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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2018-08

Période jusqu’au samedi 23 Juin 2018

samedi 2 juin 2018, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :

* (C) LISTE DES COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Collecte (non défiscalisable) pour les frais judiciaires de Roya Citoyenne (64 jours restant, 4350€ recueillis sur 9999€ sollicités)

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga

* Une cagnotte pour les cheminots grévistes

Vous pouvez participer directement à : Une cagnotte pour les cheminots grévistes lancée le 23 mars 2018 par Les invités de Mediapart (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart)

De nombreux intellectuels de gauche soutiennent la mise en place d’une cagnotte afin d’indemniser financièrement, via des dons sur internet, les cheminots qui feront grève à compter du 3 avril prochain. Nous avons de la sympathie pour les cheminots grévistes. Ils défendent un de nos biens communs, une entreprise de service public que le gouvernement cherche à transformer en « société anonyme ». À ce jour, la ministre des transports n’a pas ouvert de négociations. Le pouvoir engage un bras de fer. Nous nous souvenons des grèves de 1995 et 1968 durant lesquelles les cheminots avaient arrêté le travail. La solidarité entre voisins et collègues mit en échec le calcul gouvernemental de dresser les usagers contre la grève. Chacun comprend que les journées de grève coûtent et que pour le succès de leurs revendications, il importe que le mouvement puisse durer. Nous soutiendrons financièrement les cheminots : https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7
1.193.141€ collectés (dont 600€ d’AID) 4 jours restant (la collecte a été prolongée vu son succès et les besoins des cheminots dont la grève dure)

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )

Consultation Plan biodiversité

Allez donner votre avis jusqu’au 7 juin 2018 sur le site national sur les 5 chapitres suivants :

Chapitre 1 : Qualité de vie & santé

Source de bien-être individuel et collectif, la biodiversité est indispensable au bon fonctionnement des sociétés humaines. Nous en faisons partie et nous en dépendons. Elle est, par exemple, à la base de la fourniture de ressources pour l’alimentation, la construction, l’énergie et la production de vêtements. Elle joue un rôle déterminant dans la régulation du climat, tout en étant à l’origine de nombreuses avancées en matière de santé et de développement technologique.

Chapitre 2 : Produire et consommer

Les activités humaines sont responsables de l’érosion de la biodiversité. Les produits de consommation ont un impact direct ou indirect sur la biodiversité, que ce soit lors de leur conception, leur conditionnement, leur transport ou leur consommation. Certaines pratiques humaines ne sont pas respectueuses de la biodiversité ; d’autres au contraire s’appuient sur la diversité du vivant pour produire. Les déchets et les pollutions ont des conséquences sur la survie des espèces et sur la dynamique des écosystèmes. Nous devons réinventer nos modes de production et de consommation pour qu’ils soient responsables et durables.

Chapitre 3 : Nature et territoires

La biodiversité est une composante des territoires, enjeu de politiques publiques (trame verte et bleue, loi sur l’eau…). Les écosystèmes contribuent à l’économie des territoires par les services qu’ils rendent : nourriture, bois, eau potable, paysages, activités touristiques… La biodiversité participe de la spécificité, de la qualité et de l’attractivité des territoires. Les liens étroits entre biodiversité, économie et territoires posent la question des stratégies à mettre en œuvre pour créer des territoires riches en biodiversité, supports d’activité et de création durable de richesse.

Chapitre 4 : Engager la société

Les citoyens sont les premiers bénéficiaires d’une biodiversité en bon état. La préservation de la biodiversité et l’amélioration de son état passent par la prise de conscience et les initiatives individuelles et collectives. Pour permettre aux citoyens de devenir des acteurs éclairés et de participer aux prises de décisions, l’accès à la connaissance, l’information, la communication et l’éducation sur la biodiversité sont des enjeux majeurs.

Chapitre 5 : Action internationale

Pour sauvegarder la biodiversité, une prise de conscience et une mobilisation mondiales, de même ampleur que celles engagées sur la question climatique, sont nécessaires. Forte de son leadership sur les questions climatiques et présente sur toute la planète avec ses territoires d’outre-mer, la France peut porter un cadre international ambitieux pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen

AID vous propose de signer cet appel européen lancé par plusieurs dizaines de personnalités que nous connaissons et avec qui nous avons l’occasion de travailler pour certaines. L’appel est également relayé par d’autres organisations avec qui nous sommes en lien . Il a été lancé notamment par Jean JOUZEL climatologue français, ancien vice-président du GIEC

lien pour signer

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

« Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.....lire la suite

INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES

Voir le site officiel

* (C) ICE : Demandons une Europe accueillante !

lien pour signer


Image credit : PROEMAID

Nous sommes une Europe accueillante : laissez-nous agir ! Les gouvernements n’arrivent pas à faire face aux enjeux posés par les migrations. La plupart d’entre nous voulons soutenir des personnes qui en ont besoin, parce que nous ne pouvons pas être indifférents à leur sort. Des millions de personnes se sont mobilisées pour apporter leur soutien. Aujourd’hui, nous voulons être entendus. Exigeons une Europe accueillante ! Nous appelons la Commission européenne à agir :

- Des citoyens de toute l’Europe souhaitent parrainer des réfugiés pour leur offrir un foyer sûr et une nouvelle vie. Nous voulons que la Commission offre un soutien direct aux groupes locaux venant en aide aux réfugiés qui se voient délivrer un visa national.
- Nul ne devrait être poursuivi ou se voir infliger une amende pour avoir apporté une aide humanitaire ou un toit. Nous voulons que la Commission empêche les États membres de punir les citoyens solidaires.
- Tout le monde a droit à la justice. Nous voulons que la Commission garantisse des moyens et des règles plus efficaces pour défendre toutes les victimes de l’exploitation par le travail et de la criminalité en Europe, ainsi que toutes les personnes victimes de violations des droits de l’Homme à nos frontières.

Pourquoi c’est important ? Manuel, un pompier espagnol sera bientôt jugé pour trafic d’êtres humains [1]. Il comparaîtra devant les tribunaux grecs le 7 mai 2018 pour avoir sauvé des hommes, des femmes et des enfants de la noyade. Chaque jour, de courageux bénévoles partout en Europe risquent la même chose que Manuel. Mais nous avons un plan. Nous travaillons avec des partenaires sur une pétition officielle adressée à l’UE, connue sous le nom d’Initiative citoyenne européenne (ICE). Ces pétitions, qui exigent un million de signatures, obligent juridiquement l’UE à écouter nos propositions. La nôtre vise à changer directement la législation européenne, qui fait de la compassion un crime [2].

Cette initiative se penche également sur les raisons pour lesquelles les bénévoles risquent leur liberté. Comme Manuel, ils ressentent l’urgence de braver les mers européennes car les pays de l’UE échouent à agir. Des hommes et des femmes se noient chaque jour. Les lacunes de la législation européenne bloquent celles et ceux qui veulent faire un geste en proposant un lit ou un trajet en sécurité. L’Initiative citoyenne européenne demande de clarifier ces réglementations afin que tout un chacun puisse ouvrir sa porte aux réfugiés. Les bénévoles comme Manuel ne se reposeront pas tant que celles et ceux qui fuient la guerre devront encore risquer leur vie pour trouver un endroit sûr. Nous savons que les Initiatives citoyennes européennes fonctionnent et que notre communauté peut rassembler les signatures nécessaires. L’an dernier, nous en avons lancé une qui a porté de grands coups à Monsanto [3]. Ce fut grâce à notre communauté, à nos partenaires [4], et aux 1,3 million de citoyens européens qui l’ont signée.

Aujourd’hui, nous pouvons encore utiliser notre pouvoir pour que des gens comme Manuel ne soient plus traités comme des criminels. En 2016, lorsque Manuel et les autres bénévoles ont été arrêtés, les membres de WeMove se sont mobilisés pour les aider. Avec nos partenaires [5], nous avons lancé une vague de soutien qui a porté Manuel jusque dans les bureaux de la Commission européenne à Bruxelles. Et même si le Commissaire à la Migration a reconnu le problème, l’UE a abandonné Manuel à ses juges. Mais nous ne le laisserons pas seul. Les gens comme Manuel montrent un autre visage de l’Europe. Si nous nous rassemblons maintenant, nous pourrons témoigner notre soutien à Manuel ET nous attaquer au fond du problème en changeant la loi européenne. Si les hommes et les femmes qui fuient les guerres et les persécutions peuvent se rendre en Europe en sécurité, les bénévoles comme Manuel n’auront plus besoin de risquer leur liberté pour sauver des vies.

[1] site France tv info

[2] European Parliament study : “Fit for Purpose ? The Facilitation Directive and the Criminalisation of Humanitarian Assistance to Irregular Migrants”

Actual text of the EU’s Facilitation directive

[3] Site Ouest-France

[4] Campact, CEO, GLOBAL2000, Greenpeace, SumOfUs, Avaaz, Health and Environment Alliance, la Danish Society for Nature Conservation, Pesticide Action Network, Skiftet, et toutes les organisations partenaires de la coalition pour l’ICE

[5] socialplatform and PROEMAID

PETITIONS NOUVELLES OU EN COURS

* (C) Pétition :Libérez Oyub Titiev – un défenseur des droits humains russe injustement accusé de possession de drogue

53.633 signatures sur 75.000 . Lancée le 29.05.2018 Lien pour signer

Un mois avant le début de la Coupe du monde de football en Russie, la FIDH, dont la LDH est membre, et plusieurs organisations russes et internationales de défense des droits humains ont lancé une campagne en soutien au défenseur des droits de l’Homme Oyub Titiev.

Responsable du bureau de Grozny du Centre des droits de l’Homme (CDH) « Memorial », Oyub a été arrêté le 9 janvier 2018 sur des accusations de possession de drogue fabriquées de toute pièce. Il demeure jusqu’à ce jour en détention risquant dix ans de prison dans un contexte où le président tchétchène traite les défenseurs des droits humains « d’ennemis » n’ayant pas leur place en Tchétchénie. Oyub est derrière les barreaux, alors que Grozny deviendra bientôt un lieu d’entraînement pour l’équipe de football égyptienne.

CDH « Memorial » demeure le seul organisme de défense des droits humains présent en Tchétchénie. L’arrestation d’Oyub est clairement une tentative des autorités de le punir pour son travail en faveur des droits humains et de forcer les défenseurs à quitter la Tchétchénie. Depuis cette arrestation, ses collègues et avocats ont été harcelés et menacés par les autorités tchétchènes. Les biens et les représentants de CDH « Memorial » ont également été cible de violentes attaques dans les régions voisines de la Tchétchénie.

Retrouvez la pétition en faveur d’Oyub Titiev et du CDH « Memorial ».

Regardez et partagez l’appel vidéo adressé par la fille de Natalia Estemirova, défenseure des droits humains assassinée en 2009 pour son travail en Tchétchénie.

Vous pouvez faire la différence. Ensemble, nous pouvons sauver Oyub et CDH « Memorial ». Appelez le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine à prendre des mesures pour libérer Oyub et mettre fin aux attaques sur CDH « Memorial ».

* (C) Pétition : S’exprimer librement sur le conflit israélo-palestinien tout en combattant l’antisémitisme

2.087 signatures sur 2.500 . Lien pour signer

Depuis dix-sept ans, Pascal Boniface est victime d’une campagne infamante l’accusant d’antisémitisme. Elle n’a strictement aucun fondement. Il n’y a nulle trace d’antisémitisme dans aucun écrit ou déclaration de Pascal Boniface qui s’est, au contraire, montré constant dans sa lutte contre ce fléau, tout comme dans celle contre toute forme de racisme. On peut ne pas partager ses analyses, mais ce procès qui lui est fait est indigne et intolérable.

Pascal Boniface s’est souvent montré critique à l’égard des gouvernements israéliens et c’est sur cette base qu’il est mis en accusation. Il a récemment écrit un livre[1] démontant les mécanismes de cette campagne qui, loin d’apaiser les tensions, est venu les aggraver. Il s’est ainsi fait agresser à l’aéroport de Tel-Aviv le 16 avril 2018 et subit une campagne de haine sur Internet, allant jusqu’à des menaces de mort.

Ce terrorisme intellectuel, qui prétend faire passer pour de l’antisémitisme la critique politique de l’action du gouvernement israélien, crée un climat malsain et délétère et ne contribue aucunement à la lutte contre l’antisémitisme. Face à cette campagne de haine, nous apportons notre total soutien à Pascal Boniface et réclamons le droit de pouvoir nous exprimer librement sur le conflit israélo-palestinien, tout en combattant l’antisémitisme et toute forme de racisme.

Premiers signataires : Gisèle Halimi, avocate, Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières, Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains, René Backmann, journaliste, Bertrand Badie, professeur des universités à Sciences Po Paris, Pierre Conesa, géopolitologue, Bertrand Heilbronn, président de l’AFPS, Pierre Joxe, avocat, Jean-Claude Lefort, député honoraire, Gilles Manceron, historien, Nehemiasz Schmer dit André Schmer, ancien FTP-MOI, Dominique Vidal, historien et journaliste, Lilian Thuram, président de la Fondation Éducation contre le racisme, Pierre Haski, journaliste, Christophe Deloire, journaliste.

[1] Antisémite, Max Milo, 2018.

* (C) Pétition : Non à la deuxième journée de solidarité quand l’ISF est supprimée

143.830 signatures sur 150.000 . Lien pour signer

salomé FORESTIER a lancé cette pétition adressée à Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé

Bonjour à tous,

Alors que l’Etat vient de faire cadeau de millions d’euros aux plus riches en supprimant l’impôt sur la fortune, il réfléchit à "demander" aux citoyens qui sont déjà en grande précarité économique de travailler une 2ème journée gratuitement. En effet, l’instauration d’une deuxième journée de solidarité afin de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap est une possibilité qu’évoque le gouvernement.

Je suis bien sûr favorable au principe de solidarité et au financement de ces actions, afin que nos aînés puissent vivre dans des conditions décentes, mais pas au détriment des mêmes personnes : les citoyens qui comptent déjà chaque centimes pour parfois "survivre", se nourrir, élever leurs enfants etc., qui une fois toutes les factures inéluctables (loyer, énergie, eau, assurances etc.) payées n’ont plus de quoi se nourrir, avoir des loisirs..

Alors que l’ISF aurait largement permis de financer ces actions sans pour autant mettre en difficulté les riches, que nos impôts servent à financer de façon astronomique les obsèques de députés et leur famille, alors que leur salaire le leur permet aisément, que les membres du gouvernement ne paient pas leur transports, alors qu’ils ont tous une enveloppe (en plus de leur salaire) dédiée à couvrir les frais liés à leur activité politique, le gouvernement tente d’appauvrir de plus en plus ses citoyens.

Si Agnès Buzin parle, pour le moment de "débat" concernant cette 2ème journée de solidarité, en précisant que rien n’est encore décidé, j’estime qu’il est primordial de se mobiliser dès maintenant afin d’exiger du gouvernement qu’il n’instaure pas cette journée et l’inviter à réfléchir avec les citoyens Français à une autre solution, qui ne sacrifierait pas toute une partie de la population, déjà très vulnérable sur le plan économique.

Merci. Voir l’article

* (C) Pétition : La santé des femmes en danger - Pétition CDGM

44.659 signatures Lien pour signer

À l’attention : toutes et de tous URGENCE !Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !

Novembre 2017
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale, supprimée en 1986. Après 17 années d’interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !

Aujourd’hui la mobilisation continue, pourquoi ?
- Force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite,seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, de 27 à 30 jusqu’à 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale.

