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Pétitions AID 2021-14

Période jusqu’au samedi 02 Octobre 2021

samedi 18 septembre 2021, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 19 ans, pour adhérer ou faire un don . Voir la vidéo de l’AG 2018

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et a chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Septembre 2021 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020
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* (C) Pétition : « Après la #5G, l’internet par satellite ? Stop à la privatisation du ciel étoilé ! #stopStarlink »

16.643 signatures sur 20.000 lien pour signer

Les Amishs n’ont qu’à bien se tenir ! Après avoir subi un déploiement de la 5G à marche forcée, sans débat ni évaluations sérieuses, les sponsors officiels du meilleur de l’e-monde nous annoncent l’arrivée imminente de l’internet par satellite. Les milliardaires de la Silicon Valley fourbissent leurs armes pour envoyer en orbite basse des constellations de dizaines de milliers de satellites. Elon Musk (Tesla, Space X), Jeff Bezos (Amazon) ou encore Bill Gates (Microsoft) jouent une nouvelle fois avec les failles d’un système économique qu’ils ont coconstruits et le no man’s land juridique pour coloniser l’espace. A coups de dizaines de milliards de dollars, ces investisseurs sans foi ni loi nous rejouent la fable de la conquête de l’Ouest, s’appropriant le dernier territoire vierge, l’espace. Le ciel étoilé, source d’émerveillement est passe de devenir une prison raillée, striée de raies de lumière brouillant toute possibilité d’observations de cette quatrième dimension cosmique.

Pire, après avoir pollué l’eau, la terre, l’air, l’alimentation, après avoir déréglé le climat ou participé à l’effondrement des écosystèmes, les voilà en passe de polluer l’espace. Le seul réseau satellitaire Starlink soutenu par Elon Musk devrait à terme compter plus de 40 000 satellites. Avant ce nouveau FarWeb, l’espace compte 2063 satellites. Si rien n’est entrepris pour réglementer l’appropriation de l’espace, le ciel sera à terme une immense poubelle emplie de débris spatiaux. De surcroît, personne n’est en mesure d’évaluer sérieusement, à l’instar du déploiement de la 5G, l’impact en matière d’exposition aux champs électromagnétiques. Seule certitude, les gammes de fréquences utilisées sont très loin d’avoir fait l’objet d’une évaluation sanitaire sérieuse !

Malgré toutes ces interrogations, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques française a accordé, sans évaluation ni débat, à la société Starlink une autorisation d’exploiter une partie du spectre électromagnétique hexagonal ! Agir pour l’Environnement et PRIARTEM ont décidé d’attaquer cette décision devant le Conseil d’Etat.

Nous refusons d’être des rats de laboratoire, exposés, partout tout le temps, à des champs électromagnétiques non évalués.
Nous refusons d’être surveillés par quelques milliardaires de la Silicon Valley qui n’ont de cesse de nous inviter à franchir le mur climatique.
Nous refusons de voir ce patrimoine commun de l’Humanité qu’est le ciel étoilé, pollué par les striures de lumières émises par ces constellations de satellites.

Nous vous demandons qu’un débat public soit organisé, qu’un moratoire soit prononcé par les autorités hexagonales et européennes et qu’une interdiction du survol de l’espace aérien français soit signifiée à ces petits soldats du libéralisme triomphant. Le ciel n’est pas à vendre !

* (C) Pétition : « La fête est finie pour Deliveroo, Uber et Just Eat »

24.257 signatures sur 25.000 lien pour signer

Uber Eats, Just Eat et Deliveroo se gavent de profits sur le dos de livreurs précaires payés au lance-pierre. Alors qu’ils sont la clé d’un secteur amené à peser plus de 10 milliards d’euros d’ici à 2024, les livreurs ramassent les miettes. Ils pédalent dans la chaleur extrême, le froid ou la pluie, plusieurs heures par jour sans savoir s’ils vont pouvoir nourrir leur propre famille ou si un accident va les faire basculer dans la misère la plus totale ou pire... la mort.

La promesse d’embauche de 4500 livreurs en CDI par Just Eat, récemment arrachée par la mobilisation massive des livreurs et de nos amis du CLAP, n’est que la première étape d’une révolution dont ce secteur gangrené par l’exploitation à urgemment besoin.C’est maintenant à vous de jouer, c’est l’occasion d’améliorer radicalement les conditions de travail de tous les livreurs.Exigez qu’Uber Eats, Just Eat et Deliveroo s’engagent à salarier l’ensemble de leurs livreurs !

Embaucher les livreurs en CDI, c’est leur assurer d’un revenu stable tous les mois et des protections en cas d’accident, leur offrant ainsi des conditions de travail plus humaines et moins dangereuses. Mais les livreurs de Just Eat, d’Uber Eats et Deliveroo sont contraints d’utiliser le statut d’autoentrepreneur. Ce statut pourrait laisser penser qu’ils créent leur propre entreprise, mais en réalité ils ont simplement le choix d’accepter ou de refuser les courses qui leur sont proposées par les apps. Dans le même temps, les livreurs sont aussi privés de nombreuses prestations sociales réservées aux salariés, comme les indemnités en cas d’arrêt maladie, certaines assurances et les allocations chômages, et leur cotisation pour la retraite est conditionnée à leurs revenus annuels.

L’activité de ces livreurs ressemble à s’y méprendre à l’activité d’autres salariés du domaine de la livraison. C’est pourquoi les géants de la livraison de repas ont été condamnés par la justice française pour salariat déguisé. Cette hypocrisie a assez duré, elle doit prendre fin maintenant ! Dites à Uber Eats, Just Eat et Deliveroo de salarier l’ensemble de ces travailleurs essentiels.

Ces livreurs, héros du quotidien, ont droit à bien plus que ce qu’Uber Eats, Just Eat et Deliveroo daignent leur accorder. De plus en plus de gens s’en rendent compte et la pression monte sur ces entreprises qui profitent de la précarité des livreurs. Dans le même temps, les choses se gâtent au niveau judiciaire pour ces géants de la livraison. Ils ont déjà été condamnés à maintes reprises pour travail dissimulé en Europe. L’UE se penche de plus en plus sérieusement sur cette question et prévoit de légiférer. En Espagne, les livreurs Deliveroo sont désormais “présumés” salariés ce qui devrait leur permettre d’obtenir de meilleures conditions de travail.

C’est aussi sans doute pour cette raison que Just Eat vient d’annoncer l’embauche de milliers de livreurs en France. La pression monte et c’est le moment idéal pour faire flancher Uber Eats, Just Eat et Deliveroo. Poussez ces géants de la livraison à respecter ces courageux livreurs !

* (E) Pétition : « Un tram-train pour se déplacer entre Digne-les-bains / Manosque / Sisteron »

218 signatures sur 500 lien pour signer

Sylvain LIAUTARD a lancé cette pétition adressée à Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et Maires des communes vals de Bléone et Durance

Une solution éprouvée pour offrir un réel service à toute la population

Quoi

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Créer un réseau multimodal hiérarchisé (tram-train, navettes, vélo) qui simplifie les déplacements
  3. Mettre en œuvre la nécessaire transition écologique
  4. Améliorer des relations avec les métropoles régionales et le territoire national
  5. Développer fortement le report modal pour favoriser un « vivre autrement »
  6. Une alternative à l’automobile pour plus de 100 000 habitants « se déplacer mieux »
  7. Des modes de transports hiérarchisés et complémentaires avec une billettique unique « un réseau simple »
  8. Une offre cadencée, convergente en correspondance « se déplacer sans soucis »
  9. Une desserte fine « près de chez moi »
  10. Des temps de parcours compétitifs « alternative crédible et fiable »
  11. Accessibilité pour tous
  12. Pôles d’échanges multimodaux et des haltes
    - au cœur des populations (Manosque, Digne, Sisteron, Peyruis, La Brillanne)
    - à proximité des équipements et services (hôpitaux, lycées, ZA, etc.)
    - Multiservices (espaces coworking, salles partagées, crèches, Point Colis, Amap,restauration, accueil, information touristique)

Un projet phasé

  1. Phase 1 : densification de l’offre entre Sisteron et Pertuis création de navettes de rabattement
  2. Phase 2 : réactivation du Val de Bléone, développement d’une offre Digne Manosque et Digne Sisteron
  3. Phase 3 : électrification et densification de l’offre au-delà de 15 AR avec un tram train et des navettes en correpondance à chaque halte ou pôle, mise en place des aménagements modes doux
  4. Phase 4 : développement des relations avec les métropôles en correspondances et avec Avignon TGV

Comment

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Fédérer Région et EPCI pour un projet économique et écologique qui concerne près de 75% de la population des A.H.P.

Pourquoi
Une offre qui permet de couvrir les besoins quotidiens des 110000 habitants compris entre Mison au Nord, Corbières au Sud et Digne les Bains à l’Est, permettant l’intermodalité avec les autres modes de déplacement (pôles d’échange multimodaux de la Brillanne, Digne les bains, Manosque, Peyruis-cassine, Sisteron, Corbières en provence , en particulier les autres transports en commun (navettes locales) et les modes doux (marche à pied, vélo). Notre projet respecte toutes les priorités de la Région, de l’Etat et de l’Europe"Votre mobilité, ma priorité"

Le plan climat avec lequel la Région s’engage à :

  1. Encourager un report massif de la voiture individuelle vers les transports collectifs,
  2. Innover pour des transports le moins polluants possibles,
  3. Accompagner le changement des comportements vers une mobilité douce et durable.

Un plan d’action pour :

  1. Intensifier l’offre de transport ferroviaire et routière et développer la complémentarité entre le réseau des cars et des trains,
  2. Développer une intermodalité efficace et mettre en œuvre des transports collectifs urbains hautement performants,
  3. Promouvoir les transports collectifs, informer le grand public sur les offres de transport alternatif à la voiture et accompagner le changement de comportements.

Nous voulons la mise en œuvre de ce projet de mobilité globale, économe et porteur pour un avenir social en commun en respectant l’environnement. Mr le Président de Région, Mesdames, Messieurs les Maires, en réalisant ce projet vous permettrez à toutes les populations de ce territoire de vivre plus facilement en créant du lien social, tout en faisant des économies et en prenant soin de l’environnement.

* (E) Pétition : « Pas de fonds européens pour les projets gaziers »

67.559 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux gouvernements européens, au Parlement européen et à la Commission européenne. Nous vous demandons de faire face à l’urgence climatique. Nous ne voulons plus que l’argent public finance des projets gaziers ! C’est pourquoi nous vous demandons d’exclure les projets liés aux énergies fossiles de l’ensemble des investissements de l’UE.

Cela comprend les projets qui soutiendraient l’industrie gazière par des moyens détournés, à savoir les projets de production d’hydrogène à base d’énergies fossiles, et de gaz “décarboné” ou “bas carbone” produit à partir de gaz naturel. Nous exigeons que les fonds de l’UE soient réorientés vers les énergies renouvelables, afin de permettre la construction d’un système énergétique vert, résilient et juste pour tou·te·s les Européen·nes.

* (E) Pétition : « Congo : exploiter l’or dans une réserve naturelle est illégal »

55.310 signatures sur 100.000 lien pour signer

Mettre fin à l’exploitation illégale de l’or dans la réserve de faune à okapis
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier ministre,

 la réserve de faune à okapis est l’un des trésors naturels de votre pays, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Malheureusement, en raison notamment de l’exploitation minière illégale, l’aire protégée figure à ce jour sur la "Liste du patrimoine mondial en péril". Actuellement, l’exploitation aurifère à l’intérieur de la réserve de faune à okapis, en particulier par la société chinoise Kimia Mining, suscite une grande inquiétude.

Toute exploitation minière cause des dommages irréparables aux écosystèmes. L’extraction de l’or dans réserve de faune à okapis :

  1. détruit les forêts tropicales, qui sont essentielles dans la lutte contre la crise climatique
  2. cause des dommages à l’habitat naturel de nombreuses espèces animales et végétales
  3. pollue les cours d’eau avec des substances toxiques telles que le mercure
  4. affecte la santé des populations locales, notamment les peuples indigènes Efe et Mbuti

L’exploitation minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis et dans d’autres aires protégées viole les lois environnementales et le code minier : le droit interdit mines et carrières, quelque soit leur échelle, dans les zones protégées. Tous les permis déjà octroyés dans ces zones sont en conséquence nuls et non avenus. La République démocratique du Congo s’est engagée à transformer plus de 15 % de son territoire en aires protégées, un niveau non atteint à ce jour. La destruction de la réserve de faune à okapis constituerait une avancée, inquiétante, dans la mauvaise direction. Cela remettrait également en question l’engagement de votre pays dans la lutte contre la crise climatique et pour la préservation de la biodiversité.

Nous soutenons les 211 organisations congolaises de protection de l’environnement et de la société civile, qui ont publié une déclaration le 5 août pour protéger la réserve de faune à okapis. Nous vous exhortons à :

  1. annuler le permis de la société chinoise Kimia Mining et ne plus délivrer de permis d’exploitation minière dans les aires naturelles protégées existantes ainsi que dans celles destinées à le devenir
  2. empêcher sans délai toute activité minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis
  3. coordonner la démarcation participative des limites des aires protégées
  4. confisquer l’or de cette mafia qui pille la richesse et le patrimoine national de la République démocratique du Congo

Il serait triste de voir qu’au moment où le Parc national de la Salonga est retiré de la liste du "patrimoine naturel en péril", la justice congolaise mette un autre site exceptionnel en danger. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre profond respect.

