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Pensez-vous latéral ?

RENDEZ-NOUS NOTRE VIE

Par le Collectif Covid Médecins 974

mardi 12 janvier 2021, par JMT

RENDEZ-NOUS NOTRE VIE

Ce 1er janvier 2021

Un membre de ma belle-famille âgé de 78 ans et en pleine forme a été testé positif à un test RT-PCR il y a deux mois, pratiqué à titre systématique pour une intervention prévue il y a six mois et rendue impossible étant donné le contexte sanitaire. Cet homme charmant, habitant en milieu rural était en pleine forme et, je vous rassure, l’est encore. Il voit peu de monde. Il s’occupe de son jardin et encore de ses champs malgré son âge ce qui le maintient en forme. Il a, dans sa famille, pas mal de médecins dont moi, médecin du collectif Covid-19.

Parmi les individus en général, il y a ceux qui pensent linéaire représentant la majorité et ceux qui pensent latéral, une petite minorité .Les premiers adhèrent en général au discours officiel dominant et ne remettent que rarement en cause les principes édictés par les instances supérieures. Cela est dans l’ordre des choses et permet un fonctionnement social serein et efficace à la condition que les dites instances supérieures ne dysfonctionnent pas .

En effet, nous avons vu, dans l’histoire récente par exemple lors de la deuxième guerre mondiale en France qu’adhérer au discours dominant en ne remettant rien en cause de son fonctionnement pouvait amener à des conséquences fâcheuses et que, finalement, l’histoire a donné raison à ceux qui pensent latéral et voient les choses autrement et sous un autre angle en n’adhérant pas systématiquement à la doxa de la hiérarchie ou des gouvernants .

Il va sans dire que la majorité, qui pense linéaire, ne comprend pas toujours le fonctionnement de ceux qui pensent latéral et très souvent s’y oppose de façon frontale car cela remet trop en question son mode de pensée et donc son confort de vie .

La petite minorité de ceux qui pensent latéral, se fait donc toute petite et a appris, avec le temps, qu’il était préférable de rester cachée et que les déductions de ce mode de fonctionnement ne devaient pas être verbalisées même si ces déductions sont exactes et peuvent profiter à la majorité .

« Et pourtant elle tourne » avait dit Galilée en 1633 à la sortie de son tribunal inquisitorial qui lui avait proposé de choisir entre le fait de renier que la terre tournait autour du soleil ou la réalité bien tangible d’être brûlé vif . Son choix, fort judicieux, fut celui de renier ses propos et donc de rester en vie. Il fallut plus d’un siècle pour que la publication de ses travaux soit autorisée avec la mention "fonctionnement supposé" et il fallut trois siècles et vingt-neuf années pour qu’il soit réhabilité par les instances qui l’avaient condamné.

Avoir raison avant les autres, c’est donc avoir tort. Et cela peut coûter cher.

Revenons à mon beau-père. Ce qui m’a amené à faire partie du collectif Covid-19 974 est justement que je pense latéral. Et pour cela, moi comme les autres membres du collectif avons déjà été lapidés, ou un équivalent, puisque le Conseil de l’Ordre nous a convoqué pour demandes d’explications à notre pensée latérale. Il est difficile d’expliquer que l’on est et que l’on naît différent. Nous le fîmes pourtant et nous espérons avoir été entendus.

Mon beau père donc. Il y a beaucoup de médecins dans sa famille mais je suis le seul à lui avoir dit qu’il s’agissait probablement d’un faux positif étant donné son mode de vie, le contexte et le fait que les tests RT-PCR avec un Ct supérieur à 40 comme en France n’ont aucune valeur prédictive. Et cela que ce soit sur un contact éventuel avec le virus mais aussi sur le statut malade-pas malade. Je l’ai donc rassuré et lui ai dit qu’il était inutile de tester sa femme comme de subir une procédure d’éviction, éviction qui était de toutes façons son mode de vie habituel à la campagne ...

Ce qui est intéressant de remarquer est que les nombreux autres médecins de la famille, dont des universitaires, n’ont jamais remis en cause ce diagnostic, qui n’en est pas un , et qu’ils ont tous été plus alarmistes les uns que les autres recommandant de séparer le mari de la femme sur le champ et de le mettre en quarantaine immédiatement ... Il n’y a eu, chez eux, aucune interrogation, aucune mise en perspective de son mode de vie et finalement aucune remise en question du mode de fonctionnement de la crise actuelle .

Ce qui prouve que les cordonniers sont les plus mal chaussés ...Mon beau père, fort de mes recommandations a continué à vivre comme il le faisait avant, ne s’est pas séparé de sa femme et ne s’est donc plus inquiété .Sa femme n’a pas été testée, il n’a jamais été malade ,sa femme non plus et ils n’ont jamais présenté aucun symptôme .