- A la suite des interventions répétées de nombreux parlementaires, alertés par le CDGM, le ministère des Affaires sociales et de la Santé décidait d’ouvrir en gynécologie médicale pour 2013 41 postes, puis 48 pour 2014, 68 pour 2015, et 70 pour la rentrée 2016. Pour la rentrée 2017, seuls 64 postes d’internes ont été ouverts en gynécologie médicale, soit 6 de moins que l’année précédente. Ainsi est inversée, pour la première fois depuis le rétablissement de la spécialité en 2003, la courbe du nombre d’internes en formation, nombre en augmentation progressive jusque-là bien que toujours insuffisant pour les femmes.

Le CDGM, après une demande d’audience, a souligné, en écrivant le 12 juillet dernier à la ministre des Solidarités et de la Santé nouvellement nommée Mme Agnès Buzin, la gravité pour la santé des femmes de cette décision. Aujourd’hui, toute une génération de gynécologues médicaux partent à la retraite sans pouvoir être remplacés. Conséquence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !

- Alors, une nouvelle fois, nous lançons un cri d’alarme : l’accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes !

- Or, si en France le nombre de cancers du col de l’utérus a été divisé par 4 en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d’utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l’Europe, c’est grâce au suivi gynécologique qu’assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.

- En 2012 déjà, faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le pouvaient encore !
Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, et les départs à la retraite s’accélérant, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, et aujourd’hui aux sages-femmes, qui ne sont pas des médecins, ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l’exercice de leur métier.

Selon la loi Touraine, les femmes « en bonne santé », seraient censées maintenant s’adresser pour leur suivi gynécologique à des sages-femmes ? Mais comment une femme pourrait-elle être jugée en bonne santé à priori, sans l’examen approfondi d’un médecin s’appuyant sur sa formation et son expérience médicales ? C’est pourquoi, pour leur suivi gynécologique tout au long de leur vie, pour une véritable prévention, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux !
Les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct au gynécologue garanti !

- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C’est urgent ! C’est vital !

- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes.

* (C) Pétition : #JeSuisHumain-e et je veux une Belgique qui protège celles et ceux qui en ont besoin

25.135 signatures. Lien pour signer

Premier ministre belge, M. Charles Michel, Secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, M. Theo Francken

Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Secrétaire d’État,

En tant que citoyen(ne) belge et européen(ne), je ne suis pas indifférent(e) au sort des milliers de personnes qui fuient les conflits et les persécutions et qui tentent de trouver refuge et protection. Il y a déjà eu trop de morts, de victimes de violences et de personnes traumatisées sur la route de l’exil. L’absence de voies d’accès sûres et légales - telles que la réinstallation, le regroupement familial, les visas humanitaires, de travail ou d’études - les contraint à entreprendre des voyages dangereux, les mettent la merci de passeurs et groupes armés, parfois même au péril de leur vie. Cela doit cesser.

Aujourd’hui, les pays voisins de zones de conflits accueillent la grande majorité de ces personnes. Or un système simple d’évaluation des capacités d’accueil des réfugiés, s’appuyant sur des critères tels que la richesse, la population et le taux chômage, permettrait de procéder à un réel partage de responsabilité en matière d’accueil des réfugiés. Davantage de gouvernements doivent montrer l’exemple et faire preuve de volonté politique. Par ailleurs, une attention spécifique doit être accordée aux personnes particulièrement exposées à des risques de violences. Les gouvernements doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger les personnes menacées en raison de leur genre, de leur âge ou de leurs besoins de soins, ce tant dans le processus de partage de responsabilité que dans la mise en place de voies d’accès.

Une fois arrivés en Europe, les demandeurs d’asile sont la cible de réactions de rejet, voire d’actes xénophobes, il s’agit là d’un manque d’humanité. Je souhaite que vous fassiez preuve de vigilance et d’autorité face à ce type d’attitude. Par conséquent, je demande à la Belgique :

- de mettre en place des solutions qui permettent un accès sûr et légal pour les personnes en quête de protection ;
- de respecter et d’augmenter les engagements pris en matière de réinstallation ;
- d’accélérer le transfert des demandeurs d’asile, via le processus de relocalisation, et d’augmenter ces engagements afin de venir en aide aux pays de première ligne de l’UE ;
- de plaider ces mêmes actions au niveau européen afin d’arriver à un meilleur partage de responsabilité ;
- de lutter contre les accords qui compromettent un tel partage, et a fortiori de ne pas y prendre part ;
- de veiller à ce que les demandeurs d’asile, réfugiés et migrants soient traités avec dignité et que leurs droits soient respectés.

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma considération distinguée

* (E) Pétition : Le béton, non ! Sauvons la base nature de Fréjus !

61.075 signatures sur 75.000 . Lien pour signer

La base nature de Fréjus est un espace de 135 hectares en bord de mer, en grande partie naturel. Cette ancienne base aéronavale appartient à la ville de Fréjus depuis 1995. Des milliers de visiteurs s’y promènent toute l’année, courent, pique-niquent sous les grands arbres, s’y reposent. Les enfants y jouent au foot, font planer leurs cerfs-volants, s’éclatent au skate-park. Or, la municipalité de Fréjus s’est mise en tête de construire, sur une partie de cette zone (à la place des 32 000 m² de bâtiments militaires).Par une simple délibération prise au conseil municipal, elle a modifié le plan local d’urbanisme (PLU) pour pouvoir commencer à bétonner ce magnifique espace public. Malgré l’opposition du sous-préfet, malgré un rapport défavorable du commissaire enquêteur. Rien n’arrête le maire Front national de Fréjus. Les projets municipaux consistent, pour commencer, à bâtir un hôtel de luxe, un aquarium et une boite de nuit sur une partie de la base. Excusez du peu. Ces projets sont déjà sur les rails. David Rachline, maire de Fréjus,veut faire vite.

Le comité de défense de Fréjus-plage et l’association EME (Ecocitoyenneté entre mer et Esterel) notamment, appuyés par des citoyens, se battent comme des beaux diables pour arrêter ces noirs desseins. Le dossier a été porté devant le tribunal administratif qui ne semble pas sensible à nos arguments pour défendre cet environnement unique. Si les recours des associations et le déféré du préfet devaient être rejetés par ce tribunal (son délibéré sera rendu à la mi-février), c’est un espace littoral exceptionnel, un des derniers du genre dans l’environnement malmené de la cote d’Azur, qui serait exposé à l’aménagement et à la gestion par des opérateurs privés. Le bétonnage pourrait commencer très vite.Ne laissons pas faire ce massacre. La base nature appartient à tout le monde et ne doit pas tomber dans les mains d’investisseurs gourmands. Disons-le haut et fort au ministre de la transition écologique et à celui de la cohésion du territoire, pour qu’ils nous soutiennent. Signons cette pétition pour sauver la base nature. Et pour qu’elle reste naturelle encore et toujours ...

Catherine Aubry, ex-candidate aux élections législatives 2017 pour la France Insoumise dans la 5ème circonscription du Var (Fréjus-Saint-Raphaël)

* (E) Pétition : La France doit respecter son engagement de sortir du glyphosate en 3 ans, au plus tard fin 2020

16.909 signatures . Lien pour signer

Alors que l’autorisation du glyphosate, herbicide le plus vendu au monde, a été prolongée pour 5 ans en Europe à l’automne dernier, Monsieur Emmanuel Macron s’est, lui, engagé à l’interdire « au plus tard dans trois ans ». Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu à l’Assemblée nationale en ce moment offre l’opportunité de concrétiser cette promesse. Or le gouvernement semble rétropédaler puisqu’une proposition d’amendement pour interdire le glyphosate du rapporteur de la Loi, M. Moreau, a été retirée lors de l’examen en commission des Affaires économiques, suivant ainsi l’avis défavorable du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert. Mais il n’est pas trop tard : l’engagement d’interdire le glyphosate en France au plus tard dans trois ans peut encore être intégré à cette Loi. Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Cette pétition a été lancée le 18 mai 2018 avec : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Artisans du Monde, Bio Consom’acteurs, Justice Pesticides, Soutien aux Victimes des Pesticides, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire, UFC-Que Choisir.

* (E) Pétition : Le temps est compté. L’UE doit agir contre la déforestation !

117.717 signatures sur 150.000. Lien pour signer

Saviez-vous que nos habitudes de consommation contribuent à une déforestation massive ? La production de bœuf, de soja, d’huile de palme et de cacao représente 70% de la déforestation mondiale ! Grande importatrice de ces produits, l’UE s’est engagée à arrêter la déforestation d’ici 2020. Elle n’a plus que 20 mois pour agir !
Lettre

À M. Jean-Claude Juncker, Président de la Commission Européenne, Copie aux Vice-présidents Jyrki Katainen et Frans Timmermans et aux Commissaires Cecilia Malmström et Miguel Arias Cañete

L’UE doit rapidement tenir ses engagements contre la déforestation. Un plan d’action de l’UE est urgent pour préserver les forêts et les droits humains.Bœuf, soja, huile de palme et cacao sont les ingrédients de base de produits d’usage courant dans les pays riches : le cacao est transformé en chocolat, l’huile de palme sert à la fabrication de snacks, de produits cosmétiques ou d’essence et plus de 70% de la production mondiale de soja sert à nourrir les animaux dont nous buvons le lait et mangeons la viande. La production de ces ingrédients cause une déforestation mondiale massive, détruisant les forêts en Indonésie, Côte d’Ivoire, Argentine, Brésil et dans de nombreux autres pays boisés. L’expansion des plantations et des fermes est à l’origine d’expulsions, de violence, d’intimidation, de travail forcé, de massacre de communautés locales et d’assassinat d’activistes.L’UE est le deuxième importateur mondial de produits agricoles résultant de la déforestation. La planète a perdu une surface boisée de la taille du Portugal entre 1990 et 2005 à cause de la consommation en UE de produits cultivés sur des terres déboisées, en grande partie de manière illégale.Bien que l’UE se soit engagée à lutter et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici 2020, elle n’a encore pris aucune mesure pour freiner les effets désastreux de la consommation de ces biens.Dans 20 mois seulement, nous serons en 2020 : il faut agir maintenant !Signez cette pétition pour demander au Président de la Commission Européenne de tenir ses engagements à arrêter la déforestation et de proposer en conséquence un plan d’action pour protéger les forêts et les droits de leurs habitants. Ce plan devra garantir qu’aucun produit ou qu’aucune transaction financière liée à l’UE ne conduise à la déforestation, à la dégradation de forêts ou à des violations des droits humains.

* (C) Pétition : Campements parisiens : nous demandons l’hébergement en urgence des personnes réfugiées

29.061 signatures sur 15.000 . Lien pour signer

Une simple exigence de dignité : A Paris, depuis près de dix semaines, plus de 2 400 personnes originaires pour la plupart de la corne de l’Afrique et d’Afghanistan vivent dans des conditions extrêmement précaires, réparties sur trois campements. L’un se situe en plein cœur de Paris sur les bords du Canal Saint-Martin, un second se déploie sur un nœud autoroutier à l’intersection des périphériques Nord et Sud et le troisième, le plus important, regroupe sous un pont 1 600 personnes à la porte de la Villette. Les différents acteurs du secteur de l’urgence sociale présents sur les lieux constatent une dégradation très importante, jour après jour, de l’état sanitaire et psychologique de cette population. Chaque centimètre carré disponible est prétexte à tensions dans un climat d’extrême précarité. Dans ces conditions et sans intervention rapide des pouvoirs publics, les drames sont inévitables. Récemment, deux personnes sont décédées par noyade. D’autres ont été admises à l’hôpital en urgence absolue suite à des agressions. Les conditions de vie indignes des migrants en errance et sans solution d’hébergement s’aggravent de jour en jour. La sécurité et la santé des personnes vivant sur les camps, mais aussi des acteurs associatifs et des riverains ne sont plus assurées. Il y a, à partir d’une situation d’indignité totale, un grave problème d’ordre public qui se dessine. L’exigence de dignité, de simple humanité, de respect de nos obligations vis-à-vis du droit d’asile comme des droits fondamentaux de chaque être humain nous amène à demander aux pouvoirs publics une opération de mise à l’abri humanitaire d’urgence garantissant un hébergement digne dans la durée, avec accompagnement social et sanitaire. Laisser se détériorer cette situation ne peut être une option raisonnable en République. Nous, signataires de cette pétition, en appelons donc à la sagesse et à la promptitude du gouvernement.

Premiers signataires : Thierry Le Roy, président et Pierre Henry directeur de France terre d’asile ; Louis Gallois, président, et Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Arthur Anane, président de la Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France ; Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT ; Luc Bérille, secrétaire général et Emilie Trigo, secrétaire nationale « Droits et Libertés » de l’UNSA ; Pierre Coppey, président de l’Association Aurore ; Nicolas Clément, Président du collectif Les morts de la rue ; Thierry Debrand, Président de la Fédération des Associations et des Acteurs pour la Promotion et l’Insertion par le Logement ; Jean-Baptiste de Foucauld et Pierre Guillaume, coordinateurs du Pacte civique ; Estelle Denize, présidente, et Nawel Laglaoui, directrice d’Hors la Rue ; Laurent Desmard, président, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; Jacques Desproges, président et Rémi Tricart, directeur général d’Emmaüs Défi ; Patrick Doutreligne, président de l’UNIOPSS ; Jean-Marie DRU, président de l’UNICEF France ; Paul Duprez, président et Bruno Morel directeur d’Emmaüs Solidarité ; Jean-Jacques Eledjam, président de La Croix-Rouge française ;
Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du Nid ; Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde ; Jean-Michel Hitter, président de la Fédération Entraide Protestante ; Geneviève Jacques, présidente de La Cimade ; Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France ; Augustin Legrand, Les Enfants du Canal ; Rachid Lalhou, président du Secours Islamique France ; Xavier de Lannoy, président, et Christian Nicol, président délégué de la Fédération SOLIHA ;
Olivier Leboucher, président d’Habitat et Humanisme ; Françoise Léger, présidente de l’association ACR ; Philippe Lengrand, secrétaire général URI CFDT Ile-de-France ; Jean-Louis Loirat, président de l’Association des Cités du Secours Catholique ; Jimmy Losfeld, président, et Nassim Mekeddem, vice-président en charge de la défense des droits, de la FAGE ; Philippe Louis, président, et Pascale Coton vice-présidente de la CFTC ; Vincent Mahé, président de la Rose des vents ; Daniel Naud, président de la Fondation de l’Armée du Salut ; Eric Pliez, président du Samusocial de Paris ; Denis Reboul-Salze, président, et Nadine Dusser, directrice de l’UNHAJ ; Sylvie Reysset, présidente de l’Union Nationale des Comités Locaux pour le Logement Autonome des Jeunes (UNCLLAJ) ; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme ; Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde ;
Jean-Paul Vaillant, président de l’UNAFO

* (C) Pétition : Quand Lu cible vos enfants, réagissez !