Copie à :

  1. le Directeur Général de l’AInstitut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) à Kinshasa
  2. la mission diplomatique de la République Populaire de Chine
  3. le bureau d’Interpol à Kinshasa

* (C) Pétition : « Gestion Covid-19 : pour que le respect de la personne dans sa dimension psychique soit toujours un droit inaliénable ! »

10.315 signatures sur 15.000 lien pour signer

Adressé à : Mr le Président de la République E. MACRON ; les membres du Conseil de défense et de sécurité nationale ; Mr Blanquer, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ; les membres du Conseil Scientifique Covid-19 ; les membres du Comité A

LETTRE OUVERTE PAR COLLECTIF DE PSYCHOLOGUES INDEPENDANTS du 31/08/2021

Impactés en tant que citoyens français, en première ligne pour observer, analyser et accueillir les effets psychoaffectifs, psychosociaux et psychosomatiques sur le public dont nous prenons soin dans le cadre de nos activités professionnelles, bousculés et malmenés par nos instances dirigeantes, après presque deux ans de gestion de cette "crise Covid-19", nous, psychologues, avons décidé de partager nos observations, nos interrogations, nos doutes et nos colères entre collègues.

Le constat est sans appel pour le collectif que nous avons constitué. En effet, la situation inédite que nous traversons et les réponses de nos dirigeants sont en opposition totale avec les valeurs et l’éthique que nous défendons quotidiennement dans notre profession. Nous sommes alarmés par l’impact de cette gestion de crise sur la santé psychique et le bien-être de la population. Bien sûr, personne ne s’attend à ce qu’une crise soit un moment particulièrement heureux et s’il existe des façons d’accompagner sa famille, son clan, son groupe, ses compatriotes, à passer une crise et à en ressortir grandi, il en existe d’autres qui alimentent la crise, affaiblissent et annihilent les capacités psychiques d’adaptation et de résilience.

Les médias de toutes sortes ont déjà détaillé à maintes reprises les difficultés matérielles rencontrées dans la gestion de cette épidémie, ce n’est pas notre champ d’expertise. Nous ne reviendrons pas dessus même si beaucoup d’entre nous assistent impuissants à la dégradation des moyens humains et matériels donnés aux hôpitaux pour soigner les personnes avec la dignité qu’elles méritent et ce, depuis bien avant l’arrivée du virus Sras-cov-2.

Laissons donc de côté l’aspect de destruction du système de santé et concentrons-nous sur la gestion humaine de cette crise et ses effets délétères sur la population, comme les troubles psychiques impactant toutes les classes d’âge, ainsi que toutes les catégories socioprofessionnelles. Dépression, burn-out et stress post-traumatique en sont les maîtres mots. Il ne suffit pas de proposer de rembourser quelques séances de thérapie à des personnes qu’on a angoissées, enfermées, contrôlées et désorientées dans un moment de vulnérabilité extrême pour les réparer en 3 à 10 séances.

Au lieu d’humanité et d’aide soutenante apportées à la population, nous avons repéré l’utilisation de techniques de persuasion, et même de manipulation, issues du management, du marketing et de la technocratie, qui peuvent être qualifiées de perverses, voire cyniquement harceleuses, si jamais elles se révélaient être utilisées à dessein pour poser les jalons d’un régime totalitaire.

Injonctions paradoxales, discours alarmistes s’appuyant sur une énumération de faits ou de statistiques décontextualisés, renversement en son contraire ou inversion des valeurs morales, attaque des besoins primaires (tant sur le plan physiologique, du sentiment de sécurité que du lien social), chantage et menaces, instauration de clivages (en bon/mauvais, vax/antivax, responsables/complotistes, etc.), iniquité des décisions, culpabilisation, aboutissent à l’augmentation de vécus dissociatifs tel que la déréalisation et la dissonance cognitive, résultant de la croyance en des idées ou des valeurs contradictoires, et engendrent un mal-être difficilement surmontable et pathogène.

C’est ainsi qu’en mobilisant principalement les émotions sidérantes comme la peur, la culpabilité et la honte plutôt que les capacités cognitives et intellectuelles des individus, les discours médiatiques et officiels obtiennent l’adhésion à des idéologies et à des comportements auxquels les individus n’adhéreraient probablement pas si seules leurs capacités d’analyse et de discernement étaient sollicitées. Le système actuel entretient une régression vers un fonctionnement infantile, dans lequel le chantage, la peur et l’intrusion perverse permettent d’obtenir l’obéissance. Nous ne pouvons manquer de repérer aussi, dans les différents aspects de cette gestion de crise, les principes et les mécanismes identifiés par le sociologue Albert D. Biderman pour faire plier psychologiquement un individu.

L’isolement en est la première composante. Il engendre repli et préoccupation excessive centrée sur soi, rupture avec le soutien social permettant de résister et dépendance à l’autorité. Associé à la médiatisation d’une pensée narrative unique considérée comme la seule valable, l’isolement annihile l’esprit critique et accentue la réticence à s’exprimer et à s’interroger, de peur d’être stigmatisé, considéré comme “complotiste” et exclu de son clan familial, amical ou professionnel.

L’isolement physique et psychologique, la confusion, le doute, la peur et la tension permanente que la gestion de cette crise a fait vivre aux Français ont fragilisé leur santé psychique mais aussi leur santé physique. Que penser de ces choix stratégiques qui, pour sauver des vies, en sacrifient tant d’autres par ailleurs ? En effet, parmi les dommages collatéraux des confinements successifs, nous observons dans nos consultations une augmentation des suicides, y compris chez les enfants, des violences intrafamiliales, des pratiques incestueuses, des troubles anxio-dépressifs, des syndromes de glissement massifs dans les Ehpad et les hôpitaux, etc.

Aujourd’hui, le gouvernement rajoute encore à nos concitoyens une épreuve supplémentaire, en choisissant de les diviser par la stigmatisation de la vaccination et de l’obéissance. Nous n’acceptons pas qu’un schéma vaccinal, à partir de techniques expérimentales aux résultats discutables, puisse être imposé à notre profession et à nos collègues soignants, obligeant ceux qui refusent de s’y soumettre à renoncer à leur métier. En l’état actuel de la loi du 5 août 2021, les psychologues faisant usage du titre, quel que soit leur lieu d’exercice, y compris en libéral et par téléconsultation, perdent leur droit d’exercer et leur rémunération s’ils ne satisfont pas à l’obligation vaccinale.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les formes de pression, de violences économiques, sociales et psychologiques, de chantage et de discriminations exercées sur nous, nos collègues et les concitoyens ne souhaitant pas se faire vacciner. Nous demandons le rétablissement d’une stratégie favorisant le choix et l’implication individuelle et ce, à partir d’une information libre et éclairée.

Nous ne pouvons pas plus cautionner le passe sanitaire ou la diffusion des données biomédicales pour accéder à la vie quotidienne, du fait non seulement de son caractère discriminant et asservissant mais également à cause du manque de respect du secret médical. A ceux qui pourraient nous opposer ici la dangerosité du virus et la prévalence de la santé publique sur l’atteinte aux libertés individuelles, nous répondons que toutes les options de prophylaxie et de traitements ne sont pas étudiées pour nous permettre de vivre avec, en pleine conscience et responsabilité.

Aujourd’hui, les citoyens qui se croyaient protégés par des lois acquises et essentielles à la garantie de leurs libertés et de leur égalité, se retrouvent à nu et en perte de repères dans un monde qu’ils ne reconnaissent plus. Nous avons tous à redouter les conséquences de cette inversion des valeurs que cette nouvelle donne politique érige en modèle sociétal.

Dans ce contexte inédit où les principes fondamentaux de notre code de déontologie sont mis à mal, nous lançons aussi un appel à tous nos collègues psychologues. N’ayez pas peur de prendre position pour le respect des "libertés et droits fondamentaux garantis par la loi et la Constitution, par les principes généraux du Droit communautaire et par les conventions et traités internationaux.” Restons attachés "à respecter l’autonomie de la personne et en particulier son droit à l’information, sa liberté de jugement et de décision" ? Tout ce qui constitue le premier principe du code de déontologie des psychologues parce que : "Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues."

Nous devons comprendre là qu’il ne peut s’aliéner sous aucun prétexte, ni même aucun régime dit d’exception. En aucun cas un psychologue ne saurait être l’instrument d’un pouvoir qui devient pathologique, malsain, intrusif et traumatique, puisque sa fonction au contraire, c’est bien d’en émanciper les individus. Engageons-nous ensemble pour le respect de nos choix concernant notre intégrité physique et psychique. Interrogeons notre posture professionnelle et déontologique en nous demandant comment continuer d’accompagner des personnes vers une meilleure autonomie de pensée si nous sommes nous-mêmes assujettis à une pensée unique ?

Cette question se pose de la même façon que celle concernant la restriction de nos pratiques à des outils ou des méthodes imposées par décret, à la volonté de nous soumettre à l’allégeance à la pensée étatique par un ordre professionnel, ou à celle de la pensée médicale par la paramédicalisation de notre profession, tel que nous le dénoncions en nombre en manifestant le 10 juin dernier. Comment garder notre propre autonomie de penser et d’agir, en dehors de toute contrainte normative, pour nous-mêmes et pour les personnes que nous accompagnons, d’autant plus lorsque cette dernière est changeante, aléatoire et arbitraire ?

Nous invitons donc tout collègue, tout professionnel du soin et de l’accompagnement et plus largement toute personne se reconnaissant dans ces principes, à nous soutenir, à réagir et à s’organiser. Signez cette Lettre ouverte et partagez là au maximum !
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce

Depuis quelques semaines, nous sommes à nouveau très pris par l’aide aux réfugiés (principalement afghans) et la création de lieux sous plusieurs formes. Nous vivons des moments extraordinaires aux côtés de gens également extraordinaires. Ces exilés qui sont devenus nos amis, au fil des jours, ont un courage communicatif, des désirs, des rêves, des sourires, plein d’affection et de générosité, des secrets, des blessures. Le plus souvent, ils ont tout perdu. Leur logement, bien sûr, mais parfois aussi leurs proches : parents, enfants, conjoint… Merci à toutes celles et ceux qui nous ont transmis des choses pour eux, pour elles : des aliments, des vêtements, des couches, des jouets, des produits d’hygiène et même de l’électroménager. Merci particulièrement à celles et ceux qui sont venus aider sur place, en provenance de Grenoble, Saillans, Marseille, Lyon, Bruxelles, Genève, Nantes et Bordeaux, durant les derniers mois. Cet élan est magnifique. Vraiment un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes ! Si vous voulez participez, c’est ici

ou par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.

Pour participer via PAYPAL, suivre le lien

Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce Philoxenia – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Ordre : ANEPOS / Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Pour en savoir plus et notamment pour les dons en nature lisez le dernier message du 09/09/2021

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (DEPUIS AUTOMNE 2019) )

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille
lien de la collecte en ligne qui a été désactivée
Pour les français imposables, faites un virement à l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891

À Vintimille, à 9 km de la frontière italo-française, des dizaines de milliers de réfugiés passent chaque année. Ils fuient la guerre, la torture, les violences. Ils tentent de traverser la frontière pour rejoindre des proches ou des connaissances en France, en Angleterre et dans d’autres pays européens, risquant leur vie pendant le voyage. Lorsqu’ils franchissent la frontière, ils butent souvent sur des abus, des détentions et des refoulements par la police française. (...)

Dans cette situation dramatique, cependant, une petite partie de la population résiste : parmi elle Delia, dont le bistrot (le bar Hobbit) est devenu l’âme de la solidarité à Vintimille. L’histoire de Delia commence il y a trois ans, lorsqu’elle invite à entrer et offre un repas à des femmes et à des enfants assis sur le trottoir devant le bar. Depuis, grâce au bouche à oreille, le café est devenu un point de repère pour tous les réfugiés qui transitent de Vintimille, ainsi que pour les volontaires et les organisations de soutien. Delia, surnommée "Mama Africa", a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, un câlin et un lieu d’accueil à ceux qui en ont besoin.(...) Les enfants ont leur propre coin, que Delia a aménagé avec des jouets reçus en donation. Le bar est souvent le seul refuge pour les plus vulnérables, les femmes enceintes, les mineurs et les victimes de la traite.

Cependant, la solidarité de Delia l’a rendue impopulaire dans le quartier et chez une partie de la population de Vintimille, qui a banni le bar Hobbit, le nommant le « bar des immigrés », le « bar des noirs » ou même des nègres. Les insultes, les agressions et le vandalisme font désormais partie du quotidien de Delia. L’isolement, la perte de clients et les pressions de toutes sortes ont plongé le bistro dans une situation économique de plus en plus grave. Delia n’est plus en mesure de supporter les coûts et a été obligée, malgré elle, de le mettre en vente.

