’expulser un jeune du territoire français sans attendre la décision judiciaire. Ces mineur∙e∙s sont ainsi considéré∙e∙s d’abord comme des migrant∙e∙s à expulser plutôt que comme des enfants à protéger.

Ce décret scandaleux est aujourd’hui expérimenté dans quatre départements français. S’il est maintenu et étendu à tout le territoire, il aura des conséquences désastreuses sur des milliers d’enfants et adolescent·e·s, dont le besoin de protection va être mis à mal. La Cimade avec 14 organisations et syndicats lancent cette pétition pour obtenir le retrait de ce décret.

* (C) Pétition : Pour la reconnaissance d’un droit personnel au refus de l’installation de Linky chez soi !

81.210 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pétition adressée à
Premier ministre, Edouard Philippe
ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner
ministre de la Santé, Agnès Buzyn
ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy

Attendu que de sérieux doutes pèsent quant à l’innocuité des ondes émises par les compteurs Linky ;
Attendu que le déploiement des compteurs Linky sur tout le territoire résulte d’une politique confuse et autoritaire qui ne respecte pas le droit de propriété et le droit à une juste information de chaque citoyen français ;
Attendu que chacun a le droit au respect de sa vie privée et doit rester libre de participer ou non à la course planétaire au Big Data.

Je vous demande de faire reconnaître, explicitement, dans le droit français, le droit personnel au refus de l’installation de Linky chez soi et de tout autre compteur « intelligent » ; et de prévoir, également explicitement, des sanctions dissuasives en cas de violation ou tentative de violation de ce droit.

* (C) Pétition : Sur les lignes de desserte fine des territoires, on veut des trains !

2.567 signatures sur 2.500 lien pour signer

On veut DES TRAINS a lancé cette pétition adressée à Elisabeth Borne

Depuis qu’elle a missionné un préfet pour faire un diagnostic du réseau ferré secondaire, la ministre des Transports n’arrive plus à prononcer le mot « train » : un choix sémantique inquiétant. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour exiger le développement du rail !

Début 2019, la ministre des Transports Élisabeth Borne missionnait le préfet François Philizot pour définir dans toute la France « une stratégie pour les lignes ferroviaires de desserte fine des territoires ». Le 4 mars, elle déclarait sur France Inter : « on doit bâtir avec les régions un véritable plan de bataille dans lequel on ne peut plus accepter des lignes qui ferment du jour au lendemain sans qu’on ait proposé une alternative ». Jamais dans sa réponse, la ministre n’envisage le maintien des trains, même de façon hypothétique. Dans sa lettre de mission au préfet, elle n’écrit jamais ce mot honni, sinon pour rappeler que « les Français sont attachés au train ».

Concours Lépine de la bêtise ferroviaire

A première vue, cette lettre, qui demande « un travail d’identification des différentes solutions techniques, organisationnelles, financières et contractuelles permettant d’assurer à meilleur coût la rénovation et l’exploitation de ces lignes », peut sembler rassurante. Mais dans le détail, certaines orientations inquiètent, en particulier lorsqu’elles évoquent « la possibilité de mettre en œuvre des schémas de gestion et de transports innovants ». Depuis, différents acteurs du dossier s’adonnent à un véritable concours Lépine de la bêtise ferroviaire. Un député LREM réinvente la route en proposant d’ôter les rails de certaines lignes, de poser un macadam et de faire circuler des cars. D’autres décideurs songent à des rails sur bitume, des trains sur pneus, etc. Le préfet Philizot lui-même, pourtant connaisseur du dossier ferroviaire, envisage la possibilité de « réutiliser des voies pour faire autre chose que du train ».

« En marche » vers la route

Ces contre-feux connaissent un certain succès médiatique. Mais ils ne doivent pas faire oublier une réalité plus prosaïque : la seule « alternative » proposée aux usagers de la trentaine de lignes fermées depuis 2010, c’est le car ! Tant pis pour les personnes âgées, handicapées ou les personnes qui souhaitent travailler ou transporter leur vélo. L’existence de trains réguliers est aussi l’un des critères de choix de destinations touristiques. Quand un train est remplacé par un car, environ 30 % des voyageurs reprennent leur voiture individuelle avec pour conséquence : la pollution, les accidents, la dégradation accélérée du réseau routier (payé par l’ensemble des contribuables), un budget transport en forte hausse pour les ménages ruraux. A l’heure où la question du coût des transports a déclenché une intense colère dans toute la France, où les Français marchent par dizaines de milliers dans la rue pour le climat, ces données devraient faire réfléchir le Gouvernement.

Le train, c’est l’avenir !

Comme rappelé par la ministre, les Français prennent de plus en plus le train. Mais, après des décennies de gestion calamiteuse privilégiant la grande vitesse, la direction de la SNCF a découragé plus d’un usager. De nombreuses lignes soit disant « petites » pourraient être développées si la desserte et les interconnexions (avec les autres trains et les autres transports) s’amélioraient et si le fret ferroviaire était relancé. Pour toutes ces lignes, rien ne justifie que les trains soient remplacés par quoi que ce soit d’autre. Et, à la place d’ « innovations » souvent peu crédibles, le rail devrait continuer de nous faire rêver : c’est l’avenir ! De 2006 à 2011, la Suisse a augmenté la fréquentation de ses trains de 40 % en faisant le choix d’améliorer les dessertes. En Corse, le trafic a quasiment doublé (un million de voyageurs annuels aujourd’hui) depuis la reprise du réseau par la collectivité territoriale en 2012. Cette dernière envisage aujourd’hui de rouvrir une nouvelle ligne.

En finir avec le jeu de dupes gouvernemental

Le 26 février, le Président de la République mettait en scène sa colère contre la SNCF, en proclamant : « la ligne Saint-Dié - Epinal rouvrira », faisant écho à la promesse non tenue concernant son maintien. Cette mascarade est emblématique du jeu de dupes pratiqué par l’État. Eu égard au statut public de la SNCF, ce dernier est bien responsable de la politique ferroviaire. Alors qu’il fait mine de subir les contraintes techniques du réseau, c’est souvent lui qui joue la montre, provoquant des fermetures. Un exemple : la ligne Grenoble-Gap (Isère / Hautes-Alpes) connaît un risque d’arrêt des trains à partir de décembre 2020. En septembre 2018, l’État annonçait le lancement d’études préalables aux travaux dès le mois d’octobre. Fin février, il n’avait toujours rien fait, alors que toutes les collectivités locales sont prêtes à mettre la main à la poche. Résultat : le risque de fermeture se rapproche à grands pas. Le Gouvernement doit cesser ses atermoiements et réparer les voies. Maintenant ! Dans tous les territoires !

Premiers signataires :

Collectifs et associations : ADTC Grenoble, ATTAC France, Association de défense de la gare d’Assier et de promotion du rail (ADGAPR), Association des élus pour la défense du Cévenol, Association des usagers de la SNCF du Gard et des départements limitrophes, Association des usagers des transports - Aisne Nord Oise Somme (AUTAN), Association des voyageurs du TER Metz-Luxembourg (AVTERML), Collectif citoyen de défense de la gare de Villefort, Collectif de coordination pour la défense de la ligne SNCF Agen-Périgueux-Paris (CODELIAPP), Comité de défense de la ligne ferroviaire de l’Ariège, Comité de défense des services publics et des usagers dans les Hautes-Cévennes, Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes, Collectif des usagers des transports du Haut-Allier, Convergence nationale rail, Oui au train de nuit, SOS TER de la Bresse, Usagers du train Perpignan-Portbou,

Syndicats : CGT cheminots (secteur Alpes), Fédération des syndicats SUD-Rail, Solidaires Ariège, Union syndicale Solidaires,

Elus : Julien Bayou, conseiller régional Île-de-France, porte-parole national EELV, Daniel Dedies, conseiller municipal à Villesequelande (Aude), Carmelina de Pablo, conseillère municipale de Montrouge (Hauts-de-Seine), Thomas Dupont, conseiller municipal de Limeray (Indre-et-Loire), Christian Dupraz, conseiller régional Occitanie, Charles Fournier, vice-président du conseil régional Centre-Val-de-Loire, Eric Froment, adjoint au maire de Monestier-de-Clermont (Isère), Amandine Germain, conseillère départementale de l’Isère, Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, Jean-François Helly, maire de Prébois (Isère), Marie-Neige Houchard, conseillère municipale à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle), Etienne Lechat, conseiller municipal de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), Gérard Lévy, conseiller municipal aux Clayes-sous-bois (Yvelines), Olivier Longeon, conseiller municipal de Saint-Étienne et de Saint-Étienne Métropole, Pierre Mériaux, conseiller municipal de Grenoble, Corinne Morel Darleux, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes, Particia Morhet-Richaud, sénatrice des Hautes-Alpes, Eric Piolle, maire de Grenoble, Loïc Prud’homme, député de la Gironde, Frédérique Puissat, sénatrice de l’Isère, Flavie Rebotier, conseillère départementale de l’Isère, Thierry Soler, conseiller départemental du Loiret, Bénédicte Taurine, députée de l’Ariège, François Thiollet, vice-président d’Agglopolys (agglomération de Blois), Benjamin Trocme, conseiller départemental de l’Isère.

* (C) Pétition-LA BARBARIE, permis de tuer : PAS EN NOTRE NOM !

8.696 signatures sur 10.000 lien pour signer

Roya citoyenne, LDH Nice et Paca, Habitat & Citoyenneté a lancé cette pétition adressée à M. Macron, Président de la République Française et à 1 autre
Adressée à :M. Le Président de la République et M. le ministre des Armées

LA BARBARIE : PAS EN NOTRE NOM !
Comment un gouvernement peut-il autant bafouer les droits humains en notre nom ?

Après avoir refusé d’accueillir les bateaux comme l’Aquarius qui ont sauvé des milliers de migrant.e.s de la noyade en Méditerranée et avoir participé ainsi à leur disparition, la France vient de décider d’offrir 6 embarcations marines rapides à la Libye. « Cette action s’inscrit dans le cadre du soutien de la France aux efforts de la marine libyenne pour lutter contre l’immigration clandestine », selon le porte parole du ministère des Armées. Les migrant.e.s et demandeur.euse.s d’asile qui sont capturés en mer et refoulés en territoire libyen sont placé.e.s en rétention et soumis à des conditions de vie inhumaines : Insuffisance de nourriture, d’eau, de soins médicaux, mais aussi passages à tabac, tortures, violences sexuelles, esclavage, homicides… En bref, droit de vie et de mort sur des personnes otages de la barbarie. Plus personne ne l’ignore. Le Gouvernement français délivre donc un permis de tuer en notre nom !

Nous exigeons que la France renonce à ce projet qui bafoue une fois de plus les valeurs constitutionnelles françaises : Liberté, Egalité, Fraternité. Parce qu’il est du devoir absolu de tout gouvernement de la République d’en assurer le respect, nous demandons que la France accueille dignement ces hommes, ces femmes et ces enfants : cinquième puissance économique mondiale, nous pouvons le faire, nous devons le faire !

Pétition initiée par : Roya citoyenne - Ligue des droits de l’homme, Comité régional PACA et section de Nice - Habitat & Citoyenneté.

Premiers signataires :
Etats Généraux des Migrations - Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – Ensemble ! – Médecins Du Monde - Réseau Education Sans Frontières - Syndicat des Avocats de France – Alternatives & Autogestion - FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tous-tes les Immigré-e-s)

Alpes-Maritimes :
Somico 06 (Soutien Migrants Collectif 06) : Artisans du monde 06 - Attac 06 - Citoyens solidaires 06 - Collectif citoyen Bevera - Défends Ta Citoyenneté ! - FCPE, FSU 06, LDH Paca, LDH Nice, Mouvement de la Paix, MRAP 06, Planning familial 06, Réseau décolonial 06, RESF 06, Solidaires 06, Solidaires étudiant-e-s Nice, Vallées solidaires 06.
et : Association pour la Démocratie à Nice – CIMADE 06 - Diem 25 Nice - Ensemble ! 06 - France Insoumise 06 – Keshaniya Kitchen - Nouveau Parti Anticapitaliste 06 - Parti Communiste 06 - Parti de Gauche 06 - Tous citoyens ! – UD CGT 06

Et ailleurs :
Collectif Agir (Aix-en-Prov.) – Les Ami.e.s de la Roya - AID – L’Auberge des migrants – Le Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu - Cent pour un Avignon - Cimade Figeac – Cimade 66 – Collectif Migrants Var - Collectif les Etincelles 75 – Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours – Collectif Louis Guilloux - COPAF (COllectif Pour l’Avenir des Foyers) - Emancipation tendance intersyndicale - Enfants Venus d’Ailleurs - FI Avignon – Itinérance Cherbourg - Justice et Libertés 67 – LDH comité régional Rhône-Alpes - Mouvement Utopia – MRAP Vaucluse - Paris d’exil - PCF 65 – Refuges solidaires Briançon – Collectif Réfugiés du Vaucluse – Résister aujourd’hui - RESF 13 – RESF 23 – RESF 44 - RESF 63 – RESF 65 – RESF 83 - RUSF 13 – RTM (Rencontres avec le Tiers Monde) - Solidarité migrants Oise - Système B - Terre d’errance - Tous migrants - Tous migrants Savoie - Tous pour Calais/la Maison solidaire – Un ailleurs pour tous - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – WISE

* (E) Pétition : Pour des bateaux propres dans les ports et en mer

2.441 signatures sur 2.500 lien pour signer

Jean ECOCHARD (avec 25 autres signatures) a lancé cette pétition adressée à À Monsieur le Premier Ministre Édouard PHILIPPE et à 3 autres

Considérant qu’il faut réduire les pollutions atmosphériques émises par les voitures, les camions, les transports en commun, les chauffages à fuel mais aussi des bateaux qui, tous ensemble, sont la cause de 48.000 décès prématurés en France,
Considérant qu’actuellement les combustibles utilisés par les navires peuvent encore contenir jusqu’à 3,5 % de soufre quand le diesel terrestre est limité à 0,001% soit 3500 fois moins,
Considérant que les émissions des combustibles utilisés par les navires acidifient les mers et polluent l’air des environnements littoraux et celui respiré par les populations riveraines,
Considérant qu’en 2020, la réglementation internationale imposera aux bateaux d’utiliser des combustibles dont les teneurs en soufre seront inférieures ou égales à 0,5 % en masse, soit 7 fois moins que la limite actuelle,
Considérant que des "zones à émissions contrôlées" de soufre existent où les bateaux doivent utiliser des combustibles avec une teneur en soufre inférieure à 0,1 %, soit encore 5 fois moins,
Considérant que les habitants riverains de la Baltique, de la Mer du Nord et de la Manche bénéficient déjà de telles « zones »,
Considérant que les ports italiens de Naples, de Rome (CivitaVecchia) et de Venise imposent déjà l’utilisation de combustibles à moins de 0,1 % en soufre,
Pour l’égalité des citoyens et des territoires, pour la santé et la préservation de la biodiversité,

1) Nous demandons que les mêmes règles s’imposent à tous les bateaux, présents dans les eaux territoriales françaises, jusqu’à 12 miles des côtes, en vue des terres et des hommes, le long des côtes, au mouillage, dans les aires portuaires ou à quai.

2) Nous demandons que tous les bateaux de fret ou à passagers, présents dans les eaux territoriales françaises, utilisent des combustibles ayant une concentration maximale en soufre de 0,1 %, dès le 1er janvier 2020 et que soit planifiée la transition à l’utilisation de combustibles plus propres : GNL, biogaz, hydrogène..

Nous vous demandons en conséquence d’amender l’article L.218-2 du Code de l’Environnement.

Jean ECOCHARD, président du mouvement d’actions de la rade de Toulon et du littoral Varois, administrateur de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

* (E) Pétition : HALTE À LA DESTRUCTION SYSTÉMATIQUE DE NOS FORÊTS ALLUVIALES

40.198 signatures lien pour signer

Par Collectif des Amis des Ramières, pétition adressée à Monsieur le Préfet de la Drôme

Dans la Drôme, à proximité de nos lieux d’habitation et de promenades, les forêts alluviales des bords de notre rivière, le Roubion, si attrayantes et essentielles, sont soumises depuis quelques années à des coupes rases systématiques, exécutées par des bûcherons locaux. Après leur passage, le paysage est abîmé, détruit. Les lieux d’antan sont mutilés, envahis par l’ambroisie à profusion, les ronces en abondance, les nombreux dépôts de gravats, et ne règnent plus ici que le silence angoissant des oiseaux et le bruit agressif des tronçonneuses.

Pourquoi un tel acharnement dans le pillage de nos ressources vivantes, dans la destruction de nos forêts, s’est-il tout à coup manifesté ? Une centrale bois-énergie construite au début des années 2010 a des besoins en bois surdimensionnés par rapport aux ressources locales. De ce fait, nos forêts alluviales sont soumises à une surexploitation dramatique qui détruit l’habitat des oiseaux sédentaires et migrateurs, dont le Loriot d’Europe, annihile le pouvoir épurateur des eaux et contribue au réchauffement climatique.

La transition écologique exige le respect des biens communs, la protection des forêts et des arbres, nécessaires à la bonne santé des humains et à la protection de tous les êtes vivants.Aussi, nous demandons solennellement de décider l’Arrêt immédiat de la destruction systématique de nos forêts alluviales, nos Ramières du Roubion.