17.128 signatures. Lien pour signer

Monsieur le Directeur général, dans le contexte actuel d’épidémie globale de maladies chroniques comme le diabète de type 2 et l’obésité, nous vous rappelons qu’aujourd’hui en France, un enfant sur six est en situation de surpoids ou d’obésité. En tant que consommateurs, consommatrices, parents ou enfants devenus grands, nous sommes très inquiets de constater que le marketing de LU cible les enfants. Cette pratique est d’autant plus flagrante via la communication et l’étiquetage des produits de la gamme LULU L’Ourson – incluant les produits LULU L’Ourson, LULU La Barquette, LULU La Coqueline. La mise en scène d’un Ourson sur l’étiquetage de ces produits, dans les publicités ou encore lors de l’organisation d’anniversaires pour les enfants vise en premier lieu les enfants. Cela va d’ailleurs à l’encontre des engagements officiels du groupe Mondelez qui commercialise les produits LU et, surtout, des recommandations du bureau Europe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Selon l’OMS, ce type de marketing ciblant les enfants ne devrait pas être permis pour les gâteaux, biscuits sucrés et pâtisseries. Dès lors, nous vous demandons :
* de cesser toute pratique de communication ciblant les enfants pour la gamme LULU L’Ourson ;
* de modifier l’étiquetage de toute la gamme LULU L’Ourson afin qu’il ne comporte plus de mention et de représentation graphique s’adressant aux enfants.
Dans l’attente de ces actions. Foodwatch

* (C) Pétition : Des femmes et des enfants punis pour des crimes qu’ils n’ont pas commis

10.549 signatures . Lien pour signer
Pétition à l’attention de Jawad bin Kadhim Al-Chlaihawi, Ambassadeur d’Irak en Belgique

Monsieur l’Ambassadeur, alors que l’Irak tente de se reconstruire après avoir été lourdement marqué par la guerre contre le groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI), les souffrances des Irakiens sont bien loin d’avoir pris fin. Des femmes et des enfants soupçonnés d’avoir des liens avec l’EI sont sanctionnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis : ils sont privés d’aide humanitaire, de nourriture, de soins de santé et de documents d’identité en raison de leurs liens présumés avec l’EI. Les femmes qui ont perdu leurs conjoints au conflit sont facilement qualifiées de « veuves de l’EI » après avoir perdu leurs conjoints au conflit, elles sont désignées comme boucs émissaires. Il suffit d’un lien lointain à quelqu’un ayant fui une zone contrôlée par l’EI ou soupçonné d’avoir travaillé comme non-combattant pour l’EI. Ces femmes et ces enfants voient par ailleurs leur liberté de mouvement limitée, se retrouvant ainsi confinés dans des camps où il règne un climat de discrimination généralisée et où les violences sexuelles sont fréquentes. Ce châtiment collectif humiliant ne peut en aucun cas permettre de bâtir une paix juste et durable. Par conséquent, je vous demande de veiller à ce que les femmes et les enfants soupçonnés d’être attachés à l’EI :
- aient accès, au même titre que le reste de la population, à l’aide humanitaire, aux soins de santé et à des documents d’état civil
- soient autorisés à se déplacer librement à l’intérieur et à l’extérieur des camps, et à retourner chez eux sans risque d’être attaqués, arrêtés ou menacés.
Enfin, je vous demande de protéger les femmes contre les violences sexuelles et les discriminations et de veiller à ce que les auteurs de ces abus répondent de leurs actes.Je vous prie d’agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Isla Délice, depuis quand bœuf = volaille ?

3.953 signatures. Lien pour signer

Avec ses produits Saveur’Délice goût bœuf et goût veau, Isla Délice fait aux millions de personnes qui consomment halal une promesse qu’elle ne tient pas. Ces deux produits ont quasiment la même recette que le Saveur’Délice goût volaille – même si la couleur de l’emballage change – et ne contiennent ni le veau, ni le bœuf auxquels ils font référence. C’est inacceptable ! Isla Délice promeut ce type de produit comme « Un « saucisson » pour varier les plaisirs et qui vous rappellera vos traditions ». Mais foodwatch relève que dans la liste des ingrédients, la viande séparée mécaniquement de dinde (53%) est le premier ingrédient – ce qui bien sûr n’est même pas indiqué à l’avant de l’emballage – suivie par l’eau ! En plus, ces produits contiennent dix additifs. Les « Saveur’ Délice » n’ont donc pas grand-chose de traditionnel. Bref, leur étiquetage ne reflète pas la réalité du produit. Isla Délice abuse de sa position de leader sur le marché du halal où les consommateurs∙rices n’ont pas toujours pléthore de choix. Ça suffit ! Demandez au Président de la société Zaphir, qui détient la marque Isla Délice, de modifier l’étiquetage et la recette de ses produits. Signez et partagez la pétition.

* (E) Pétition : Le Ghana ne doit pas vendre sa nature à la Chine !

91.482 signatures sur 100.000 . Lien pour signer
Au Président et au Vice-Président de la République du Ghana

Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, votre pays possède avec la forêt tropicale de montagne d’Atewa un des plus importants trésor naturel d’Afrique de l’Ouest. Elle abrite des espèces animales et végétales extrêmement rares sur le continent, dont certaines endémiques. En novembre 2017, des chercheurs de l’organisation environnementale A Rocha Ghana y ont découvert le Mangabey couronné, une espèce de primate menacée d’extinction. Ce fait remarquable ravive l’espoir de découvrir d’autres espèces, dont nous ne soupçonnons même pas encore l’existence, dans les denses régions de forêt de montagne. Nous vous exhortons à ne pas compromettre cette richesse et ainsi à renoncer à tout projet qui mettrait en péril la forêt de montagne d’Atewa pour des considérations purement économiques. Nous vous demandons d’exclure Atewa de l’accord sur la bauxite avec la Chine et de respecter le droit de la population à disposer d’une information complète et donner son consentement, un droit garanti à l’échelle internationale. Les négociations ne doivent plus être menées à huis clos. Grâce à son incroyable biodiversité, la forêt d’Atewa bénéficie depuis 1926 d’une protection à différents niveaux. Procédez sans attendre à la dernière étape en la déclarant Parc national. Faites-le dans l’intérêt des millions de personnes qui vivent grâce aux ressources en eau offertes par Atewa. Faites-le pour protéger cette faune et cette flore uniques au monde. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Libérez les enfants de Berks

11.824 signatures . Lien pour signer
Pétition à l’attention de Mme Nielsen, Secrétaire de la Sécurité intérieure des États-Unis

Madame la Secrétaire, chaque jour, le ministère de la Sécurité intérieure place des centaines d’enfants et leurs familles qui demandent l’asile dans trois centres de détention spécifiques, en Pennsylvanie et au Texas. Plusieurs enfants et leurs mères ont été détenus pendant près de deux ans. Ce régime de détention sévère limite l’accès des migrants à la procédure d’asile et traumatise des enfants qui ont souvent subi des violences et des dommages psychologiques alors qu’ils fuyaient des atteintes aux droits humains. Si les autorités considèrent qu’il est nécessaire de restreindre, de manière proportionnée, les droits de ces enfants et de leurs familles, elles doivent envisager des mesures sans privation de liberté ; certaines solutions appliquées à l’échelon local ont d’ailleurs fait leurs preuves. La détention de familles, inhumaine et coûteuse, entache la longue tradition des États-Unis en tant que terre d’accueil pour les personnes en quête de sécurité. Il faut que le pays veille à ce que les enfants et leurs parents ou tuteurs puissent bénéficier d’une protection dès leur arrivée aux frontières. Je vous demande de mettre fin à la politique qui consiste à détenir des familles et de libérer immédiatement les enfants et leurs parents ou tuteurs. Veuillez agréer, Madame la Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Contre l’expulsion de Moussa, homosexuel guinéen, menacé de mort dans son pays

39.068 signatures sur 50.000 . Lien pour signer

Le temps presse pour sauver la vie de Moussa. Persécuté pour son homosexualité, le jeune guinéen de 28 ans est arrivé à Nîmes en 2015 avec une autorisation de travail après que son compagnon ait été brûlé sous ses yeux en raison de son orientation sexuelle. Moussa a depuis refait sa vie à Nîmes, il a été bénévole pour l’association AIDES et animateur pour la Pégoulade 2017. Retenu depuis un mois dans un centre de rétention administrative "une prison qui n’en a pas le nom", dans la nuit de samedi à dimanche Moussa a failli être expulsé dans son pays d’origine où il risque la mort. "Ils sont venus le chercher dans son lit à 3 heures du matin et l’ont conduit à Marseille" raconte Yves Carel, membre local du Réseau éducation sans frontières (RESF), à "Midi Libre"."Ils étaient huit et ils lui ont entravé les pieds pour le conduire à l’avion, mais le commandant leur a signifié qu’il n’y avait pas de place à bord." Ce coup de chance ne met néanmoins pas fin au calvaire de Moussa. De retour au centre de détention de Nîmes dans un état psychologique alarmant, il risque l’expulsion à tout moment. Expulser Moussa c’est le condamner au même sort que feu son compagnon. Il est URGENT de recueillir un maximum de soutien pour permettre à Moussa d’obtenir un titre de séjour provisoire et la libération du centre de rétention. MERCI à tous ! Marine VIG

* (E) Pétition : Dépollution du parc du Mercantour

16.154 signatures lien pour signature

À l’attention de Monsieur Nicolas Hulot, Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire :
Les sols du parc national du Mercantour, dans les Alpes du Sud, présentent encore une radioactivité supérieure à la normale, due à la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, il y a 29 ans, selon une nouvelle étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). Les mesures réalisées début juillet, dans le secteur du col de la Bonette-Restefond à la limite entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, montre que « le niveau de radiation est toujours plus de deux fois supérieur à la normale » à « un mètre du sol ».
« Ces forts niveaux de rayonnement sont dus à la contamination résiduelle des sols par le césium 137 imputable principalement aux retombées de la catastrophe de Tchernobyl (en 1986) », assure la Criirad. « Les retombées avaient été particulièrement intenses dans le sud-est de la France », rappelle l’organisme indépendant, qui souligne avoir « mis en évidence entre 1996 et 1998, de très fortes contaminations des sols dans le Mercantour ».

Sur certaines zones, des valeurs 100 fois supérieures au niveau naturel « Le fait de bivouaquer deux heures sur certaines de ces zones induit toujours en 2015 une exposition non négligeable », avec un « débit de dose » de 5 microsievert par heure au contact du sol. « Les niveaux de radiation au contact du sol dépassent toujours, sur les zones d’accumulation, des valeurs plusieurs dizaines de fois voire plus de 100 fois supérieures au niveau naturel », a-t-elle constaté. L’organisme indépendant rappelle avoir interpellé à plusieurs reprises les autorités sanitaires françaises « pour que les secteurs les plus radioactifs soient dépollués, ou tout au moins balisés, pour éviter des expositions inutiles ». « Force est de constater que la situation n’a guère évolué sur le terrain », déplore-t-elle.

* (E) Pétition : Réduisons le gaspillage alimentaire en supprimant les DLUO DDM !

44.708 signatures sur 50.000 lien pour signer

A consommer de préférence avant le ...” est une mention que nous avons tous l’habitude de voir sur la plupart des produits alimentaires que nous consommons au quotidien. Ces dates sont obligatoires dans toute l’Union Européenne, en vertu du Règlement concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. C’est ce même règlement qui impose par exemple d’indiquer sur un produit la liste des ingrédients qui le compose ou sa provenance. Le problème de ces dates, également appelées DLUO (pour Date Limite d’Utilisation Optimale) ou DDM (pour Date de Durabilité Minimale) est qu’elles sont fréquemment confondues avec la “Date Limite de Consommation”. Celle-ci n’est obligatoire que pour les produits très périssables, comme la viande. La DLUO ou DDM, est la date jusqu’à laquelle “le produit conserve ses propriétés spécifiques, dans des conditions de conservation appropriés”. C’est a dire qu’une fois passée cette date, le produit peut commencer à perdre de sa couleur, de sa teneur en vitamines etc...Ce qui ne veut pas dire qu’il devient impropre à la consommation ! Ces dates entraînent une confusion du consommateur, en laissant croire que le produit n’est plus bon une fois la date passée. Cette confusion génère un gaspillage alimentaire énorme. En France, c’est plus de 100 kilos de nourriture par personne qui sont jetés chaque année ! Pour lutter contre ce gaspillage, certaines choses ont déjà été mises en place. L’éducation et la sensibilisation contribuent également à faire changer les mentalités. Mais pourquoi contribuer d’estampiller des dates “d’utilisation optimale” sur tous nos produits entraidant un si gros gâchis ? Les produits secs comme le riz, les pâtes, les lentilles, la farine etc... restent bon a la consommation pendant des années.Afin de supprimer cette barrière psychologique, nous demandons à l’Union Européenne de réviser son texte de loi, et de supprimer l’obligation d’affichage des DDM sur les produits secs, ne contenant pas de produits laitiers ou carnés. On pourrait laisser et mettre en évidence la date de fabrication afin d’informer le consommateur sur l’âge du produit, mais ne pas lui laisser croire que le produit n’est plus consommable passé une certaine date.
Signez cette pétition afin d’appuyer notre demande ! Baptiste Dubanchet

* (C) Pétition : Sauvez les pharmacies de premier recours.

41.295 signatures sur 50.000 lien pour signer

A l’attention de Mme Agnès Buzyn, Ministre de la santé. Madame la ministre, la loi de financement de la Sécurité Sociale 2018, entrée en vigueur le 1er Janvier, entérine la mise en péril de l’implantation homogène sur nos territoires des officines de proximité, stratégiques qui sont des pôles de santé de 1er Recours. En effet, le maillage médical est déficient et nos médecins sont sous pression, heureusement, avec le corps infirmier et les pharmacies nous les épaulons de manière efficace. Malheureusement, les baisses de prix ordonnées par les pouvoirs publics mettent en grande difficulté la stabilité économique de nos petites structures. De plus, le rapport de la Cour des Comptes attaque sévèrement le maillage territorial pharmaceutique : elle préconise la suppression de 10400 officines sur les 21400 existantes. En outre, elle veut revoir les règles d’implantation et favoriser la vente de médicaments en ligne, alors que nous luttons sur le front de la contrefaçon. Tout ceci va, vous l’avez compris, compromettre notre faculté à assurer l’orientation du patient et la continuité des soins.Au delà de l’évident service de santé dans chaque commune, l’officine participe également à l’animation de nos villages et à leur attractivité avec tous les autres artisans, commerçants et acteurs de la vie locale. Si nos médecins s’en vont, si nos pharmacies disparaissent, si nos pompiers partent, si nos écoles ferment, si nos associations périclitent et que nos villages se meurent, alors que nous restera t-il ? Des solutions existent Mme La Ministre. Mes confrères et moi même, sommes sur le terrain, au plus proche de la population. Nous souhaitons vous rencontrer, pour avancer et vous soumettre nos idées.
Cordialement, Marc Alandry, Délégué Régional de l’Association des Pharmacies Rurales ; Vice-Président de la Fédération Syndicale des Pharmaciens de l’Aude, Commandant Sapeur Pompier Volontaire, Pharmacien titulaire.

* (C) Pétition : CONTRE LE HARCÈLEMENT

33.714 signatures sur 25.000 lien pour signer

Au Boulot #ViolenceZero : Le 28 mai prochain, les gouvernements décideront de la nécessité ou pas d’adopter une convention internationale contre le harcèlement au travail. Pourtant, l’absence de convention n’est pas une option. Plus d’un pays sur trois n’interdit pas le harcèlement sexuel au travail. L’absence de loi et l’indifférence de nos sociétés rendent les femmes du monde entier vulnérables face aux violences. Nous vivons un moment historique : les femmes brisent le silence et dénoncent les violences. Ne les laissez pas seules. Votre voix a le pouvoir de changer les choses. Utilisez-la.

LA LETTRE OUVERTE AU GOUVERNEMENT Avril 2018 : Monsieur le Président de la République, dans le monde, près d’une femme sur deux est victime de harcèlement sexuel au travail. Pourtant il n’existe aucune loi internationale pour punir ces violences. Je vous demande d’agir pour protéger les travailleuses et les travailleurs du monde entier face aux violences au travail. Je vous demande d’engager la France pour l’adoption d’une convention ambitieuse à l’Organisation internationale du travail pour « Mettre fin à la violence et au harcèlement contre les femmes et les hommes dans le monde du travail ». Nous comptons sur vous !