Ne permettons pas que l’un des rares lieux d’humanité et de solidarité qui résistent à Vintimille disparaisse ! Aidez-nous à soutenir Delia et à poursuivre son projet de solidarité active : chaque don, même petit, nous aide à acheter de la nourriture, de l’eau, des boissons et à couvrir les frais du bar.

pour approfondir :
- Entretien avec Delia
- Aidants désemparés

04/09/2020 à 24h00 d’après le site, 1.291+1=1.292 personnes ont fait un don en 733 jours et 52.640€ ont été récoltés (soit 40,7€ par don depuis le début .)

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (non défiscalisables) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 552€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, l’année 2020 est une année particulière et difficile pour tous et d’autant plus pour les personnes malades, les plus précaires et les plus fragiles. La crise sanitaire nous a contraint à annuler nos habituelles récoltes de fonds, la course solidaire, le dîner de Gala qui vous permettent de nous soutenir. Nous avons plus que jamais besoin de vous et de vos dons pour maintenir nos activités de soutien pour ceux qui en ont le plus besoin. Vos dons servent à financer les paniers alimentaires, l’aide aux paiements des factures, l’hébergement d’urgence, les repas communautaires, les reste à charge des factures de soins mais aussi les cadeaux de Noël !L’équipe de Rive est plus que jamais là, pour eux !

Nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

40.971 signatures sur 55.695 signatures nécessaires lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

lien pour signer

Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible en .
cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : La Déclaration du peuple contre les méfaits des géants du Web

63.347 signatures sur 75.000 lien pour signer

Nous, citoyens européens, exigeons une technologie au service de l’humain, plutôt qu’une technologie qui nous met en danger, nous, nos communautés et nos démocraties. Nous appelons à la fin du modèle commercial destructeur des géants du Web qui a retourné nos données personnelles contre nous.

Nous exigeons un Internet meilleur, qui permette aux citoyens d’accéder aux infrastructures et aux informations vitales et de s’épanouir grâce aux possibilités de connexion et de participation en ligne, sans pour autant être réduits à l’état de produits dans une économie de surveillance insidieuse. Nous appelons à un monde dans lequel aucun petit groupe de milliardaires ne peut modifier un algorithme et changer ainsi le destin de milliards de personnes sans contrainte ni crainte des conséquences.

Nous exhortons toutes les personnes impliquées dans l’examen et l’adoption de la législation sur les services numériques en Europe à se tenir aux côtés des citoyens qu’ils représentent et à prendre toutes les mesures nécessaires pour freiner les abus des grandes plateformes numériques tout en défendant les droits humains fondamentaux - notamment ici le droit à la liberté d’expression pour tous. Nous vous rappelons que votre travail est de nous protéger, nous, le peuple, et non les profits des géants du Web opérant en toute impunité en Europe.

La première étape importante est une législation ambitieuse sur les services numériques (Digital Services Act) qui constituera une première ligne de défense contre les méfaits des géants du Web. Elle devra :

1. Éteindre la machine à manipuler
Les systèmes et algorithmes de recommandation toxiques des grandes plateformes numériques amplifient les discours de haine et la désinformation. Ils exploitent toutes les failles de la société par une surveillance constante afin de maximiser l’ « engagement ». Ces risques systémiques ne sont pas seulement le fait d’acteurs externes, ils sont également le produit d’un modèle d’entreprise insensé et immoral. Il est temps pour ces entreprises de réduire les risques liés à leur conception, de détoxifier leurs algorithmes, de donner aux utilisateurs un contrôle réel sur ceux-ci et d’être tenues responsables lorsqu’elles ne le font pas.

2. Arrêter la surveillance à des fins lucratives
Nous avons été dupés lorsque nous avons « consenti » à la surveillance. Nous n’avions pas véritablement le choix. Le Digital Services Act et le Digital Markets Act doivent mettre fin à la publicité ciblée imposée à des individus qui ne l’ont jamais demandée. L’utilisation des services numériques ne peut être conditionnée au consentement à être surveillé et profilé. Nous exigeons la transparence sur tous les aspects des publicités en ligne et l’application effective du droit que nous avons sur nos données personnelles.

3. Remettre le peuple aux commandes
Les géants du Web ne peuvent continuer d’être juges et parties. La législation sur les services numériques doit renforcer le pouvoir des régulateurs pour leur permettre de demander des comptes aux géants du Web, y compris grâce à des pouvoirs d’audit substantiels ne pouvant être contournés par les entreprises. L’Europe doit éviter de répéter les échecs d’application que nous observons avec le RGPD.

Nous exigeons et attendons que nos élus se joignent à nous.

* (C) Pétition : Meurtres d’écologistes au Mexique : ce n’est plus possible !

87.324 signatures sur 100.000 lien pour signer

Simón Pérez a été assassiné sous les yeux de son fils le 5 juillet 2021 au Chiapas

Au président et aux autorités du Mexique : Monsieur le Président,
 Madame, Monsieur, par le présent courrier, je demande aux autorités de l’État du Chiapas et aux autorités fédérales mexicaines de fournir tous les moyens nécessaires à une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur le meurtre de Simón Pedro Pérez López, membre des Abejas de Acteal et du Congrès national indigène (CNI).
Le message que les meurtriers ont tenté de faire passer est que personne n’est à l’abri et que l’horreur est sans fin. Il est urgent d’identifier les commanditaires et les auteurs, de les traduire devant un tribunal compétent, indépendant et impartial et d’appliquer les sanctions prévues par la loi.

Comme le prévoient les normes internationales en matière de droits de l’homme, l’enquête doit privilégier l’hypothèse d’un crime lié aux activités de défense des droits humains de Simón Pedro Pérez López. Je vous demande également de prendre les mesures nécessaires pour garantir l’existence, l’intégrité physique et psychologique des proches de la victime, ainsi que la sécurité des membres de l’organisation Las Abejas de Acteal.

Une prévention globale de la violence à l’encontre des populations et des communautés autochtones dans l’État du Chiapas est également nécessaire, en particulier dans les municipalités d’Aldama, Chalchihuitán, Chenalhó, Chilón et Pantelhó. Veillez à ce que tous les types de harcèlement à l’encontre des défenseurs de la terre, du territoire et des droits humains dans l’État du Chiapas et au Mexique cessent immédiatement.

En tant que signataire du traité d’Escazú, accord régional sur l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière d’environnement en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui est entré en vigueur en avril 2021, le Mexique s’est formellement engagé à protéger les défenseurs de la nature.

Il est temps d’agir de manière décisive à cet égard en mettant fin à l’impunité qui prévaut. Nous attendons une prompte réponse de votre part sur les mesures que vous comptez prendre pour vous conformer à la législation mexicaine en vigueur et aux traités signés par votre pays. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de mon profond respect.

* (C) Pétition - Cessez de financer la destruction de nos forêts !

67.620 signatures sur75.000 lien pour signer

Les banquiers de la déforestation

Pétition adressée à BNP, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE : Cessez de financer la destruction de nos forêts !
Sud de la France, Californie, Algérie, Grèce, Sibérie… Nos forêts brûlent et les banquiers soufflent sur les braises en continuant de financer la déforestation au profit de l’industrie du soja. En février dernier, votre mobilisation a poussé la BNP à restreindre son financement de la déforestation, mais ces efforts sont bien trop timides face à l’urgence. Pire encore, les trois autres plus grosses banques françaises, le Crédit Agricole, la Société Générale et la BPCE, refusent de prendre la moindre mesure pour mettre un terme à leur complicité dans la déforestation.

Ce vendredi débute l’une des deux rencontres climatiques d’ampleur avant la COP26, réunissant acteurs financiers et représentants d’États, c’est le moment de montrer à ces banques que vous ne lâcherez rien et refusez de les voir réduire notre planète en fumée. Exigez que ces banques françaises cessent de financer le chaos climatique !

Il y a urgence, nous approchons du point de non-retour. La destruction de nos forêts et de leurs écosystèmes uniques et précieux renforce les pires scénarios climatiques pour les prochaines années. Rien qu’au Brésil, la déforestation de l’Amazonie a augmenté de 57% cette année et plus de la moitié de la savane arborée du Cerrado a été arrachée pour faire place à d’immenses exploitations de soja. Les industriels du soja n’ont de pitié ni pour les arbres, ni pour les animaux et n’ont aucun respect pour les droits des populations autochtones, persécutées et chassées de leurs terres ancestrales.

C’est le soutien financier de banques comme la BNP, la Société Générale, la BPCE et le Crédit Agricole qui permet aux industriels du soja de commettre ces horreurs. Leur complicité doit prendre fin immédiatement. Dites à au Crédit Agricole, à la Société Générale, à la BPCE et à la BNP de cesser de financer la destruction de nos précieux écosystèmes forestiers.

Entre septembre et décembre auront lieu trois rencontres d’importance sur la biodiversité et le climat : l’IUCN World Conservation Congress et l’UN Biodiversity Conference COP15, deux réunions préparatoires à la COP26. Les décideurs du monde entier ainsi que les acteurs financiers seront présents et la sauvegarde de notre planète sera au cœur de l’actualité. C’est le moment parfait pour pousser ces banques à changer leurs politiques en excluant les projets destructeurs de leurs financements.

Vous pouvez pousser la BNP, le Crédit Agricole, la Société Générale et la BPCE à cesser d’être complices de la déforestation parce que vous l’avez déjà fait. Vous et d’autres membres de SumOfUs avez déjà forcé des géants comme BNP, PepsiCo et McDonald’s à prendre leurs responsabilités face à la déforestation. Vous dresserez-vous à nouveau contre ceux qui veulent détruire notre planète ? Oui, j’ajoute mon nom pour exiger que la Société Générale, le Crédit Agricole, la BPCE et la BNP cessent de financer la destruction de nos précieuses forêts.

* (C) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

95.660 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

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Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)


* (E) DÉCLARATION DES DROITS DU FLEUVE TAVIGNANU DU 29 JUILLET 2021 !

2.537 signatures lien pour signer

Nous, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Lien Corsica - Terra di u Cumunu ;

DÉCLARONS CE QUI SUIT :

Le fleuve Tavignanu est une entité vivante et indivisible de sa source jusqu’à son embouchure, délimitée par son bassin versant, et dispose de la personnalité juridique.

En tant que personne juridique, le fleuve Tavignanu possède les droits fondamentaux suivants :
- le droit d’exister, de vivre et de s’écouler ;
- le droit au respect de ses cycles naturels ;
- le droit de remplir ses fonctions écologiques essentielles ;
- le droit de ne pas être pollué ;
- le droit d’alimenter et d’être alimenté par des aquifères de manière durable ;
- le droit au maintien de sa biodiversité autochtone ;
- le droit à la régénération et à la restauration ;
- le droit d’ester en justice.

Les droits du fleuve Tavignanu pourront être défendus en justice par l’intermédiaire de ses gardiens, agissant comme représentants légaux en son nom.

Les gardiens seront nommés ultérieurement. Ils incluront des représentants des signataires de la présente déclaration, ainsi que de toute collectivité ayant vocation à s’y associer pour défendre les intérêts du fleuve.

Les gardiens pourront réclamer réparation du préjudice subi par le fleuve Tavignanu et recevoir une compensation qui sera utilisée pour le propre bénéfice du fleuve.

Les intérêts du fleuve Tavignanu devront être évalués et pris en compte par les entités publiques et privées pour chaque action ou décision concernant le fleuve Tavignanu.

La mise en œuvre de cette déclaration respectera les activités humaines existantes, pourvu qu’elles ne portent pas atteinte aux droits du fleuve Tavignanu, ainsi que le droit de propriété des riverains.

Les pouvoirs publics devront assurer une évaluation régulière de la santé du fleuve Tavignanu en collaboration avec tous les acteurs concernés, en particulier ses gardiens.

Les pouvoirs publics devront déployer des moyens financiers suffisants pour permettre le respect des droits fondamentaux du fleuve Tavignanu, en particulier le droit à la restauration.

Les pouvoirs publics devront veiller à préserver l’intérêt social et écologique le long du fleuve Tavignanu, et toute nouvelle construction de projet industriel ou toute nouvelle activité qui sera envisagée devra se faire en consultant préalablement les gardiens désignés du fleuve Tavignanu.

Les décisions prises par les pouvoirs publics concernant le fleuve Tavignanu devront être guidées par le principe de précaution.

Les élus locaux sont invités à soutenir et à adopter la présente déclaration en séance et à assurer son effectivité.

Aleria le 29 Juillet 2021
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* (C) Pétition : Mexique : stop à la répression des femmes manifestantes

12167 signatures sur 15.000 lien pour signer

Pétition lancée le 22 Juillet 2021, à l’attention de Olga Sánchez Cordero, Ministre de l’Intérieur du Mexique

Madame la Ministre de l’Intérieur, les manifestations féministes et autres manifestations de femmes au Mexique sont souvent violemment réprimées par les forces de l’ordre mexicaines. Le rapport d’Amnesty documente des cas des femmes détenues arbitrairement, battues et soumises à des violences sexuelles simplement pour avoir participé à des manifestations. Là où les manifestantes cherchent pacifiquement et librement à revendiquer leurs droits, elles subissent les horreurs qu’elles dénoncent.