* (C) Pétition pour l’instauration en France du référendum d’initiative citoyenne

215.231 signatures confirmées + 88.966 à confirmer) lien pour signer

L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui fait partie du préambule de notre Constitution, prévoit la participation des citoyens à la formation de la loi. Il déclare : « La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation ». Ce texte n’a jamais été appliqué !

Certes, les élus élaborent et votent les lois mais les électeurs restent exclus du processus et les rares fois où l’on daigne les consulter, leur avis ne compte que s’il est conforme à ce qu’on attend d’eux(1). Il s’ensuit que la défiance des Français envers la classe politique bat aujourd’hui tous les records(2). Il devient donc urgent d’équilibrer le système en instituant dans notre pays le référendum d’initiative citoyenne, dans tous les domaines et à tous les niveaux territoriaux afin que les citoyens puissent avoir le dernier mot pour imposer leurs décisions.

Être seulement autorisé à glisser un bulletin dans l’urne pour élire un président, un député ou un maire, ce n’est pas exercer sa souveraineté mais au contraire s’en laisser déposséder et se faire réduire au silence pendant les 5 ou 6 ans qui séparent deux scrutins de même niveau. En démocratie, le peuple doit pouvoir être le législateur en dernier ressort. Seul le référendum d’initiative citoyenne nous permettra de reprendre la parole à tout moment pour décider de ce qui nous regarde, et ainsi de devenir pleinement citoyens.

Nous vous proposons de soutenir, en signant cette pétition, une nouvelle formulation de l’article 3 de la Constitution française : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum [d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire]."

Les Français veulent le référendum d’initiative citoyenne, maintenant !

* (C) Pétition : Signez la pétition contre la détention d’enfants !

47.619 signatures sur 50.000 lien pour signer.

En ce moment, des enfants innocents sont enfermés avec leur famille en centre fermé, uniquement parce que leurs parents ou eux-mêmes n’ont pas de titre de séjour en Belgique. D’ici peu de temps, d’autres enfants migrants seront arrachés à leur école, à leur cercle d’amis, à leur quartier, pour être mis derrière les barreaux.

La détention des enfants viole leurs droits fondamentaux et peut causer des dommages irréparables sur leur bien-être et leur développement. Il est inacceptable, en Belgique, en 2018, qu’un enfant soit exposé aux traumatismes liés à la détention. De plus, des alternatives existent.

Qu’ils aient le droit ou non de résider en Belgique, ces enfants et leurs parents doivent être accueillis et accompagnés dans le respect des droits et dans la dignité. Le bien-être des enfants doit être une priorité.

Pour protéger les enfants contre la détention, nous avons besoin de votre soutien :
Exigeons du gouvernement qu’il mette fin immédiatement à la détention d’enfants en centre fermé et que la détention d’enfants pour raisons migratoires soit interdite par la loi.

Signez notre pétition, parlez-en autour de vous, partagez-la sur les réseaux sociaux.
Parce qu’ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT.

* (E) Pétition : Opération transparence pour Bayer-Monsanto !

182.934 signatures sur 250.000 lien pour signer

Pétition pour Le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne

Nous vous demandons d’instaurer une transparence totale pour toute décision impliquant notre sécurité alimentaire. Toutes les données que l’industrie vous communiquera devront être publiées afin de permettre une évaluation exhaustive de la toxicité des produits avant leur mise sur le marché.Grâce à cette transparence, des études scientifiques et indépendantes pourront être menées et mettront fin aux secrets qui ont permis le maintien sur le marché de pesticides dangereux.

Pourquoi c’est important ? La semaine prochaine, le Parlement européen doit voter une législation qui pourrait - en autorisant la divulgation des rapports secrets de Bayer-Monsanto - entraîner l’interdiction du glyphosate, l’herbicide toxique, en Europe. Le sujet des prétendus rapports “scientifiques” de Bayer-Monsanto étaient justement au cœur de la bataille que nous avons menée l’an dernier pour tenter d’obtenir l’interdiction du glyphosate en France et en Europe : l’industrie des pesticides continue de prétendre qu’elle dispose d’études qui attestent du caractère « sûr » du glyphosate... Le problème est que ces rapports sont classés confidentiels et ne peuvent donc être consultés ni par les citoyens ni par des scientifiques indépendants. Or, c’est précisément sur la base de ces études secrètes que l’UE a récemment réautorisé l’utilisation du glyphosate pour cinq années de plus. [2]. La semaine dernière, grâce à votre mobilisation, les membres de la commission de l’environnement du Parlement européen ont voté une loi qui pourrait mettre fin à cette tradition de secret. Le vote a été extrêmement serré, du fait du lobbying exercé par Bayer-Monsanto et leurs alliés sur nos députés.

La révision du règlement sur la législation alimentaire générale proposée au vote pourrait, si elle était adoptée, permettre à l’UE de tourner le dos à un mode de fonctionnement jusqu’à présent favorable à l’industrie agro-alimentaire. Si elle était adoptée, nous aurions alors les cartes en main afin de nous opposer aux industriels comme Bayer-Monsanto lorsqu’ils demanderont de renouveler l’autorisation du glyphosate et d’autres produits chimiques dangereux au sein de l’Union européenne. La prochaine décision concernant le glyphosate est pour très bientôt. Si nous obtenons gain de cause, les résultats des tests de sécurité que Bayer-Monsanto soumettra l’année prochaine, afin d’obtenir la reconduction de l’autorisation de commercialisation du glyphosate au sein de l’UE, devront être publiés. Une fois ces résultats disponibles, nous pourrons faire appel aux meilleurs scientifiques indépendants afin qu’ils les analysent ! Pour mettre un terme définitif à l’usage du glyphosate, nous devons pouvoir accéder aux études que l’industrie garde aujourd’hui secrètes.

* (E) Pétition : Amazon vend tout, même la planète

6.562 signatures lien pour signer

AMAZON ET OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE : QUEL LIEN ?voir la vidéo
La multinationale pousse à la surconsommation et entretient la société du tout jetable, au lieu de réparer les produits pour allonger leur durée de vie. La multinationale a vendu 5 milliards de produits en 2017, grâce à la guerre des prix et au non respect de la loi sur notre droit à réparer. Un gâchis colossal pour la planète et nos ressources naturelles !

LA PLANÈTE EN RUPTURE DE STOCK
Les nouvelles technologies ont pris une place croissante dans nos vies. Alors que la fabrication et le transport des produits électroniques ont un impact écologique et social catastrophique, leur durée de vie a diminué de moitié en 25 ans : ainsi, un smartphone est utilisé deux ans en moyenne, en France. 40 millions de biens tombent en panne chaque année en France, sans être réparés. En parallèle, 37% des emplois de réparateurs ont disparu

Avec Amazon : tout doit disparaître... même la planète !

AMAZON HORS-LA-LOI : ACTION EN JUSTICE CONTRE LA MULTINATIONALE
Amazon est hors-la-loi : les Amis de la Terre ont enquêté et dénoncent des violations en matière de droit du consommateur. Depuis plusieurs années, la multinationale Amazon propage un modèle commercial qui se joue des frontières et des lois pour proposer des prix de vente toujours plus bas au détriment de la planète et de ses habitants.Amazon a développé une importante activité de place de marché, c’est-à-dire qu’elle héberge sur son site des offres de vendeurs tiers. Selon Amazon, ce rôle d’intermédiaire la dégage de toute responsabilité envers les consommateurs français. Pourtant, Amazon n’est pas un intermédiaire mais bien un distributeur qui offre des services d’expédition et de stockage à ces vendeurs, il devrait donc être tenu de la garantie légale de la réparation (pendant 2 ans après la date d’achat) et du recyclage de ces produits.L’irresponsabilité d’Amazon permet à des fabricants de refuser la réparation, même lorsque les produits sont défectueux.

QUE DIT L’EUROPE DANS TOUT CA ?
Le droit européen est très laxiste sur la responsabilité des sites de e-commerce. Nous continuerons le combat en justice afin de prouver qu’Amazon n’est pas, comme elle l’affirme, un simple intermédiaire, mais bien un distributeur de produits puisqu’elle a mis en œuvre une stratégie active pour “capter” l’offre à bas prix de revendeurs situés en Chine et de sociétés écrans, en proposant des services de traduction et d’expédition et de stockage des produits. Au moment où les injonctions se multiplient dans l’Union européenne et en France pour allonger la durée de vie des produits et réduire nos niveaux de consommation insoutenables, il existe donc une véritable dé-corrélation entre les discours volontaristes et la façon dont le marché se comporte.

* (E) Pétition : La France doit respecter son engagement de sortir du glyphosate en 3 ans, au plus tard fin 2020

369.942 signatures . Lien pour signer

Alors que l’autorisation du glyphosate, herbicide le plus vendu au monde, a été prolongée pour 5 ans en Europe à l’automne dernier, Monsieur Emmanuel Macron s’est, lui, engagé à l’interdire « au plus tard dans trois ans ». Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu à l’Assemblée nationale en ce moment offre l’opportunité de concrétiser cette promesse. Or le gouvernement semble rétropédaler puisqu’une proposition d’amendement pour interdire le glyphosate du rapporteur de la Loi, M. Moreau, a été retirée lors de l’examen en commission des Affaires économiques, suivant ainsi l’avis défavorable du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert. Mais il n’est pas trop tard : l’engagement d’interdire le glyphosate en France au plus tard dans trois ans peut encore être intégré à cette Loi. Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Cette pétition a été lancée le 18 mai 2018 avec : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Artisans du Monde, Bio Consom’acteurs, Justice Pesticides, Soutien aux Victimes des Pesticides, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire, UFC-Que Choisir.

* (E) Le piégeage cruel d’oiseaux en France, ça suffit !

103.116 signatures sur 150.000 lien pour signer

Alerte de la Ligue pour la Protection des Oiseaux : sous prétexte de « traditions », le Ministère de la transition écologique veut continuer à autoriser diverses pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Et « consulte » la population en plein été… Des centaines de milliers d’animaux sont concernés. Mobilisons-nous de tout urgence !

Au ministère de la Transition écologique et solidaire : Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur,

Au printemps dernier, le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle alertaient dans une nouvelle étude sur la disparition à « vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes françaises. Même si ce déclin catastrophique est largement imputé aux pratiques agricoles, continuer à permettre la chasse d’espèce comme l’alouette des champs nous paraît invraisemblable dans un tel contexte.C’est pourtant ce que projette le ministère de la transition écologique et solidaire cet été avec la mise en place dans plusieurs départements de consultations portant sur les chasses traditionnelles et la détermination des quotas de prélèvements de différentes espèces d’oiseaux pour la campagne 2018-2019.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a publié fin juillet un argumentaire global et local contre ces chasses dites « traditionnelles », des pratiques d’un autre temps, difficilement contrôlable, cruelles et pour certaines non-sélectives (voir communiqué de la LPO sur le lien : https://www.lpo.fr/actualites/mobilisons-nous-contre-le-piegeage-cruel-de-centaines-de-milliers-d-oiseaux-en-france-dp1)Par le présent courrier, nous soutenons l’argumentaire de la LPO et répondons défavorablement aux trois projets d’autorisation proposés en consultation publique dans les 10 départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Bouches-du-Rhône, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Var et Vaucluse)

De manière plus générale, face à l’alarmant déclin des populations d’oiseaux sur le territoire français, nous appelons tous les responsables politiques et territoriaux à ne plus permettre les pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Un véritable engagement du gouvernement contre le glyphosate de Monsanto.

252.417 signatures sur 300.000 Lien pour signer

Le 10 aout dernier, la justice californienne a condamné la firme d’agrochimie Monsanto à verser 289 millions de dollars d’indemnités au jardinier Dewayne Johnson, atteint d’un cancer qu’il attribue à l’utilisation du produit-vedette de Monsanto : l’herbicide RoundUp. Ce jugement est historique. Depuis des dizaines d’années, des activistes, des scientifiques ou encore des citoyens se mobilisent pour dénoncer les conséquences désastreux des pesticides et herbicides vendus par l’entreprise sur la santé des consommateurs et des agriculteurs mais aussi sur l’environnement et la biodiversité. Depuis le 10 aout, nous rentrons dans une nouvelle ère, où la justice reconnait l’aspect criminel de Monsanto.

Toutefois, si nous ne continuons pas dans cette lancée, Monsanto risque d’avoir encore de beaux jours devant lui. Récemment acheté par la firme pharmaceutique Bayer, la fusion des deux multinationales va faire disparaitre le nom Monsanto, sans pour autant arrêter la vente de produits dangereux comme le glyphosate (RoundUp). Pour Bayer, « Le glyphosate est sûr et non cancérogène ». Pourtant, la révélation des « Monsanto Papers » apparue dans les derniers mois, révèle que la société se préoccupait des conséquences mutagènes du glyphosate dès 1999. Monsanto connaissait les effets dévastateurs de son produit sur la santé il y a 19 ans mais business oblige, l’entreprise a établi une stratégie de fort lobby dans les différents gouvernements et à même conduit des études scientifiques biaisées pour se protéger.

Sur le vieux continent, l’Union Européenne n’a pas réussi à se détacher des lobbies et donc n’a pas voté l’interdiction du glyphosate après des heures de débats et un retour de veste assez surprenant de l’Allemagne. En France, le gouvernement a voté pour l’interdiction du glyphosate au niveau européen, et Emmanuel Macron s’est engagé suite à l’échec européen de l’interdire sous 3 ans. Toutefois l’engagement n’a pas été inscrit dans la loi. Il faut donc se fier à la parole du gouvernement. Rappelez-vous du Grenelle de l’environnement il y a 10 ans, un engagement d’une réduction de 50% des pesticides avait été signé, aujourd’hui on constate qu’il s’agit plutôt d’une hausse de 20%.

Je suis un étudiant de 19 ans, très sensible à la cause environnementale. Le combat contre les pesticides doit se faire au niveau national. Il ne s’agit pas de produits que l’on peut refuser d’acheter pour se faire entendre. Le glyphosate se retrouve partout. Un véritable engagement du gouvernement doit être pris. On peut me considérer comme trop jeune pour faire des demandes de cette ampleur, mais cela est faux. Je suis un citoyen comme les autres qui n’a pas envie de développer un cancer en mangeant ses légumes. Je souhaite pouvoir avoir des enfants, qui eux pourront aussi grandir sans s’intoxiquer lorsqu’ils passent à table ou lorsqu’ils se promèneront dans un parc. Je souhaite pouvoir préserver l’environnement et développer une agriculture durable qui respecte les agriculteurs comme les consommateurs. Ce jardinier américain est le symbole des conséquences sur chacun d’entre nous. Du jardinier à l’agriculteur en passant pas le consommateur.

Cette pétition demande au gouvernement et à l’Assemblée Nationale, d’inclure cet engagement dans la loi pour que celui-ci soit respecté. Nous demandons que l’interdiction du glyphosate en France soit réalisée au plus vite au nom de la santé des citoyens et de la protection environnementale grâce à un vote de l’Assemblée regroupant une majorité d’élus. Toi aussi, tu trouves important que nous nous débarrassions de ce poison ? Rejoins ce combat citoyen en demandant au gouvernement l’arrêt du glyphosate. #StopGlyphosate

* (C) Pétition : Pour un Référendum d’Initiative Citoyenne

262.280 signatures sur 300.000 souhaitées lien pour signer

Soutenez la proposition GILETS JAUNES : PRIORITÉ UNIQUE au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières.

Le pouvoir de L’INITIATIVE : le référendum d’initiative citoyenne, c’est la possibilité pour le peuple (100 000 personnes, par exemple) de se poser à lui-même les questions qu’il juge importantes, et ensuite d’y répondre (à la majorité), en décidant effectivement, en passant au-dessus de ses représentants du moment. Cette institution existe déjà (avec des « garde-fous ») en Suisse, en Italie, au Venezuela et dans de nombreux États américains. Constatant la soumission des gouvernements successifs aux lobbys, nous estimons essentiel de nous doter d’un outil durable qui permettra aux différentes revendications DU PEUPLE d’aboutir. Nous vous proposons de nous unir autour d’une seule et unique revendication : le référendum d’initiative citoyenne. Il faut préciser qu’il en existe quatre sortes, très complémentaires (étudiez et enrichissez les exemples) :

— Par référendum législatif, les citoyens seraient appelés à se prononcer pour une loi (que les députés ne veulent pas). Exemple : un RIC législatif pour l’interdiction des paradis fiscaux.

— Par référendum abrogatoire, les citoyens seraient appelés à se prononcer sur l’abrogation, totale ou partielle, d’un traité, d’une loi ou d’un acte ayant valeur de loi.

Par exemple, RIC abrogatoire pour annuler la « loi travail », pour abroger les « ordonnances Macron », pour invalider la loi sur la hausse de la CSG, ou encore supprimer les lois de désindexation des salaires et des retraites (la liste est longue, des lois scélérates que le peuple pourra détruire grâce au RIC).

— Par référendum constituant, les citoyens pourraient réviser eux-mêmes leur constitution.

Par exemple : RIC constituant pour changer le statut des élus, des ministres, pour régler leurs salaires, leur totale absence de privilèges, pour établir leur véritable responsabilité, pour garantir leur honnêteté (en imposant par exemple un casier judiciaire vierge aux candidats à l’élection), pour sortir le Traité de Lisbonne de notre Constitution…

— Par référendum révocatoire, les citoyens pourraient obtenir, à tout moment, la destitution d’un représentant, d’un élu, d’un ministre, d’un haut fonctionnaire... On vous laisse imaginer des exemples…

Le fait de nous concentrer sur cet UNIQUE objectif présente plusieurs AVANTAGES importants :

- Pour les Gilets Jaunes, c’est plus facile de rester très soudés, très unis, très déterminés jusqu’au bout, autour d’une seule idée, surtout si elle est très simple et très importante. Les Gilets Jaunes n’auront qu’un seul argumentaire à travailler pour préparer leurs futurs débats. Le RIC est facile à défendre : La démocratie, c’est le peuple qui décide, donc le RIC est fondamentalement démocratique. Point barre.