* (C) Pétition : Justice pour les Défenseurs de la forêt

100.936 signatures sur 125.000 lien pour signer

crédit photo : Malgorzata Klemens

Au Ministre de l’Environnement du gouvernement polonais Mr. Henry Kowalczyk, et au Directeur Général des Forêts de Pologne Mr. Andrzej Konieczny

Les Défenseurs de la forêt sont des héros, pas des criminels ! Nous exigeons une justice pour ceux qui sont encore susceptibles d’être condamnés pour avoir empêché les coupes illégales dans la forêt millénaire de Bialowieza. Nous vous demandons de ne pas condamner leur courage et d’abandonner tout de suite les poursuites contre ces activistes qui ont protégé la forêt.

Pourquoi est-ce important ? La dernière forêt primaire d’Europe, la forêt de Bialowieza était menacée de destruction par des coupes d’arbres pourtant interdites [1]. Cette destruction vient enfin d’être déclarée illégale par la Cour européenne de Justice (CEJ). Et la Pologne va donc devoir arrêter l’exploitation de cette forêt ou bien payer de lourdes amendes [2]. Mais alors que la forêt peut enfin respirer, ceux qui l’ont défendu avec la plus grande détermination sont encore en danger. Les Défenseurs de la forêt ont œuvré sans relâche pour empêcher les énormes machines d’abattage d’avancer, faisant barrage avec leurs corps dans une démarche pacifique. Pour ces actes de désobéissance civile, ils subissent harcèlement, amendes et violences physiques [3]. Et ils sont toujours passibles de peines judiciaires [4]. Certains pourraient même se voir condamnés à un an de prison. Les dates des procès approchent à grands pas, et les frais d’avocat s’accumulent. Mais la décision récente de la CEJ apporte une lueur d’espoir. Si l’abattage était illégal, alors ceux qui ont tenté de l’empêcher ne sont pas des criminels, ils sont des héros. Le ministre de l’Environnement polonais a le pouvoir de s’assurer que les poursuites contre les Défenseurs de la forêt soient abandonnées. Il a déjà consenti à respecter l’opinion de l’UE sur les coupes, c’est donc le moment de le solliciter pour que l’abandon des poursuites judiciaires soit garanti [5] !

Pourquoi tous ces efforts pour sauver une forêt ? Bialowieza existe depuis des milliers d’années. Elle est la dernière forêt vierge d’Europe, un sanctuaire pour les derniers bisons européens, des lynx et des loups sauvages. Protégée par des lois nationales et européennes, et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, sa valeur est inestimable.Durant les six derniers mois de lutte, les autorités locales et la police polonaise ont enregistré près de 300 plaintes contre les activistes. Les Défenseurs de la forêt encourent encore des peines pour désobéissance civile, délit et même crime. La plupart d’entre eux sont passibles de lourdes amendes, certains de potentielles peines de prison.Mais toutes ces poursuites pourraient disparaître : avec la bonne volonté du ministre de l’Environnement, les autorités locales pourraient facilement retirer leurs plaintes absurdes.

Références

[1] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/lappel-de-la-foret-de-bialowieza_1784937.html

[2] http://www.liberation.fr/planete/2018/04/17/ue-la-pologne-condamnee-pour-ses-coupes-dans-la-foret-de-bialowieza_1643920

[3] https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/les-defenseurs-de-la-foret-de-bialowieza-comparaissent-devant-la-justice/

[4] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_foret-de-bialowieza-arrestation-de-militants-ecologistes-apres-une-action-a-varsovie?id=9759013

[5] http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/20/01003-20180220ARTFIG00278-foret-de-bialowieza-la-pologne-s-expose-a-une-condamnation.php

* (C) Pétition : NON A LA SUPPRESSION DES CIO !

35.021 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le Ministère de l’Education Nationale a annoncé la fermeture de tous les CIO de France : c’est la mort d’un service public.Ce sont 494 lieux d’accueil, d’écoute et de conseil en orientation, neutre et gratuit, pour tous les publics.

Si les CIO disparaissent, qui s’occupera des jeunes non scolarisés demandant un retour en formation, des décrocheurs, des étudiants, des adultes, des personnes en situation de handicap cherchant des informations sur leur scolarité, des jeunes nouvellement arrivés sur le territoire français qui souhaitent s’intégrer par la formation, des scolaires ne bénéficiant pas des services des Psychologues de l’Education Nationale dans leurs établissements (privés, agricoles...) ? NON à la fermeture des CIO ! Merci pour votre soutien.

* (E) Pétition : Non à la cession par l’Etat de la parcelle sur l’île Sainte-Marguerite où se situe la base nautique Florence Arthaud récemment inaugurée !

33.351 signatures lien pour signature

À l’attention : de Monsieur Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire

L’Etat est prêt à céder une parcelle de l’île Sainte Marguerite à un acteur privé. Une aberration jugée inacceptable, la commune luttant chaque jour dans une politique de respect de l’environnement et de l’écosystème naturel permettant à la faune et la flore d’être préservés. Les archipels de Lerins sont un bien patrimonial d’exception à ce titre une démarche est engagée par la municipalité afin d’inscrire les îles de Lerins comme patrimoine mondial auprès de l’UNESCO. Signer, c’est dire non à tout projet immobilier quel qu’il soit mais c’est dire oui à la nature, au respect de l’environnement pour les générations futures.

* (C) Pétition : Halte aux détentions arbitraires des militants des droits humains au Niger ! [fr/eng]

3.541 signatures sur 5.000 lien pour signer

Ils s’appellent Maikoul Zodi, Ali Idrissa ou encore Moussa Tchangari et militent aux côtés d’Amnesty, d’Oxfam, et du Secours Catholique depuis longtemps pour les droits de l’homme et la démocratie dans leur pays. A Niamey et dans d’autres grandes villes, la société civile nigérienne organise depuis septembre 2017 des manifestations pour lutter contre la nouvelle loi de finance 2018. En application depuis janvier 2018, cette loi accorde des avantages fiscaux aux multinationales tout en augmentant les charges qui pèsent sur les plus précaires. La société civile sur place juge cette loi comme particulièrement injuste et antisociale.

Le Gouvernement fait tout son possible pour museler la voix du peuple : interdictions anticonstitutionnelles de manifester et arrestations arbitraires, dénoncées par de nombreuses ONG internationales, sont monnaies courantes, et ce dans l’absence totale de toute condamnation par la communauté internationale. Plus de 25 activistes pacifistes arbitrairement incarcérés ces trois dernières semaines. Voici le bilan des dernières manifestations pacifiques au Niger.

Avec une manifestation toutes les deux semaines, le peuple nigérien est décidé à ne pas laisser passer la loi de finance. Le 25 mars 2018, une nouvelle Journée d’Action Citoyenne est organisée par la société civile, mais elle est interdite par le gouvernement pour cause d’insécurité. Considérant ce motif comme non-recevable, de par le caractère pacifique des manifestations, la société civile refuse de prendre en compte cette interdiction et maintient le rassemblement. Le dimanche 25 mars, avant même le début de la marche, Moussa Tchangari est arrêté dans son bureau d’Alternatives Espaces Citoyens ; puis ce fut le tour d’Ali Idrissa coordinateur du ROTAB, interpellé au siège du MPCR de Nouhou Arzika, QG du Cadre de Concertation de la Société Civile. Nouhou Arzika sera également arrêté quelque temps après, suivi de maître Lirwana Abdourahamane, d’Ibrahim Namaïwa, d’Idrissa Adamou ainsi que d’autres manifestants pourtant pacifiques. Au total, 23 manifestants sont arrêtés pour avoir librement et en accord avec la Constitution de leur pays, manifesté contre une loi qu’ils trouvaient injuste.

Depuis, la mobilisation citoyenne sur place ne faiblit pas et d’autres manifestation citoyennes sont organisées, donnant lieu à une nouvelle vague d’arrestation le 15 avril 2018. Dans une volonté affichée de décapiter tout mouvement social dans le pays, trois leaders d’opinion sont arrêtés. Parmi eux : Maikoul Zodi, coordinateur de Tournons la Page au Niger et Président du Mouvement des Jeunes Républicains, Ibrahim Diori, chargé de plaidoyer d’Alternative Espace Citoyen et Abdourahamane Idé Hassane, président de Jeunesse pour une Mentalité Nouvelle. Ce dernier a depuis été placé en liberté provisoire. L’ensemble de ces arrestations fait courir le risque d’une dégradation durable de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger. Cette vague répressive est sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du Président M. Issoufou.Tout cela se déroule dans l’impunité la plus totale, et le silence de la communauté internationale en dit long sur les relations qu’elle entretient avec le gouvernement en place. C’est donc à nous de nous mobiliser pour défendre les libertés au Niger !

Ensemble, demandons au gouvernement Nigérien de :

- Libérer immédiatement et sans condition les activistes incarcérés suite aux manifestations du 25 mars et 15 avril 2018
- Respecter la liberté de manifester des citoyens nigériens, telle qu’elle est avancée dans la Constitution
- Cesser les pressions à l’encontre des médias indépendants et des leaders de la société civile

* (C) Pétition : Le lanceur d’alerte Falciani ne doit pas être extradé vers la Suisse

31.335 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition lancée par les membres du Parlement Européen Eva Joly (FR), Sven Giegold (DE), Marco Affronte (IT), Molly Scott-Cato (UK), Ernest Urtasun (ES), Ana Miranda (ES) au Gouvernement Espagnol

Hervé Falciani est l’un des premiers à avoir dévoilé des informations sur l’évasion fiscale organisée. Il a travaillé en tant qu’informaticien pour la filiale suisse de la banque HSBC et a transmis en 2006-2007 des données bancaires concernant plus de 100 000 clients à la Ministre des Finances de l’époque, Christine Lagarde. Le gouvernement français a ensuite partagé de précieuses informations sur les fraudeurs fiscaux avec d’autres pays de l’UE. Cela a permis aux autorités de poursuivre de nombreux fraudeurs, notamment en Espagne où Hervé Falciani a été arrêté.

Au total, les 106 500 clients concernés détenaient environ 135 milliards d’euros via la banque HSBC Suisse. Le mandat d’arrêt international est basé sur la condamnation d’Hervé Falciani à cinq ans de prison en Suisse pour espionnage industriel. Le courage d’Hervé Falciani a contribué à combattre l’évasion fiscale. Ce scandale a été suivi par beaucoup d’autres en Suisse, au Luxembourg, au Liechtenstein et d’autres paradis fiscaux. Grâce aux révélations d’Hervé Falciani, de nombreux fraudeurs ont pu être identifiés et des millions d’euros ont été recouvrés dans l’intérêt de tous. Si les choses bougent enfin, c’est bien souvent grâce à des lanceurs d’alerte tels qu’Hervé Falciani, Edward Snowden ou Antoine Deltour. Hervé Falciani mérite une médaille plutôt que l’emprisonnement.

Dévoiler des pratiques frauduleuses ne devrait pas être considéré comme un crime, mais devrait au contraire être protégé. Cette affaire illustre une fois de plus le besoin criant d’une protection européenne des lanceurs d’alerte.
Voilà déjà plusieurs mois que la Commission européenne a promis de faire une proposition en ce sens. Nous appelons la Commission à protéger l’intérêt général européen en garantissant une protection horizontale, uniforme et robuste des lanceurs d’alerte dans toute l’UE.

* (E) Pétition :Banque mondiale : ne financez pas la déforestation au Mozambique !

129.689 signatures sur 150.000 lien pour signer

Alerte au Mozambique ! La société Portucel veut défricher 237 000 hectares de forêt, dont d’uniques écosystèmes de miombo, pour établir des plantations d’eucalyptus et une usine de pâte à papier. Pour la population locale, accaparement des terres et appauvrissement. Demandons à la Banque mondiale de ne pas pas financer ce projet.
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Au président de la Banque mondiale et au directeur général de la Société financière internationale (IFC)

Le projet d’usine de pâte à papier et de plantations d’eucalyptus de Portucel au Mozambique serait une catastrophe écologique et sociale. Ne le financez pas ! Les forêts sèches et savanes de miombo d’Afrique australe forment une mosaïque complexe où les biologistes ont identifié plus de 300 espèces d’arbres. Sur les 633 espèces d’oiseaux recensées, 11 sont endémiques et n’existent nulle part ailleurs. De nombreuses espèces d’antilope y trouvent leur habitat, ainsi qu’éléphants, girafes et lions. Aujourd’hui, 114 000 hectares de forêts miombo doivent être abattus dans le nord du Mozambique pour faire place à de monotones plantations d’eucalyptus. Pour la nature, l’impact serait dramatique : rupture de la biodiversité, dégradation des sols et perturbation de l’équilibre hydrologique. Ce projet du papetier Portucel laisse aussi peu de place à la nature qu’aux habitants. De nombreux petits fermiers ont perdu leur terre et leurs moyens de subsistance. Toujours plus pauvres, ils ne savent où s’approvisionner en nourriture. Pour la plupart, les promesses de travail et de meilleures conditions de vie restent une illusion. L’usine doit permettre à Portucel Moçambique de produire 1,5 million de tonnes de cellulose pour le marché asiatique. Les plants proviennent de la pépinière de la société, la plus vaste d’Afrique.Les 3 milliards d’euros investis dans le projet sont la preuve que le grand capitalisme arrive au Mozambique. Pas étonnant donc que l’IFC, membre de la Banque mondiale, participe et détienne 20% des parts. L’usine et ses plantations n’est pas le seul grand projet problématique sur le plan écologique et social. Avec le programme ProSavana, le gouvernement étend l’agriculture industrielle à une échelle massive, suivant l’exemple brésilien. Portucel Moçambique a déjà défriché des milliers d’hectares de forêt. Objectif : établir toutes les plantations d’ici à 12 ans. Il n’est donc pas trop tard pour encore sauver de précieuses zones boisées !

* (E) Pétition : UE : non au libre-échange avec l’huile de palme

143.371 signatures sur 150.000 lien pour signer

Voulons-nous faciliter l’importation d’huile de palme en Europe ? C’est un enjeu majeur de l’accord de libre-échange négocié actuellement entre l’UE et l’Indonésie. Pour ne pas aggraver la déforestation et le changement climatique, des organisations indonésiennes demandent l’exclusion de l’huile de palme de cet accord. Soutenons-les !

Afficher la lettre de pétition

Aux participants des négociations sur l’APEG entre l’Indonésie et l’UE

L’UE doit tenir compte de ses propres études climatiques et exclure en conséquence l’huile de palme de l’accord de libre-échange négocié avec l’Indonésie.L’UE négocie actuellement un accord de libre-échange avec l’Indonésie. La question de l’huile de palme domine le débat.Les groupes écologistes indonésiens craignent que l’APEG facilite le négoce d’huile de palme et aggrave la déforestation et les conflits sociaux. Ils demandent donc le retrait de l’accord de l’huile de palme. « Seuls les grands groupes profitent du libre-échange », avertit Yuyun Harmono de l’ONG WALHI. Les biocarburants génèrent plus d’émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles car forêts et tourbières sont détruites au profit de plantations de palmiers à huile. Et le réchauffement climatique empire. Yuyun Harmono et d’autres défenseurs de l’environnement exigent l’arrêt des plantations de palmiers à huile.