Trois semaines après, conformément aux bonnes pratiques, il a été réalisé chez lui un sérodiagnostic du Covid. Pas de présence d’IgM, ni d’IgG donc sérodiagnostic négatif ce qui implique qu’il n’a pas été au contact de ce virus. Comme la raison à ce test initial était une petite intervention chirurgicale, un deuxième test fut fait malgré le sérodiagnostic négatif ce qui est, en soi, idiot ...

Ce deuxième test PCR fut aussi négatif mais ce n’était pas joué. En effet, du fait de l’utilisation d’un Ct supérieur à 40 en France, il est possible d’être testé positif alors
qu’on n’a jamais rencontré le virus . Il est même possible d’être testé positif car on a été confronté au virus et qu’on est guéri d’une maladie qui est passée inaperçue .

Les laboratoires ne nous renseignant pas sur la valeur du Ct , on subit donc des tests dont on ne peut juger ni du caractère discriminant ni de leur sensibilité . Finalement, le bon sens et une approche non partisane d’un fait sont plus performants qu’une gestion minée par la manipulation mentale, mon beau-père m’en remercie encore ...

Comme vous le savez, 194 pays ont signé en 2005 le plan pandémie tel qu’édicté par l’OMS dans le cadre du règlement sanitaire international . Cette signature et l’établissement de ce plan ont fait suite à l’épidémie de SARS-Cov1 de 2002-2003
qui a fait 800 morts au niveau mondial et dont la gestion coordonnée avait permis, à l’époque, de limiter avec efficacité la propagation de ce début d’épidémie à la létalité redoutable au-dessus de 30 %, en fait 14 % avant soixante ans et 45 % au-dessus .

L’un des critères devant, à juste titre enclencher l’application du plan pandémie est un " taux de mortalité surnuméraire ". Je signale juste qu’en 2020, il n’y a pas de taux de mortalité surnuméraire global en France, ni même en Europe , les courbes sont aisément vérifiables sur le net .

Ajoutons que la mortalité globale en 2019 était, pour une raison inconnue, particulièrement faible par rapport à 2018 et qu’il serait logique, de ce fait, de voir un rattrapage en 2020. Mais celui-ci n’apparaît pas. Les courbes de mortalité sont cycliques en fonction des saisons et, pour comparaison, il faut évidemment
comparer la même période de l’année précédente sous les mêmes latitudes .En effet, en temps normal, il y a plusieurs pics de mortalité dans l’année .

Pas de mortalité surnuméraire globale donc. L’un des critères de la mise en place du plan pandémie disparaît. L’un des autres critères de la notion de pandémie est celui d’une maladie qui se propage dans le monde et qui touche donc tous les pays.
Ce fut peut-être vrai mais cela ne l’est plus. Taïwan, Singapour, le Kazakhstan, le Sultanat d’Oman, le Qatar,L’Australie pour n’en citer que quelques-uns ne sont plus concernés. Ce n’est donc plus une pandémie mais une épidémie.

Le diagnostic, la surveillance et la contagiosité d’une épidémie ont été de tous temps régis par les postulats de Henlé-Koch édictés en 1890 et revisités en 1980 pour tenir compte des techniques moléculaires.

Le premier postulat repose sur l’isolation du virus et, ensuite, sur sa contagiosité et l’étude de sa transmission tout d’abord en modèle animal . Il est surprenant que ce modèle qui a toujours été appliqué se soit vu supplanter par le test RT-PCR dont l’inventeur lui-même dit qu’il n’a pas été créé pour faire un diagnostic et encore moins pour faire le suivi d’une pathologie . Le CDC (Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis) dans son rapport du 13/07/2020 qui est en ligne, pages 37 à 39 et qui parle des "limitations de la technique RT-PCR" signale que "ce n’est pas un outil de diagnostic ni de surveillance épidémiologique et qu’il peut créer des faux positifs chez des personnes sans infection". C’est bizarre, voilà qui me rappelle furieusement ce qui est arrivé à mon beau-père

Baser le suivi d’une épidémie sur un test RT-PCR n’est donc pas conforme aux techniques scientifiques éprouvées et utilisées habituellement . Le problème du test RT-PCR est qu’il est différent selon les pays et que les pays qui ont la plus grande prévalence de tests positifs (ce qui ne veut pas dire être malade , le cas de mon beau-père en atteste ) utilisent les Ct les plus élevés c’est à dire les amplifications géniques les plus grandes .