- Pour les politiciens, c’est beaucoup plus difficile de nous priver du RIC l’air de rien, en nous accordant d’autres choses moins importantes.

- En plus, ce sera même très gênant pour les politiciens et les journalistes d’ARGUMENTER contre le RIC (et ils y seront contraints si le RIC est la seule revendication) : comment vont-ils arriver à cacher qu’ils sont profondément antidémocrates, si nous n’avons qu’une seule revendication, fondamentalement démocratique ?

- Et puis, surtout, le RIC, c’est la puissance populaire établie DURABLEMENT, et donc le chemin enfin possible vers TOUTES les revendications actuelles des Gilets Jaunes, et même de beaucoup plus encore, plus tard, pas à pas.

POUR QUE LE PEUPLE DEVIENNE ENFIN SOUVERAIN, SOYONS UNIS PAR UNE IDÉE FORTE,VOTEZ, PARTAGEZ.

* (E) Pétition:On ne lâche rien !

242.008 signatures sur 300.000 lien pour signer

Le Conseil d’Etat valide la chasse à la glu.
Je m’appelle Laurent KLEIN-PIERRON, je suis directeur de jardinerie et engagé politiquement comme animateur local au sein de la République En Marche à Montigny les Metz en Moselle. Je ne me prétends pas être particulièrement écologiste ou défenseur de la cause animale mais simplement un citoyen responsable qui pense que la barbarie n’a pas sa place dans les grandes démocraties. Comment prétendre vouloir sauver la planète et d’un autre côté ne pas se préoccuper d’un acteur majeur de la biodiversité qui disparait années après années. Malgré nos différences je pense que l’on peut se rassembler sur un sujet « transpartisan » qui nous concerne tous.

Cette chasse dite « traditionnelle », jugée « cruelle » par les défenseurs des oiseaux, consiste à capturer des oiseaux à l’aide de baguettes en bois enduites de glu et dissimulées dans la végétation, sur des arbres ou buissons. Les chasseurs viennent ensuite décoller ceux qui ont été pris au piège et les nettoyer, souvent à l’aide d’un solvant. Gardés vivants, les oiseaux sont placés dans des petites cages, pour attirer grâce à leur présence leurs congénères, qui seront tirés au fusil. "Ils oublient que restant collés, (les oiseaux) peuvent se blesser et mourir d’épuisement ou de stress dans leur tentative de libération. En outre, le ’prélèvement’ de l’animal par les chasseurs se réalise avec des solvants toxiques. S’il parvient toutefois à être défait de cette glu, l’oiseau peut également présenter des lésions traumatiques qui lui seront fatales les heures suivantes"

Tous ensemble mobilisons nous pour faire pression sur les pouvoirs publics et la commission Européenne pour que cette chasse barbare soit bannie. Il est inadmissible dans les démocraties qui se disent mobilisées pour sauver la planète nous ne nous préoccupions pas des habitants de celle-ci. Protéger la biodiversité n’est pas une passion ou un hobby pour bobos parisiens mais une nécessité pour la planète et l’équilibre de la vie sur terre.

En seulement 30 ans, plus de 420 millions d’oiseaux en Europe ont disparu
La sixième extinction massive de la biodiversité est bien en marche : en seulement 30 ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu, non pas sur Terre mais seulement en Europe ! C’est l’estimation édifiante réalisée par une étude publiée dans le journal scientifique Ecology Letters.

Pour les auteurs, « le déclin global de la biodiversité est sans précédent » (dans l’histoire de l’humanité). Les alertes scientifiques, les mobilisations internationales et locales semblent inefficaces devant le rouleau-compresseur d’une société marchande aveugle à son propre support de vie. Résultat : les écosystèmes s’appauvrissent ou sont méthodiquement stérilisés comme en témoigne le projet de barrage de Sivens en France qui a détruit une zone humide remarquable qui abritait de nombreuses espèces pourtant « protégées ».

Si quelques espèces en voie d’extinction connaissent parfois un peu de répit, elles sont trop souvent les représentantes de la biodiversité symbolique, celle qui marque les esprits : pandas, baleines… Laissant de côté les espèces plus communes, dont les oiseaux, qui paient pourtant un lourd tribut. Cette étude menée par Richard Inger et Richard Gregory s’est basée sur 144 espèces d’oiseaux européens sur une échelle de 30 ans. Les données exploitées proviennent du Pan-European Common Bird Monitoring Scheme

En effet, ces oiseaux offrent de multiples avantages pour les écosystèmes : ils aident à lutter contre les ravageurs en contrôlant leur prolifération, ils disséminent les graines des fruits qu’ils mangent et participent ainsi à la reproduction des végétaux. De plus, les oiseaux détritivores jouent un rôle clé dans l’élimination des charognes dans l’environnement. En outre, pour beaucoup de gens, les oiseaux demeurent le principal moyen dont ils interagissent avec les animaux sauvages, en écoutant leurs chants, en profitant de leur présence, en les alimentant et les observant.

Source

MOBILISONS NOUS !!! MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION

* (E) Pétition : Sauvons les gorges de Kresna !

210.632 signatures sur 250.000 attendues Lien pour signer

Commissaire Karmenu Vella (Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche), Commissaire Corina Creţu (commissaire européenne à la politique régionale) et Commission européenne

Nous vous demandons de faire respecter les lois européennes pour la protection de la nature et de sauver d’une destruction programmée la vallée des gorges de Kresna en Bulgarie. En particulier, nous exigeons que la Commission européenne refuse de verser des subventions pour la construction d’une grande autoroute qui traverserait le précieux site Natura 2000 protégé par la législation européenne et bulgare. Nous exigeons de la Commission qu’elle empêche tout trafic destructeur de traverser ces gorges, à l’exception du trafic local, en relocalisant l’autoroute.

Pourquoi est-ce important ? D’ici quelques semaines, dans le parc naturel le plus riche de Bulgarie, les envoûtantes gorges de Kresna seront vendues au plus offrant des géants du BTP. La vallée sera couverte de goudron pour faire place à une autoroute transeuropéenne [1]. Les pelleteuses et les rouleaux compresseurs viendront détruire l’habitat de centaines d’espèces parmi les plus rares en Europe. La Bulgarie refuse de modifier ce projet, même s’il existe une autre solution plus raisonnable [2]. Elle a déjà enfreint bon nombre de lois de protection de la nature, mais la Commission européenne s’est contentée de fixer des conditions sans les faire respecter. Elles ne servent donc à rien [3]. Les gorges de Kresna sont une réserve naturelle protégée et c’est la mission de la Commission européenne que de préserver ce joyau [4].

Les habitants se mobilisent depuis plus de 20 ans pour protéger les gorges, [5] mais leurs pétitions et leurs doléances auprès de la Commission n’ont pas suffi à arrêter l’autoroute Struma. Alors quand les combats locaux sont trop lourds à porter pour les riverains, c’est à nous citoyens européens de nous rassembler. Avec une mobilisation massive dans toute l’Europe, nous pourrons convaincre la Commission d’ouvrir une procédure d’infraction et d’agir avec conviction pour arrêter les pelleteuses avant qu’elles ne détruisent l’habitat des ours, des loups, des papillons et des chauves-souris.Ces gorges hébergent des espèces protégées de serpents, de tortues et d’aigles royaux. Le site est aussi un corridor de migration essentiel pour les ours et les loups. C’est un havre naturel spectaculaire dans le sud-ouest de la Bulgarie, une région qui accueille deux fois plus d’espèces de papillons que le Royaume-Uni tout entier [6].

Mais en octobre 2017 le gouvernement bulgare a décidé de creuser les 16 km des gorges de Kresna pour construire une route qui relierait enfin Hambourg, Sofia et Thessalonique [7]. Même si tout le monde – l’UE, la Bulgarie et la population locale – s’accorde à dire que la route est nécessaire, le gouvernement bulgare s’entête à faire passer le tracé par les gorges malgré les protestations des habitants et des spécialistes environnementaux, qui proposent un autre tracé plus à l’est de la vallée.La Bulgarie a reçu des fonds européens il y a quelques années pour que les gorges de Kresna soient classées Natura2000. Aujourd’hui, elle demande de l’argent pour les détruire ! Dans les prochaines semaines, la dernière tranche de financement devrait lui être versée par la Commission. Nous demandons donc à la Commission de faire respecter les conditions qu’elle a imposées et de ne verser aucune subvention qui détruirait un parc naturel protégé.

Références :

[1] Le texte est en bulgare. Une traduction du sommaire nous a été fournie par notre partenaire Za Zemiata : http://www.mrrb.government.bg/bg/hemus-i-struma-ste-budat-prioritet-na-mrrb-i-prez-2018-g/

[2] http://www.foeeurope.org/sites/default/files/biodiversity/2017/save_kresna_gorge_briefing.pdf (en anglais)

[3] 2008 EIA/AA décision du 1-1/2008 du ministère de l’Environnement et de l’Eau

[4] https://www.euractiv.com/section/climate-environment/opinion/eu-money-should-not-help-destroy-bulgarias-kresna-gorge/ (en anglais)

[5] https://www.theguardian.com/environment/2016/feb/17/bulgarian-motorway-poised-to-carve-up-wildlife-haven (en anglais)

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorge_de_Kr%C3%A9sna

[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Struma_motorway (en anglais)

* (E) Pétition : Nous ne voulons plus de chlorpyrifos dans nos assiettes. L’UE ne doit pas céder aux lobbys

184.100 signatures sur 200.000 lien pour signer

Mise à jour du 16 novembre 2018 : C’est un véritable scandale ! D’éminents scientifiques viennent de montrer que le chlorpyrifos a été autorisé par les États-Unis et l’UE sur la base d’une étude de Dow Chemical qui masquait son danger pour le cerveau ! Ce pesticide neurotoxique, qui est aujourd’hui l’un des plus utilisés au monde, n’a rien à faire dans nos assiettes. Une réunion importante aura lieu lundi 26 novembre au Parlement européen et c’est donc le moment de dire aux eurodéputés de nous débarrasser de ce véritable poison. Soyons nombreux à dire stop au chlorpyrifos et à tous pesticides que les industriels du toxiques mettent dans nos assiettes.

Mise à jour du 23 octobre 2018 : Mauvaise nouvelle. La proposition de la Commission de prolonger l’homologation du chlorpyrifos d’un an a été approuvée à la majorité qualifiée lors d’un vote du comité d’experts à Bruxelles. Mais cette extension peut être révoquée si, au cours de l’année, une décision de non-renouvellement est prise. Restons donc mobilisés pour venir à bout de ce pesticide et vaincre le lobbying des industriels de l’empoisonnement. Nous vous tiendrons informés des prochaines étapes. L’UE va-t-elle permettre à l’industrie des pesticides de continuer à empoisonner nos enfants avec le chlorpyrifos ? Ce pesticide engendre de graves effets néfastes sur la santé, particulièrement chez les enfants. L’exposition à celui-ci, même à faible dose, peut avoir un impact sur le développement du cerveau et le système hormonal des enfants. Les scientifiques l’ont associé aux retards de développement chez l’enfant, à la maladie de Parkinson et au risque accru d’autisme.

Alors pourquoi le trouve-t-on partout sur nos fruits et légumes ? Le chlorpyrifos est encore largement utilisé comme pesticide dans toute l’Europe. En fait, il s’agit de l’un des pesticides les plus couramment détectés dans les fruits et les légumes sur le continent. On en a détecté dans le sol et, en Espagne, même dans l’eau. À présent, les pays de l’UE sont en train de décider s’il faut réhomologuer ce produit chimique dangereux. Une réunion importante aura lieu le 23 octobre à Bruxelles et nous sommes déterminés à ne pas laisser cela se produire - et nous ne sommes pas les seuls. Nous nous joignons à une coalition regroupant des représentants de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), Générations Futures, Ecologistas en Acción et les antennes européenne et allemande du Pesticide Action Network pour lancer une campagne d’urgence visant à interdire le chlorpyrifos. Voulez-vous contribuer à l’interdiction de ce terrible pesticide ? Dites à l’UE d’interdire le chlorpyrifos et d’assurer un avenir sans produits toxiques pour nos enfants et notre environnement.

Les fruits et légumes frais sont censés être bons pour la santé. Mais une trop grande partie de la nourriture vendue actuellement en Europe contient du chlorpyrifos, qui peut provoquer des lésions cérébrales et des retards de développement chez les enfants, même en très petites quantités. Les scientifiques disent que ces effets neurologiques « semblent être permanents, irréversibles et à vie ». La licence actuelle du chlorpyrifos pour l’Union européenne expire en janvier 2019. En ce moment même, les autorités européennes examinent la demande de renouvellement du pesticide présentée par l’industrie. Mais il manque des données clés dans ce processus de révision, en particulier le lien entre le pesticide et les problèmes de développement cérébral. C’est notre chance d’empêcher la réhomologation de cet épouvantable pesticide ; mais pour y arriver, nous avons besoin de votre soutien aujourd’hui

Car le très puissant lobbying des multinationales des pesticides se dresse devant nous. Dow, la principale entreprise à l’origine de la demande de renouvellement, a dépensé plus de 3 millions d’euros pour faire pression sur les responsables européens sur des questions liées aux pesticides pour la seule année 2017. La même année, sous la pression de Dow, le gouvernement Trump a annulé l’interdiction d’utiliser le chlorpyrifos à des fins agricoles aux États-Unis, malgré les avertissements des scientifiques de l’Agence de protection de l’environnement étasunienne (EPA). La cour d’appel américaine a depuis ordonné le maintien de l’interdiction. Nous pouvons gagner contre les multinationales du toxique et leur lobbying dopé à coup de millions d’euros, et nous débarrasser définitivement du chlorpyrifos. Nous l’avons fait à maintes reprises, mais comme toujours, nous avons besoin de vous pour y parvenir.Dites à l’Union européenne d’écouter la science plutôt que les lobbyistes des pesticides et d’interdire ce produit chimique toxique en Europe.

* (E) Pétition : Commission Européenne : pas de forêt tropicale dans nos réservoirs ! Stop aux subventions pour l’huile de palme

246.192 signatures lien pour signer

Pétition adressée à Président de la Commission Européenne Juncker, au Vice-Président Timmermans, au Commissaire Cañete et à la Commissaire Malmström : Pas d’huile de palme dans mon réservoir !

Les plantations de palmier à huile sont en train de ravager les dernières forêts tropicales primaires de la planète et la précieuse biodiversité qu’elles abritent. Mais peu de gens savent que 75% de l’huile de palme que nous consommons en France sert à faire rouler les voitures. Présentés à tort comme des carburants écologiques, les “biocarburants” sont en réalité trois fois plus néfastes pour le climat que les carburants conventionnels à cause de la déforestation qu’ils entraînent. Le 1er février 2019, la Commission Européenne a le pouvoir d’arrêter cette folie. Le Parlement Européen a voté pour demander à mettre fin à l’utilisation de l’huile de palme dans les carburants : c’est maintenant à la Commission Européenne de faire en sorte que cette demande devienne réalité.

L’Union Européenne est sous la pression des lobbies depuis des années pour soutenir l’utilisation d’huiles végétales dans les carburants. Elle a réussi à faire passer cette industrie de la destruction pour une alternative écologique, forçant les automobilistes à être malgré eux des complices de la déforestation. Des millions d’hectares de forêts tropicales ont été détruites, remplacées par d’immenses plantations de palmiers à huile, pour combler l’appétit de l’Europe en huile végétale.

Privés de leurs forêts, les orangs-outans sont condamnés à errer au milieu des vastes plantations de palmier à huile pour chercher de la nourriture. Ils deviennent des proies faciles à abattre pour les braconniers. Brûler des milliards de litres d’huile de palme dans les véhicules aggrave cette crise. Si nous ne faisons rien, dans quelques années, les orangs-outans, qui sont parmi nos plus proches et intelligents cousins, auront disparu. Nous pouvons encore sauver les orangs-outans, les forêts tropicales et les communautés qui en dépendent en arrêtant les ravages liés à l’extension des plantations de palmiers à huile mais il nous faut agir maintenant et rapidement.

En mai dernier, près de 100 000 européens ont poussé l’Europe à adopter une loi pour mettre un terme à l’incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à « haut risque » pour le climat, comme l’huile de palme. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence. Mais il reste une condition : la Commission Européenne doit entériner cette volonté par un acte délégué, attendu pour le 1er février. Les lobbies sont en train de tout tenter pour que l’huile de palme échappe à cette loi. Si nous voulons mettre fin à ce scandale, nous devons faire plus de bruit qu’eux.

L’Europe est sous le feu de l’Indonésie et de la Malaisie qui exigent le maintien des avantages fiscaux poussant à l’utilisation d’huile de palme dans les carburants et menacent la Commission de rompre les négociations d’accords commerciaux. C’est pourquoi nous devons faire entendre notre voix très clairement auprès du Président de la Commission Européenne, Jean-Paul Juncker, de son Vice-Président, Frans Timmermans et des Commissaires, Miguel Arias Cañete et Cécilia Malmström : nous ne voulons plus d’huile de palme dans nos réservoirs. Dites leur que vous ne voulez pas être complices de la destruction des forêts tropicales et que vous êtes indignés que l’on puisse considérer l’huile de palme comme un carburant écologique. Ce scandale n’a que trop duré. Dans les prochains mois, notre campagne pourrait aboutir à une décision pour y mettre fin. Si l’Europe ne cède pas devant les lobbies, elle enverra un puissant signal à l’ensemble du marché mondial.