Les Mexicaines doivent pouvoir exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique sans crainte des représailles. C’est pourquoi je vous demande de prendre au plus vite les mesures qui s’imposent pour garantir que les femmes puissent exercer leurs droits en toute sécurité, soit :

  • de reconnaître publiquement la légitimité des manifestations féministes au Mexique et des autres manifestations menées par des femmes, et de vous engager à faire en sorte qu’elles puissent avoir lieu sans répression, criminalisation ou stigmatisation ;
  • de promouvoir la mise en place de mécanismes indépendants de surveillance de la police dans les endroits où des manifestations féministes ont été réprimées dans le passé.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre de l’Intérieur, l’expression de ma haute considération.

* (E) Pétition : Aidez HOPE ! Arrêtez le nouveau méga-port de Tenerife

420.627 signatures sur 450.000 lien pour signer

Au gouvernement des Iles Canaries, au Parlement européen, à la DG Environnement de la Commission européenne et au gouvernement espagnol

Refuser à l’Espagne et aux îles Canaries à la fois les autorisations et les fonds pour la construction du macro-port de Fonsalia (sud-ouest de Tenerife). Ce port aurait des répercussions négatives sur les habitats et les espèces protégés de la zone spéciale de conservation (ZSC) de la bande marine Teno-Rasca, notamment les tortues marines, les dauphins et les baleines, sachant que cette ZSC abrite la plus grande population de globicéphales noirs d’Europe.

Intégrer la zone de Fonsalia dans la ZSC, car cette zone a été exclue de la ZSC aux seules fins de construire le port ; alors même que Fonsalia est une zone dont les vertus naturelles sont dans le prolongements de celles de la ZSC environnante : c’est notamment une zone qui abrite des tortues vertes, une espèce en voie d’extinction.

* (C) Pétition : Contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir.

64.476 signatures sur 100.000 lien pour signer

Comment justifier qu’un pass sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?

Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir.

Nous exigeons :

  • après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

* (E) Pétition : Un Jurassic Park pour le dragon de Komodo ? Non !

86.863 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.

Monsieur le Président,
 Monsieur le Gouverneur,
 Madame, Monsieur, l’Indonésie possède un patrimoine naturel unique : le parc national de Komodo, où vivent les derniers dragons de Komodo, dont l’espèce est menacée. L’UNESCO a inscrit le site au patrimoine mondial en 1991. Mais aujourd’hui, le parc national de Komodo et ses habitants sont en danger. Plusieurs projets de construction, dédiés à l’écotourisme, menacent la zone protégée.

Au lieu de miser sur le tourisme exclusif, l’Indonésie devrait mieux protéger le parc national de Komodo. Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,

- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,

- laisser en l’état les aires protégées intérieures,

- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Gouverneur, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Sauvegarde du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans / Isère

21.615 signatures sur 25.000 lien pour signer

Cette pétition fait suite à la décision unilatérale du maire de Romans de fermer de façon arbitraire le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans sur Isère. Le 19 mai, jour de réouverture post- confinement des édifices publics, plusieurs membres du comité de défense du Musée, qui s’était constitué après l’annonce de la municipalité de déplacer le Musée aux archives municipales, se sont présentés devant les portes du Musée à l’heure d’ouverture.

Comme ils le pressentaient, alors que le Musée de la chaussure ouvrait ses portes, celles du Musée de la Résistance restaient fermées. Ces deux Musées cohabitent dans l’espace visitation depuis leur création. Le Musée de la Résistance a été créé en 1972 à l’initiative d’anciens Résistants dont il ne reste aujourd’hui qu’un seul survivant.

Depuis l’annonce du transfert du Musée aux archives municipales, nous avions des craintes quant à son avenir. Dans un courrier en date du 07/04/2021, Ludovic Guigal et Laurent Jacquot, chargés du devoir de mémoire à la municipalité, écrivaient : « L’espace visitation à Romans dans lequel s’inscrit le Musée de la Résistance, est au cœur d’un vaste projet de rénovation. Le site ne sera plus accessible pour plusieurs années dès que les travaux commenceront »

Or, les travaux n’ont pas commencé. La fermeture du Musée de la Résistance n’est donc pas liée aux travaux sinon le Musée de la chaussure n’aurait pu ouvrir. Il s’agit d’une décision politique abjecte qui conduit à la disparition du Musée de la Résistance et de la Déportation. Si on avait un doute, le site internet du Musée a également été fermé. La disparition de ce Musée est une atteinte à la mémoire de ceux qui l’ont créé avec le souci de perpétuer le souvenir de cette période tragique, si importante pour notre histoire locale et nationale, ainsi qu’un profond mépris envers tous ces Résistants qui ont combattu au péril de leur vie pour la libération du pays.

Quelles peuvent être les motivations de ces élus pour prendre cette décision inique ? Notre ville ne peut que s’enorgueillir de posséder un lieu de mémoire, où les événements locaux et nationaux de cette période tragique contribuent à perpétuer le devoir de mémoire.

Comité de défense et de développement du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans sur Isère. 5, impasse André Chénier 26100 Romans

* (C) Pétition : Pour les Lorrains, des relations par chemins de fer comme tout le monde

4.471 signatures sur 5.000 lien pour signer

Non à la casse du chemin de fer en Lorraine
Oui au maintien et au développement des lignes ferroviaires régionales en Lorraine
Oui à la gare TGV-TER de Vandières
Oui à la modernisation de la ligne Épinal - Belfort TGV
Tout l’avenir de la Lorraine en dépend

La Lorraine a déjà perdu de nombreuses lignes de chemin de fer. Si pour certaines, cela pouvait paraître justifié, pour d’autres (Remiremont-Bussang, Mirecourt- Épinal, etc..) Ce fut la conséquence d’une stratégie de détérioration du service pour mener à la fermeture qui, alors, pouvait apparaître justifiée. Arrêtons cet engrenage mortel qui conduit à la désertification des zones rurales et au transfert des populations vers les banlieues des grandes villes avec tous les problèmes qui en résultent. Il faut conforter le maillage ferroviaire de la Lorraine et le connecter efficacement au reste de la France et à l’Europe en réalisant rapidement la gare TGV-TER de Vandières, et en créant une connexion vers le Sud avec le TGV Rhin Rhône. La France et l’Europe doivent être accessibles avec une seule correspondance, deux au maximum pour des cas très particuliers.

Il y va de l’avenir de la Lorraine et particulièrement de la partie sud de celle-ci, en particulier le département des Vosges qui a un potentiel touristique immense et dont l’attractivité soufre et souffrira encore plus si « l’enclavement » se précise.
Signez et faites signer toutes vos connaissances et vos amis. Merci pour la Lorraine qui est la seule des 3 régions du grand Est à ne pas avoir de VRAIE gare d’interconnexion TGV/TER

* (C) Pétition : Protégez la démocratie maintenant : stop aux poursuites abusives !

90.756 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jourová et au Commissaire européen Didier Reynders
Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, nous demandons à la Commission européenne de présenter de toute urgence une proposition de règles communautaires contre les actions en justice abusives, lancées par des personnes et des entreprises puissantes, afin de protéger les journalistes, les militant·e·s, les ONGs, les défenseur·euse·s des droits, les lanceur·euse·s d’alerte et autres citoyen·ne·s vigilant·e·s qui s’expriment dans l’intérêt général. Nous avons besoin de cette protection pour pouvoir demander des comptes aux puissant·e·s.

La mise en place de règles européennes permettant d’empêcher les poursuites-bâillons (SLAPP) est à portée de main. Une loi anti-SLAPP de l’UE offrirait un niveau de protection fort et uniforme contre les poursuites-bâillons dans tous les États membres et pourrait servir de modèle aux pays de l’Europe élargie et au-delà. Faisons de l’UE un champion de la démocratie. Agissez pour mettre fin aux SLAPP. Nous vous prions d’agréer, Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, l’expression de nos salutations distinguées.

* (E) Pétition - Bois-énergie : l’UE doit protéger les forêts au lieu de les brûler

89.517 signatures Lien pour signer

Au vice-président exécutif de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et aux gouvernements des États-membres de l’UE

Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, préserver la nature et éviter les pires effets du changement climatique nécessite un engagement sans précédent pour protéger et restaurer les forêts naturelles. Pourtant, les dirigeants européens sapent nos efforts pour protéger nos forêts et la planète. Comment ? La politique de l’UE cause une recrudescence de l’exploitation forestière, et des émissions de gaz à effet de serre associées, en prétendant que brûler du bois de forêt serait une source d’énergie renouvelable "zéro carbone".

Raser et brûler les forêts est néfaste pour le climat, la santé humaine et les plantes et les animaux qui y vivent. Pourtant, chaque année, l’UE devient davantage dépendante du bois-énergie pour atteindre ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, et les consommateurs doivent chaque année verser des milliards de subventions à cette escroquerie climatique. Un tel prix à payer est inacceptable.

Nous demandons donc aux décideurs politiques et aux États-membres de l’UE de :

- Mettre fin aux subventions et autres incitations à brûler du bois de forêt, et réorienter ces moyens vers l’efficacité énergétique et les sources réelles d’énergie renouvelable à faibles émissions

- Exclure l’énergie obtenue en brûlant du bois de forêt des calculs pour atteindre les objectifs d’énergies renouvelables

- Donner la priorité à la protection et la restauration des forêts, et veiller à ce que toutes les politiques de l’UE préservent notre santé, le climat et la biodiversité

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : Repensons les emballages !

95.013 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pour la Commission européenne, le Parlement européen et les dirigeants des États membres de l’UE. Afin que la réutilisation devienne la nouvelle norme, il faut que l’UE et les décisionnaires nationaux :
* Définissent des modèles harmonisés de contenants au niveau de l’UE, afin d’accroître la réutilisation, et promouvoir des systèmes qui favorisent la réutilisation, tels que les systèmes de consigne.
* Adoptent des politiques de marchés publics qui donnent la priorité aux services et aux produits de réutilisation, pour les événements et les installations gérés et parrainés par le secteur public.
* Adoptent des mesures complémentaires, notamment des interdictions ciblées de produits à usage unique, et des incitations économiques pour mettre en œuvre la réutilisation.
* Fixent des objectifs de réutilisation pour chaque secteur, notamment pour les transports, le commerce, la restauration et le commerce électronique.

* (C) Pétition : NRL : réfléchir aux solutions durables pour finir le chantier

287 signatures sur 500 lien pour signer

LES ENJEUX DE LA NRL EN 2021

Nous sommes 850 000 habitants sur 2 500 km2, l’île de La Réunion, au milieu de l’Océan indien. Nos ressources et moyens sont limités. Aujourd’hui La Région a engagé l’île dans un chantier de route en mer de 12,5 km, la Nouvelle Route du Littoral (NRL), qui s’est arrêtée faute de matériaux et de finances …Dans le cadre du cycle de conférences sur les enjeux de la NRL, organisée par "LUNIVERSITE MARON", un collectif s’est constitué pour interpeller les futurs élus de la Région. Oui nous héritons maintenant de 5,5 km de viaduc en mer. Et il nous faudra bien terminer rapidement la NRL !

REFLECHIR AVANT DE DECIDER
1- Quelle capacité d’investissement régionale sans compromettre les autres priorités (économie & emploi, aménagement & logement, transports dont maritime & ferroviaire, culture & enseignement, environnement,…) ?
2- Quelles responsabilités juridiques et financières des entreprises défaillantes sur les dérapages des coûts et l’arrêt du chantier de la NRL ?
3- Analyse comparative des 4 réponses techniques possibles par des experts indépendants (Viaduc, Digue, Tunnel, Galerie couverte) !

SUIVANT LES CRITERES DES 3 PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE
* Economique : Technique constructive pérenne, maitrise locale, mobilisation des PME, investissement et exploitation économique,…
* Social : Création d’emploi, savoir-faire local et formation, expérience historique du milieu, sécurité des usagers et des chantiers,…
* Environnemental : Économie des ressources énergie, eau, roches et granulats, faune et flore, migration des alluvions côtiers, hydrogéologie,…

SOYONS NOMBREUX A SIGNER CETTE PETITION POUR QUE LA REGION LANCE CETTE ANALYSE COMPARATIVE AVANT TOUTE DECISION

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.

Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (E) Pétition : Nestlé, dépolluez vos décharges et abandonnez les poursuites !

167.767 signatures sur 200.000 lien pour signer

Assèchement des nappes phréatiques, pompage illégal et accaparement des ressources en eau, procès pour prises illégales d’intérêts et désormais... pollution plastique et chimique des sols ! Le point commun de toutes ses atrocités ? Nestlé. Vous n’êtes pas surpris ? Nous non plus, mais tout comme les habitants de la région de Vittel nous sommes choqués et indignés. Ce ne sont pas moins de 9 décharges illégales vieilles de plus de 50 ans, qui sont éparpillées sur le territoire des eaux minérales autour de Vittel et Contrexéville. Imaginez l’ampleur de ce scandale environnemental : c’est l’équivalent de plusieurs dizaines de piscines olympiques remplies de déchets plastiques et chimiques qui ont été déversées dans la nature.

Cette pollution est dénoncée par de courageux habitants de la région. L’un d’entre eux, l’agriculteur Didier Thouvenin, fait aujourd’hui face à une plainte en justice d’Agrivair, filiale « verte » de Nestlé. Ce qu’on lui reproche : s’être introduit sur le terrain de Nestlé pour dénoncer l’imposante décharge sauvage. Trop, c’est trop : Dites à Nestlé de dépolluer ses décharges sauvages et de laisser Didier Thouvenin tranquille.