L’Indonésie est responsable de la moitié de la production mondiale d’huile de palme. L’UE en est la principale importatrice après l’Inde. Ces dernières années, le déboisement de forêts de tourbes a été massif. Les émissions des sols tourbeux calcinés causent chaque année un désastre écologique et humanitaire. Après les incendies de forêts de 2015, le gouvernement indonésien a interdit la plantation de palmiers à huile sur des zones brûlées et sur la tourbe. L’APEG réduirait ces efforts à néant.Parallèlement aux négociations, l’UE décidera bientôt de sa politique énergétique d’ici à 2030. La persistance à recourir aux agrocarburants perpétuerait l’ère des énergies fossiles et nuirait à une politique énergétique plus écologique. Le Parlement de l’UE plaide pour une réduction des sources d’énergie issues de plantes, et notamment de l’huile de palme. L’APEG serait un pas en arrière pour la politique énergétique de l’UE. « Asimetris », le nouveau film du réalisateur indonésien Dandhy Laksono, est un témoignage frappant de la réalité de l’huile de palme.

* (C) Pétition pour l’avenir du service public nationalisé SNCF

7.600 signatures lien pour signer

À Emmanuel Macron et Edouard Philippe
Je dis NON à l’application en France des règlements et directives de l’UE de marchandisation du rail, NON à la suppression du monopole historique de la SNCF sur les trains de voyageurs (art. 2141-1 du code des transports) et à la livraison de cette activité à la concurrence et au privé.Je dis NON à l’éclatement de la SNCF et à sa transformation en sociétés anonymes par actions, rendant possible sa privatisation. En conséquence, j’exige qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe retirent leur projet de loi et d’ordonnances visant la SNCF. Je demande le retour au monopole public SNCF sur les trains de marchandises, activité sinistrée depuis la mise en concurrence. Je demande l’intégration de toutes les activités ferroviaires dans un établissement public SNCF unique, avec le renforcement du statut des personnels correspondant aux conditions de ce service public.Ce sont des conditions nécessaires pour une politique de transports répondant aux besoins – grandes et petites lignes, horaires, arrêts, gares – de l’économie, des populations, des territoires, dans l’égalité, la sûreté, la maîtrise de la pollution, la transparence des investissements, des coûts et tarifs, avec un contrôle démocratique par les usagers et salariés : les principes du service public nationalisé conquis en 1936 et en 1945.

* (E) Pétition : Interdisons les embouts de parasols en plastique

21.081 signatures lien pour signer

À l’attention : du Ministère de l’Écologie et Collectivité Territoriale de Corse
En permanence nous retrouvons partout sur les plages de Corse ces embouts de pieds de parasol, en plastique... Un exemple : sur deux plages différentes d’Ajaccio, une dizaine d’embouts retrouvés sur moins de 100 m de plage : on peut aisément imaginer ce que cela représente sur l’ensemble des côtes !Sachant que tout le plastique qui se trouve sur les plages finit également dans l’estomac des animaux marins qu’il tue (mammifères, invertébrés, oiseaux...) C’est chez les tortues marines que l’on retrouve les plus grandes quantités de plastique, il est donc capital pour la biodiversité que cela cesse, car le plastique a une interaction directe sur le milieu marin. Cela ne concerne bien sûr pas seulement la Méditerranée, mais puisque selon la Collectivité Territoriale de Corse, l’île a vocation à devenir un territoire pionnier en matière d’excellence environnementale, soyons donc précurseurs dans nos exigences de préservation de notre environnement !Actuellement un défaut de fixation de ces embouts, mal collés sur l’extrémité qui est enfoncée dans le sol, fait qu’ils se détachent lorsque le parasol est enlevé : je demande par conséquent à ce que les normes françaises de fabrication des pieds de parasol soient modifiées de manière à ce que ces embouts de plastique ne puissent plus dorénavant être perdus dans le sable.

* (E) Pétition : Sauvons le récif de l’Amazone !

Par Greenpeace 2.055.162 signatures Lien pour signer

En ce moment même, alors que je vous écris, l’Esperanza, célèbre navire de Greenpeace, fait cap sur le Brésil. Direction : le Récif de l’Amazone. Objectif : collecter de nouvelles preuves scientifiques pour contrer les projets pétroliers de Total. Cette expédition peut compter sur le soutien de Lambert Wilson qui se mobilise aux côtés de Greenpeace. (voir la vidéo) L’an dernier, grâce à votre mobilisation, l’administration brésilienne a provisoirement rejeté les projets d’exploration pétrolière de Total au large du Brésil. Mais le géant pétrolier n’a toujours pas renoncé. Il vient de déposer une nouvelle demande pour forer près du Récif de l’Amazone.

Cette année, nous comptons percer quelques-uns des nombreux mystères que cache encore ce récif. Nous espérons que vous embarquerez avec nous pour cette nouvelle expédition et que, comme Lambert Wilson, vous rejoindrez les 1,8 million de personnes qui ont déjà signé la pétition pour sauver le Récif de l’Amazone.

Edina pour l’équipe Océans de Greenpeace

PS : inscrivez-vous pour recevoir chaque semaine dans votre boîte mél Les Échos du Récif, le journal de bord en direct de l’Esperanza, et être informé-e des dernières découvertes scientifiques réalisées à bord.

* (C) LOI SECRET DES AFFAIRES:NE LAISSONS PAS LES ENTREPRISES ET LES BANQUES D’AFFAIRES IMPOSER LA LOI DU SILENCE !

Par Pollinis 563.462 signatures sur 600.000 Lien pour signer

Campagne lancée par le collectif "Stop secret d’affaires" qui regroupe ONG, journalistes, syndicats, avocats et représentants des citoyens unis contre l’application de la Directive Secrets d’affaires en France, et hébergée par l’association de défense des pollinisateurs et de l’environnement POLLINIS.

Soutiens de la pétition:Lucet Élise, journaliste ; Perrin Edouard, journaliste, Président du Collectif "Informer N’est Pas un Délit" ; Deltour Antoine, lanceur d’alertes Luxleaks ; Dr Arazi Marc, lanceur d’alerte du Phonegate ; Cossart Sandra, Directrice de Sherpa ; Poilane Emmanuel, Directeur Général de France Libertés et Président du CRID ; CrimHalt ; Collectif On ne se taira pas ! ; Nothing2Hide ; Remy Clément, Président de l’ONG POLLINIS ; Laarman Nicolas, directeur Général de l’ONG POLLINIS ; Julliard Jean-François, directeur-exécutif de l’ONG Greenpeace France ; Compain Florent, Président de l’ONG Les Amis de la Terre France ; Potier Julie, directrice de BIO CONSOM’ACTEURS ; Christophe Noisette, rédacteur en chef d’Inf’OGM ; Ingrid Kragl, directrice de l’information, Foodwatch ; Action Aid France – Peuples Solidaires ; Cellier Dominique, Président de Sciences Citoyennes ; Petitjean Olivier, journaliste, coordinateur de l’Observatoire des multinationales ; Alt Éric, Vice-Président d’ANTICOR ; Pigeon Martin, militant chercheur, Corporate Europe Observatory ; Malik Salemkour, Président de la Ligue des droits de l’Homme ; Ramaux Christophe, économiste à l’Université Paris 1, membre des Économistes atterrés ; Plihon Dominique, économiste, porte-parole d’ATTAC ; Collectif Éthique sur l’étiquette ; Mathilde Dupré, Présidente du Forum citoyen pour la RSE ; Bernard Salamand, Ritimo ;Kalinowski Wojtek, Co-Directeur de l’Institut Veblen ; Lepers Elliot, Directeur de l’ONG Le Mouvement ; Trouvé Aurélie, porte parole d’ATTAC ; Darmon Muriel, Présidente de l’Association Française de Sociologie ; Borrel Thomas, porte-parole de Survie ; ISF-France ; Ingénieurs Sans Frontières-AgriSTA ; Thibaud Clément, Président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ; du Roy Ivan, journaliste, co-rédacteur en chef de Basta ! ; Rousseaux Agnès, journaliste, co-rédactrice en chef de Basta ! ; Apel-Muller Patrick, directeur de la rédaction de l’Humanité ; Merckaert Jean, rédacteur en chef de la Revue Projet ; Alternatives Économiques ; La Télé Libre ; Magneto Presse ; Raffin Patrick, photographe ; Syndicat National des Journalistes ; Roques Laurence, Présidente du Syndicat des avocats de France ; Vire Emmanuel, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Peres Eric, secrétaire général de FO Cadres ; Fédération CGT des finances ; Aiquel Pablo, journaliste, SNJ-CGT ; Patrick Kamenka, journaliste, SNJ-CGT ; Monfort Patrick, secrétaire général du SNCS-FSU ; Binet Sophie, secrétaire générale adjointe de l’UGICT-CGT ; Kotlicki Marie-José, secrétaire générale de l’UGICT-CGT ; Christofol Hervé, secrétaire général du SNESUP-FSU ; Beynel Eric, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Société des journalistes de l’AFP ; Société des journalistes du Figaro ; Société des rédacteurs du Monde ; Société des journalistes de France 2 ; Société des journalistes et du personnel de Libération ; Société des journalistes de l’Humanité ; Société des journalistes de BFMTV ; Société des journalistes des Échos ; Société des journalistes de Premières Lignes ; Société des journalistes de RMC ; Société des journalistes du Point ; Société des journalistes de Mediapart ; Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 ; Société des journalistes de Challenges ; Société des journalistes de TV5 Monde ; Société des journalistes de Télérama ; Société des journalistes du JDD ; Société des rédacteurs de La Vie ; Société des journalistes de Radio France ; Société des journalistes du Parisien-aujourd’hui en France

* (E) Pétition : Sables bitumineux - stop au monstrueux projet Frontier

93.970 signatures sur 100.000 attendues Lien pour signer

Réaliser la plus grande mine de sables bitumineux de tous les temps. C’est ce que pourrait bientôt autoriser le Canada à l’entreprise Teck Resources. Cet ouvrage démesuré menace une zone sauvage de 292 km², l’habitat des ours et des caribous et le Parc National Wood Buffalo. Mobilisons-nous pour empêcher cette catastrophe écologique !

Au Premier ministre et à la ministre de l’Environnement du Canada

Le projet Frontier mené par l’entreprise Teck Resources est une catastrophe écologique aux conséquences planétaires. Stop à l’extraction de sable bitumineux ! Des trous béants jonchent déjà le nord de l’État de l’Alberta. Du sable contenant des hydrocarbures est extrait dans des mines à ciel ouvert. L’eau polluée par des métaux lourds est stockée dans des lacs artificiels. Des bassins de retenue et des raffineries émettent des gaz toxiques. Le projet Frontier est une hérésie environnementale qui accumule tous les non-sens écologiques. L’entreprise Teck Resources y investit 13 milliards d’euros et veut commencer les travaux en 2019 pour produire 260 000 barils par jour à partir de 2026 - pendant 50 ans. Le pétrole issu des sables bitumineux est celui le plus nuisible au monde pour le climat. Son extraction et sa transformation requièrent des quantités d’énergie bien plus importantes que pour le pétrole conventionnel. Pour protéger le climat, le pétrole doit rester dans le sol - sinon la sortie des énergies fossiles devient illusoire.

Des pipelines sont en projet et constituent d’autres véritables bombes écologiques. Le pipeline Trans Mountain de la société Kinder Morgan doit acheminer du pétrole jusqu’au Pacifique en passant par les Montagnes Rocheuses. Des risques de fuite existent. Si un pétrolier échouait, la marée noire menacerait la côte et l’habitat des orques.
L’Unesco s’alarme du danger potentiel du projet pour le parc national Wood Buffalo situé à l’embouchure de la rivière Athabasca. Le cours d’eau est déjà pollué et son état pourrait empirer.

La population souffre aussi de la destruction de l’environnement. Les Premières Nations des Cris de Mikisew et chipewyanne d’Athabasca se sont opposées au projet et ont déclaré la région située au nord de la rivière Firebag « zone interdite ». Les droits des populations indigènes y sont toutefois bafoués.La décision relative à l’autorisation du projet sera prise cet été. Nous devons éviter la catastrophe !

* (C) Pétition :Non à la baisse de 1.7 % des retraites au programme de Monsieur Macron.

336.258 signatures sur 500.000 attendues Lien pour signer

Les cotisations salariales maladie et famille (0,75 point et 2,4 points) seraient supprimées et remplacées par une hausse de la CSG (de 1,7 point, sauf pour les petites retraites, nous dit Mr Macron). Cela est incohérent, les allocations de remplacement (maladie ou chômage) doivent être financées par les personnes couvertes. La hausse de la CSG ne pèsera pas sur les revenus du capital, mais uniquement sur les retraités.Ce sera donc un petit transfert au profit des salariés du privé, payé par les retraités (et par les salariés du public).....

Ce transfert ne fournira aucun gain global de pouvoir d’achat.La hausse de 1,7% du salaire net des salariés du privé sera payée par une baisse de 1.7 % des retraites ..... Rappel pour 14 millions de retraités :

- Pas de revalorisation des retraites supérieur a 1200 euros depuis avril 2013 (1.3%) ....

- 2013 Création de la Contribution additionnelle de solidarité de 0,3% payée uniquement par les retraités (au seuil 2 ) .....

- 2014 La suppression de la "demi-part des veuves"

- 2017 baisse des retraites de 1.7 % (CSG) au programme de Mr Macron.

* (E) Pétition Non à l’importation massive de viande bovine d’Amérique du Sud !

136.913 signatures sur 150.000 attendues Lien pour signer

L’UE veut finaliser au plus vite un accord de libre-échange avec quatre pays sud-américains qui espèrent exporter massivement leur viande bovine à bas prix vers le marché européen. Les grandes perdantes seraient les forêts et savanes détruites pour l’expansion des pâturages. Mobilisons-nous contre la signature de l’accord UE-Mercosur.

Lettre à la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE

L’accord de libre-échange projeté avec les Etats du Mercosur constitue une grave menace pour l’homme et la nature. Merci de le rejeter. La motivation de l’accord avec l’Amérique du Sud est claire : le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay veulent vendre plus de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol dans l’UE, favorisant l’agriculture intensive et ses graves conséquences pour l’homme et la nature.Les quotas d’importation de viande bovine dans l’UE doivent augmenter. Au lieu des 70 000 tonnes initialement prévues, il était question de passer à 99 000 tonnes début mars. Les États du Mercosur espéraient même parvenir à 200 000 tonnes ! Des quotas plus élevés conduiront inévitablement à une augmentation de la production de viande. Des forêts seront détruites pour établir des pâturages et développer la culture de soja. En Europe, la concurrence des pays du Mercosur menace de déclencher une guerre des prix, au détriment de l’agriculture écologique et du bien-être animal.

L’agriculture intensive affecte souvent la population. Ainsi, en Amérique du Sud, des avions épandent du glyphosate dans les champs, polluant les villages au passage. Les conditions de travail ressemblent à de l’esclavage dans certaines plantations. Indigènes et paysans sont expulsés pour augmenter l’étendue des pâturages. L’accord entre le Mercosur et l’UE ne se limite pas aux quotas d’importation et aux douanes, mais s’étend aux « obstacles commerciaux non tarifaires », c’est-à-dire aux normes environnementales, aux droits des consommateurs et des travailleurs. Prenons un exemple : dans la mesure où l’accord doit faciliter les importations de sucre dans l’UE, il sera plus difficile, voire impossible, de mener des campagnes contre l’excès de sucre dans les friandises. Il en va de même pour les plantes génétiquement modifiées telles que le soja et des produits comme le glyphosate. Ce dangereux accord ne doit pas aboutir. Merci de signer la pétition !

* (E) Pétition : Sauvons les gorges de Kresna !