En France, il est très difficile d’obtenir une indication de ce chiffre mais il semble qu’il soit dans tous les cas supérieur à 40 et souvent même de 45 . En Allemagne, il semble que le Ct (Cycle treshold ) ne soit que de 32 . Plus le Ct est élevé et plus le nombre de cas positifs est important puisque qu’un ARN autre que celui recherché
va déclencher une positivité .La sélectivité du test diminue de façon très importante avec l’amplification génique .

Toutes les mesures politiques sont donc prises sur la base de trois postulats faux.
Le premier postulat est qu’il est nécessaire d’enclencher le plan pandémie pour les 194 pays signataires car « Il y a un taux de mortalité surnuméraire ». C’est faux. Il n’y a pas de taux de mortalité global surnuméraire.

Le deuxième postulat est que nous sommes en situation de pandémie. C’est faux. Nous sommes maintenant en contexte épidémique. La conséquence est que le plan pandémie de l’OMS signé par 194 pays en 2005 n’a plus à être appliqué.

Le troisième postulat est que l’on peut suivre une évolution épidémique en faisant des test RT-PCR. C’est faux. Ce n’est ni un outil de diagnostic, ni un outil de suivi, quelque soit le facteur d’amplification. La conséquence est que le thermomètre avec lequel on mesure l’épidémie donne des résultats erronés.

Les mesures prises :
- Empêchent les gens de se déplacer.
- Empêchent les gens de se soigner.
- Obligent à enfermer des personnes
- Obligent à mettre des masques
- Ferment les commerces
- Ferment les hôtels et les restaurants
- Favorisent de ce fait des géants supra-nationaux, les GAFAM dont les échanges commerciaux ne sont pas entravés par ces restrictions ce qui amène à une destruction économique et sociale du tissu économique et social local et des boucles de consommation courtes dont on nous vante pourtant l’intérêt pour préserver l’écologie de notre biotope .
- Empêchent les anciens de voir leur famille
- Rendent tout contact social difficile
- Interdisent les contacts cutanés
- Interdisent les contacts muqueux, bises interdites
- Empêchent le toucher
- Empêchent les nourrissons et jeunes enfants de voir un visage humain, entravant leur développement
- Distillent la peur chez les gens les moins bien informés
- Empêchent tout contact social serein pour l’homme qui est avant tout un être social, comme tous les autres mammifères
- cassent les solidarités sociales
- cassent les solidarités inter-générationnelles etc ... etc ... etc ...

Tout cela pour une maladie dont la mortalité globale se situe entre 0.5 et 1 pour mille. Rappelons que la grippe de Hong Kong de 1968 était aussi une pandémie, qu’elle a touché entre 250 millions et un milliard de personnes et qu’elle a tué entre 1 et 4 millions de personnes dans le monde pour une population mondiale, à
l’époque, deux fois inférieure ...En données corrigées, il faut donc multiplier ces chiffres par deux ... L’économie n’a pas été arrêtée et les mesures coercitives contre la population n’ont jamais été mises en œuvre.

La population prend, peu à peu conscience de la disproportion entre la réalité de l’épidémie et les moyens autoritaires et liberticides utilisés dans ce cadre .

Le parlement Danois a ainsi voté il y a un mois contre les mesures édictées par le règlement sanitaire international, sous la pression de la rue qui prévoyait , entre autres joyeusetés des camps de rétention pour les PCR + ... Très bizarrement, cette nouvelle a été complètement occultée par la presse hexagonale.

La justice du Portugal, en suite à la plainte d’un citoyen, vient de décider que le test PCR est considéré comme non valide pour justifier la rétention administrative d’un individu .Cette rétention y devient donc arbitraire et non légale sur cette base.

Un peu partout dans le monde, des manifestations spontanées voient le jour pour que les restrictions des libertés fondamentales des citoyens soient enfin levées. Ces mouvements sociaux ne sont jamais évoqués dans les dépêches AFP.

Le carcan de toutes les mesures liberticides mais dont l’inefficacité a déjà été largement démontrée dans des études rétrospectives comparatives est en train de se fissurer de toutes parts , car sans l’adhésion du peuple rien n’est possible.

En cette nouvelle année, nous espérons juste que les hommes politiques prendront des avis plus éclairés auprès d’autres scientifiques plus éclairants et considéreront le peuple dans sa globalité , dans son humanité et dans l’optique de son avenir , en n’extrapolant pas cette vision à partir de celle des lambris centenaires des plafonds des ministères ...

Bonne année à beau Papa et à tous les Réunionnais ...

Collectif Covid Médecins 974

Texte original :

Qu’est-ce que la pensée latérale ?

Par Alan Barker 3 décembre 2014

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