Chaque année, ce sont plus de 1,5 milliard de bouteilles plastiques estampillées Vittel, Contrex ou Hépar qui sortent des usines Nestlé Waters des Vosges. Fort de ses 245 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et ses 900 emplois, Nestlé se croit tout permis. La puissante multinationale se fout des lois, de la nature et des habitants. C’est ainsi que depuis 2014 et la découverte de la première décharge sauvage, Nestlé ne fait rien — enfin si, Nestlé tente de couvrir ce scandale. Ce n’est que suite à la récente médiatisation de deux décharges que la multinationale suisse, dans une opération de communication désespérée, a avoué l’existence de 9 décharges sauvages.

Et au lieu de dépolluer et de réhabiliter les espaces naturels contaminés, Nestlé et sa filiale Agrivair ne trouvent rien de mieux à faire que de poursuivre en justice l’agriculteur qui a lancé l’alerte dès 2014. Quelle honte ! Nous devons dénoncer le comportement mafieux de Nestlé avant qu’il ne soit trop tard pour Didier : Exigez que Nestlé laisse Didier Thouvenin tranquille et dépollue ses décharges sauvages.

Sous son vernis écologique risible, la multinationale suisse — qui se plaît à donner des leçons d’écologie et de recyclage à grand renfort d’opérations marketing — est prise la main dans le sac. La multinationale de la pollution dévoile aujourd’hui son vrai visage. Les sols, mais aussi la nappe phréatique qui remplit ses bouteilles d’eau estampillées Vittel, Contrex et Hépar sont menacés, ainsi que la santé des habitants de la région. Si nous n’agissons pas maintenant, Nestlé pourrait encore une fois s’en sortir à bon compte.

Ensemble, les membres de SumOfUs et les habitants des Vosges ont déjà fait reculer Nestlé. L’année dernière, suite à votre mobilisation massive et au soutien que vous avez apporté aux habitants de Vittel qui résistent au géant Nestlé, vous avez obtenu l’annulation d’un projet de pipeline écocide. Nestlé est fébrile. En témoigne cette action en justice contre Didier Thouvenin. C’est le moment de faire monter la pression contre Nestlé et lui asséner le coup de grâce. Dites à Nestlé de dépolluer la région et que vous soutenez l’héroïsme de Didier Thouvenin.
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* (C) Pétition : Pour que la France accueille les défenseuses des droits des femmes afghanes

95.811 signatures sur 150.000 lien pour signer

A Emmanuel Macron, président de la République française, chef de la diplomatie.
Monsieur le président, avec la victoire des Talibans en Afghanistan, la vie des activistes qui ont tenté d’améliorer les conditions de vie des femmes, des filles et des minorités est particulièrement menacée. Qu’adviendra-t-il des Mary Akrami, des Suraya Pakzad et de toutes celles qui, comme elles, oeuvrent pour les droits des femmes et des filles en Afghanistan ?

Devront-elles subir le sort de Sitara Achakzaï et de toutes celles que les Talibans ont exécutées car elles avaient eu l’audace d’ouvrir des écoles ou de s’élever contre les viols conjugaux ? Qu’elles soient militantes féministes, juges, journalistes, toutes disent craindre particulièrement pour leur vie, convaincues que les Talibans n’hésiteront pas à les exécuter si elles étaient rattrapées.

Dans un communiqué en date du 15 août, le ministre des affaires étrangères s’est engagé à assurer la protection des "personnalités de la société civile afghane, défenseurs des droits, artistes et journalistes particulièrement menacés". Comment expliquer que le mot "femmes" n’apparaisse pas une seule fois dans ce texte ? Femmes et enfants représentent pourtant d’après l’ONU 80% des personnes fuyant l’avancées des talibans. Ce sont elles que les talibans vont marier de force, elles qu’ils vont priver de scolarité, elles qu’ils vont punir d’avoir voulu y accéder.

En 2017, vous annonciez consacrer votre mandat aux droits des femmes, et faire de cette cause “la grande cause” de votre quinquennat. Depuis, nous, représentantes d’associations et collectifs féministes, n’avons eu de cesse de réclamer que vous vous rendiez digne de cette promesse. Nous nous adressons aujourd’hui à vous non plus en tant qu’associatives, mais en tant que citoyennes, de France ou du monde. Non plus pour réclamer. Mais pour exiger. Exiger de vous des mesures d’urgence dignes d’un chef d’une diplomatie véritablement féministe.

Organisez l’accueil en France des défenseuses et défenseurs afghans des droits humains. Organisez l’accueil des femmes et minorités de genre qui souhaiteront trouver en France un refuge. Et organisez-le sans plus attendre.

* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.507 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (E) PETITION : MASSACRE DES DAUPHINS COMMUNS EN FRANCE : C’EST ASSEZ !

79.378 signatures sur 100.000 lien pour signer

Destinataire :Madame Annick Girardin, Ministre de la Mer
Chaque année les plages françaises de la côte Atlantique sont le théâtre d’une triste hécatombe : des centaines de dauphins communs sont retrouvés morts échoués. D’après les données de l’Observatoire PELAGIS en 2019, ce sont près d’un millier de ces cétacés qui ont été retrouvés sur les plages. En 2020, les chiffres ne diminuent pas avec environ 1100 échouages signalés ! Rien que depuis le début de l’année 2021, nous recensons près de 600 individus morts et échoués ! La situation est alarmante. La principale cause de ces échouages est identifiée : il s’agit de captures accidentelles dans les filets des navires de pêche. Les dauphins se retrouvent alors piégés dans les filets et meurent asphyxiés sans possibilité de regagner la surface.
Pour les dégager des filets, les pêcheurs n’hésitent pas à découper leurs nageoires. On estime que plus de 80% des dauphins ne s’échouent pas sur les plages et finissent par couler en mer. En réalité, plus de 11000 dauphins seraient ainsi morts sur la côte atlantique française en 2019. Le dauphin commun (Delphinus delphis) est une espèce officiellement protégée et n’est pas ciblée par la pêche. Or, les cibles des pêcheurs se trouvent être les mêmes que les proies des dauphins (merlus, bars...). Les nombreux chalutiers présents dans le Golfe de Gascogne se retrouvent alors sur le terrain de chasse des dauphins, ce qui augmente toujours plus le risque de captures accidentelles.
Selon l’Observatoire PELAGIS la situation est urgente pour la survie de la population des dauphins communs de l’Atlantique. Il précise que le taux de mortalité dépasse le seuil fatidique de 1.7%, au-delà duquel, la survie de l’espèce est en jeu. En novembre 2020, C’est Assez ! avait rendez-vous en visioconférence avec le Ministère de la Mer et présentait ses préconisations pour enrayer cette hécatombe, dont la fermeture temporaire de la pêche. Des groupes de travail devaient être créés. 4 mois plus tard, il n’en est toujours rien.
Le gouvernement a publié le 8 mars 2021, un plan d’action pour lutter contre ces captures accidentelles basé sur 7 engagements. Ces mesures sont jugées très insuffisantes par les scientifiques. Suivant les préconisations scientifiques, nous demandons d’accorder aux dauphins un repos biologique, en interdisant la pêche au moins 4 mois par an, pendant les périodes de reproduction et de forte densité des cétacés, et la création d’un fonds d’assurance et d’aide à la reconversion pour les pêcheurs pendant cette mise à l’arrêt. Nous demandons aussi l’interdiction totale de la pêche dans les zones classées « Natura 2000 ». Madame la Ministre, les Français veulent voir des dauphins libres et vivants, pas des dauphins morts et mutilés sur les plages de l’Atlantique !

* (C) Pétition : Un accès équitable aux vaccins pour tous et toutes !

10.028 signatures sur 20.000 lien pour signer

À qui de droit,

Les entreprises pharmaceutiques et instituts de recherche jouent un rôle crucial pour faciliter l’accès au droit à la santé. Chaque personne dans ce monde devrait avoir accès au vaccin anti-COVID-19, qu’importe qui elle est ou d’où elle vient.

En novembre 2020, un groupe d’experts en droits humains de l’ONU a affirmé que les entreprises “devraient s’abstenir de causer ou contribuer aux effets négatifs sur les droits à la vie et à la santé en invoquant leur droit à la propriété intellectuelle et en priorisant les gains économiques”.

Les standards internationaux tels que les Principes Directeurs relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme sont clairs sur ce point : les entreprises ont la responsabilité de respecter les droits humains dans l’ensemble de leurs activités. De plus, les lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques au sujet des droits humains (Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques) affirment que les entreprises ont “une responsabilité au regard des droits humains d’étendre l’accès au vaccin à tous”, et devraient développer et mettre en oeuvre des mesures sur l’accès aux médicaments, en prenant en compte tous les arrangements à leur disposition pour assurer que ces derniers soient accessibles à autant de personnes que possible.

Conformément à ces considérations, les Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques recommandent que “dans le cadre de sa politique d’accès au vaccin, l’entreprise devrait délivrer des licences ouvertes et non-exclusives dans le but d’augmenter l’accès à tous les médicaments dans les pays à faibles et moyens revenus… Elles doivent également inclure quelconque transfert de technologie nécessaire. Les termes des licences devraient être rendus publics”.

Les vaccins anti-COVID-19 ont été développés à une vitesse sans précédent. D’une certaine manière, les entreprises pharmaceutiques ont écrit une page d’histoire. Mais si seulement une fraction de la population mondiale a accès aux vaccins produits, alors vous laissez courir le risque à des millions d’autres personnes dans le monde d’être laissées pour compte. Si vous partagez votre savoir et technologie et autorisez d’autres entreprises à produire des vaccins, alors plus de personnes pourront être vaccinées plus vite. Vous avez l’opportunité de faire la différence pour prendre le contrôle de cette crise et aider à sauver des millions de vies supplémentaires.

En mai 2020, le Costa Rica et l’OMS ont lancé le Groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19 (C-TAP), une plateforme d’échange pour toutes les entreprises qui souhaitent mettre en commun toutes les informations à leur dispositions, mais aussi le savoir-faire, le matériel biologique et la propriété intellectuelle, et ensuite autoriser la production et le transfert de technologie à d’autres producteurs potentiels.

Nous, soussignés, appelons tous les développeurs de vaccins à assumer leurs responsabilités au regard des droits humains, à partager leur savoir et technologie et à rejoindre la plateforme C-TAP afin que plus de personnes aient une dose d’équité dans l’accès au vaccin.

* (C) Pétition : Ferrero a un gros problème d’huile de palme

271.629 signatures sur 300.000 lien pour signer

Des enfants âgés d’à peine 10 ans sont contraints de travailler parfois 12 heures d’affilée dans les plantations d’huile de palme d’Indonésie et de Malaisie. Epuisement, blessures, charges lourdes et pire que tout : viols et traite humaine. Ces plantations d’huile de palme sont un véritable calvaire pour ces enfants. Pour couronner le tout, d’énormes pans de magnifiques forêts tropicales sont détruits pour faire place à ces plantations d’huile de palme cauchemardesques. Et malgré tout, Ferrero achète volontiers cette huile de palme pour fabriquer son Nutella, ses biscuits et ses confiseries.

Ces plantations sont à mille lieues de la joie du Nutella, des Kinder et des Ferrero Rochers... et Ferrero le sait ! Mais voilà : Ferrero tient beaucoup à son image d’entreprise familiale. Le géant du chocolat a même publié une toute nouvelle politique d’approvisionnement pour tenter de tromper ses clients. Nous savons que c’est un mensonge - et si nous le révélons au grand jour, nous pourrions obliger Ferrero à s’assurer que l’huile de palme achetée pour ses chocolats ne coûte rien ni aux enfants, ni à notre planète.

Pouvez-vous dénoncer Ferrero qui finance la maltraitance des enfants, l’accaparement des terres et la déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement en huile de palme ? Le traitement horrible des enfants dans les plantations n’est qu’un exemple des nombreuses horreurs qui entourent la production d’huile de palme non durable.

Les producteurs d’huile de palme brûlent et rasent au bulldozer des pans entiers de forêt tropicale pour faire place à des plantations toujours plus grandes, volant les terres des communautés indigènes qui les ont préservées pendant des milliers d’années. Les orangs-outans - habitants de ses forêts fragiles - sont abattus s’ils osent explorer les plantations à la recherche de nourriture. Les villageois trouvent souvent des orangs-outans morts — en 2018, un orang-outan malchanceux a été fusillé 130 fois à Bornéo.

Cette misère sans fin peut sembler inévitable, mais des entreprises comme Ferrero ont le pouvoir de mettre fin à tout cela. Si nous obligeons un traînard comme Ferrero à tenir ses promesses et à nettoyer sa chaîne d’approvisionnement, cela aura un effet domino sur ses pairs et concurrents comme Mondelez.

Nous savons que Ferrero est attentif et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un tollé général pour forcer le fabricant de Nutella à agir. Alors, pouvons-nous compter sur votre soutien ? Oui, j’exige que Ferrero cesse d’acheter de l’huile de palme teintée de sévices infligés aux enfants, de déforestation et de vol de terres.

* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

85.892 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (C) Pétition : Essentiel·le·s-protégeons les droits des personnes migrantes

2.327 signatures lien pour signer

Au Québec, comme au Canada, le contexte sans précédent de la pandémie a mis en lumière le travail essentiel qui est très souvent réalisé par des personnes migrantes. La pandémie a aussi révélé que les droits humains de ces personnes, en particulier leurs droits économiques et sociaux, sont souvent bafoués. Dans beaucoup de cas, ces personnes sont vulnérables à l’exploitation en raison de leur statut migratoire précaire ou inexistant. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Ensemble, nous devons agir pour assurer la protection et la réalisation des droits humains de toutes et tous.

En décembre 2020, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont lancé un programme spécial visant à régulariser les statuts de certaines personnes qui ont demandé l’asile, en leur accordant la résidence permanente. L’objectif du programme est de reconnaître la contribution d’innombrables travailleurs et travailleuses migrant.e.s essentiel.le.s pendant la pandémie. Cependant, le programme ne vise que les personnes ayant occupé certains postes dans le secteur des soins de santé.

Si ce contexte de crise sanitaire sans précédent a bien révélé une chose, c’est qu’aucune chaîne n’est plus forte que son maillon le plus faible : chacun de nous est essentiel au bien-être de la collectivité, et les plus précaires y jouent un rôle crucial. Il nous incombe donc d’agir pour la protection des droits humains des personnes migrantes.

Nous revendiquons que toutes les personnes migrantes présentes au Québec et au Canada soient admissibles au Programme spécial de régularisation du gouvernement. ll s’agit du meilleur moyen pour protéger leurs droits, tout en reconnaissant leur apport à notre société et à notre économie, en temps de pandémie et au-delà. Agissez et demandez aux ministres de l’immigration des gouvernements fédéral et provincial d’élargir les critères d’admissibilité au Programme spécial pour qu’il soit le plus inclusif possible.

* (E) Pétition : Non à l’exploitation du pétrole dans les trésors de la Namibie !

166.043 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Président et à la Première ministre de la Namibie, au Président du Botswana

Monsieur le Président, Madame la Première ministre, je vous adresse ce courrier pour vous faire part de mes inquiétudes concernant le permis de prospection pétrolière et gazière que Reconnaissance Africa (ReconAfrica) a obtenu dans le bassin écologiquement sensible du Kavango en Namibie. Le projet de la société canadienne concerne également le Botswana. Une coalition, composée d’organisations de la société civile et de citoyens namibiens, botswanais et du monde entier, rejette le projet. Je lui accorde mon soutien pour les raisons suivantes :

* Le projet pétrolier menace de détruire et de polluer la nature et les aires protégées : les sites d’exploration sont situés en grande partie dans la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) et la zone de prospection en Namibie et au Botswana est mitoyenne de trois parcs nationaux. Le Delta de l’Okavango, alimenté en eau par le fleuve du même nom ainsi que la région de la Panhandle, est un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. La zone de prospection concerne également plusieurs aires de conservation et forêts communautaires ainsi qu’un autre site du patrimoine mondial, les collines Tsodilo, vénéré par la communauté San des Premières nations dont l’un de leurs derniers refuges se trouve à proximité.

* Je suis particulièrement préoccupé par le fait que l’entreprise fasse référence à des « méthodes non conventionnelles » dans sa communication. Ce type d’expression est souvent un euphémisme de l’industrie pour désigner la fracturation hydraulique.

* Difficile de ne pas penser au néocolonialisme face à ce projet : ReconAfrica possède 90% du permis d’exploitation minière et la Namibian Oil Corporation NAMCOR seulement les 10 % restants. Au Botswana, ReconAfrica en détient l’intégralité (100%). Le gouvernement namibien ne percevra par ailleurs que 5 % des redevances.

* Le public namibien et botswanais semble savoir peu de choses sur ce gigantesque projet et ses possibles conséquences. La population locale, les agriculteurs et le peuple indigène San n’ont pas été consultés, ce qui constitue une violation des principes du Consentement Préalable, donné Librement et en Connaissance de Cause (CPLCC).

Je suis profondément préoccupé(e) par les effets attendus de l’exploration pétrolière et gazière dans des écosystèmes sensibles, à savoir :
- l’épuisement et la pollution des ressources limitées en eau, en particulier dans les pays connaissant des sécheresses extrêmes,
- le défrichage de la zone, nécessaire pour la réalisation des forages, synonyme de déforestation et désertification,
- la possible augmentation du braconnage entrainée par le développement de routes menant aux sites de forage,
- le bruit provoqué par les forages, potentiellement par hydrofracturation, qui a un impact sur les habitants et sur la faune,
- la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé
- l’activité sismique, dont les tremblements de terre, qui peut persister longtemps après le forage.

Les profonds impacts négatifs et à long terme sur l’environnement, le climat mondial, les communautés autochtones, le tourisme et la bonne réputation de la Namibie et du Botswana l’emportent largement sur les bénéfices du projet, qui reviendront principalement à ReconAfrica et ses investisseurs. Compte tenu des arguments précédents, je soutiens les demandes de la coalition locale : Veuillez faire tout ce qui est en votre pouvoir et sous votre responsabilité pour arrêter ce projet qui menace l’avenir. Nous devons laisser le pétrole dans le sol et attirer à la place les investissements dans les énergies renouvelables. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de mon profond respect.

cc :Mme Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ; M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

4.671 signatures lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : La Chine doit libérer les Ouïghours enfermés au Xinjiang !

13.047 signatures sur 25.000 lien pour signer

À l’attention de Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, Shohrat Zakir, président de la région du Xinjiang et secrétaire adjoint du Parti communiste au Xinjiang, Chen Quanguo, Secrétaire du Parti communiste dans la région du Xinjiang

Monsieur le Président, Monsieur le président de région, Monsieur le Secrétaire

Je suis bouleversé.e de prendre connaissance des cas des plus de 60 personnes appartenant à des groupes ethniques majoritairement de confession musulmane, qui auraient été internées dans des camps ou condamnées sans procès équitable et envoyées en prison au Xinjiang. Ces cas sont représentatifs des peut-être 1 million ou plus d’hommes et de femmes qui sont estimés avoir été détenus par le gouvernement chinois au Xinjiang depuis 2017.

Sur la base des preuves recueillies par Amnesty International dans le rapport “Comme Si Nous Étions Ennemis de Guerre”, le gouvernement chinois a commis au moins les crimes contre l’humanité d’emprisonnement, torture et persécution au Xinjiang. Des activités légales que beaucoup d’entre nous prennent pour acquis comme par exemple vivre, voyager, étudier à l’étranger ; communiquer avec des personnes à l’étranger ; réciter le Coran ou porter des vêtements religieux peuvent être considéré comme des raisons suffisantes pour être envoyé dans un camp d’internement ou une prison, où les détenus sont soumis à une dangereuse campagne d’endoctrinement forcé, de la torture physique et psychologique, et d’autres formes de mauvais traitements.

Les membres de famille vivant à l’étranger cherchent désespérément à entrer en contact avec leurs proches, dont beaucoup d’entre eux n’ont pas eu de nouvelles depuis des années. Leur désespoir est d’autant plus grand que, sans accès à un avocat de leur choix, les individus détenus (pour la plupart, Ouighours, Kazakhs et d’autres appartenant à des groupes de minorités ethniques majoritairement de confession musulmane) courent un risque encore plus élevé d’être torturés ou victimes de mauvais traitements.

Je vous demande donc instamment de libérer immédiatement toutes les personnes détenues dans les camps d’internement et les prisons au Xinjiang, sauf s’il existe des preuves suffisantes, crédibles et admissibles qu’ils aient commis une infraction criminelle internationalement reconnue. Je vous demande également, en attendant leur libération, de révéler leur localisation, les autoriser à avoir accès à leur famille et un avocat de leur choix, et de garantir qu’ils ne soient pas victimes de torture et autres mauvais traitements. Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués

* (C) Pétition : 48ème féminicide, le ministre de la Justice doit agir maintenant !

4.082 signatures sur 5.000 lien pour signer

Pétition à l’attention du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Lundi 24 mai, nous apprenions l’assassinat de Stéphanie Di Vincenzo en Moselle, jeune femme de 22 ans, poignardée en pleine rue par son conjoint. En 2020, la victime avait déjà déposé une main courante et porté plainte, faisant état de menaces de mort, violences verbales et harcèlement.

Christian Mercuri, procureur de la République de Metz, expliquait lors d’une conférence de presse que “l’homme n’avait pas été identifié comme un conjoint violent par l’instance judiciaire” et conclut que l’on ne pouvait donc pas parler d’un “dysfonctionnement judiciaire”.

Les associations de lutte contre les violences conjugales ne sont pas du tout de cet avis. Zoë Royaux, avocate en droit pénal à la Fondation des femmes indique l’existence d’une circulaire du 24 novembre 2014, qui prévoit la désignation “d’un.e magistrat.e référent.e en matière de violences commises au sein du couple” dans chaque parquet de France, pour renforcer la politique partenariale et le dialogue entre les différentes instances judiciaires et de la police.

Or, à ce jour, Zoé Royaux précise qu’après 7 ans, “le texte n’a toujours pas été pleinement appliqué, alors que cette mesure pourrait contribuer à lutter efficacement contre les féminicides”. N’attendons pas qu’un nouveau drame se produise et demandons maintenant à Eric Dupond-Moretti :
* de rendre publique la liste de l’ensemble des référent.es en matière de violences conjugales au sein de chaque parquet.
* et le cas échéant, d’assurer la désignation immédiate d’un.e magistrat.e référent.e dans tous les parquets qui le nécessitent.

Face à la colère des associations et des citoyen.nes, Gérald Darmanin a annoncé hier, la mise en place d’une mission d’inspection de fonctionnement pour faire “la lumière sur toute cette affaire”. Mais depuis des années, les associations et les victimes de violences conjugales connaissent et dénoncent la défaillance flagrante entre la justice et la police, le manque de coordination et de dialogue entre ces deux institutions. Une circulaire existe. Si elle avait été appliquée, Stéphanie aurait bénéficié d’une meilleure protection par la police et la justice et d’autres avant elle.

En France, une femme meurt tous les 3 jours, tuée par son compagnon. Il est urgent d’agir pour protéger les femmes, victimes de violences conjugales.

* (C) Pétition : Ne cautionnez pas les mines de bauxite en Guinée !

105.844 signatures sur 150.000 lien pour signer

À M. Peter Altmaier, Ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie :“L’Allemagne ne doit pas cautionner les projets qui violent les droits de l’homme et les normes environnementales.”
Monsieur le Ministre, en raison des abus flagrants causés par l’expansion de la mine de bauxite de Sangaredi en Guinée et du rôle du gouvernement fédéral allemand, nous vous demandons d’assurer :
1- une indemnisation adéquate pour la population affectée et une connexion au réseau routier et d’approvisionnement en eau,
2- la re-naturalisation du paysage et l’attribution de terres arables aux agriculteurs expropriés,
3- l’exclusion du financement public des entreprises qui violent les droits de l’homme. Cette mesure doit être également inscrite dans la loi relative aux chaînes d’approvisionnement, actuellement en discussion,
4- que les prêts garantis par le gouvernement n’entraînent pas de violations des droits de l’homme. À cette fin, les garanties pour crédits non affectés (garantie UFK) doivent être rendues plus transparentes. Il faut rendre obligatoire le respect des procédures de diligence raisonnable et sanctionner les comportements répréhensibles.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : Le Pérou doit protéger les milliers de familles exposées à des métaux toxiques !

7.968 signatures sur 10.000 lien pour signer

À l’attention de Violeta Bermúdez, la Présidente du Conseil des Ministres

Madame la Présidente,

Entre 2018 et 2020, Amnesty International a réalisé une recherche documentaire et une enquête de terrain auprès de 11 communautés indigènes dans la province d’Espinar, Cusco. L’organisation a trouvé des niveaux de métaux et substances toxiques dans l’organisme des personnes qui se sont portées volontaires pour participer à l’enquête. Ces résultats démontrent les risques sanitaires auxquels sont exposées les communautés indigènes d’Espinar.

Avec l’aide d’experts de laboratoires, l’équipe de recherche a réalisé des analyses de sang et d’urine auprès de 150 personnes des communautés qui se sont portées volontaires. Des 150 personnes analysées, 78% (117 personnes) ont présenté des niveaux élevés de plomb, d’arsenic, de cadmium, de mercure, et/ou de manganèse.

Plus de 58% (88 personnes) ont présenté des niveaux élevés d’arsenic, ce qui peut produire des nausées et vomissements, la diminution du nombre de globules rouges et de globules blancs dans le sang, et un rythme cardiaque anormal.
Plus de 29% (44 personnes) ont présenté des niveaux élevés de manganèse, qui peut être toxique et s’accumuler dans le cerveau, des os, du foie, des reins et du pancréas.
Plus de 12% (19 personnes) ont présenté des niveaux élevés de cadmium, qui peut générer des maladies rénales, endommager les poumons et fragiliser les os.
Plus de 4% (7 personnes) ont présenté des niveaux élevés de plomb, qui peut affecter presque tous les organes et systèmes du corps. Les effets du plomb incluent : anémie et pression élevée, endommagement des reins, de la faiblesse dans les doigts, les poignets ou les chevilles, ainsi que des dommages cérébraux graves en cas de niveaux élevés.
Plus de 3% (5 personnes) ont présenté des niveaux élevés de mercure, qui peut être toxique pour le système nerveux, le système immunitaire, l’appareil digestif, la peau, les poumons, les reins et les yeux.