139.996 signatures sur 175.000 attendues Lien pour signer

Commissaire Karmenu Vella (Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche), Commissaire Corina Creţu (commissaire européenne à la politique régionale) et Commission européenne

Nous vous demandons de faire respecter les lois européennes pour la protection de la nature et de sauver d’une destruction programmée la vallée des gorges de Kresna en Bulgarie. En particulier, nous exigeons que la Commission européenne refuse de verser des subventions pour la construction d’une grande autoroute qui traverserait le précieux site Natura 2000 protégé par la législation européenne et bulgare. Nous exigeons de la Commission qu’elle empêche tout trafic destructeur de traverser ces gorges, à l’exception du trafic local, en relocalisant l’autoroute.

Pourquoi est-ce important ? D’ici quelques semaines, dans le parc naturel le plus riche de Bulgarie, les envoûtantes gorges de Kresna seront vendues au plus offrant des géants du BTP. La vallée sera couverte de goudron pour faire place à une autoroute transeuropéenne [1]. Les pelleteuses et les rouleaux compresseurs viendront détruire l’habitat de centaines d’espèces parmi les plus rares en Europe. La Bulgarie refuse de modifier ce projet, même s’il existe une autre solution plus raisonnable [2]. Elle a déjà enfreint bon nombre de lois de protection de la nature, mais la Commission européenne s’est contentée de fixer des conditions sans les faire respecter. Elles ne servent donc à rien [3]. Les gorges de Kresna sont une réserve naturelle protégée et c’est la mission de la Commission européenne que de préserver ce joyau [4].

Les habitants se mobilisent depuis plus de 20 ans pour protéger les gorges, [5] mais leurs pétitions et leurs doléances auprès de la Commission n’ont pas suffi à arrêter l’autoroute Struma. Alors quand les combats locaux sont trop lourds à porter pour les riverains, c’est à nous citoyens européens de nous rassembler. Avec une mobilisation massive dans toute l’Europe, nous pourrons convaincre la Commission d’ouvrir une procédure d’infraction et d’agir avec conviction pour arrêter les pelleteuses avant qu’elles ne détruisent l’habitat des ours, des loups, des papillons et des chauves-souris.Ces gorges hébergent des espèces protégées de serpents, de tortues et d’aigles royaux. Le site est aussi un corridor de migration essentiel pour les ours et les loups. C’est un havre naturel spectaculaire dans le sud-ouest de la Bulgarie, une région qui accueille deux fois plus d’espèces de papillons que le Royaume-Uni tout entier [6].

Mais en octobre 2017 le gouvernement bulgare a décidé de creuser les 16 km des gorges de Kresna pour construire une route qui relierait enfin Hambourg, Sofia et Thessalonique [7]. Même si tout le monde – l’UE, la Bulgarie et la population locale – s’accorde à dire que la route est nécessaire, le gouvernement bulgare s’entête à faire passer le tracé par les gorges malgré les protestations des habitants et des spécialistes environnementaux, qui proposent un autre tracé plus à l’est de la vallée.La Bulgarie a reçu des fonds européens il y a quelques années pour que les gorges de Kresna soient classées Natura2000. Aujourd’hui, elle demande de l’argent pour les détruire ! Dans les prochaines semaines, la dernière tranche de financement devrait lui être versée par la Commission. Nous demandons donc à la Commission de faire respecter les conditions qu’elle a imposées et de ne verser aucune subvention qui détruirait un parc naturel protégé.

Références :

[1] Le texte est en bulgare. Une traduction du sommaire nous a été fournie par notre partenaire Za Zemiata : http://www.mrrb.government.bg/bg/hemus-i-struma-ste-budat-prioritet-na-mrrb-i-prez-2018-g/

[2] http://www.foeeurope.org/sites/default/files/biodiversity/2017/save_kresna_gorge_briefing.pdf (en anglais)

[3] 2008 EIA/AA décision du 1-1/2008 du ministère de l’Environnement et de l’Eau

[4] https://www.euractiv.com/section/climate-environment/opinion/eu-money-should-not-help-destroy-bulgarias-kresna-gorge/ (en anglais)

[5] https://www.theguardian.com/environment/2016/feb/17/bulgarian-motorway-poised-to-carve-up-wildlife-haven (en anglais)

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorge_de_Kr%C3%A9sna

[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Struma_motorway (en anglais)

* (C) Pétition à Sophie Cluzel - Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées pour une Mesure gouvernementale pour une prise en charge précoce des enfants autistes à 18 mois !

45.174signatures sur 50.000 attendues Lien pour signer

En France, de nombreux parents constatent qu’il s’écoule un temps bien trop long entre le diagnostic de leur enfant autiste vers 18 mois, et la mise en place d’une prise en charge globale et adaptée sur toute la semaine. En général, faute de moyens, ils doivent entre 18 mois et 5 ans (âge où l’enfant est admis dans une institution spécialisée pour obtenir cette prise en charge) se contenter de quelques heures (2 à 3 heures) réparties entre un(e) psychologue supervisant un(e) éducateur-trice et un(e) orthophoniste ou psychomotricien-cienne.

Il n’est pas rare alors, qu’un parent s’arrête de travailler. Durant ce temps qui passe, où les parents sont entièrement livrés à eux-mêmes (entre les démarches administratives - dossier MDPH, examens cliniques et autres rendez-vous de spécialistes), l’enfant progresse peu, et montre même des signes de stagnation voire de régression. Ces signes de l’autisme s’installent alors et sont plus difficiles à faire évoluer après cette période très longue, trop longue, où il n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge globale.

Pour quelles raisons les choses sont-elles ainsi ? Principalement parce que les structures proposant cette prise en charge précoce et à temps plein pour ces enfants autistes entre 18 mois et 5 ans n’existent pas ! Or la meilleure chance qui pourrait leur être donnée d’intégrer au mieux la société dans le futur, serait d’agir alors que ces signes ne sont pas encore durablement installés. Plus l’intervention est tardive oui, et moins il est facile de faire évoluer favorablement l’enfant.

Mes quinze années d’expérience en institution en tant que psychologue m’ont amené à la conclusion qu’il était vital que ces enfants et leur famille puissent dès le diagnostic établi (entre 18 mois et 3 ans), intégrer (sans attendre un jour de plus) un programme d’état comprenant une assistance complète (prise en charge globale de 7h par jour associée à une assistance administrative et psychologique de la famille). Pour ce faire, il s’agirait de financer et de créer des structures spécialisées et entièrement dédiées à la prise en charge précoce de ces enfants autistes.

Je demande à Sophie Cluzel - Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et à Agnès Buzyn - Ministre des Solidarités et de la Santé, de considérer, au nom de toutes les familles et enfants concernés, cette demande (Programme pour une Prise en Charge Précoce et Globale de l’Autisme), et de l’intégrer comme la mesure phare du plan autisme à venir.

Par Jean-Luc ROBERT, Psychologue clinicien,www.LezAPe.fr

* (C) Pour une délibération à la mairie de Paris pour un refus de compteur Linky

12.681 signatures Créé le 20/02/2018 par Solidarité Coordination Anti Linky Paris Lien pour signer

À l’attention : de Mme le Maire de Paris, Mesdames et Messieurs les Conseillers de Paris

Nous, signataires de cette pétition, favorables à une gestion rationnelle de la production et de la distribution d’électricité ; à des mesures efficaces d’économies d’énergie par la rénovation thermique des bâtiments ; à une politique tarifaire équitable de l’électricité et du gaz, voulons que les industries de l’énergie respectent la loi, et les libertés individuelles, ne nuisent ni à notre vie privée ni à notre santé, qu’elles soient économes avec l’argent des contribuables et ne pratiquent pas l’obsolescence programmée. Or les nouveaux compteurs communicants d’électricité Linky déployés à Paris, par ENEDIS (ex ERDF) et ses prestataires ne répondent pas à tous ces principes. Nous refusons donc qu’ils nous soient imposés et nous vous demandons de délibérer rapidement comme plus de 500 communes en France l’ont déjà fait pour protéger leurs administrés et faire respecter leurs droits. Malgré la dette abyssale d’EDF [1] , le coût de la technologie des Linky installés par sa filiale ENEDIS est estimé entre 5 et 10 milliards d’euros que nous payerons doublement en tant que consommateurs et contribuables sans compter le coût de leur renouvellement dans 10 ou 15 ans ;

ENEDIS enlève des compteurs en bon état de fonctionnement alors que les compteurs communicants Linky, énergivores, n’ont pas fourni la preuve de leur efficacité pour faire réduire la consommation électrique des particuliers. Un tel gaspillage est une aberration écologique et économique ;A terme des emplois seront supprimés même si certains sont créés provisoirement pour ce projet ;

Pour les ménages en situation de précarité, la tarification spéciale de solidarité sera remplacée par un « chèque solidarité » valable seulement deux mois. Passé ce délai il deviendra caduc s’il n’a pas été encaissé ;

Ces compteurs sont des capteurs de données personnelles. ENEDIS s’est vanté de devenir un opérateur de Big Data donc de pouvoir récupérer un volume important de nos données présentant de forts enjeux commerciaux [2] ;
De nombreuses pannes, détériorations d’appareils électriques parfois professionnels se produisent suite à l’installation de compteurs linky, ainsi que des incendies [3] pour lesquels ENEDIS semble se désengager de ses responsabilités du fait sans doute qu’il ne présente pas toutes les garanties en matière d’assurance ;

La loi n’oblige pas les particuliers à accepter ces compteurs [4] ni les radiofréquences en kilohertz du CPL, (Courant porteur en ligne) injecté dans les circuits électriques des lieux de vie et de travail. Elle ne mentionne nulle part les Emetteurs Radio Linky (ERL) prévus dans ces compteurs, sources d’ondes électromagnétiques supplémentaires.

Nous pouvons donc refuser de tels compteurs en toute légalité et préserver ainsi notre santé. Car, s’il n’existe pas selon l’ANSES de « littérature scientifique traitant des effets sanitaires à court ou long terme de l’exposition aux compteurs communicants », il n’existe pas non plus de preuve de leur innocuité. De plus, la directive européenne qui propose aux États d’installer des compteurs communicants -sous réserve d’un gain économique pour les consommateurs- ne mentionne pas non plus les radiofréquences CPL et la CRE, Commission de Régulation de l’Énergie, a reconnu dans son rapport de juin 2011 que « l’usage du CPL devrait s’accompagner de la pose de filtres…. » (p 28). Ce que ne fait pas ENEDIS. Notre droit au refus est bafoué et notre santé menacée par tous les dispositifs émetteurs d’ondes électromagnétiques liés à ces compteurs (antennes relais supplémentaires, concentrateurs, radiofréquences du CPL quasi permanente, Émetteur Radio Linky, Wifi etc.…).(5)

Pour toutes ces raisons, et d’autres largement exposées, par les collectifs de citoyens et les associations opposés à ces compteurs, nous refusons le « système Linky » et nous vous demandons de faire voter au Conseil de Paris, une délibération :

- interdisant la poursuite de l’installation de tous types de compteurs communicants et concentrateurs sur la commune ;

- à tout le moins de faire respecter auprès d’Enedis et ses sous-traitants le droit au refus du compteur Linky. Dans le cas d’un refus collectif exprimé par des locataires d’immeubles sociaux, nous demandons que les sociétés d’HLM fasse respecter ce droit.

- Pour les logements où les compteurs communicants seraient déjà posés, nous demandons la dépose ou à défaut la suppression du CPL et des Émetteurs radio linky.

- dans tous les cas, nous demandons la pose de filtres à CPL à la charge d’ENEDIS sur les compteurs linky non déposés ou les compteurs anciens des habitant.e.s qui ont refusé ces nouveaux compteurs.

En évitant ainsi de rendre les logements parisiens inhabitables, vous protégerez aussi bien les personnes électrosensibles trop souvent méprisées, que les personnes fragiles ou malades, et tous les citoyens susceptibles de le devenir à cause de l’accroissement des radiofréquences dans l’environnement que nous vous demandons de limiter.

[1]Pour EDF, tous les voyants sont au rouge [2]"Enedis est un opérateur big data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs" [3]Deux compteurs Linky prennent feu ; [Yvelines, la catastrophe naturelle reconnue pour 26 communes inondées ; Le traiteur de Manthelan en est pour ses frais [4]Rapport de Raymond Tricone ancien électronicien au CERTSM

* (C) Je signe pour une loi contre les inégalités

25.253 signatures avec OXFAM-FRANCE lien pour signer

Dans le monde, près de 850 millions d’individus, survivent dans l’extrême pauvreté avec moins de 1,9 $ par jour, sans accès à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, et sans opportunité d’un avenir meilleur. A l’extrême opposé, depuis une dizaine d’années, une élite d’ultra-riches a émergé. L’année 2017 a battu un record alarmant : le nombre de milliardaires dans le monde a connu sa plus forte hausse de l’histoire. Leur fortune a augmenté de 762 milliards de dollars, soit sept fois le montant nécessaire par an, pour sortir de l’extrême pauvreté les personnes qui en sont touchées .

Le constat que nous faisons est sans appel : si la société est globalement plus riche, elle est pourtant incapable d’offrir une vie meilleure au plus grand nombre. En 2017, 82 % de la croissance a profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres n’en ont récupéré que des miettes. En France, les inégalités se creusent aussi : les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’extrême richesse qui s’est accumulée sur les comptes bancaires des 1 % les plus riches, sans entraves et sans règles, alors qu’elle est aussi le produit du travail des 99 % restants de la population, n’a pas fait l’objet d’un partage équitable. Des scandales d’évasion fiscale tels que les Paradise Papers, les écarts de rémunérations au sein de grandes entreprises ou la réforme fiscale d’Emmanuel Macron, montrent que les responsables économiques et politiques ne sont pour l’instant pas décidé.e.s à s’attaquer sérieusement à cette injustice.

Contre les inégalités : pesons de tout notre poids !

Pour lutter contre les inégalités, des solutions existent pourtant et demandent une forte volonté, certes de la part des entreprises, mais surtout, des responsables politiques. Sans mesures fortes, les pays pauvres et riches resteront privés de leurs recettes fiscales, tandis que les personnes les plus vulnérables, souvent des femmes payées à des salaires indécents resteront enfermées dans la pauvreté. Sans mesures fortes, la France verra ses citoyen.ne.s et petites entreprises payer la facture des pratiques irresponsables de grandes entreprises, dans un climat d’injustice et de stigmatisation des plus pauvres. Sans mesures fortes, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE, cet accroissement continu des inégalités, in fine, portera atteinte à la croissance et à la prospérité économique de tou.te.s.

Face à l’indignation contre les inégalités, il est temps d’agir de tout notre poids pour peser et ré-équilibrer les choses. Pour cela, Oxfam s’adressera aux grandes entreprises pour leur demander de tourner le dos à des pratiques nocives : évasion fiscale, grands écarts salariaux, versement record de dividendes, et d’emprunter la voie d’une économie plus humaine et inclusive. Mais des mesures volontaristes ne suffiront pas à gagner le combat contre les inégalités. Des mesures publiques ambitieuses doivent être adoptées et s’imposer aux entreprises et aux contribuables.