* (C) Pétition : Que Nestlé cesse de piller la seule ressource en eau de la petite ville française de Vittel

116.036 signatures sur 150.000 lien pour signer

800 millions de litres par an. C’est la quantité d’eau que Nestlé prélève chaque année dans la nappe souterraine de la petite ville de Vittel, menaçant d’épuisement la ressource principale des habitants. Mais au lieu d’exiger de Nestlé qu’elle cesse ses prélèvements, élus et industriels reportent la responsabilité sur les habitants. Leur solution ? Construire un pipeline de plusieurs dizaines de kilomètres pour venir ravitailler les 30 000 habitants du territoire concerné — et au frais du contribuable bien sûr ! Un projet qui ravit Nestlé mais qui a également conduit à ouvrir une enquête pour conflit d’intérêts contre l’élue en charge du dossier.

Vous l’aurez compris, les habitants ne comptent pas se laisser faire et nos partenaires du Collectif Eau 88 mènent la lutte sur le terrain. C’est pourquoi ils font appel à la communauté de SumOfUs aujourd’hui pour les aider dans leur combat. Les habitants sont seuls face à la multinationale et à l’Etat, unis pour faire triompher leurs intérêts aux dépens de l’avenir des communautés locales.

Nestlé a décidé que la nappe phréatique de Vittel lui appartenait, alors que l’eau est un bien commun censé permettre à chaque population locale de subvenir à ses besoins vitaux. La région des Vosges est certes riche en eau, mais la nappe phréatique très profonde — où Nestlé siphonne l’eau la plus pure — se recharge très lentement… N’ayant pas le temps de se régénérer, la nappe perd irrémédiablement 800 millions de litres chaque année... Exactement la quantité pompée par Nestlé — soit 280 piscines olympiques ! Ainsi, avec son pompage de 800 millions de litres par an, « Nestlé est aujourd’hui responsable de la totalité du déficit », estiment nos partenaires locaux du Collectif Eau 88.

Face à cette catastrophe environnementale, la solution des élus est de creuser un trou pour en reboucher un autre : ils souhaitent construire un pipeline de plusieurs dizaines de kilomètres pour faire acheminer l’eau de territoires voisins. Des travaux qui s’élèvent entre 12 et 30 millions d’euros, financés par les contribuables, les citoyens et peut-être Nestlé pour partie. Ce projet est un véritable cadeau de l’Etat à Nestlé, privatisant de fait la nappe phréatique au bénéfice de la multinationale.Montrons à Nestlé que les habitants de Vittel ne sont pas seuls dans leur lutte et exigeons de la multinationale qu’elle cesse le pillage de la nappe phréatique !

Mais le scandale ne s’arrête pas là. Le projet pourrait également révéler de bien sombre conflits d’intérêts. Claudie Pruvost, conseillère départementale vittelloise ainsi que la Vigie de l’Eau sont actuellement visés par une enquête. Présidente de la Commission Locale de l’Eau qui devait trouver comment mettre un terme à la surexploitation de la nappe, elle est aussi l’épouse de Bernard Pruvost, ex-cadre de Nestlé International et actuel Président de la Vigie de l’Eau, association elle-aussi chargée d’élaborer les solutions... Pour nos partenaires, le risque de prise illégale d’intérêts n’est pas à écarter.

Nous ne pouvons pas laisser Nestlé continuer à privatiser et marchander nos ressources naturelles. La nature n’est pas le réservoir à bénéfices de Nestlé. Que cela soit aux Etats-Unis, au Brésil, en Australie, en Afrique du sud, au Niger, en Afghanistan… ou en Europe, les membres de SumOfUs ont acquis une véritable stratégie d’attaque dans la lutte contre la prédation de Nestlé.Ensemble, une fois de plus, nous savons que nous pouvons faire plier Nestlé et l’industrie de l’eau en bouteille.

* (E) EDF : c’est pas bientôt fini le nucléaire ?

113.151 signatures avec Greenpeace lien pour signer

Avec ses 19 centrales et ses 58 réacteurs, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes, vérolées par des anomalies pour certaines et très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Elles représentent une menace pour les Français mais aussi pour leurs voisins européens.

Des piscines du combustible usé mal protégées Un rapport* d’experts indépendants du nucléaire, récemment remis aux autorités, dénonce la vulnérabilité des centrales nucléaires en France : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées en cas d’attaque extérieure. Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires. En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le combustible n’est plus refroidi et c’est le début d’un accident nucléaire : de la radioactivité s’échappe massivement dans l’atmosphère, avec des conséquences radiologiques très graves.

Les populations européennes toutes concernées Vu le nombre de réacteurs nucléaires en France et d’installations nécessaires à leur fonctionnement, tous les Français sont concernés par ce risque, mais aussi les habitants des pays voisins, en raison de l’emplacement de certaines centrales nucléaires proches des frontières : Gravelines et Chooz à côté de la Belgique, Fessenheim proche de l’Allemagne et de la Suisse (elle-même aussi sous la menace du Bugey) ou encore Cattenom à deux pas du Luxembourg. Il est encore temps de faire le bon choix

Avec un parc nucléaire vieillissant et mal protégé, la production d’électricité est aujourd’hui synonyme de danger en France. Mais ne soyons pas fatalistes. EDF peut encore faire le choix de se passer du nucléaire et de développer les énergies renouvelables. Plutôt que d’investir des dizaines de milliards dans le rafistolage de vieux réacteurs et de produire des déchets qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années, EDF peut décider d’investir dans des énergies qui sont sûres, propres et désormais bon marché. Demandons à EDF de sortir du risque nucléaire, une bonne fois pour toutes.

* (C) Pétition : #SauvonsFranceÔ

63.227 signatures sur 75.000 Lien pour signer
ZAMOR GLENROY a lancé cette pétition adressée à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture et à 3 autres

Bonjour, je suis Zamor Glenroy, auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique. J’ai entendu, comme bon nombre d’entre vous, que le gouvernement voulait supprimer France Ô !Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT .On nous parle de passage sur le net mais personnellement ma mère et beaucoup de membres de ma famille ne vont jamais sur le net. Ils n’ont que la télévision pour rester en lien avec les Dom-Tom à des milliers de kilomètres !

C’est injuste aussi pour les artistes. Pour nous, les nombreux artistes des Dom-Tom, c’est compliqué de faire entendre et découvrir nos musiques car aucune chaine ne nous donne notre chance, À PART FRANCE Ô qui soutient et encourage nos talents DE FAÇON INDÉFECTIBLE.Alors aidons les artistes, nos familles, nos parents à conserver la chaine gratuite du groupe France télévisions, France Ô. Ne nous privons pas de ce service publique, ne nous laissons pas être oubliés.

Signez la pétition pour montrer que nous sommes nombreux . Merci."

LA PÉTITION

La réforme de l’audiovisuel public est engagée et le sort de France Ô est suspendu aux résultats d’une consultation des concitoyen-ne-s des Outre-mer et de leurs élu-e-s. Le destin de la chaîne des Outre-Mer est désormais entre les mains de madame la Ministre de la Culture. Comment mettre au mieux en valeur les programmes et la vie des Outre-mer, et au-delà la dimension ultramarine de la communauté nationale, dans l’offre du service public ? Du résultat de cette question mise en ligne sur le site du ministère de la culture semble dépendre l’avenir de France Ô. Aussi, sans attendre le résultat de cette consultation, nous, spectatrices et spectateurs de France Ô, avons décidé de lancer cette pétition pour montrer tout notre attachement à cette chaîne.

France Ô est un pont entre l’hexagone et les territoires d’outre-mer.
Sa suppression serait une atteinte à la mission essentielle du service public : la continuité territoriale : assurer la visibilité dans l’hexagone des réalités des Outre-mer. Ce serait un écran noir apposé sur l’existence de tous les originaires des Outre-Mer.Pourquoi cette chaine devrait-elle disparaître ? Rappelons la promesse de notre président de la république Emmanuel Macron qui, en avril 2017 alors qu’il était candidat aux présidentielles, déclarait que France Ô ne serait pas supprimé et que son programme avait une justification pleine et entière

Peut-on se satisfaire d’un : « Au revoir, merci ! » ? NON !
Les programmes de France Ô sont certes perfectibles mais ils sont une fenêtre ouverte sur tout un pan de notre culture. Quelle autre chaîne met en avant les originaires d’Outre-mer ? Nul besoin de rappeler que France Ô a permis de valoriser le travail d’entrepreneurs, d’artistes, de créateurs, de talents français originaires des Outre-mer. Que l’on soit originaire d’Outre-Mer ou tout simplement amoureux de ses cultures , nous ne pouvons que réagir face à la menace de suppression de France Ô.Nous avons besoin de faire entendre nos voix. En signant cette pétition, vous montrez votre engagement pour soutenir et faire en sorte que France Ô ne disparaisse pas du canal hertzien.Si vous vous sentez concernés, solidaires, attristés, révoltés ? Rejoignez-nous ! #SauvonsFranceÔ

* (C) Pétition à Sophie Cluzel - Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées pour une Mesure gouvernementale pour une prise en charge précoce des enfants autistes à 18 mois !

48.758 signatures sur 50.000 attendues Lien pour signer

En France, de nombreux parents constatent qu’il s’écoule un temps bien trop long entre le diagnostic de leur enfant autiste vers 18 mois, et la mise en place d’une prise en charge globale et adaptée sur toute la semaine. En général, faute de moyens, ils doivent entre 18 mois et 5 ans (âge où l’enfant est admis dans une institution spécialisée pour obtenir cette prise en charge) se contenter de quelques heures (2 à 3 heures) réparties entre un(e) psychologue supervisant un(e) éducateur-trice et un(e) orthophoniste ou psychomotricien-cienne.

Il n’est pas rare alors, qu’un parent s’arrête de travailler. Durant ce temps qui passe, où les parents sont entièrement livrés à eux-mêmes (entre les démarches administratives - dossier MDPH, examens cliniques et autres rendez-vous de spécialistes), l’enfant progresse peu, et montre même des signes de stagnation voire de régression. Ces signes de l’autisme s’installent alors et sont plus difficiles à faire évoluer après cette période très longue, trop longue, où il n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge globale.

Pour quelles raisons les choses sont-elles ainsi ? Principalement parce que les structures proposant cette prise en charge précoce et à temps plein pour ces enfants autistes entre 18 mois et 5 ans n’existent pas ! Or la meilleure chance qui pourrait leur être donnée d’intégrer au mieux la société dans le futur, serait d’agir alors que ces signes ne sont pas encore durablement installés. Plus l’intervention est tardive oui, et moins il est facile de faire évoluer favorablement l’enfant.

Mes quinze années d’expérience en institution en tant que psychologue m’ont amené à la conclusion qu’il était vital que ces enfants et leur famille puissent dès le diagnostic établi (entre 18 mois et 3 ans), intégrer (sans attendre un jour de plus) un programme d’état comprenant une assistance complète (prise en charge globale de 7h par jour associée à une assistance administrative et psychologique de la famille). Pour ce faire, il s’agirait de financer et de créer des structures spécialisées et entièrement dédiées à la prise en charge précoce de ces enfants autistes.

Je demande à Sophie Cluzel - Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et à Agnès Buzyn - Ministre des Solidarités et de la Santé, de considérer, au nom de toutes les familles et enfants concernés, cette demande (Programme pour une Prise en Charge Précoce et Globale de l’Autisme), et de l’intégrer comme la mesure phare du plan autisme à venir.
Par Jean-Luc ROBERT, Psychologue clinicien,www.LezAPe.fr

* (E) Pétition : Sauvez les abeilles ! Interdisez les pesticides toxiques Sulfoxaflor des champs européens

239.643 signatures sur 250.000 lien pour signer

Pétition adressée à : gouvernements européens et Commission européenne
Ce tueur d’abeilles sera prochainement interdit en France mais un géant des pesticides veut continuer de le commercialiser en Europe. Il a pourtant été prouvé que le sulfoxaflor pouvait détruire de moitié les colonies d’abeilles. Dow Chemical se prépare à remplacer les néonicotinoïdes interdits en Europe pour leurs effets destructeurs sur les abeilles par ce « produit de remplacement » tout autant toxique. En effet, l’UE examine actuellement une demande d’homologation du sulfoxaflor, c’est donc le moment idéal pour faire pression !

La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en train de gagner la bataille idéologique pour sauver les abeilles. Soyons donc des milliers à alerter l’UE sur le sulfoxaflor afin de pousser nos dirigeant-es à protéger davantage les abeilles. Une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature a révélé que l’exposition au sulfoxaflor réduisait à la fois la taille des colonies de bourdons actuelles et le nombre de descendants produits par 54% !
Les abeilles sont l’un des plus importants pollinisateurs au monde de cultures vivrières. Un tiers de la nourriture que nous ingurgitons repose sur les abeilles - des avocats aux brocolis, en passant par les cerises et les courges. Mais les Nations unies ont averti que 40% des pollinisateurs invertébrés - en particulier les abeilles et les papillons - risquent aujourd’hui l’extinction mondiale. Et les preuves sont claires : les pesticides toxiques empoisonnent les populations d’abeilles.

En signant la pétition, vous aiderez à lancer une nouvelle campagne et à faire pression sur les décideurs pour qu’ils opposent leur veto à cette dernière menace pour les abeilles, comme ils l’avaient fait pour les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles les plus dangereux, plus tôt cette année. Nous demandons à ce que le sulfoxaflor soit stoppé et que tous les pesticides placés sur le marché soient testés selon les mêmes normes rigoureuses que les trois néonicotinoïdes qui ont été récemment interdits. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que les multinationales des pesticides comme Dow Chemical remplacent les pesticides interdits par du sulfoxaflor toxique, qui agit comme un néonicotinoïde sur les abeilles.

Grâce aux pressions exercées par des milliers de membres de SumOfUs, d’apiculteurs et de groupes écologistes, la France a décidé le mois dernier d’interdire de nouveaux pesticides qui agissent comme des néonicotinoïdes, notamment le sulfoxaflor. Il s’agit d’un précédent important sur lequel l’UE doit s’appuyer pour instaurer une interdiction à l’échelle européenne !

Tout en s’appuyant sur la loi, les membres de SumOfUs sont des experts dans l’utilisation des média et des pressions en ligne pour persuader les décideurs et entreprises de faire ce qui est nécessaire pour les abeilles. Plus de 650 000 d’entre nous ont signé la pétition en faveur d’une interdiction des néonicotinoïdes en Europe, ce qui a mis une pression énorme sur les décideurs européens, et nous a permis de l’emporter en avril dernier !

Les membres de SumOfUs comme vous ont travaillé si dur pour interdire les pesticides néonicotinoïdes destinés à tuer les abeilles dans le monde entier - nous devons maintenant nous assurer que les pesticides interdits ne seront ont pas simplement remplacés par un autre produit chimique nocif.

* (E) Pétition : Le Ghana ne doit pas vendre sa nature à la Chine !

148.896 signatures sur 150.000 . Lien pour signer
Au Président et au Vice-Président de la République du Ghana

Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, votre pays possède avec la forêt tropicale de montagne d’Atewa un des plus importants trésor naturel d’Afrique de l’Ouest. Elle abrite des espèces animales et végétales extrêmement rares sur le continent, dont certaines endémiques. En novembre 2017, des chercheurs de l’organisation environnementale A Rocha Ghana y ont découvert le Mangabey couronné, une espèce de primate menacée d’extinction. Ce fait remarquable ravive l’espoir de découvrir d’autres espèces, dont nous ne soupçonnons même pas encore l’existence, dans les denses régions de forêt de montagne. Nous vous exhortons à ne pas compromettre cette richesse et ainsi à renoncer à tout projet qui mettrait en péril la forêt de montagne d’Atewa pour des considérations purement économiques. Nous vous demandons d’exclure Atewa de l’accord sur la bauxite avec la Chine et de respecter le droit de la population à disposer d’une information complète et donner son consentement, un droit garanti à l’échelle internationale. Les négociations ne doivent plus être menées à huis clos. Grâce à son incroyable biodiversité, la forêt d’Atewa bénéficie depuis 1926 d’une protection à différents niveaux. Procédez sans attendre à la dernière étape en la déclarant Parc national. Faites-le dans l’intérêt des millions de personnes qui vivent grâce aux ressources en eau offertes par Atewa. Faites-le pour protéger cette faune et cette flore uniques au monde. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, l’expression de notre profond respect.
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* (C) Pétition : Sans logis : l’intolérable doit cesser, aujourd’hui !

5.474 signatures sur 7.500 lien pour signer

DAL - FONDATION COPERNIC a lancé cette pétition adressée à willypelletier@gmail.com et à 1 autre

Ils vivent dans des cabanes près du périph, en campings, dans des hôtels et sont expulsables à toute heure. Ils dorment sans chauffage, sans sanitaires ni eau, dans des voitures, des chantiers, des parkings. Ils sont 150 000 sans-abri, 200 000, combien ? L’équivalent du Havre ou Grenoble ou Rennes, jetés à la rue, laissés dans la rue, mangés par la rue, abandonnés. Ces gens sans toits qui errent, sont-ils à ce point invisibles ? Leur nombre croît car les loyers augmentent, les APL baissent, le chômage dure, et de moins en moins de logements sont construits pour les plus pauvres. Qui s’en occupe à hauteur des besoins ? La France, pourtant, compte 3 millions de logements vacants, un million de plus qu’il y a 10 ans ; 1,5 millions sont des logements vacants collectifs, 296 000 situés à Paris. Ce sont pour la plupart des immeubles laissés vides par des fonds d’investissements, des grandes entreprises, ou des organismes d’Etat même, qui très souvent spéculent sur la hausse de l’immobilier.