Le manque de suivi de la santé des personnes, ainsi que de l’identification et le traitement des risques pour la santé sur le long terme a privé la population d’un aspect significatif et vital de son droit à la santé. Les habitants d’Espinar ont le droit de savoir quels sont les problèmes de santé sur le long terme que peuvent causer l’exposition à des métaux et substances toxiques, et de savoir quels sont les traitements possibles.

En ce sens, Amnesty International vous appelle à élaborer et mettre en œuvre, avec la participation et la consultation des 11 communautés indigènes d’Espinar et les organisations qui les représentent, une Stratégie de Santé Publique et Environnementale d’Urgence pour Espinar. La Stratégie doit comporter une approche différenciée en ce qui concerne le genre et d’identité indigène et allouer les ressources humaines, physiques et financières nécessaires pour sa mise en œuvre.

L’organisation vous appelle également à garantir la disponibilité de services sanitaires accessibles, abordables et de qualité afin de traiter quelconque problème de santé spécifique auquel sont confrontées les personnes exposées à des métaux et substances toxiques et à finaliser et présenter publiquement les résultats de l’étude sur la causalité de la présence de métaux et substances toxiques trouvés dans l’eau d’Espinar, étude mandatée par l’Institut Péruvien d’Énergie Nucléaire. Ces résultats devront être présentés aux communautés indigènes d’Espinar par le biais d’un format accessible.

Enfin, nous vous demandons de garantir que quelconque action entreprise dans le cadre de la Stratégie de Santé Publique et Environnementale remplisse les obligations de l’Etat d’agir en conformité avec les standards internationaux en matière de droits humains ainsi que de réaliser une évaluation des dommages de manière intégrale et participative, qui identifie les responsables des dommages, et, dans le cas échéant, élaborer un plan de réparations qui soit conforme aux standards internationaux en la matière.

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments distingués.

* (C) Pétition : #SavePeopleNotPlanes : Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !

157.624 signatures sur 200.000 lien pour signer

Cette pétition, coordonnée par le Réseau Stay Grounded, s’appuie sur une lettre ouverte aux gouvernements signée par plus de 250 ONG au niveau mondial.

Au milieu de la crise du Covid-19, alors que le monde entier lutte contre le virus et que d’innombrables travailleur.euse.s perdent leurs revenus, le secteur aérien exige des renflouements massifs et inconditionnels garantis par les contribuables. Le sauvetage financier des compagnies ne doit pas permettre au secteur aérien de reprendre ses activités habituelles une fois la crise du Covid-19 terminée. L’argent public doit être utilisé en priorité pour les travailleur.euse.s et le climat.

Nous demandons :

  • Priorité aux employés
  • Une transition juste vers une mobilité respectueuse du climat
  • Pas de sauvetages sans une fin des exemptions fiscales

Afin d’atteindre ces objectifs, nous allons travailler ensemble dans les semaines à venir à sensibiliser et exercer une pression politique. Ces demandes, soutenues par plus de 250 organisations dans le monde, ne sont qu’un début - restez informés et devenez actifs via la Newsletter Stay Grounded.

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.527 signatures sur 3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : https://bit.ly/32MBR7J Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.

* (C) Pétition : Signez contre le génocide de Bolsonaro !

235.900 signatures sur 250.000 lien pour signer

Lettre à Fatou Bensouda, Procureure générale de la Cour pénale internationale

Madame la Procureure générale,

D’après plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, des populations indigènes et de l’environnement, le gouvernement brésilien dirigé par président Jair Bolsonaro se rendrait coupable de graves violations des droits humains. En qualité de Procureure générale de la Cour pénale internationale de La Haye, nous vous exhortons à ouvrir une « enquête préliminaire sur l’incitation au génocide et les attaques systématiques et généralisées contre les peuples indigènes » possiblement perpétrées par le président Bolsonaro au Brésil.

Le 27 novembre 2019, le collectif brésilien des avocats des droits de l’homme (CADHu) et la Commission des droits de l’homme de Dom Paulo Evaristo Arns (Commission Arns) vous ont déjà remis une « note d’information » à cet effet. Nous vous prions d’agréer, Madame la Procureure générale, l’expression de notre plus haute considération.

* (E) Pétition : Défendez les femmes qui protègent l’eau au Chili !

9.599 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Colonel Chabán : je vous écris au sujet de la situation qui affecte les défenseures du droit d’accès à l’eau Verónica Vilches, Lorena Donaire et Carolina Vilches, entre autres femmes membres de l’organisation Mujeres Modatima (Mouvement pour la défense de l’accès à l’eau, à la terre et à la protection de l’environnement). Mujeres Modatima est une organisation créée par des femmes de Petorca, région de Valparaíso, en 2017. Actuellement, avec des membres de différentes régions du Chili, elle lutte contre l’impact spécifique que la crise de l’eau a eu en particulier sur les femmes du territoire, générant un impact négatif sur leur vie et celle de leur famille.

Amnesty International est préoccupée par le fait que de nombreuses femmes appartenant à cette organisation ont fait l’objet de surveillance, d’intimidation, de stigmatisation, de contrôle, d’intimidation, d’obstacles administratifs et de menaces jusqu’à ce jour pour le simple fait de dénoncer leur situation de vulnérabilité et de demander protection et justice. En raison de ce qui précède, nous demandons aux Carabineros du Chili de veiller à ce que les protocoles appropriés soient utilisés pour recevoir les plaintes des défenseurs des droits humains, en particulier des Mujeres Modatima, en éliminant les obstacles qui pourraient les en empêcher. De même, nous exigeons qu’une protection immédiate et adéquate leur soit accordées dans les cas où elles en auraient besoin. Nous vous remercions de votre attention. Cordialement.

* (E) Pétition : TOTAL : stop au projet pétrolier Tilenga en Ouganda

210.908 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, et aux dirigeants de TOTAL, Tullow Oil, CNOOC, CCCC et Exim Bank of China

Monsieur le Président, Madame, Monsieur, la région qui entoure les chutes de Murchison est un joyau de l’Afrique. Les divers écosystèmes du rift Albertin abritent 500 autres espèces animales dont certaines emblématiques comme le lion, l’éléphant et l’hippopotame. Chaque année, des milliers de touristes venus du monde entier visitent les chutes de Murchison, procurant des revenus substantiels à la population locale et à l’Ouganda dans son ensemble.

Ce trésor naturel unique et les moyens de subsistance de la population sont toutefois menacés si le projet pétrolier Tilenga et la réalisation des infrastructures y afférents se poursuivent. Leur mise en œuvre affecterait également le secteur du tourisme tout comme la réputation de l’Ouganda, considéré jusqu’ici comme un pays soucieux de la protection de la nature et du climat. Les premiers dommages sont déjà visibles, puisque l’extension des routes à travers le Parc national Murchison Falls a déjà commencé.

Nous vous demandons de laisser le pétrole là où il est. Merci de mettre fin au projet Tilenga ainsi qu’à tous les projets liés à l’activité pétrolière, tels que la construction de routes. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : "Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !"

122.161signatures sur 150.000 lien pour signer

Monsieur le Premier ministre,

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous. Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Comment est-on confiné quand on est sans domicile ? Pour ceux qui vivent dans la rue, les plus fragiles d’entre nous, la vie est chaque jour un peu plus dure. Il y a urgence. Urgence à leur permettre d’accéder aux soins nécessaires pour ceux qui sont touchés par le CoVid-19. Urgence à débloquer des moyens supplémentaires pour les associations qui interviennent sur le terrain. Urgence à aider les collectivités locales qui organisent le confinement des personnes sans abri. Autrement, les sans domicile fixe, les mineurs isolés, les familles et personnes exilées qui sont sur le territoire français risquent de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Des solutions existent. Les représentants du secteur de l’hôtellerie se sont mis, par exemple, à la disposition du gouvernement pour offrir des solutions de relogement. Il faut agir vite, sinon le risque de mortalité chez les personnes sans abri risque de s’accélérer et cette crise sanitaire peut se transformer en désastre humanitaire.

Si nos vies doivent changer grâce à cette crise, c’est dans le sens d’une plus grande fraternité car cette crise sans précédent révèle les failles insupportables d’une société incapable de proposer à toute sa population un logement digne et durable. Les paroles du président de la République ont marqué les esprits. Nous l’avons entendu. Il a parlé d’une guerre à mener contre un ennemi invisible. Une guerre... Il connaît suffisamment l’Histoire pour savoir que les guerres ont toujours donné naissance à de nouvelles formes de solidarité.

Si rien ne doit être comme avant cette crise, faisons-en sorte que nos actes changent dès maintenant. Ce n’est pas en détournant le regard que nous parviendrons à nous en sortir, c’est en surmontant collectivement les échecs de notre modèle de développement et en aidant ceux qui sont restés depuis trop longtemps au bord du chemin. Ceux-là n’ont ni syndicat ni confédération pour les représenter, pas de revendications à vous adresser, pas de « charges » ni d’impôts à reporter. Ils sont pourtant touchés comme les autres et, plus fragiles encore, ils ont plus de risque que les autres d’être emportés.

Monsieur le Premier ministre, nous lançons cet appel au nom de ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui vivent à l’écart de notre société, que nos associations accompagnent chaque jour pour leur redonner espoir et que nous ne pouvons pas abandonner. Faites vite, ils ont besoin de vous. Comme les autres, plus que les autres. Merci.

* (E) Pétition : Mobilité : il faut moins de voitures !

139.985 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au gouvernement et à l’UE : Madame, Monsieur, L’électromobilité n’est pas respectueuse de l’environnement ni climatiquement neutre. Elle nécessite d’énormes quantités d’électricité, dont la production écologique est loin d’être garantie. La fabrication de voitures électriques nécessite de grandes quantités de métaux et d’autres matières premières, qui doivent être presque intégralement importées de pays tropicaux et de zones de forêts tropicales.

L’électromobilité ne conduit pas au recul du trafic routier, comme en témoignent le nombre en augmentation constante d’immatriculations de véhicules et l’encombrement croissant du réseau routier. Nous vous demandons de réduire le nombre de voitures et le trafic routier. Les populations devraient pouvoir atteindre leur destination de manière rapide et sécurisée à pied, à vélo, en bus ou en train.

Merci de développer des concepts de mobilités efficaces qui profitent réellement aux hommes et à la nature. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition : Stop au commerce illicite du palissandre au Ghana

155.832 signatures sur 200.000 lien pour signer

À la Commission européenne

Madame la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
Mesdames et Messieurs les Commissaires européens,

L’Union européenne et le Ghana sont sur le point de signer un contrat commercial portant sur le bois, conformément au plan d’action relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux (FLEGT). Il est attendu que le Ghana octroie dès 2020 des licences FLEGT dans le cadre d’un accord de partenariat volontaire (APV).

Le Ghana est considéré comme un exemple pour le plan d’action FLEGT en Afrique. Mais une grande partie de la filière bois est illégale et extrêmement corrompue. Cela concerne notamment le commerce du vène (Pterocarpus erinaceus), qui peut conduire à la disparition de cette espèce de palissandre dans la région.

L’Agence d’investigation environnementale (EIA) analyse de manière détaillée dans son rapport BAN-BOOZLED « comment la corruption ainsi que des ententes frauduleuses alimentent le commerce illégal de palissandre au Ghana ».

L’exportation illégale de ce bois précieux ne viole pas uniquement la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES), mais également une interdiction nationale. Cela sape les efforts du Ghana visant à établir un système de commerce transparent et légal.

Nous vous demandons donc de faire pression afin que le gouvernement du Ghana mette fin au commerce illégal de palissandre. L’UE et le Ghana doivent s’assurer du respect des règles de la CITES. Plus aucun tronc de vène ne doit quitter le Ghana.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Commissaires, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition - Les EHPAD doivent justifier et détailler leurs prestations (dépendance et hébergement).

41.560 signatures Lien pour signer

Dans le cadre d’une obligation alimentaire pour une admission d’un parent en EHPAD, nous demandons :

1/ Une équité pour les admissions ainsi qu’un éclaircissement sur les prises en charge, afin d’éviter tous abus et qu’une famille ne se retrouve confrontée à la même situation que la notre. Nous exigeons également que lorsque le parent désigne, l’un de ses enfants, comme personne à prévenir, qu’elle soit informée, au moment de l’inscription et que les EHPAD remplissent avec rigueur, les actes de cautionnement solidaire et les prennent en compte. En effet, il est inconcevable de transmettre aux descendants, un acte de cautionnement solidaire vierge de toute information (absence de ressources, de charges et de prestations) et d’admettre le parent au sein de son établissement. Pourquoi les EHPAD ne tiennent pas compte de ces documents importants ?