C’est pourquoi, Oxfam mobilisera des milliers de citoyens cette année autour d’une demande prioritaire à Emmanuel Macron, au Gouvernement et aux parlementaires : adopter une loi contre les inégalités, au service de l’intérêt général (pour en savoir plus, rendez-vous ici). Cette loi reposerait sur trois piliers :

* Un partage réellement équitable des richesses créées au sein des entreprises, entre dirigeant.e.s, salarié.e.s et actionnaires

* La lutte contre l’évasion fiscale pour financer les services publics – comme l’éducation, la santé ou les transports - qui réduisent les inégalités

* La défense d’un impôt juste et progressif pour une redistribution équitable des riches

Monsieur le Président de la République,

Alors que le nombre de milliardaires dans le monde a connu en 2017 sa plus forte hausse de l’Histoire, partout les écarts de richesses se creusent. Et la France n’échappe pas au fléau des inégalités. Les 10 % des Français-es les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’explosion des inégalités constitue un des défis majeurs de ce début de 21ème siècle. Cette injustice menace les sociétés et les économies, et doit être combattue de toute urgence par les gouvernements. Engagez-vous contre les inégalités et initiez en 2018 une loi contre les inégalités. Une telle loi fera de la France un pays pionnier dans la défense d’une économie plus humaine, solidaire et responsable.

* (C) Solidarité dans la crise, justice pour la Grèce

84.474 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pétition adressée aux gouvernements de la zone euro, au président de l’Eurogroupe Mário Centeno, et au président de la Banque centrale européenne Mario Draghi

Nous soutenons la Grèce, nous exigeons une action en faveur d’une reprise économique prenant vraiment en compte la vie et la dignité des gens. En commençant par leur rendre les intérêts générés par les bons du trésor grecs.

Pourquoi c’est important ? Le peuple grec s’est vu écrasé par la pression des clauses d’austérité. Les hôpitaux peuvent à peine dispenser les soins de base, avec une infirmière pour 40 patients [1]. Les salaires continuent de dégringoler. Les retraites ont été plusieurs fois réduites depuis 2010 [2]. Le chômage a plus que doublé [3]. Et l’argent du plan de sauvetage était censé « aider » la Grèce à sortir de cette situation ? Les pays de la zone euro en ont tiré des milliards d’euros de bénéfices [4].

Mais les ministres des finances européens ont le pouvoir de changer de cap. Si nous leur montrons que les Européens ne veulent pas profiter du désespoir de la Grèce, ils ne pourront plus agir à leur guise et en notre nom. La Banque Centrale Européenne a commencé à acheter des bons du trésor grecs en 2010, quand le pays a eu besoin d’un premier prêt. Si la BCE n’achetait pas les titres, la Grèce aurait été obligée de faire baisser leur prix. Mais la BCE a empêché la Grèce de le faire, par une condition incluse dans le plan d’aide. Chaque année, ces bons surévalués génèrent un profit colossal, auparavant reversé à la Grèce [5].

Ça a changé en 2015, quand les Grecs ont voté contre les coupes budgétaires qui affectent leur vie quotidienne. Pour punir ce vote, la zone euro a décidé d’empocher les profits engendrés par les bons, au lieu de les reverser à la Grèce comme convenu au départ [6].Après des années d’austérité, douze augmentations successives des impôts et autant de réductions drastiques des services publics, le peuple grec ne peut plus être exploité. Les pays de la zone euro vont sûrement discuter des profits sur les bons dans moins d’un mois, et plus que jamais, le peuple grec a besoin de nous pour les soutenir.

Unis, nous pouvons agir pour que ces titres soient rétrocédés à la Grèce, et exiger que la reprise économique d’un pays prenne en compte la vie et la dignité des gens. Ensemble, nous avons le pouvoir de montrer au peuple grec que nous les soutenons. Et aux gouvernements que nous attendons de la solidarité, pas de l’exploitation.

REFERENCES

[1] “’Dans les hôpitaux grecs, « des malades renoncent à se soigner »” Libération, 14 Juin 2017. http://www.liberation.fr/planete/2017/06/14/dans-les-hopitaux-grecs-des-malades-renoncent-a-se-soigner_1576853

[2] “Grèce : les retraités en colère contre la 12ème baisse de leurs pensions” EuroNews, 4 Avril 2017. http://fr.euronews.com/2017/04/04/grece-les-retraites-en-colere-contre-la-12eme-baisse-de-leurs-pensions

[3] “Grèce. Le taux de chômage a dépassé la barre des 25%” France Info, 11 Octobre 2012. https://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-le-taux-de-chomage-a-depasse-la-barre-des-25_153761.html

[4] “Comment la BCE a gagné « 7,8 milliards d’euros grâce à la dette grecque »” Le Monde, 26 October 2017. http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/comment-la-bce-a-gagne-7-8-milliards-d-euros-grace-a-la-dette-grecque_5206484_3234.html

[5] “ECB to swap Greek bonds to avoid forced losses -sources,” Reuters, 16 February 2012. https://www.reuters.com/article/us-ecb-greece/ecb-to-swap-greek-bonds-to-avoid-forced-losses-sources-idUSTRE81F1EK20120216

[6] “Depuis cinq ans, le malheur des Grecs fait les bénéfices… de l’Allemagne” Alternatives Economiques, 27 Aout 2015. https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2015/08/27/depuis-cinq-ans-le-malheur-des-grecs-fait-les-benefices-de-l-allemagne

* (E) EDF : c’est pas bientôt fini le nucléaire ?

103.358 signatures avec Greenpeace lien pour signer

Avec ses 19 centrales et ses 58 réacteurs, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes, vérolées par des anomalies pour certaines et très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Elles représentent une menace pour les Français mais aussi pour leurs voisins européens.

Des piscines du combustible usé mal protégées Un rapport* d’experts indépendants du nucléaire, récemment remis aux autorités, dénonce la vulnérabilité des centrales nucléaires en France : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées en cas d’attaque extérieure. Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires. En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le combustible n’est plus refroidi et c’est le début d’un accident nucléaire : de la radioactivité s’échappe massivement dans l’atmosphère, avec des conséquences radiologiques très graves.

Les populations européennes toutes concernées Vu le nombre de réacteurs nucléaires en France et d’installations nécessaires à leur fonctionnement, tous les Français sont concernés par ce risque, mais aussi les habitants des pays voisins, en raison de l’emplacement de certaines centrales nucléaires proches des frontières : Gravelines et Chooz à côté de la Belgique, Fessenheim proche de l’Allemagne et de la Suisse (elle-même aussi sous la menace du Bugey) ou encore Cattenom à deux pas du Luxembourg. Il est encore temps de faire le bon choix

Avec un parc nucléaire vieillissant et mal protégé, la production d’électricité est aujourd’hui synonyme de danger en France. Mais ne soyons pas fatalistes. EDF peut encore faire le choix de se passer du nucléaire et de développer les énergies renouvelables. Plutôt que d’investir des dizaines de milliards dans le rafistolage de vieux réacteurs et de produire des déchets qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années, EDF peut décider d’investir dans des énergies qui sont sûres, propres et désormais bon marché. Demandons à EDF de sortir du risque nucléaire, une bonne fois pour toutes.

* (E) Protégeons l’Océan Antarctique !

173.201 signatures avec Greenpeace lien pour signer

L’Antarctique : un continent mythique à l’extrême sud de la planète L’océan qui l’entoure constitue un refuge vierge pour une faune marine d’une exceptionnelle richesse. Manchots, baleines, phoques, orques... la diversité biologique y est incomparable. Malheureusement, les dérèglements climatiques et l’expansion de la pêche commerciale menacent cet océan vital et les espèces emblématiques qui y ont trouvé refuge.La bonne nouvelle, c’est que nous avons une occasion unique de créer dans l’océan Antarctique la plus grande réserve marine du monde : un sanctuaire qui permettrait de protéger une partie de l’océan Antarctique de l’avidité de la pêche industrielle au krill, des petits crustacés dont dépendent de très nombreux animaux marins pour se nourrir.

voir la vidéo

En octobre 2018 se réunit la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR). Elle est composée de 25 représentants d’Etats dont la France. Tous ensemble, partout dans le monde, nous pouvons faire pression sur les membres de cette Commission pour qu’ils protègent l’océan Antarctique. Nous demandons par conséquent au ministre des Affaires étrangères et au gouvernement français de soutenir la création d’une réserve marine dans l’océan Antarctique, en mer de Weddell, qui constituerait le plus grand sanctuaire de la vie sauvage sur la planète. C’est une opportunité unique de protéger ce trésor de biodiversité et de léguer un océan préservé aux générations futures.

* (C) Pétition : Oui au train de nuit !

53.259 signataires sur 50.000 attendus lien pour signer

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De nombreux trains de nuit ont été démantelés en 2016-2017. Le Paris-Nice est menacé en décembre 2017. L’activité demanderait au contraire à être relancée. Le train de nuit est un service efficace et pertinent pour l’avenir :

- Il permet de relier les territoires périphériques et les régions éloignées les unes des autres.

- Voyager pendant notre sommeil, permet d’arriver tôt le matin, sans (demi-)journée perdue dans les transports.

- Le train de nuit est une alternative moins énergivore aux transports aériens et routiers. Il est compatible avec la Transition Écologique.

- Les trains de nuit ont une forte capacité (jusqu’à 800 places), et ils affichent toujours de bons taux de remplissage. La "baisse de fréquentation" qui sert de prétexte au démantèlement provient d’abord d’une diminution du nombre de trains.

- L’Autriche relance les trains de nuit en Europe centrale et elle a montré qu’ils peuvent s’autofinancer. Le "déficit supposé" des trains de nuit en France tient aussi aux nombreux dysfonctionnements (absence de promotion commerciale, sortie à la réservation souvent tardive, fréquentes annulations, etc).

Nous souhaitons donc dès aujourd’hui :

* qu’un bilan moins caricatural des trains de nuit soit publié.

* que les trains de nuit soient relancés et qu’ils reprennent leur place dans l’offre des transports.

Le tramway avait lui-aussi disparu au 20ème siècle, et désormais de nombreuses villes en rêvent. Le vélo n’était plus utilisé comme moyen de déplacement dans les années 1990, il est également de retour. Les trains de nuit ont besoin de vous pour revenir à leur tour !

Infos, idées d’actions, et une enquête sur le potentiel des trains de nuit sont disponibles ICI

===>Vous trouverez ci-dessous un communiqué de Presse et une photo en PJ à l’occasion du rassemblement organisé par les Amis du Rail Azuréen le 8/12/2017 à 19h gare de Nice-Ville pour informer les usagers de la suppression du train bleu le NICE PARIS le 9.12.17. Nos actions successives ne sont pas restées dans l’indifférence, les arguments développés tout au long de notre combat pour le maintien du service public ferroviaire, leurs sincérités ont touché les citoyens, les élus peuvent agir plus librement des dizaines de milliers de citoyens les soutiennent dans leurs démarches nouvelles. Les besoins de mobilité sont immenses dans notre ère numérique, les suppressions des lignes intercités sont incohérentes avec les objectifs de mobilité durable et de lutte contre le changement climatique. Nous n’en resterons pas là nos démarches persévèrent jusqu’à la reprise de ce service public. Pour les participants à ces rassemblements qui n’ont pas remis leur adresse de messagerie, les amis qui les ont fait associer à nos démarches leur communique ce mel et nous font parvenir s’ils le souhaitent leur adresse E-mail pour les ajouter à nos listes de diffusion et les tenir informés.

Bien cordialement, Nallino Germain

COMMUNIQUE DE PRESSE : Un avenir au Train Bleu …

Une quarantaine d’usagers avait répondu à l’appel des Amis du Rail Azuréen du 8 décembre pour aller à la rencontre des usagers du train Bleu. Une ambiance joyeuse régnait dans la salle des pas perdus de la gare de Nice-Ville, nous avions communiqué la bonne nouvelle, Philippe TABAROT vice-Président PACA en charge des Transports en réponse à nos initiatives nous annonçait l’implication de la région PACA dans le financement des Intercités et le Train Bleu. Cris de joie, distribution de tracts 500 ce soir, discussion avec des usagers dont certains n’avait toujours pas connaissance de la suppression du Train Bleu. Des commerciaux : « ce n’est pas possible qu’on supprime le train Bleu ! Le programme que nos avions monté pour nos déplacements sur Nice devient obsolète. C’est au moins une nuitée d’hôtel qu’il faudra compter en plus… » Un autre « je ne comprends pas, à chaque montée sur Paris le train est bien chargé, j’ai même eu des difficultés à réserver une couchette préférentielle. Il est certain que ce train pourrait mieux faire s’il était modernisé, espace convivial de détente, espace de travail numérisé, restaurant … avec une bonne publicité, des tarifs attractifs, le respect des horaires je pense qu’il faudrait dédoubler ce train. Trois journalistes radio, Europe 1, France Inter, une Radio régionale interviewaient usagers et organisateurs.

Nous ne pouvons que constater l’intérêt que suscitent les trains de nuit. En Autriche ils ont réussi le tour de force de remettre sur rail 6 liaisons de nuit abandonnées par la DB avec du matériel existant relooké. L’objectif étant de satisfaire une large palette de clientèle aux exigences très différentes : Löw cost, déplacements en famille, en couple ou voyages d’affaires. Tout est possible, de la place assise bon marché jusqu’au compartiment individuel équipé de toutes les commodités (WC, lavabo, douche), avec collation en soirée et copieux petit déjeuner à la carte. Et pourquoi pas chez nous en France ? Toutes rencontres nous ont démontré un potentiel d’usagers importants, la SNCF doit faire les efforts d’adaptation ainsi qu’une organisation ponctuelle. La Région PACA a pris un tournant politique décisif dans l’avenir des Intercités et du Train Bleu, le gouvernement doit être à la mesure de nos attentes. Plus que jamais résistance aux intercités et trains de nuit. Il est toujours temps de se mobiliser en ajoutant son nom aux plus de 28 500 signataires de la pétition www.change.org/p/ouiautraindenuit. Celle-ci a d’ailleurs été signée plus de 1500 fois la semaine dernière.

Nallino Germain, Président,156 bd Napoléon III - Bourgogne A - 06200 NICE Tel : 0493 210 875 et 0695 30 60 43 amisdurailazureen06@free.fr

* (C) Pétition : AXA doit cesser de faire du profit sur la colonisation de la Palestine

138.365 signatures sur 150.000 lien pour signer

Assurer des vies partout dans le monde tout en écrasant celles de femmes et enfants sans défense : tel est l’insoutenable paradoxe d’AXA. Le géant français de l’assurance est en effet accusé de bafouer le Droit International en finançant Elbit Systems, fleuron israélien de l’industrie de l’armement, sordidement célèbre pour avoir fourni des armes interdites qui ont déjà fait des centaines de victimes innocentes palestiniennes. Et ce n’est pas tout, un nouveau rapport révèle qu’AXA est également actionnaire de trois grandes banques israéliennes qui toutes participent à la colonisation illégale de la Palestine. Le métier d’un assureur est pourtant de protéger les familles, leur domicile et leur biens des risques de la vie : pas de les mettre en péril comme ce que fait AXA en participant à l’entreprise coloniale israélienne.

Ces scandaleuses révélations mettent AXA dans l’embarras, pourtant fier de son engagement en matière d’investissement responsable et qui a déjà rompu des liens avec des fabricants d’armes. Poussons le géant de l’assurance à faire de même avec Elbit Systems et les trois banques impliquées dans la colonisation. Nous savons que la mobilisation porte ses fruits : la campagne pacifique du mouvement mondial BDS a déjà réussi à faire plier des multinationales, notamment deux françaises, pour les mêmes raisons : Véolia et Orange. Au tour donc d’Axa de suivre l’exemple ! Elbit Systems fournit des armes interdites par les conventions internationales, notamment des armes chimiques comme le phosphore blanc, qui ont servi à l’offensive meurtrière contre les populations civiles de Gaza en 2014. Cette entreprise a également participé à la construction du « mur de sécurité » dans les territoires occupés, que la Cour Internationale de Justice a jugé illégale en 2004.