Or la Loi DALO impose au Préfet de reloger sous 6 mois toute personne sans logis, en détresse, menacée d’expulsion ou très mal logée, après examen de sa situation par la commission ad hoc. Le droit à l’hébergement jusqu’au relogement est dans la loi. C’est à l’État de l’assurer ! Les mots ne diront jamais assez, ce qu’est vivre à la rue, cette descente aux enfers, la violence sans répit, qui casse, détruit. La rue est torture, condamnation à mort ; une mort lente, seule, seul. La rue, ce sont très vite des plaies aux pieds, les jambes blessées qui s’infectent, les dents, les gencives, des bronchites pas soignées, les raclées pour un banc correct, sans ces inclinaisons ou ces pics qu’installent les mairies. La rue, ce sont toutes les affaires volées ; des jours à trainer, fuir, perdu, méprisé, insulté, chassé ; alcool et came, quand tout lâche. La rue, ce sont les viols aussi. Un SDF sur trois est une femme. La rue, c’est la rage qui tord le ventre, impuissante, rien pouvoir faire, rien à espérer. Rien à manger. Trouver chaque soir où dormir, mais on n’y dort pas ; des nuits à se cacher. Qui pourrait s’en sortir ?

C’était un Dimanche. Tôt. Une nuit froide. Dehors à Paris. Jacques s’est engourdi dans cette rue du Xème, blotti sur son sac. Nous dormions, il est mort. La vie entière dans ce sac serré sur son ventre. Tous ces morts dans la rue sont tués des mois durant, car leur droit à être hébergés et logés est bafoué. Mais ils sont, également, victimes de notre indifférence. Nous nous sommes progressivement accoutumés. Que faisons-nous contre l’inacceptable ? De 2012 à 2016, 3000 personnes sont mortes par an dans la rue, mortes par la rue, sans funérailles ; un mort toutes les 3 heures. On y meurt l’été autant que l’hiver. La durée moyenne de vie dépasse 80 ans en France, elle est de 49 ans dans la rue. Une fois dans la rue, tu meurs 15 ans plus tard.

Sans cesse plus de femmes, d’enfants, de mineurs, d’handicapés, de vieillards, de réfugiés, deviennent SDF. La faute aux SDF eux-mêmes ? Avec la spéculation immobilière des années 2000, en dix ans, le prix des logements a augmenté de plus de 100% et les loyers de 50% ! Que de profits réalisés, et que d’êtres humains sacrifiés !Les demandes d’hébergement d’urgence ? En violation de la loi, elles ne sont pas satisfaites pour 53 % d’entre elles dans les Bouches-du Rhône, 75 % à Paris, 83 % en Seine-Saint-Denis et dans le Rhône. D’autres initiatives d’aide existent. Tant mieux. Elles sont utiles mais tellement insuffisantes face à l’urgence. Peut-on laisser faire ? Pour les SDF, il n’y aurait aucune solution ? Pas du tout. Elle est dans la loi, répétons-le. Dans l’ordonnance de 1945, complétée en 1998 : le représentant de l’État dans un département peut réquisitionner des logements vacants, durant un à 12 ans. Les propriétaires perçoivent une indemnité et ne peuvent se soustraire à la réquisition sous peine de sanctions pénales.

Sous six mois donc, il est possible d’assurer, décemment, un toit à tous les sans-logis. Il faut commencer tout de suite. Ce n’est pas fait, car seraient bousculées (un peu mais vraiment si peu !) les spéculations immobilières et les patrimoines des plus riches. Si les pouvoirs publics ne le font pas, nous le ferons seuls. Nous qui signons ce texte, demandons aux maires de prendre des arrêtés de réquisitions et anti-expulsions pour obliger l’Etat à respecter la loi et les droits des sans logis. En attendant, nous demandons l’arrêt des expulsions sans relogement préalable (les bailleurs sont alors indemnisés).

Tous les Présidents de la République l’ont promis : « je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont sans abris ». Alors agissons tout de suite, ensemble, pour que cesse l’intolérable, c’est possible, très vite ! Lundi 29 avril, nous lancerons des assises « Zéro SDF, un logement pour toutes et tous ! »

Premiers signataires : Gérard Aschieri (syndicaliste), Josiane Balasko (actrice), Guy Bedos (acteur), Eric Beynel (Solidaires), Romane Bohringer (actrice), Carole Bouquet (actrice), Etienne Caniard (mutualiste), Stéphanie Chevrier (éditrice), Pierre Corvol (biologiste), Annie Ernaux (écrivaine), Jean-Baptiste Eyraud (Droit au Logement), Jacques Gaillot (évêque), Elisabeth et Gérard Garouste (plasticiens), Bernadette Groison (FSU), Axel Kahn (généticien), Frédéric Lebaron (sociologue), Philippe Martinez (CGT), Francois Marthouret (acteur), Nicolas Mathieu (écrivain), Gérard Mauger (sociologue), Dominique Meda (sociologue), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Pierre Richard (acteur), Sanseverino (musicien), Alfred Spira (épidémiologiste), Diane et Bernar Venet (plasticiens), Marina Vlady (actrice), Anita Weber (haut-fonctionnaire), Michel Wieworka (sociologue)

* (C) Pétition : Pour un impôt de solidarité écologique sur la fortune

41.134 signatures sur 50.000 lien pour signer

A Emmanuel MACRON , de Xavier DENAMUR,Paris, France
Je m’appelle Xavier Denamur, et mon activité de serveur devenu restaurateur dans le Marais à Paris m’a permis de payer l’ISF et la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. Depuis des années, je me fais un devoir d’interpeller nos responsables politiques pour définir, une bonne fois pour toute, une fiscalité moins injuste et enfin efficace. Mon combat, aujourd’hui, est de réformer l’impôt sur la fortune pour déclencher le premier pas vers une véritable transition socio-éco-logique de la France. Avec cette première pétition et une mobilisation collective massive de signataires, j’espère pousser le Président à enfin opter pour une fiscalité mieux adaptée aux enjeux de demain.

Réformer vite, c’est bien, à condition d’évaluer vite et de corriger vite.L’urgence de réformer, défendue par Emmanuel Macron après des années d’immobilisme, impose un corollaire : lorsqu’une réforme est imparfaite, voire néfaste, il ne faut pas perdre de temps pour la corriger. Alors, la réforme de la réforme de l’ISF, c‘est maintenant. A peine douze mois après la suppression de l’Impôt sur la fortune et la création d’un impôt sur la fortune immobilière, ce choix s’avère non seulement injuste, mais inefficace. S’entêter, en attendant qu’un miracle transforme une mesure mal pensée en coup de génie, ce n’est pas le genre de notre jeune président.

Sans revenir au statu quo ante, il faut inventer un nouvel impôt sur le capital. Une formule inédite, qui tienne compte, à la fois, de la longue agonie de l’ISF et de la mort inévitable de l’IFI. C’est-à-dire un prélèvement plus simple, qui porterait sur des patrimoines réellement confortables et conçu comme une contribution spéciale pour aider la France à entrer plus vite dans la modernité écologique.

Les riches par nature polluent plus, il est donc normal qu’ils contribuent plus et corrigent par un impôt complémentaire acceptable sur leur patrimoine leur mauvaise empreinte écologique. L’ISF est mort, l’IFI a la fièvre jaune, vive l’Impôt de Solidarité Écologique sur la Fortune ! Vive ISEF ! Aujourd’hui, dans la France de 2019, prenons deux foyers disposant chacun de 2 millions d’euros de liquidités et ayant des revenus annuels de 500 000€. Le premier investit dans un mas dans la Drôme, vaste et charmant, mais en piteux état. Acheté un million et demi d’euros, il nécessite 500 000€ de travaux de rénovation. Le second, qui a choisi de louer sa résidence principale, a investi son argent sur une des valeurs technologiques de la bourse de New York. Tandis que le premier devra s’acquitter d’une contribution de quelques milliers d’euros par an au titre de l’IFI, le second en sera totalement exonéré. Injuste, de toute évidence, ce choix fiscal est également inefficace puisqu’il avantage le foyer qui dope une économie étrangère, en l’occurrence l’économie américaine, par rapport à celui qui fait tourner l’économie nationale. Ce qui est positif pour Apple est négatif pour tous les artisans qui pourraient être mobilisés afin de restaurer la demeure. Par dessus le marché, si je puis écrire, n’oublions pas que le premier investisseur a dû également s’acquitter de TVA sur les travaux et de frais d’acquisition/d’enregistrement/notariaux bien plus conséquents que les frais bancaires pratiqués versés par les détenteurs d’actions.

Le président pourtant fraîchement sorti du moule de l’inspection générale des finances n’avait peut-être pas vu ce petit travers d’un dispositif défendu bec et ongles par la belle et noble société. De l’ISF, il faut garder l’assiette, qui avait l’avantage de toucher et l’immobilier et les valeurs mobilières, évitant de créer des effets de bascule d’un capital sur un autre. En revanche, le seuil de déclenchement, qui situait un foyer disposant d’un appartement familial à Paris dans la catégorie des riches, devrait être relevé : de 1.3 millions avant la réforme Macron, il serait désormais relevé, tous capitaux confondus, à 2 millions d’euros. On évitera par la même occasion le syndrome du petit propriétaire terrien de l’île de Ré.

Le taux d’imposition doit permettre d’engager un mouvement significatif de redistribution. Avec 1%, à partir de 2 millions d’euros de capital, la contribution s’élèvera de manière progressive, sans risque d’asphyxier un foyer qui ne serait pas en mesure de s’en acquitter. Ainsi, avec 3 millions d’euros de patrimoine, un foyer versera 10 000 euros au fisc, avec 10 millions, 80 000 euros. Le foyer qui détient 20 millions ne devrait pas s’appauvrir de manière excessive, même avec une contribution de 180 000 euros. Pour rappel, le taux supérieur de l’ex-ISF, à partir de 10 millions d’euros, était de 1.5% ! On pourrait même imaginer, au-delà, de 20 millions d’euros, une tranche supplémentaire à 2% ! Sans plafonnement ! Ainsi, le nouvel impôt plus lisible devrait-il toucher moins de contribuables et rapporter autant voir plus.

Privilégier la valeur travail demande d’abord de ne plus favoriser les valeurs de la rente. Les plus fortunés à l’empreinte carbone bien supérieure à la moyenne devraient être fiers de participer à la cohésion sociale pilier d’une économie en bonne santé et d’une transition écologique réussie qui reste l’urgence absolue. Reste au président de la République de démonter qu’il est capable de redonner à l’ensemble des Français l’envie de croire à un avenir commun en balisant d’abord en toute transparence une réforme globale de la fiscalité et en infléchissant fortement les orientations budgétaires actuelles. Donnons à tous les citoyens les moyens de participer eux aussi à « make the planet great again ». Xavier Denamur, Ancien contribuable assujetti à l’ISF, actuellement concerné par l’IFI et futur payeur de l’ISEF

* (C) Pétition : INDEXATION DES RETRAITES SUR L’INFLATION

253.532 signatures lien pour signer

Pétition adressée à TOUS LES RETRAITÉS AINSI QUE CEUX QUI PEUVENT NOUS AIDER Par FRANCINE VERGON
Monsieur MACRON va supprimer la hausse de la CSG injustement établie pour les retraités ayant une retraite de plus de 1200 euros/mois. Cette suppression concernera les personne touchant des pensions de - de 2000 euros.
Les retraites n’ont plus été revalorisées depuis avril 2013 ce qui est scandaleux compte tenu de l’augmentation du coût de la vie.
Tous ceux qui ont une pension de retraite de - de 1000 euros par mois sont les grands oubliés des mesures annoncées par MACRON. Beaucoup d entre nous ont du mal, eux aussi, à finir le mois.
NOUS EXIGEONS L’INDEXATION DES RETRAITES SUR L’INFLATION afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !

* (E) Pétition : Pour que le gouvernement français s’engage réellement contre la déforestation

177.173 signatures sur 200.000 lien pour signer

Daisy TARRIER a lancé cette pétition adressée à MINISTERE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE et à 2 autres

Je suis militante depuis près de 15 ans pour la protection de l’environnement. Je n’ai pourtant compris que tardivement que ma consommation personnelle avait un impact sur la déforestation. J’ai alors eu l’occasion de réfléchir à la notion de déforestation importée, c’est à dire l’incidence de mon mode de vie en France sur la destruction des forêts du monde. Ainsi, je me suis rendue compte que mon empreinte était principalement liée à mes habitudes alimentaires. Depuis je mange moins de viande et je privilégie les produits locaux, mais ce n’est pas suffisant.L’urgence pour les forêts est flagrante. Chaque année ce sont plus de 13 millions d’hectares bruts de forêt qui disparaissent dans le monde. L’Europe est le continent qui, par ses importations, génère le plus de déforestation dans d’autres régions du globe. Certaines matières premières d’importation comme le soja ou l’huile de palme sont particulièrement à risque pour la déforestation.

L’empreinte forêt moyenne d’un Français est de 352 m². Cela signifie que pour nous approvisionner en principaux produits à risque de déforestation, nous avons prélevé sur les forêts la surface de presque deux terrains de tennis. Nous devons réduire cette empreinte au plus vite - c’est notre responsabilité - car nous, citoyens européens, impactons majoritairement les forêts de la planète. Nous avons tous notre rôle à jouer pour diminuer notre impact. Cependant, pouvons-nous arriver à Zéro Empreinte Forêt par nos simples choix de consommation ? Allons-nous stopper la déforestation en arrêtant seulement de manger du poulet alimenté au soja ? La réponse est non. Sans des décisions fortes des gouvernements et des entreprises, c’est impossible !

Le soja est le premier responsable de l’Empreinte Forêt des Français. Il est surtout consommé par les animaux de nos élevages qui serviront à produire de la viande mais aussi des produits laitiers et des œufs, il est importé à 97 % ! Ce soja pourrait être produit localement en Europe, sans OGM, et sans générer de déforestation. Mais les accords du GATT entre les Etats-Unis et l’Union européenne bloquent l’augmentation des surfaces de culture d’oléagineux en Europe. Quant à l’huile de palme, responsable de 61 % de la déforestation en Indonésie, c’est la même chose. Le consommateur a permis de réduire l’usage de l’huile palme alimentaire de 25 % entre 2010 et 2018. Pourtant, dans le même temps, la consommation totale d’huile de palme a augmenté de 325 % à cause de sa présence dans les carburants ! L’usage des agrocarburants est encouragé par une directive européenne, et l’huile de palme est le premier biocarburant utilisé.

À l’occasion de la publication par l’État français de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) qui est un premier pas insuffisant, un collectif d’associations françaises luttant à travers le monde pour la préservation des forêts publie une tribune, et appelle à prendre immédiatement des mesures concrètes et ambitieuses pour réduire de moitié la déforestation importée de la France dès 2020. Nous, consommateurs et citoyens, pouvons faire bouger les choses en faisant pression sur les décideurs ! Pour arriver à Zéro Empreinte Forêt, c’est maintenant ! Signons pour que les décideurs publics et privés mettent en place immédiatement et avec les moyens nécessaires une stratégie de lutte contre la déforestation importée contraignante et responsable ! Pour retrouver la version complète de la tribune en ligne

* (C) Pétition : Justice pour les 14 femmes s’opposant au fascisme en Pologne

14.051 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention du Ministre de l’Intérieur Joachim Brudzinskiet et du Ministre de la Justice Zbigniew Ziobro

Messieurs les Ministres, Je suis profondément préoccupé par le sort réservé aux 14 femmes qui ont été violemment attaquées par des manifestant·e·s au cours de la marche du Jour de l’indépendance de 2017.

Ces femmes ont participé à la marche pour protester contre la haine affichée. Pour cela, elles ont été attaquées par des personnes qui ont été filmées en train de leur donner des coups de pied, de les frapper, de leur cracher dessus et de les agresser verbalement. Elles ont été victimes d’humiliations, de blessures, de contusions et de coupures. La police n’était pas présente pour les protéger et le procureur chargé de l’affaire a décidé de clore l’enquête sur l’agression avec une justification absurde. Non seulement blessées, ces femmes ont été accusées d’ "ingérence dans un rassemblement licite". Elles ont été reconnues coupables en première instance et condamnées à payer une amende et des frais de justice, pour avoir simplement exprimé leurs opinions pacifiquement.

Ces 14 femmes doivent obtenir justice et les responsables de leur agression doivent être identifiés et traduits en justice. La protestation pacifique est un droit humain fondamental qui doit être garanti en droit et en pratique. Les autorités polonaises doivent permettre aux citoyens de protester pacifiquement et ne pas criminaliser ceux qui souhaitent exprimer pacifiquement leurs opinions.

Je vous prie de recevoir, Messieurs les Ministres, l’expression de ma considération distinguée.

* (C) Solidarité dans la crise, justice pour la Grèce

146.712 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée aux gouvernements de la zone euro, au président de l’Eurogroupe Mário Centeno, et au président de la Banque centrale européenne Mario Draghi

Nous soutenons la Grèce, nous exigeons une action en faveur d’une reprise économique prenant vraiment en compte la vie et la dignité des gens. En commençant par leur rendre les intérêts générés par les bons du trésor grecs.