Les institutions financières françaises et les assureurs ne peuvent ignorer l’illégalité des colonies israéliennes et les souffrances quotidiennes qu’elles engendrent. Expropriations arbitraires, familles séparées, emprisonnements d’enfants, checkpoints humiliants à n’en plus finir, sont les expériences déshumanisantes des palestiniens qui vivent sous un régime d’apartheid. Selon la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), « les grands groupes financiers français, dont AXA, sont directement ou indirectement impliqués dans le projet colonial en Palestine ». Les banques et les assureurs recherchent le profit à tout prix, y compris en se livrant à des activités illégales. Faisons en sorte qu’ils y mettent fin.Tirer des bénéfices de la souffrance des palestiniens est inqualifiable. Au cours de notre campagne contre Airbnb, vous avez été plus de 151 000 membres à exprimer votre indignation. Et le vent en train de tourner car l’ONU a commencé à prendre des mesures contre ces entreprises hors-la-loi ! C’est donc le moment idéal pour interpeller AXA afin qu’il mette un terme à ses investissements illégaux.

Dites à Axa de se retirer du capital d’Elbit Systems et des colonies israéliennes !
Exigeons des instances dirigeantes d’AXA qu’elles se soumettent à leur propre charte éthique !

* (C) Pétition : Pour l’arrêt immédiat des violences policières faites aux étudiant.e.s .

38.992 signatures sur 50.000 lien pour signer

Nous parents d’étudiant.e.s sommes inquiets de la tournure que prennent les réponses de l’Etat face aux mobilisations étudiantes. Les violences policières se durcissent et se banalisent partout en France. Nous parents de jeunes étudiant.e.s dénonçons le refus du dialogue et l’irrespect des droits de nos enfants et leur mise en danger. Ces jeunes adultes, étudiant.e.s sont des citoyens à part entière. Ils jouissent du droit constitutionnel de faire grève et de se mobiliser pour défendre leur droit au savoir. Le dialogue et l’écoute ne devraient- ils pas être les maîtres mots d’une université digne de ce nom ? Ces jeunes n’ont-ils pas une vraie raison d’être inquiets pour l’avenir de la transmission et l’équité du partage du savoir dans notre pays ? Face à l’utilisation normalisée d’une violence qui pourrait se rendre fatale, nous interpellons le Ministre de l’Intérieur pour que cesse immédiatement ces pratiques déplorables et d’un autre temps.Nous demandons au gouvernement Macron d’ordonner un médiateur sans plus tarder avant qu’un accident irrémédiable ne se produise.Que dire d’une société qui gaze et matraque sa jeunesse ? En qualité de parents, nous demandons aux Préfets de France et au Ministre de l’Intérieur de faire cesser les violences policières.

Pour une université démocratique et pacifiste ! Marion Grandjean. Pauline Leurent. Valérie Valentin

à lire : Gaz lacrymogène, les effets, les dangers de ce composé chimique utilisé dans les manifs

"Une sélection absurde" : plus de 400 enseignants dénoncent la réforme de l’accès à l’université]

PETITIONS ACHEVEES OU SANS EVOLUTION

* (E) PÉTITION – Stop aux pubs énergivores !

Avec Agir Pour l’Environnement 21.024 signataires demandent l’interdiction des pubs énergivores ! Lien pour signer

STOP AU GASPILLAGE ÉNERGÉTIQUE !

A l’heure où chacun est appelé à faire des efforts en matière de sobriété énergétique, comment peut-on tolérer que le secteur publicitaire puisse gaspiller l’énergie au vu et au su de tous ?!!! Alors que l’épisode neigeux engendre des tensions sur le réseau électrique, le secteur publicitaire continue à gaspiller l’énergie. Plusieurs milliers de panneaux publicitaires rétroéclairés ou écrans vidéo engendrent une triple pollution que nous contestons.

UNE POLLUTION… TROIS EN UNE !

* POLLUTION ÉNERGÉTIQUE : Chaque panneau vidéo consomme l’électricité de deux familles de 4 personnes. Or, aux heures de pointe, chaque kilowattheure supplémentaire consommé « pèse » près de 600 grammes de CO2, soit l’équivalent d’une distance de 5 kilomètres effectués par une voiture moyenne !

* POLLUTION VISUELLE : Nul ne peut se soustraire à ce type d’agression publicitaire. Les panneaux vidéo sont disposés pour être vus et attirer le regard, y compris de celles et ceux ne le souhaitant pas ! Par centaines, ces panneaux vidéo ont été installés avec l’accord de municipalités peu scrupuleuses, d’établissements publics comme la SNCF ou régies de transport. Cette pollution visuelle se double d’une pollution lumineuse effaçant la voûte céleste et affectant certains écosystèmes nocturnes.

* POLLUTION MENTALE : L’influence de la publicité sur nos modes de consommation est réelle. Les annonceurs, en y consacrant plusieurs centaines de millions d’euros chaque année, ne s’y trompent pas. En exacerbant des désirs futiles et inutiles, les publicitaires entretiennent et stimulent les pulsions d’achat irréfléchies. Ce faisant, la multiplication de ces stimuli commerciaux lumineux conduit notre planète à la surchauffe.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous exigeons l’interdiction des panneaux publicitaires rétroéclairés et autres écrans vidéo publicitaires, particulièrement en périodes de grand froid durant lesquels le gaspillage énergétique doit être traqué avec la dernière énergie…

* (E) Levi’s : trop sale pour être porté

133.741 signatures sur 150.000 lien pour signer

1,1 millions de voitures. C’est l’équivalent de la pollution climatique de Levi’s en une seule année. Une grande partie de cette pollution provient du charbon et d’autres combustibles fossiles polluants brûlés pour alimenter ses usines de vêtements en Chine et en Inde.

Et que fait la plus grande marque de jean pour en finir avec cette monstrueuse pollution ? Justement, pas grand chose en fait... A l’heure de l’accord de Paris sur le climat, Levi’s se permet de ne prendre aucun engagement ferme pour dépolluer sa chaîne d’approvisionnement. Cette position criminelle pour l’avenir de notre planète n’est plus acceptable et un seul acteur est en mesure de faire bouger le géant du jean : ceux qui sont en mesure de nuire à son image de marque et à ses profits. Autrement dit : NOUS !

Soyons donc nombreux à nous mobiliser en masse et à faire pression sur Levi’s. En poussant la plus grande marque de jean à agir, nous envoyons également un puissant message à toute l’industrie textile. Demandez à Levi’s de prendre des mesures courageuses pour dépolluer sa chaîne d’approvisionnement et jouer un rôle de leadership dans la transition écologique. Levi’s a inventé les jeans il y a plus de 160 ans, ouvrant la voie à une nouvelle industrie. Mais la marque de vêtements est un grand pollueur. La fabrication d’une seule paire de jeans Levi’s 501 produit l’équivalent de la combustion de 9,5 kilogrammes de charbon. Et même si l’entreprise a fait des efforts pour assurer la durabilité de ses opérations domestiques, il faut que Levi’s nettoie sa chaîne d’approvisionnement si la multinationale veut faire partie de la solution et non du problème.

Levi’s peut enclencher ce changement. En 2016, l’entreprise a enregistré des bénéfices d’environ 300 millions de dollars, ce qui place le géant du jean en position de force pour devenir un leader en matière de climat et orienter l’industrie textile vers la transition écologique.Il est temps que Levi’s fasse partie de la solution, en enclenchant un cercle vertueux de dépollution des usines d’approvisionnement de l’industrie textile.Dites à Levi’s de devenir un leader de l’industrie en l’orientant vers la transition écologique.

Levi’s a l’opportunité d’être un leader dans l’industrie et de prendre des engagements réels et durables qui auront un impact sur les centaines de millions de personnes qui sont gravement affectées par le dérèglement climatique chaque année.Ensemble, nous avons le pouvoir de faire basculer Levi’s et l’ensemble de l’industrie textile dans la transition écologique. En 2017, plus d’une centaine de milliers de membres SumOfUs comme vous ont signé notre pétition, l’ont partagée avec des amis et ont fait appel aux PDG des plus grandes marques de denim pour qu’ils prennent des engagements climatique sérieux.

Maintenant, nous avons besoin de votre aide afin de faire bouger Levi’s et enclencher un cercle vertueux dans l’industrie textile. Comptez sur moi ! Levi’s, agissez correctement et soyez un chef de file en matière de développement durable.

SumOfUs L’humain avant le profit

* (C) Scandale Lactalis : mettez fin à l’impunité des distributeurs !

13.316 signatures lien pour signer

« Outre l’immense stress que cela a provoqué et la mobilisation familiale, je ne vous cache pas ma réaction de mère, désabusée. Ainsi, hier soir, en allant acheter un autre lait de croissance en poudre dans ce même magasin Leclerc, je me suis effondrée, en larme, ne sachant que choisir, devant le rayon. » nous écrivait hier une consommatrice.

Le témoignage de parents et consommateurs a permis de révéler les pratiques scandaleuses des distributeurs dans la gestion de l’affaire Lactalis : malgré les rappels officiels en décembre dernier, E.Leclerc, Auchan, Carrefour, Système U, Cora, etc. ont continué à vendre des produits Lactalis potentiellement contaminés à la salmonelle, au mépris total de la loi mais surtout de la santé des nourrissons. C’est très grave.

Tous les acteurs concernés portent de lourdes responsabilités dans ce scandale de trop : Lactalis d’abord, les distributeurs et bien sûr les autorités, censées protéger les droits et la santé des citoyens. Les enquêtes doivent désigner les responsables et aboutir à des sanctions. En attendant, exigeons des distributeurs de nous rendre des comptes !

Scandale après scandale - viande de cheval, fipronil et maintenant lait contaminé -, la grande distribution semble toujours s’en sortir. L’impunité doit cesser. Exigez des distributeurs qu’ils rendent immédiatement des comptes publiquement, fournissent toutes les informations aux consommateurs et s’assurent de la destruction des lots concernés ! Merci de partager et signer la pétition !

L’équipe foodwatch

PS : Vous pouvez également continuer à soutenir nos actions et à garantir l’indépendance de foodwatch par vos dons (déductibles de vos impôts). Ce sont vos dons réguliers qui rendent possibles nos actions : foodwatch refuse toute subvention publique ou contribution d’entreprises qui pourraient présenter le moindre conflit d’intérêt. Cette indépendance fait notre force.

* (C) Stop aux bombardements de civils en Ghouta orientale

19.566 signatures Lien pour signer

Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie ; Bachar el-Assad, président de la République arabe syrienne

Messieurs les Présidents, Je vous écris à propos de la situation catastrophique en Ghouta orientale, en Syrie, où plus de 400 000 personnes souffrent du renforcement, depuis novembre 2017, du siège imposé par le gouvernement syrien. Ces personnes souffrent de famine, de malnutrition, du manque de soins de santé et de l’intensification des bombardements visant les civils, des habitations, des hôpitaux et des marchés. Ces 30 derniers jours, plus de 190 civils ont été tués et plus de 2 700 ont été blessés. Monsieur Poutine, Monsieur Assad, vous avez le pouvoir de mettre fin à cette catastrophe. Je vous demande de faire en sorte que le gouvernement syrien mette immédiatement fin à toutes les attaques visant des civils et des structures civiles, lève le siège et permette l’acheminement de l’aide humanitaire en Ghouta orientale.Veuillez agréer, Messieurs les Présidents, l’expression de ma haute considération.

* (E) Pétition : NON aux compteurs connectés Linky dans les écoles et crèches de Thonon-les-bains

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Nous demandons au Maire de Thonon-les-Bains de suspendre l’installation des nouveaux compteurs « connectés » Linky dans les crèches et toutes les écoles, primaires et maternelles, publiques ou privées, de la commune de Thonon-les-Bains. Depuis deux ans, Linky a été installé dans des communes françaises, les témoignages se multiplient aujourd’hui soulevant de nombreuses inquiétudes d’ordre :

* technique et matériel : pannes, surchauffes, risques d’incendies. Le site Enconscience répertorie depuis le 1er janvier 2017, documents à l’appui, 162 incendies de compteurs électriques. Dernier incendie en date à Toulouse le 24 novembre dernier.

* sanitaire : diffusion permanente d’ondes électromagnétiques nocives (radio-fréquences et micro-ondes), touchant les personnes les plus vulnérables, les enfants, avec risques de nausées, migraines, insomnies, acouphènes, vertiges, troubles de l’attention et de la mémoire, hyperexcitation... "Témoignage Linky France" recueille des témoignages sur des troubles constatés suite à l’installation du linky.

* sécuritaire : refus des assurances de couvrir les dommages causés par les ondes électromagnétiques.

Rappelons également que :

* les champs électromagnétiques sont classés par l’OMS depuis 2011 comme "agent potentiellement cancérogène pour l’homme".

* Les personnes les plus vulnérables sont les enfants pour des raisons physiologiques évidentes.

* De nombreuses lois et textes officiels imposent ou recommandent la protection des enfants contre les ondes électromagnétiques : Loi Abeille ; loi sur la Refondation de l’école ; Résolution 1815 du Conseil de l’Europe ; Appel de L’EMF Scientist (235 scientifiques de 41 pays).

* Les compteurs électriques appartiennent aux collectivités locales, aux communes, qui en confient la gestion à ENEDIS (ex ERDF).

IL EST POSSIBLE D’AGIR ET IL EXISTE DES PRÉCÉDENTS :

* Au niveau international, l’Allemagne ou la Belgique ont refusé leur installation, le Québec et la Californie les désinstallent aujourd’hui au vu du scandale sanitaire qui se profilait.

* Le 20 septembre 2017, le Tribunal de Grande Instance de Grenoble a interdit pour des raisons sanitaires l’installation de Linky au domicile de parents et condamné ENEDIS. Lien vers le jugement->http://www.next-up.org/pdf/TGI_Grenoble_Ordonnance_Refere_EHS_contre_Linky_ENEDIS_20_09_2017.pdf].

* Plus de 430 communes ont refusé par délibération cette installation sur leur territoire : de petites communes (Anthy-sur-Léman) ou de grandes villes (Dieppe, Melun, Bayonne, St Denis, …)

* Le 23 septembre 2016, en se fondant sur le Principe de Précaution, la Mairie d’Aix en Provence a décidé de “faire valoir le principe de précaution qui vaut à la commune de faire reporter les installation du nouveau compteur sur les équipements publics relevant de sa compétence”(dont crèches et écoles). Elle ajoute dans sa décision : “Il en sera ainsi jusqu’à ce que la lumière soit faite sur les effets sanitaires associés du compteur Linky.” Cette position pour l’heure n’a été annulée par aucune autre décision, juridique ou autre.

Si une ville de 140 000 habitants comme Aix-en-Provence a décrété un moratoire sur le déploiement des Linky, pourquoi une commune de 30 000 habitants comme Thonon ne pourrait elle en faire autant ?

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION DOIT S’IMPOSER - EN ATTENDANT QUE DES PREUVES FORMELLES, AVÉRÉES ET INCONTESTABLES SOIENT PRÉSENTÉES POUR NOUS GARANTIR LA NON-DANGEROSITÉ DES LINKY.

A Thonon-les-Bains, sans débat public, le Maire a autorisé leur installation qui a commencé le 2 novembre 2017.

Pour que le Maire de Thonon, en application du Principe de Précaution, décide de suspendre l’installation des compteurs Linky dans les crèches et les écoles, il est indispensable de DIFFUSER ET SIGNER cette pétition.

Des parents d’élèves