Pourquoi c’est important ? Le peuple grec s’est vu écrasé par la pression des clauses d’austérité. Les hôpitaux peuvent à peine dispenser les soins de base, avec une infirmière pour 40 patients [1]. Les salaires continuent de dégringoler. Les retraites ont été plusieurs fois réduites depuis 2010 [2]. Le chômage a plus que doublé [3]. Et l’argent du plan de sauvetage était censé « aider » la Grèce à sortir de cette situation ? Les pays de la zone euro en ont tiré des milliards d’euros de bénéfices [4].

Mais les ministres des finances européens ont le pouvoir de changer de cap. Si nous leur montrons que les Européens ne veulent pas profiter du désespoir de la Grèce, ils ne pourront plus agir à leur guise et en notre nom. La Banque Centrale Européenne a commencé à acheter des bons du trésor grecs en 2010, quand le pays a eu besoin d’un premier prêt. Si la BCE n’achetait pas les titres, la Grèce aurait été obligée de faire baisser leur prix. Mais la BCE a empêché la Grèce de le faire, par une condition incluse dans le plan d’aide. Chaque année, ces bons surévalués génèrent un profit colossal, auparavant reversé à la Grèce [5].

Ça a changé en 2015, quand les Grecs ont voté contre les coupes budgétaires qui affectent leur vie quotidienne. Pour punir ce vote, la zone euro a décidé d’empocher les profits engendrés par les bons, au lieu de les reverser à la Grèce comme convenu au départ [6].Après des années d’austérité, douze augmentations successives des impôts et autant de réductions drastiques des services publics, le peuple grec ne peut plus être exploité. Les pays de la zone euro vont sûrement discuter des profits sur les bons dans moins d’un mois, et plus que jamais, le peuple grec a besoin de nous pour les soutenir.

Unis, nous pouvons agir pour que ces titres soient rétrocédés à la Grèce, et exiger que la reprise économique d’un pays prenne en compte la vie et la dignité des gens. Ensemble, nous avons le pouvoir de montrer au peuple grec que nous les soutenons. Et aux gouvernements que nous attendons de la solidarité, pas de l’exploitation.

REFERENCES

[1] “’Dans les hôpitaux grecs, « des malades renoncent à se soigner »” Libération, 14 Juin 2017. http://www.liberation.fr/planete/2017/06/14/dans-les-hopitaux-grecs-des-malades-renoncent-a-se-soigner_1576853

[2] “Grèce : les retraités en colère contre la 12ème baisse de leurs pensions” EuroNews, 4 Avril 2017. http://fr.euronews.com/2017/04/04/grece-les-retraites-en-colere-contre-la-12eme-baisse-de-leurs-pensions

[3] “Grèce. Le taux de chômage a dépassé la barre des 25%” France Info, 11 Octobre 2012. https://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-le-taux-de-chomage-a-depasse-la-barre-des-25_153761.html

[4] “Comment la BCE a gagné « 7,8 milliards d’euros grâce à la dette grecque »” Le Monde, 26 October 2017. http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/comment-la-bce-a-gagne-7-8-milliards-d-euros-grace-a-la-dette-grecque_5206484_3234.html

[5] “ECB to swap Greek bonds to avoid forced losses -sources,” Reuters, 16 February 2012. https://www.reuters.com/article/us-ecb-greece/ecb-to-swap-greek-bonds-to-avoid-forced-losses-sources-idUSTRE81F1EK20120216

[6] “Depuis cinq ans, le malheur des Grecs fait les bénéfices… de l’Allemagne” Alternatives Economiques, 27 Aout 2015. https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2015/08/27/depuis-cinq-ans-le-malheur-des-grecs-fait-les-benefices-de-l-allemagne

* (C) Pétition : L’armée du Myanmar doit rendre des comptes

16.947 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, Mesdames, Messieurs, Amnesty International a recueilli des éléments nombreux et dignes de foi permettant de conclure à la responsabilité des forces armées et de la police du Myanmar, et en particulier de 13 personnes, dans les crimes contre l’humanité perpétrés lors des opérations de nettoyage ethnique menées contre la population rohingya du nord de l’État d’Arakan en 2017.J’exhorte donc le Conseil des droits de l’homme à :
- créer une commission d’enquête internationale chargée notamment de collecter les preuves de ces crimes et constituer des dossiers qui pourront être utilisés par la justice ;composée d’experts indépendants et spécialisés, disposant de ressources - notamment financières et techniques - suffisantes pour remplir son mandat ;
- transmettre officiellement le rapport final de la mission d’établissement des faits à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité de l’ONU ;
- prolonger le mandat de la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme au Myanmar et exhorter le gouvernement birman à coopérer, notamment en revenant sur sa décision de lui interdire l’entrée sur le territoire ;
- trouver d’autres moyens d’endiguer la dégradation de la situation des droits humains au Myanmar, dans l’éventualité où le gouvernement maintiendrait son refus de coopérer avec le rapporteur spécial et les mécanismes des Nations unies concernant les droits humains.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma haute considération.

* (C) Je signe pour une loi contre les inégalités

46.520 signatures sur 50.000 avec OXFAM-FRANCE lien pour signer

Dans le monde, près de 850 millions d’individus, survivent dans l’extrême pauvreté avec moins de 1,9 $ par jour, sans accès à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, et sans opportunité d’un avenir meilleur. A l’extrême opposé, depuis une dizaine d’années, une élite d’ultra-riches a émergé. L’année 2017 a battu un record alarmant : le nombre de milliardaires dans le monde a connu sa plus forte hausse de l’histoire. Leur fortune a augmenté de 762 milliards de dollars, soit sept fois le montant nécessaire par an, pour sortir de l’extrême pauvreté les personnes qui en sont touchées .

Le constat que nous faisons est sans appel : si la société est globalement plus riche, elle est pourtant incapable d’offrir une vie meilleure au plus grand nombre. En 2017, 82 % de la croissance a profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres n’en ont récupéré que des miettes. En France, les inégalités se creusent aussi : les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’extrême richesse qui s’est accumulée sur les comptes bancaires des 1 % les plus riches, sans entraves et sans règles, alors qu’elle est aussi le produit du travail des 99 % restants de la population, n’a pas fait l’objet d’un partage équitable. Des scandales d’évasion fiscale tels que les Paradise Papers, les écarts de rémunérations au sein de grandes entreprises ou la réforme fiscale d’Emmanuel Macron, montrent que les responsables économiques et politiques ne sont pour l’instant pas décidé.e.s à s’attaquer sérieusement à cette injustice.

Contre les inégalités : pesons de tout notre poids !

Pour lutter contre les inégalités, des solutions existent pourtant et demandent une forte volonté, certes de la part des entreprises, mais surtout, des responsables politiques. Sans mesures fortes, les pays pauvres et riches resteront privés de leurs recettes fiscales, tandis que les personnes les plus vulnérables, souvent des femmes payées à des salaires indécents resteront enfermées dans la pauvreté. Sans mesures fortes, la France verra ses citoyen.ne.s et petites entreprises payer la facture des pratiques irresponsables de grandes entreprises, dans un climat d’injustice et de stigmatisation des plus pauvres. Sans mesures fortes, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE, cet accroissement continu des inégalités, in fine, portera atteinte à la croissance et à la prospérité économique de tou.te.s.

Face à l’indignation contre les inégalités, il est temps d’agir de tout notre poids pour peser et ré-équilibrer les choses. Pour cela, Oxfam s’adressera aux grandes entreprises pour leur demander de tourner le dos à des pratiques nocives : évasion fiscale, grands écarts salariaux, versement record de dividendes, et d’emprunter la voie d’une économie plus humaine et inclusive. Mais des mesures volontaristes ne suffiront pas à gagner le combat contre les inégalités. Des mesures publiques ambitieuses doivent être adoptées et s’imposer aux entreprises et aux contribuables.

C’est pourquoi, Oxfam mobilisera des milliers de citoyens cette année autour d’une demande prioritaire à Emmanuel Macron, au Gouvernement et aux parlementaires : adopter une loi contre les inégalités, au service de l’intérêt général (pour en savoir plus, rendez-vous ici). Cette loi reposerait sur trois piliers :

* Un partage réellement équitable des richesses créées au sein des entreprises, entre dirigeant.e.s, salarié.e.s et actionnaires

* La lutte contre l’évasion fiscale pour financer les services publics – comme l’éducation, la santé ou les transports - qui réduisent les inégalités

* La défense d’un impôt juste et progressif pour une redistribution équitable des riches

Monsieur le Président de la République,

Alors que le nombre de milliardaires dans le monde a connu en 2017 sa plus forte hausse de l’Histoire, partout les écarts de richesses se creusent. Et la France n’échappe pas au fléau des inégalités. Les 10 % des Français-es les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’explosion des inégalités constitue un des défis majeurs de ce début de 21ème siècle. Cette injustice menace les sociétés et les économies, et doit être combattue de toute urgence par les gouvernements. Engagez-vous contre les inégalités et initiez en 2018 une loi contre les inégalités. Une telle loi fera de la France un pays pionnier dans la défense d’une économie plus humaine, solidaire et responsable.

* (E) Pétition : Pour une réforme radicale* de la chasse

167.968 signatures sur 200.000 lien pour signer Par One Voice
Pétition adressée à Monsieur Emmanuel Macron, président de la République

*Radical, radicale : adjectif Qui vise à agir sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier.

En France, la chasse tue chaque année 45 millions d’animaux sauvages libres ou issus d’élevages (dont 30 millions nés en liberté), sans compter les victimes « collatérales » humaines et animales.La chasse n’est ni un loisir ni un art de vivre ! Et ce n’est pas en remplaçant les termes « tuer » et « abattre » par ceux de « gérer », « prélever » ou « servir » que la pratique en est moins cruelle pour les animaux et moins nuisible pour la nature.Il est temps qu’une activité si destructrice soit interdite. En attendant, voici 10 points pour réformer cette pratique :

  • Indépendance de la police de la chasse ;
  • Interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  • Interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  • Interdiction des pièges tuants ;
  • Fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, lèques, lacs, pentes, tendelles…) ;
  • Abolition de la vènerie sous terre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  • 2 jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires ;
  • Visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de la chasse avec contrôle de la vue.

Nous soussignés demandons aux côtés de l’association One Voice une réforme radicale de la chasse !
Amour de la nature ne rime pas avec destruction, dégradation et souffrance animale mais avec respect et émerveillement.

Avec le soutien des personnalités :
Laurent Baheux - Photographe
Fabrice Nicolino - Journaliste
Laurence Parisot - Dirigeante d’Entreprise
Pierre Rigaux - Naturaliste
Franck Sorbier - Grand Couturier et Maître d’Art
Pierre Athanaze - Naturaliste et forestier
Yolaine de la Bigne - Journaliste et auteure
Vincent Munier - Photographe
Paul Watson - Activiste de la cause animale, capitaine de navire
Marc Giraud - Naturaliste et écrivain

* (C) LOI SECRET DES AFFAIRES:NE LAISSONS PAS LES ENTREPRISES ET LES BANQUES D’AFFAIRES IMPOSER LA LOI DU SILENCE !

Par Pollinis 580.363 signatures sur 600.000 Lien pour signer

Campagne lancée par le collectif "Stop secret d’affaires" qui regroupe ONG, journalistes, syndicats, avocats et représentants des citoyens unis contre l’application de la Directive Secrets d’affaires en France, et hébergée par l’association de défense des pollinisateurs et de l’environnement POLLINIS.

Soutiens de la pétition:Lucet Élise, journaliste ; Perrin Edouard, journaliste, Président du Collectif "Informer N’est Pas un Délit" ; Deltour Antoine, lanceur d’alertes Luxleaks ; Dr Arazi Marc, lanceur d’alerte du Phonegate ; Cossart Sandra, Directrice de Sherpa ; Poilane Emmanuel, Directeur Général de France Libertés et Président du CRID ; CrimHalt ; Collectif On ne se taira pas ! ; Nothing2Hide ; Remy Clément, Président de l’ONG POLLINIS ; Laarman Nicolas, directeur Général de l’ONG POLLINIS ; Julliard Jean-François, directeur-exécutif de l’ONG Greenpeace France ; Compain Florent, Président de l’ONG Les Amis de la Terre France ; Potier Julie, directrice de BIO CONSOM’ACTEURS ; Christophe Noisette, rédacteur en chef d’Inf’OGM ; Ingrid Kragl, directrice de l’information, Foodwatch ; Action Aid France – Peuples Solidaires ; Cellier Dominique, Président de Sciences Citoyennes ; Petitjean Olivier, journaliste, coordinateur de l’Observatoire des multinationales ; Alt Éric, Vice-Président d’ANTICOR ; Pigeon Martin, militant chercheur, Corporate Europe Observatory ; Malik Salemkour, Président de la Ligue des droits de l’Homme ; Ramaux Christophe, économiste à l’Université Paris 1, membre des Économistes atterrés ; Plihon Dominique, économiste, porte-parole d’ATTAC ; Collectif Éthique sur l’étiquette ; Mathilde Dupré, Présidente du Forum citoyen pour la RSE ; Bernard Salamand, Ritimo ;Kalinowski Wojtek, Co-Directeur de l’Institut Veblen ; Lepers Elliot, Directeur de l’ONG Le Mouvement ; Trouvé Aurélie, porte parole d’ATTAC ; Darmon Muriel, Présidente de l’Association Française de Sociologie ; Borrel Thomas, porte-parole de Survie ; ISF-France ; Ingénieurs Sans Frontières-AgriSTA ; Thibaud Clément, Président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ; du Roy Ivan, journaliste, co-rédacteur en chef de Basta ! ; Rousseaux Agnès, journaliste, co-rédactrice en chef de Basta ! ; Apel-Muller Patrick, directeur de la rédaction de l’Humanité ; Merckaert Jean, rédacteur en chef de la Revue Projet ; Alternatives Économiques ; La Télé Libre ; Magneto Presse ; Raffin Patrick, photographe ; Syndicat National des Journalistes ; Roques Laurence, Présidente du Syndicat des avocats de France ; Vire Emmanuel, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Peres Eric, secrétaire général de FO Cadres ; Fédération CGT des finances ; Aiquel Pablo, journaliste, SNJ-CGT ; Patrick Kamenka, journaliste, SNJ-CGT ; Monfort Patrick, secrétaire général du SNCS-FSU ; Binet Sophie, secrétaire générale adjointe de l’UGICT-CGT ; Kotlicki Marie-José, secrétaire générale de l’UGICT-CGT ; Christofol Hervé, secrétaire général du SNESUP-FSU ; Beynel Eric, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Société des journalistes de l’AFP ; Société des journalistes du Figaro ; Société des rédacteurs du Monde ; Société des journalistes de France 2 ; Société des journalistes et du personnel de Libération ; Société des journalistes de l’Humanité ; Société des journalistes de BFMTV ; Société des journalistes des Échos ; Société des journalistes de Premières Lignes ; Société des journalistes de RMC ; Société des journalistes du Point ; Société des journalistes de Mediapart ; Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 ; Société des journalistes de Challenges ; Société des journalistes de TV5 Monde ; Société des journalistes de Télérama ; Société des journalistes du JDD ; Société des rédacteurs de La Vie ; Société des journalistes de Radio France ; Société des journalistes du Parisien-aujourd’hui en France

* (C) Pétition :Bayer / Monsanto : Laissez tomber votre procédure d’appel contre Dewayne Johnson

223.742 signatures sur 250.000 souhaitées lien pour signer

Dewayne Johnson est entré dans l’histoire cette année en intentant une action en justice contre Monsanto pour avoir causé son cancer - et en gagnant son procès. Mais la société mère de Monsanto, Bayer, est mauvaise perdante. Elle ne versera pas à Johnson l’indemnité qu’elle lui doit, même après qu’un juge ait réduit la somme de plus des deux tiers. Au lieu de cela, Bayer oblige ce père de trois enfants en bas âge à passer le reste de sa vie devant un tribunal, se disputant appel après appel. Maintenant, Johnson a besoin de votre aide. Il ne veut pas passer ses derniers jours dans ce qui s’annonce comme une interminable bataille juridique. Mais il veut également s’assurer que Bayer soit traduit en justice et payer ce qu’il doit. C’est pourquoi il nous a personnellement demandé de faire campagne en son nom pour que Bayer abandonne son recours. Il est temps de prendre des mesures urgentes pour montrer à Johnson que vous êtes à ses côtés - et pour que Bayer sache qu’elle fait face à une force citoyenne et déterminée, beaucoup plus grande que jamais. Dites à Bayer et à Monsanto de mettre fin à la procédure d’appel lancée contre Dewayne Johnson.

Cette affaire judiciaire est en cours depuis des décennies. Monsanto a affirmé pendant des années que son désherbant n’était pas dangereux. Les avocats de Dewayne Johnson ont prouvé hors de tout doute possible que la société était parfaitement au courant des conséquences mortelles du glyphosate et n’avait rien fait pour en alerter le public. Les vannes sont sur le point de s’ouvrir sur les ravages cancérigènes causés par le poison de Monsanto : ce sont plus de 8000 personnes qui pourraient se porter victimes à ce jour. Si Bayer accepte le verdict dans l’affaire Johnson, il devra enfin faire face au préjudice causé par le glyphosate à des milliers de personnes. C’est pourquoi nous luttons si durement pour que le paiement de 78 millions de dollars de dommages et intérêts aie lieu, ce qui correspond à un centime pour ce milliardaire de l’agroalimentaire. Nous n’avons pas les milliards de Bayer ni son arsenal juridique. Tout ce que nous avons, c’est la conviction que, tôt ou tard, nous allons gagner. Le géant de l’agrochimie a misé tout ce qu’il avait contre Johnson - et pourtant, il en est sorti vainqueur. Lui et ses avocats sont prêts à se battre encore et encore contre Bayer. Mais Johnson mérite de voir la fin de ces luttes judiciaires de son vivant. C’est pourquoi il nous a demandé de faire front commun et de faire pression sur Bayer et Monsanto pour qu’ils assument leurs responsabilités. Voulez-vous aider l’homme qui a battu Monsanto à défendre sa victoire historique ? Dites à Bayer et à Monsanto de verser à Dewayne Johnson l’indemnisation qu’il mérite !

* (E) Pétition:La plateforme Biofuture, ni propre, ni verte

104.502 signatures sur 150.000 lien pour signer

Aux gouvernements de l’Argentine, du Brésil, du Canada, de la Chine, du Danemark, de l’Égypte, des États-Unis, de la Finlande, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Maroc, du Mozambique, du Paraguay, des Pays-Bas, des Philippines, du Royaume-Uni, de la Suède et de l’Uruguay.

Suivant l’exemple du Brésil, 20 nations ont approuvé une plateforme Biofuture visant à remplacer notre économie basée sur les énergies fossiles par une économie basée sur les biocarburants, la biomasse et d’autres cultures. Alors qu’il est absolument essentiel d’éliminer les énergies fossiles pour protéger notre planète, remplacer ces dernières par de la biomasse n’est pas la transition dont le monde a besoin. De nombreux gouvernements soutiennent déjà le développement des biocarburants, y compris la combustion d’arbres pour générer de l’électricité et les carburants de transport liquides tels que la canne à sucre, le maïs, l’huile de palme et le soja, entre autres.

Cette « bioéconomie » serait élargie pour inclure l’utilisation de culture et d’arbres pour produire des bioplastiques, des produits biochimiques et toute une série de « bioproduits ». Alors que le terme de « bioéconomie » a été communément adopté, cette économie est faussement présentée comme viable et comme une voie durable vers le bas carbone. En réalité, étant donné l’ampleur de la demande en terre et en eau pour la culture de biomasse, les conséquences seraient désastreuses : reconversion de larges étendues de terres au profit de cultures et de plantations, dégradation continue des écosystèmes naturels restants et déplacements forcés de personnes et de la production alimentaire. La popularité de la bioéconomie repose sur la croyance erronée que nous pouvons maintenir une croissance économique et le statu quo en remplaçant simplement les énergies fossiles par des énergies vivantes.

Une bioéconomie telle que prévue par la plateforme Biofuture serait :

- Mauvaise pour le climat : la plateforme Biofuture prône le passage à la bioénergie et aux biomatériaux pour l’énergie, le transport et l’industrie, en ignorant les effets amplement attestés de la demande en cultures et en plantations qui conduirait à la reconversion de vastes étendues de terre. Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que les biocarburants augmentent les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les réduire. Il est bien plus efficace d’investir dans la protection et la restauration des écosystèmes. Mais cela ne peut se faire face à d’importantes demandes en cultures et en bois.

- Mauvaise pour les droits humains : la production de biocarburant à grande échelle a déjà conduit à l’accaparement de terres, ainsi qu’à de violentes expulsions, au déplacement de la production alimentaire et à la faim en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, à la destruction de la souveraineté alimentaire et à des violations du droit du travail. La nouvelle demande massive en terres agricoles pour produire la biomasse nécessaire à maintenir une bioéconomie mondiale ne ferait qu’empirer considérablement ces effets négatifs.

- Mauvaise pour la biodiversité : des forêts et des écosystèmes riches en diversité biologique seraient défrichés pour faire place à la production de biomasse, comme cela a déjà été le cas pour les biocarburants à base de maïs, de canne à sucre, d’huile de palme et de soja. Pour protéger la biodiversité nous devons réduire et non pas augmenter notre demande en terres agricoles, ainsi que diminuer notre utilisation d’eau, d’engrais et de produits agrochimiques.

- Néfaste à des solutions réelles et efficaces : si elle est soutenue, la vision de la plateforme Biofuture ne conduirait qu’à la subvention continue des biocarburants et au détournement des investissements et de l’attention qui devraient être consacrés à des solutions réelles et prouvées. Des solutions qui s’avèrent urgentes si nous voulons enrayer la catastrophe climatique.

Les groupes et particuliers soussignés en appellent aux 20 pays et aux organisations multilatérales signataires de la plateforme Biofuture de cesser leur appui. Nous invitons les autres gouvernements à s’abstenir de tout soutien à la plateforme. Au lieu de cela, nous demandons aux gouvernements de proposer des solutions à la crise climatique qui soient viables et équitables, qui respectent les droits humains, privilégient les technologies à faible émission de carbone, réduisent la surconsommation et les déchets et protègent les forêts et les autres écosystèmes.

Lettre complète (en anglais)

* (E) Pétition : Faites stopper les tirs sur les LOUPS !

55.583 signatures lien pour signer

Par La Voix des Loups, Pétition adressée à M. Pascal Mailhos, Préfet coordonnateur du plan loup et Mr Xavier Doublet, Directeur de Cabinet du Préfet

Monsieur le Préfet Pascal Mailhos, Monsieur le directeur de cabinet Xavier Doublet,
La France semble s’être lancée dans la chasse aux loups ! Bilan pour cette année 2018, déjà 51 Loups morts et décomptés du plafond. 47 Loups massacrés "légalement" + 4 loups braconné . A ceci s’ajoute, 19 loups morts de façon accidentelles, de cause indéterminée ou "mort naturellement" (non décomptés). Nous savons tous que ces tirs ne servent à rien, bien au contraire, ils augmentent les prédations, laissant les meutes désorganisées se retrancher sur des proies plus faciles. Le funeste quota atteint ne semblant pas suffisant vous venez de mettre en application l’article 3 de l’arrêté ministériel : La mise en œuvre des tirs de défense simple pouvant conduire à la destruction de spécimens de loups et qui pourra se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2018 compris, sans aucune limite de nombre et ce jusqu’au 31 décembre. Souhaitez-vous l’éradication du loup ?

Nous nous permettons de vous rappeler que l’espèce couverte par un régime de protection stricte au titre de l’article 12 de la directive 92/43/CE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dits habitats. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a émis le 12 janvier 2018 un avis négatif sur les deux projets d’arrêtés qui fixent les conditions de tirs et le nombre maximal de loups pouvant être détruits : "Il semble (...) que ce plan s’inscrive dans un freinage, par régulation, de la croissance des populations de loups, allant bien au-delà des possibilités réglementaires de déroger à la protection de l’espèce". Nous, citoyen Français, sommes en désaccord avec cette politique d’extermination du loup. Nous vous demandons , donc ,de retirer cet arrêté criminel et insensé , qui ne fixe pas de quota à abattre et d’imposer aux éleveurs de se protéger, en prenant les mesures nécessaires de vérification sur le terrain ( Le plan loup ne l’impose pas et c’est un non sens ).
Collectif citoyen La Voix Des Loups.

* (C) Pétition : Pour l’interdiction des Flash-Ball et des grenades de désencerclement

20.991 signatures sur 30.000 lien pour signer

La répression contre les Gilets Jaunes a été massive. Les chiffres en donnent toute l’étendue : plus de 5 600 interpellations et gardes à vue, plus de mille condamnations. Le bilan officiel fin 2018 recensait environ 3 000 blessés et mutilés. Des femmes et des hommes dont la vie aura été brisée.

Le gouvernement a fait le choix d’un maintien de l’ordre brutal et disproportionné face au mouvement : dispositifs policiers démesurés, journalistes bousculés et empêchés de travailler, gardes à vue et arrestations préventives, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, tirs de Flash‐Ball et de grenades de désencerclement, drones et hélicoptères, déploiement de blindés… En annonçant le retour de la loi « anti‐casseurs », invention de la droite après Mai 68, le Premier ministre affiche la couleur. La désescalade n’est pas l’option du gouvernement. La matraque est désormais sa seule réponse politique !

Le choix de la force et de l’affrontement est toujours la tentation d’un pouvoir affaibli, ébranlé par une exigence démocratique et sociale qui vient des profondeurs du pays, et qui le conteste. L’escalade répressive et l’utilisation intensive des moyens de police finissent d’ailleurs par mettre en danger les gendarmes et les policiers eux‐mêmes. Le Président, le gouvernement, la majorité parlementaire et leurs relais médiatiques en appellent aujourd’hui à la défense des institutions et de la République pour mieux se protéger et justifier la criminalisation d’un mouvement qui ne saurait se résumer aux violences que nous condamnons. Ce faisant, ils nourrissent la logique infernale de la « provocation‐répression » et minent en fait encore un peu plus les bases de notre pacte républicain.

Nous sommes bien en face d’une incompréhension de classe, doublée d’une tentative désespérée de mettre à l’abri une oligarchie qui a permis à Emmanuel Macron d’accéder au pouvoir. Ce choix de la répression et de la violence policière est à l’œuvre depuis longtemps dans les quartiers populaires et touche particulièrement les pauvres, les précaires, les jeunes, les migrants. Il est également à l’œuvre contre les ZAD et contre les mouvements d’écologie radicale. Les victimes de ces politiques avaient une vie, des familles, des rêves. Elles ont aussi des noms : Remi Fraisse à Sivens, Adama Traoré à Beaumont‐sur‐Oise.

La « maladie sécuritaire » ne date pas d’aujourd’hui. Emmanuel Macron n’est qu’un accélérateur de particules. Il est le digne héritier des gouvernements précédents, qui avaient bien commencé le travail de régression en matière de libertés publiques et d’attaques contre le pacte social. Rappelons toutes les lois votées qui ont relégué le juge derrière le préfet, le procureur et le policier, suivies par le basculement, par cette nouvelle majorité, de dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun. Aujourd’hui, Édouard Philippe n’a plus qu’à « piocher » dans cet arsenal répressif, « co‐construction » de la droite et du gouvernement Hollande‐Valls, pour réprimer et diaboliser un mouvement auquel il ne veut pas répondre.

Les Gilets Jaunes ont mis le doigt sur tout ce qui ne va pas et le rappellent à chaque rond‐point. Il est temps de trouver des remèdes pour soulager ce corps malade qu’est devenue la France et d’apporter des réponses concrètes aux attentes de justice et de démocratie exprimées par les manifestant.e.s, notamment le rétablissement de l’ISF, la mise en place du RIC (dont les modalités restent à définir), une fiscalité plus juste pour les PME et TPE, notamment celles travaillant pour la transition écologique, une réelle augmentation du SMIC et des minima sociaux, la baisse du prix des produits de première nécessité.

Nous devons, et nous allons combattre la nouvelle étape annoncée par le Premier ministre dans la mise sous tutelle du droit de manifester, inspirée de la proposition de loi du sénateur LR Bruno Retailleau. Aujourd’hui ce sont les Gilets Jaunes qui sont visés. Demain, nous pourrons l’être toutes et tous. Il est grand temps d’abandonner et d’interdire toutes les armes dites non létales dont l’utilisation conduit à des mutilations ou à des morts telles que les Flash‐Balls et les grenades de désencerclement – et d’en finir avec l’arbitraire de l’État policier, des lois et de la justice à deux vitesses, qui garantissent aux puissants et aux forces de l’ordre l’impunité et imposent à celles et ceux qui contestent l’ordre établi la répression sans limites.

Mais au‐delà de ce combat contre la criminalisation et la répression de masse et pour nos libertés, une autre responsabilité nous incombe à toutes et à tous, qui exige la mobilisation la plus déterminée possible : celle de pousser au changement que les Gilets Jaunes et tant de citoyen.ne.s exigent à raison aujourd’hui.

Tribune initialement publiée dans Le Monde daté du 18 janvier 2019 sous le titre « il est grand temps d’interdire les Flash‐Ball et les grenades de désencerclement »

* (E) Députés européens : Ne vous fiez pas au lobby du plastique, votez pour la responsabilité des pollueurs !

272.881 signatures sur 300.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Député-es membres de la Commission Environnement du Parlement Européen
Soutenez l’adoption d’une législation ambitieuse visant à réduire considérablement la consommation de plastiques à usage unique dans l’UE et à garantir que les producteurs paient pour les pollutions qu’ils génèrent.

Cette année, nous avons vu les images déchirantes de cadavres de tortues de mer et d’oiseaux, le ventre gonflé et déchiré par du plastique. Les scientifiques estiment que jusqu’à 12 millions de tonnes de plastique arrivent dans les océans chaque année. Et cela ne s’arrêtera pas tant que les entreprises qui fabriquent les produits et emballages en plastique ne seront pas obligées de payer pour la pollution qu’elles génèrent. Dans une dizaine de jours, les eurodéputés se réunissent pour voter de nouvelles règles visant à réduire la quantité de plastiques à usage unique en circulation en Europe. 69 eurodéputés, membres de la commission de l’environnement (ENVI) décideront des mesures qui seront proposées au vote dès les 10 et 11 octobre : et c’est là que nous devons agir pour gagner face aux lobbies du plastique.

L’an dernier, des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont exigé de la Commission européenne qu’elle fasse enfin preuve de fermeté en matière de plastique. Elle nous a entendu. La proposition de la commission est loin d’être parfaite, mais avec quelques améliorations, elle pourrait permettre la réduction drastique de la production de plastiques à usage unique et rendre la vie un peu meilleure pour tous. Les eurodéputés doivent s’assurer que les amendements apportés constituent des exceptions légitimes aux règles établies, et non des compromis en faveur des entreprises. Un élément clé de la réglementation que les élus vont être amenés à voter est, par exemple, appelée « responsabilité élargie des producteurs ». Cela signifie que les entreprises doivent payer pour leurs déchets plastiques, au lieu de laisser le nettoyage à la charge de tous les autres. Le risque maintenant, Dominique, c’est que les députés pro-plastiques tentent d’affaiblir les règles, surtout en ce qui concerne le fait de faire payer les entreprises.

D’un autre côté, les personnes en situation de handicap ou souffrant de troubles neurologiques par exemple, ont besoin de pailles en plastique en raison de leur souplesse et de leur résistance à la température. Il est donc normal que les eurodéputés accordent une attention particulière aux pailles.Ensemble, nous pouvons convaincre l’UE de prendre des mesures visant à lutter contre les déchets plastiques et à construire un monde plus inclusif pour tous. L’année dernière, des centaines de milliers d’entre vous ont signé et partagé notre pétition européenne sur la pollution plastique, ont tweeté auprès des commissaires et ont financé de grands panneaux publicitaires à Bruxelles pour appeler la Commission européenne à s’attaquer à la crise du plastique. Nous avons également mis sous le feu des projecteurs certaines des plus grandes marques au monde pour leur utilisation sans vergogne de plastique jetable, les obligeant à s’engager avec des plans d’action volontaires afin qu’ils puissent se débarrasser de nous. Mais maintenant, c’est là dessus que nous devons nous concentrer - et vous pouvez parier que c’est là, aussi, que se concentre le lobby des plastiques.

* Le Monde. 11 septembre 2018 : « Cash Investigation » et le double discours des industriels sur le recyclage du plastique
* Actu-Environnement. 14 septembre 2018 Interdiction des produits plastique jetables : les industriels ripostent
* Parlement Européen. 24 septembre 2018. Single-use Plastics and Fishing Gear : Reducing Marine Litter from Plastics

* (C) Sauvons l’Aquarius et le sauvetage en mer

272.280 signatures sur 350.000 lien pour signer
A l’attention des Etats d’Europe, cette pétition vous est adressée par SOS MEDITERRANEE, Médecins Sans Frontières (MSF)

Texte de la pétition : En tant que citoyens, nous nous associons à l’équipage de l’Aquarius, le dernier navire civil de sauvetage en mer Méditerranée centrale, pour demander à tous les Etats d’Europe de respecter l’obligation de sauvetage en mer. Cet impératif doit primer sur toute considération d’ordre politique, dans le respect du droit international. Nous exhortons tous les Etats en Europe à :

  • Prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de repartir au plus vite mener sa mission vitale de sauvetage,
  • Respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer,
  • Assumer leurs responsabilités étatiques en établissant un véritable modèle de sauvetage en Méditerranée.

Pourquoi c’est important : L’Aquarius opère en Méditerranée centrale depuis 31 mois, et a secouru 29.523 personnes lors de 230 opérations de sauvetage. Ces derniers mois, la mission de recherche et sauvetage de l’Aquarius a été l’objet de manœuvres politiques délibérées visant à y mettre fin. Le navire s’est vu retirer deux fois son pavillon en un mois : d’abord par Gibraltar, puis par le Panama. En empêchant l’Aquarius d’opérer, d’autres vies seront perdues aux portes de l’Europe, des vies perdues en silence, alors que l’Europe ferme les yeux. Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à prendre les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de reprendre sa mission vitale de sauvetage au plus vite, en octroyant sans délai un pavillon au navire.

Au cours des derniers mois, les marins et sauveteurs des navires de sauvetage civils ont été témoins de développements politiques en Méditerranée centrale incompatibles avec le droit international et maritime. Les navires de sauvetage civils sont empêchés dans leur mission ; l’obligation de porter assistance en mer n’est plus respectée. La solidarité et l’humanité sont criminalisées, en mer et à terre.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer et à dénoncer les manœuvres visant à criminaliser les sauveteurs et travailleurs humanitaires.

Face à la défaillance des Etats européens à répondre à la tragédie humanitaire en Méditerranée centrale, sur la route migratoire la plus dangereuse au monde, l’Aquarius a poursuivi ses opérations de sauvetage aux côtés d’autres navires de sauvetage. Les moyens de sauvetage font toujours cruellement défaut pour porter secours à celles et ceux qui risquent leurs vies en fuyant la Libye où leurs droits sont systématiquement bafoués. De plus, depuis le mois de juin, il n’existe plus de système opérationnel pour débarquer les rescapés dans un port sûr.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à assumer leurs responsabilités en établissant un modèle de sauvetage européen en Méditerranée, incluant un mécanisme prévisible et pérenne de débarquement des rescapés dans un port sûr.

Des êtres humains meurent. L’Aquarius, avec le soutien de la société civile, tente de les secourir. Rejoignez-nous en signant cette pétition pour nous aider à défendre les valeurs d’humanité et de solidarité en mer ».SOS MEDITERRANEE a organisé le samedi 6 octobre des rassemblements citoyens dans plusieurs villes d’Europe et en France notamment à Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Montpellier, Toulouse, Brest, Bordeaux, Grenoble, Saint-Etienne et Mouans-Sartoux (06)

* (C) Pétition :Libérez Oyub Titiev – un défenseur des droits humains russe injustement accusé de possession de drogue

59.310 signatures sur 75.000 . Lancée le 29.05.2018 Lien pour signer

Un mois avant le début de la Coupe du monde de football en Russie, la FIDH, dont la LDH est membre, et plusieurs organisations russes et internationales de défense des droits humains ont lancé une campagne en soutien au défenseur des droits de l’Homme Oyub Titiev.

Responsable du bureau de Grozny du Centre des droits de l’Homme (CDH) « Memorial », Oyub a été arrêté le 9 janvier 2018 sur des accusations de possession de drogue fabriquées de toute pièce. Il demeure jusqu’à ce jour en détention risquant dix ans de prison dans un contexte où le président tchétchène traite les défenseurs des droits humains « d’ennemis » n’ayant pas leur place en Tchétchénie. Oyub est derrière les barreaux, alors que Grozny deviendra bientôt un lieu d’entraînement pour l’équipe de football égyptienne.

CDH « Memorial » demeure le seul organisme de défense des droits humains présent en Tchétchénie. L’arrestation d’Oyub est clairement une tentative des autorités de le punir pour son travail en faveur des droits humains et de forcer les défenseurs à quitter la Tchétchénie. Depuis cette arrestation, ses collègues et
avocats ont été harcelés et menacés par les autorités tchétchènes. Les biens et les représentants de CDH « Memorial » ont également été cible de violentes attaques dans les régions voisines de la Tchétchénie.

Retrouvez la pétition en faveur d’Oyub Titiev et du CDH « Memorial ».

Regardez et partagez l’appel vidéo adressé par la fille de Natalia Estemirova, défenseure des droits humains assassinée en 2009 pour son travail en Tchétchénie.

Vous pouvez faire la différence. Ensemble, nous pouvons sauver Oyub et CDH « Memorial ». Appelez le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine à prendre des mesures pour libérer Oyub et mettre fin aux attaques sur CDH « Memorial ».

* (C) Pétition : Faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies la Grande cause nationale 2019

47.303 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre : durant mes combats politiques, comme dans ma lutte individuelle et collective contre le Sida, je me suis toujours levé contre les LGBTQI-phobies, même dans les périodes les plus difficiles où l’homosexualité était bien moins acceptée qu’aujourd’hui. Je ne pensais pas à l’époque qu’en 2018, j’aurais encore à écrire pour dénoncer la haine de l’autre. C’est donc avec cette même consternation qui m’habitait autrefois que j’ai observé la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France – des actes de haine et de violence qui sont devenus quasi-quotidiens ces dernières semaines. A cela s’ajoute la libération de la parole homophobe et transphobe ces dernières années, surtout lors du débat sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Les chiffres confirment froidement ce constat. Plus d’un homosexuel sur deux a fait face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle d’après un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier. Avec l’ouverture du débat tant attendu sur la PMA, je redoute en conséquence, comme la plupart des associations de défense et de promotion des droits des personnes LGBTQI, que suite à des propos irresponsables de certains, de nouvelles agressions aient lieu dans les prochaines semaines en proportion toujours plus croissante.

Aux pouvoirs publics, avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), nous lançons un appel pour lutter activement contre les LGBTQI-phobies Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous et nous intime de nous dresser contre ces intolérables actes de haine et de violence. Nous devons mêler nos voix pour que cesse une forme de hiérarchisation des discriminations qui n’a que trop longtemps duré. Être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est trop souvent interprété comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures. Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les un.e.s des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français.e.s. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie, le MAG, Contact ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable sur la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.

L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. L’association des policiers et gendarmes LGBTQI, Flag, tente de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir. Alors oui, des mesures ont été annoncées ! Si celles-ci sont à saluer, doit-on pour autant faire l’économie d’un débat introspectif de toute la société ?

Ouvrir un long et rigoureux débat sur les LGBTQI-phobies : ce débat est d’autant plus nécessaire que l’on ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension claire et objective de ces agressions homophobes. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie. Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et d’organiser un grand débat national. Pour ce faire, nous vous proposons que la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019. Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables. La Grande cause nationale oblige les pouvoirs publics de manière transversale à se mobiliser une année durant. Si notre proposition n’était pas retenue pour 2019, alors ne lâchons rien ! Poursuivons le combat pour 2020. Le débat est aujourd’hui indispensable. Sans mobilisation générale, nous ne parviendrons pas à faire respecter la dignité et les droits les plus élémentaires des personnes LGBTQI !

* (C) Pétition : AXA doit cesser de faire du profit sur la colonisation de la Palestine

140.495 signatures sur 150.000 lien pour signer

Assurer des vies partout dans le monde tout en écrasant celles de femmes et enfants sans défense : tel est l’insoutenable paradoxe d’AXA. Le géant français de l’assurance est en effet accusé de bafouer le Droit International en finançant Elbit Systems, fleuron israélien de l’industrie de l’armement, sordidement célèbre pour avoir fourni des armes interdites qui ont déjà fait des centaines de victimes innocentes palestiniennes. Et ce n’est pas tout, un nouveau rapport révèle qu’AXA est également actionnaire de trois grandes banques israéliennes qui toutes participent à la colonisation illégale de la Palestine. Le métier d’un assureur est pourtant de protéger les familles, leur domicile et leur biens des risques de la vie : pas de les mettre en péril comme ce que fait AXA en participant à l’entreprise coloniale israélienne.

Ces scandaleuses révélations mettent AXA dans l’embarras, pourtant fier de son engagement en matière d’investissement responsable et qui a déjà rompu des liens avec des fabricants d’armes. Poussons le géant de l’assurance à faire de même avec Elbit Systems et les trois banques impliquées dans la colonisation. Nous savons que la mobilisation porte ses fruits : la campagne pacifique du mouvement mondial BDS a déjà réussi à faire plier des multinationales, notamment deux françaises, pour les mêmes raisons : Véolia et Orange. Au tour donc d’Axa de suivre l’exemple ! Elbit Systems fournit des armes interdites par les conventions internationales, notamment des armes chimiques comme le phosphore blanc, qui ont servi à l’offensive meurtrière contre les populations civiles de Gaza en 2014. Cette entreprise a également participé à la construction du « mur de sécurité » dans les territoires occupés, que la Cour Internationale de Justice a jugé illégale en 2004.

Les institutions financières françaises et les assureurs ne peuvent ignorer l’illégalité des colonies israéliennes et les souffrances quotidiennes qu’elles engendrent. Expropriations arbitraires, familles séparées, emprisonnements d’enfants, checkpoints humiliants à n’en plus finir, sont les expériences déshumanisantes des palestiniens qui vivent sous un régime d’apartheid. Selon la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), « les grands groupes financiers français, dont AXA, sont directement ou indirectement impliqués dans le projet colonial en Palestine ». Les banques et les assureurs recherchent le profit à tout prix, y compris en se livrant à des activités illégales. Faisons en sorte qu’ils y mettent fin.Tirer des bénéfices de la souffrance des palestiniens est inqualifiable. Au cours de notre campagne contre Airbnb, vous avez été plus de 151 000 membres à exprimer votre indignation. Et le vent en train de tourner car l’ONU a commencé à prendre des mesures contre ces entreprises hors-la-loi ! C’est donc le moment idéal pour interpeller AXA afin qu’il mette un terme à ses investissements illégaux. Dites à Axa de se retirer du capital d’Elbit Systems et des colonies israéliennes ! Exigeons des instances dirigeantes d’AXA qu’elles se soumettent à leur propre charte éthique !

* (C) Pétition : La santé des femmes en danger - Pétition CDGM

56.425 signatures Lien pour signer

À l’attention : toutes et de tous URGENCE !Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !

Novembre 2017
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale, supprimée en 1986. Après 17 années d’interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !

Aujourd’hui la mobilisation continue, pourquoi ?
- Force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite,seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, de 27 à 30 jusqu’à 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale.

- A la suite des interventions répétées de nombreux parlementaires, alertés par le CDGM, le ministère des Affaires sociales et de la Santé décidait d’ouvrir en gynécologie médicale pour 2013 41 postes, puis 48 pour 2014, 68 pour 2015, et 70 pour la rentrée 2016. Pour la rentrée 2017, seuls 64 postes d’internes ont été ouverts en gynécologie médicale, soit 6 de moins que l’année précédente. Ainsi est inversée, pour la première fois depuis le rétablissement de la spécialité en 2003, la courbe du nombre d’internes en formation, nombre en augmentation progressive jusque-là bien que toujours insuffisant pour les femmes.

Le CDGM, après une demande d’audience, a souligné, en écrivant le 12 juillet dernier à la ministre des Solidarités et de la Santé nouvellement nommée Mme Agnès Buzin, la gravité pour la santé des femmes de cette décision. Aujourd’hui, toute une génération de gynécologues médicaux partent à la retraite sans pouvoir être remplacés. Conséquence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !

- Alors, une nouvelle fois, nous lançons un cri d’alarme : l’accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes !

- Or, si en France le nombre de cancers du col de l’utérus a été divisé par 4 en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d’utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l’Europe, c’est grâce au suivi gynécologique qu’assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.

- En 2012 déjà, faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le pouvaient encore !
Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, et les départs à la retraite s’accélérant, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, et aujourd’hui aux sages-femmes, qui ne sont pas des médecins, ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l’exercice de leur métier.

Selon la loi Touraine, les femmes « en bonne santé », seraient censées maintenant s’adresser pour leur suivi gynécologique à des sages-femmes ? Mais comment une femme pourrait-elle être jugée en bonne santé à priori, sans l’examen approfondi d’un médecin s’appuyant sur sa formation et son expérience médicales ? C’est pourquoi, pour leur suivi gynécologique tout au long de leur vie, pour une véritable prévention, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux !
Les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct au gynécologue garanti !

- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C’est urgent ! C’est vital !

- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes.
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* (E) Pétition : Grande America : 20 ans après l’Erika, l’histoire se répète !

20.121 signatures sur 25.000 lien pour signer

20 ans après le naufrage de l’Erika et les terribles pollutions engendrées sur nos côtes, l‘histoire est en train de se répéter car les mesures pour sécuriser le transport maritime et protéger nos côtes de nouvelles catastrophes écologiques n’ont pas été engagées !

Après le naufrage du navire Grande America le 12 mars, Surfrider Foundation Europe, engagée depuis 29 ans dans la protection des océans, va porter plainte contre l’armateur italien et le capitaine du navire. Parce qu’une action en justice n’empêchera pas le scenario de se reproduire, Surfrider Europe lance une pétition à destination des autorités publiques européennes et internationales afin de renforcer la réglementation en matière de transport maritime. Protégeons nos côtes et nos océans !

Grande America, un exemple de navire vétuste  : Le 12 mars, le navire italien Grande Americaa coulé à plus de 300km à l’ouest des côtes françaises. Il était en feu depuis 48 heures mais de mauvaises conditions météorologiques ont rendu difficiles les opérations d’intervention et les 27 personnes à bord ont été évacuées.
Construit en 1997, le Grande America transportait 2200 tonnes de fuel lourd de propulsion, 365 conteneurs, dont 45 répertoriés comme transportant des matières dangereuses, et 2000 véhicules. Le 14 mars, deux nappes de pollution aux hydrocarbures de plusieurs kilomètres de long ont été identifiées. Elles risquent d’arriver et de polluer les côtes françaises dans les prochains jours.

Surfrider Europe lance une pétition pour améliorer la réglementation du transport maritime international

Aujourd’hui Surfrider Europe fait appel à votre soutien à travers cette pétition pour montrer aux autorités publiques européennes et internationales qu’il n’est plus acceptable de connaître de telles catastrophes environnementales. Surfrider Europe demande aujourd’hui aux autorités publiques :

  • L’arrêt progressif de l’utilisation de fioul lourd pour la propulsion des navires au profit d’énergies alternatives,
  • Le renforcement de la réglementation internationale en matière de transport maritime lié à la perte de conteneurs (transparence et traçabilité),
  • Le renforcement des contrôles sur la qualité des navires et interdire la navigation des navires vétustes.

Surfrider Europe remettra la pétition aux représentants des Etats du monde entier lors de la prochaine réunion de l’Organisation Maritime Internationale qui se tiendra en mai. Plus que jamais, votre voix compte pour soutenir l’action de Surfrider Europe et augmenter le poids et la légitimité de nos revendications !

* (C) Pétition : Halte aux détentions arbitraires des militants des droits humains au Niger ! [fr/eng]

13.292 signatures sur 15.000 lien pour signer

Ils s’appellent Maikoul Zodi, Ali Idrissa ou encore Moussa Tchangari et militent aux côtés d’Amnesty, d’Oxfam, et du Secours Catholique depuis longtemps pour les droits de l’homme et la démocratie dans leur pays. A Niamey et dans d’autres grandes villes, la société civile nigérienne organise depuis septembre 2017 des manifestations pour lutter contre la nouvelle loi de finance 2018. En application depuis janvier 2018, cette loi accorde des avantages fiscaux aux multinationales tout en augmentant les charges qui pèsent sur les plus précaires. La société civile sur place juge cette loi comme particulièrement injuste et antisociale.

Le Gouvernement fait tout son possible pour museler la voix du peuple : interdictions anticonstitutionnelles de manifester et arrestations arbitraires, dénoncées par de nombreuses ONG internationales, sont monnaies courantes, et ce dans l’absence totale de toute condamnation par la communauté internationale. Plus de 25 activistes pacifistes arbitrairement incarcérés ces trois dernières semaines. Voici le bilan des dernières manifestations pacifiques au Niger.

Avec une manifestation toutes les deux semaines, le peuple nigérien est décidé à ne pas laisser passer la loi de finance. Le 25 mars 2018, une nouvelle Journée d’Action Citoyenne est organisée par la société civile, mais elle est interdite par le gouvernement pour cause d’insécurité. Considérant ce motif comme non-recevable, de par le caractère pacifique des manifestations, la société civile refuse de prendre en compte cette interdiction et maintient le rassemblement. Le dimanche 25 mars, avant même le début de la marche, Moussa Tchangari est arrêté dans son bureau d’Alternatives Espaces Citoyens ; puis ce fut le tour d’Ali Idrissa coordinateur du ROTAB, interpellé au siège du MPCR de Nouhou Arzika, QG du Cadre de Concertation de la Société Civile. Nouhou Arzika sera également arrêté quelque temps après, suivi de maître Lirwana Abdourahamane, d’Ibrahim Namaïwa, d’Idrissa Adamou ainsi que d’autres manifestants pourtant pacifiques. Au total, 23 manifestants sont arrêtés pour avoir librement et en accord avec la Constitution de leur pays, manifesté contre une loi qu’ils trouvaient injuste.

Depuis, la mobilisation citoyenne sur place ne faiblit pas et d’autres manifestation citoyennes sont organisées, donnant lieu à une nouvelle vague d’arrestation le 15 avril 2018. Dans une volonté affichée de décapiter tout mouvement social dans le pays, trois leaders d’opinion sont arrêtés. Parmi eux : Maikoul Zodi, coordinateur de Tournons la Page au Niger et Président du Mouvement des Jeunes Républicains, Ibrahim Diori, chargé de plaidoyer d’Alternative Espace Citoyen et Abdourahamane Idé Hassane, président de Jeunesse pour une Mentalité Nouvelle. Ce dernier a depuis été placé en liberté provisoire. L’ensemble de ces arrestations fait courir le risque d’une dégradation durable de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger. Cette vague répressive est sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du Président M. Issoufou.Tout cela se déroule dans l’impunité la plus totale, et le silence de la communauté internationale en dit long sur les relations qu’elle entretient avec le gouvernement en place. C’est donc à nous de nous mobiliser pour défendre les libertés au Niger !

Ensemble, demandons au gouvernement Nigérien de :

- Libérer immédiatement et sans condition les activistes incarcérés suite aux manifestations du 25 mars et 15 avril 2018
- Respecter la liberté de manifester des citoyens nigériens, telle qu’elle est avancée dans la Constitution
- Cesser les pressions à l’encontre des médias indépendants et des leaders de la société civile.