2/ Que les admissions répondent à une raison médicale. En effet, au vu des tarifs exorbitants, il est inadmissible, de ne pas privilégier le maintien à domicile. Il faut impérativement que les EHPAD arrêtent de prendre des personnes âgées valides et se trouvant en pleine possession de leurs facultés mentales et de faire payer à ces personnes, des frais de dépendance ;

3/ Que les admissions s’effectuent conjointement entre le résident, la personne désignée par le parent et le médecin coordinateur de l’EHPAD car il est inimaginable que les descendants ne soient pas informés sur l’état de santé du parent, surtout lorsqu’on les sollicite pour le financement ;

4/ De la visibilité et de la transparence au niveau des prestations, à savoir les frais de dépendance et les frais d’hébergement. Il s’agit de détailler et de justifier les prestations aux descendants.

Que fait-on réellement payer aux personnes âgées en EHPAD et qu’est ce qui justifie de tels tarifs ?

Il est inacceptable et déplorable de ne pas associer les descendants à la décision de placement dans une structure médicalisée et il est un peu trop facile de se retrancher derrière le « secret médical » pour ne pas avoir de comptes à rendre aux descendants. Lorsque notre père est entré en EHPAD, il avait toute sa « tête » et il se trouvait valide et en pleine possession de ses facultés mentales.

Obligation alimentaire

Nous n’avons jamais critiqué l’obligation alimentaire qui consiste à aider un ascendant dans le besoin mais cet organisme nous a assigné en justice, à tort car il n’a jamais été en mesure de nous justifier son état de santé et plus particulièrement que notre père était dans l’incapacité de subvenir, seul à ses besoins vitaux. De plus, il a admis notre père, de manière précipitée, en moins de 8 jours.

Lorsque notre père est entré en EHPAD, il était en mesure d’assurer lui même, ses besoins vitaux et n’avait pas besoin d’aides pour se lever, se laver, s’habiller, se nourrir, effectuer des retraits par carte bancaire, payer ses factures et se rendre à l’étranger. De plus, il n’était ni grabataire ni en perte d’autonomie et n’avait pas de maladies dégénératives liées au vieillissement. Ce qui est regrettable, c’est que les EHPAD savent parfaitement que les descendants ont un devoir d’obligation alimentaire envers leurs parents et que la justice irait dans leur sens mais où sont les limites de l’obligation alimentaire ?

La créance demandée aux enfants dans le cadre d’une obligation alimentaire ne correspond pas au règlement de la facture de l’EHPAD. La facture n’a aucun caractère « alimentaire », mais une nature de « confort superflu » .

Correspondances avec le chef de l’établissement

Nous avons transmis 2 courriers au directeur de cet établissement et nos avocats leurs ont posées de nombreuses questions. Il n’a jamais pris le soin de répondre à nos questions qui étaient légitimes et concernaient l’état de santé de notre père, ses ressources, ses charges et les prestations de l’EHPAD. Nous demandions notamment :

* A avoir des informations sur l’état de santé de notre père, sa perte d’autonomie et la procédure d’admission qui ont permis, une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Un état détaillé avec explication des différentes prestations facturées à notre père, à savoir les frais d’hébergement et les frais de dépendance ;
* Connaître le bilan de santé de notre père justifiant une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Voir le contrat de séjour signé par notre père contenant le forfait journalier et les frais annexes, le questionnaire de santé, le dossier médical de préadmission rempli par le médecin traitant indiquant sa dépendance.

Théoriquement, cet établissement aurait dû nous fournir des réponses à nos questions et nous aurions dû recevoir les rapports de suivi médical de notre père. Ce qui est inadmissible également, c’est de prendre des personnes âgées valides et de faire payer des frais de dépendance, sans les justifier.

Monsieur le Ministre, il devient urgent de remettre de l’ordre dans les EHPAD car on ne rentre pas en milieu médicalisé, sur un coup de tête. C’est une décision qui doit être réfléchie car généralement elle est définitive et très coûteuse et les EHPAD abusent de l’obligation alimentaire.

* (C) Pétition : Jeune migrant en détresse : aidez-nous à garder Madama, menacé d’expulsion

38.265 signatures sur 50.000 lien pour signer

Véronique DE MARCONNAY a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron et à 4 autres
Nous avons recueilli il y a 2 ans Madama, un jeune migrant rescapé d’un long périple en provenance du Mali. Nous l’avons accompagné dans tout son parcours en France : apprentissage de la langue, de la lecture, écriture, calcul, études, suivi médical, insertion dans la société française, obtention de documents d’identité, recherche d’apprentissage, demandes d’autorisation de travail, démarches pour obtenir un titre de séjour... Il fait pour ainsi dire partie de notre famille. Mais pour combien de temps ?

MADAMA EST AUJOURD’HUI DANS LA DETRESSE : la préfecture de Haute-Loire refuse de lui accorder un titre de séjour et le menace d’expulsion. Pourtant il a fait de gros efforts pour apprendre notre langue et s’adapter au mode de vie et à la culture française ; il est inscrit dans un établissement scolaire pour préparer un CAP d’ouvrier agricole, il a des employeurs tous trouvés : une famille d’exploitants agricoles qui tiennent beaucoup à le prendre comme apprenti ; il a soif d’apprendre et sait s’y prendre avec les agneaux. Et puis nous sommes là, nous, sa famille d’accueil, pour le soutenir. Mais la préfecture reste inflexible : elle le fait attendre depuis plus d’un an la réponse à sa demande de régularisation ; elle lui interdit de travailler pour gagner sa vie ; elle lui interdit d’avoir un avenir ; elle le prive de tout espoir. Madama est un jeune courageux, travailleur et honnête. A 16 ans à peine, il a fui la misère de son village natal, il a parcouru le désert, puis traversé la mer sur un canot dont tous les occupants n’ont pas survécu. Il a traversé une partie des Alpes à pied, poursuivi par les chiens des gendarmes, la peur au ventre.

Nous demandons pour lui le droit de vivre ici dignement. Si nos demandes n’aboutissent pas, Madama sera arrêté et enfermé dans un centre de rétention en attendant une expulsion vers le Mali, ou condamné à la clandestinité. Nous ne l’acceptons pas. Que nous reste-t-il d’autre que de faire une grève de la faim et de demander votre soutien solidaire ? Votre soutien peut tout changer ! Aidez Madama à retrouver son sourire radieux !

* (E) Pétition : Aidez-nous à sauver la forêt pluviale du Mulu !

235.493 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Premier Ministre de la Fédération de Malaisie et au Ministre en chef de l’Etat du Sarawak

Monsieur le Premier ministre,Monsieur le Ministre en chef, La forêt pluviale est en train d’être détruite à proximité immédiate du Parc national du Gunung Mulu pour établir des plantations de palmiers à huile. Ces défrichements, réalisés contre la volonté des communautés locales Penan et Berawan, menacent la biodiversité dans la zone voisine, pourtant classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le gouvernement malaisien ne respecte pas sa promesse de ne plus laisser détruire de forêt tropicale au profit des cultures d’huile de palme. Mais il n’est pas trop tard pour empêcher cette catastrophe. Merci d’annuler sans plus attendre les concessions déjà octroyées et d’adopter un moratoire interdisant toute nouvelle plantation de palmiers à huile.

Merci de soutenir le combat des Penan et des Berawan en mettant fin aux déboisements dans l’exceptionnelle forêt pluviale du Mulu. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre en chef, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Stop au travail des enfants pour le chocolat !

232.366 signatures sur 250.000 lien pour signer

À la Ministre fédérale allemande de l’Alimentation et de l’Agriculture, Julia Klöckner

Madame la Ministre, le chocolat cache une sombre réalité : 1,2 million d’enfants travaillent dans des plantations de cacao, les ouvriers agricoles ne touchent pas un revenu suffisant pour vivre et les forêts sont détruites au profit de nouvelles plantations. Malgré plusieurs décennies d’initiatives volontaires, la filière cacao mondiale ne s’est guère empressée à attaquer ces questions urgentes.

Une réglementation de l’UE est indispensable pour instaurer un changement à l’échelle de la filière et pour que tous les acteurs soient tenus responsables de leur conduite environnementale et sociale. En tant que principale exportatrice, transformatrice et consommatrice de cacao, l’UE pourrait entraîner toute la filière cacao à réguler ses importations à sa suite. Ceci viendrait compléter la réglementation déjà en place en matière de chaîne d’approvisionnement dans les secteurs du bois, de la pêche et des mines.

Une approche réglementaire peut également présenter de solides avantages pour les producteurs. Ils pourraient ainsi respecter les droits humains et préserver l’environnement sans craindre une sous-cotation des prix par leurs concurrents au détriment de la durabilité. Lors de la Conférence mondiale sur le cacao de 2018 à Berlin, la déclaration finale a conclu que « le respect volontaire n’a pas eu d’impact suffisant » et que des « mesures réglementaires potentielles prises par les gouvernements » sont nécessaires. Les consommateurs européens veulent s’assurer que le chocolat qu’ils achètent :
– est exempt de violations des droits humains, y compris de travail des enfants et de travail forcé ;
– fournit un revenu suffisant aux ouvriers agricoles pour nourrir leurs familles ;
– ne résulte pas de la déforestation et de la destruction environnementale.

La France s’est déjà déclarée en faveur d’une loi de l’UE sur le cacao. Il est temps que l’Allemagne prenne le relais. Malgré des signaux positifs de certaines agences gouvernementales allemandes, le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) n’a manifesté aucun intérêt apparent à soutenir une loi qui protègerait les enfants et notre planète. Merci d’agir pour protéger les enfants, les populations rurales et l’environnement dans les pays producteurs de cacao et de plaider pour une règlementation de l’UE vis-à-vis de la filière cacao mondiale. Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition Pour les tortues : stop au projet de logements de luxe PSR !

248.551 signatures sur 250.000 lien pour signer

À Tun Dr Mahathir Mohamad, Premier ministre de la Malaisie
Monsieur le Premier ministre, le gouvernement malaisien propose la création de trois énormes îles sur une surface de 1821 hectares au large de Permatang Damar Laut, sur la côte sud de l’île de Penang. Cette poldérisation se destine au développement de complexes et ne répond pas à une pénurie de terres. L’absence de consultation publique et le manque d’informations détaillées sur ce projet sont alarmants au vu de son envergure.

La zone concernée par le projet Penang South Reclamation (PSR) est l’aire privilégiée du dauphin à bosse et du marsouin aptère de l’Indo-Pacifique. Le milieu côtier de Permatang Damar Laut, Gertak Sanggul et Teluk Kumbar serait détruit par cette poldérisation et la pollution qui en résulte et les plages immaculées du sud du Penang seraient anéanties.

L’îlot de Pulan Kendi, riche en coraux, pourrait lui aussi être contaminé. La biodiversité marine s’en trouverait affectée et appauvrie dans un rayon de plusieurs kilomètres. Penang, riche de ses collines, de ses mers et de sa capitale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire.

Des stratégies de développement durable prudentes sur le plan financier et socialement inclusives sont garantes d’une croissance économique solide. Nous avons la responsabilité de laisser une meilleure planète à nos générations actuelles et futures ! Nous en faisons appel à vous pour sauver nos pêcheurs ! Sauvez notre environnement côtier ! Rejetez la poldérisation !Respectueusement vôtre !

* (E) Pétition : Stop au diesel à l’huile de palme et de soja, MAINTENANT !

217.841 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de la République et au gouvernement français
Monsieur le Président,Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

Le carburant de nos stations-services contient toujours plus de biodiesel produit à partir d’huile de palme et d’huile de soja. Nous demandons au gouvernement d’engager une suppression immédiate de l’huile de palme et de l’huile de soja dans le carburant au niveau national.

La culture de palmiers à huile et de soja est la principale responsable de la https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1182/mobilite-il-faut-moins-de-voitures?mtu=438165224&t=5650destruction des forêts tropicales et anéantit la biodiversité. Le biodiesel est jusqu’à trois fois plus nocif pour l’environnement que le diesel fossile. Nous ne voulons pas d’huile de palme et d’huile de soja dans nos réservoirs !

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.

* (E) Pétition - Protégeons l’Amazonie ! NON à l’accord de libre-échange UE-Mercosur

397.579 signatures sur 400.000 attendues Lien pour signer

À la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE
Madame, Monsieur,

L’UE souhaite signer un accord de libre-échange avec les Etats du Mercosur. L’accord a pour but de faciliter les exportations, notamment de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol en Europe. Ce projet implique une intensification de l’agriculture avec des répercussions négatives sur la nature et la population rurale.

Nous connaissons bien ces dangers :

- Des quotas plus élevés pour la viande bovine entraîneront une augmentation de la production de viande bovine en Amérique du Sud, une expansion des pâturages et donc le défrichage des forêts et des savanes. Dans le même temps, la pression exercée sur les exploitants européens les amènera à augmenter leur production, au détriment du bien-être animal.

- L’agriculture toujours plus intensive en Amérique du Sud implique souvent des conflits fonciers et des violations des droits humains pouvant aller même jusqu’à l’esclavage. L’utilisation à grande échelle de produits toxiques tels que le glyphosate met en danger la santé de nombreuses personnes.

- Des réglementations sur des barrières non tarifaires menacent les normes environnementales européennes ainsi que les droits du travail et des consommateurs. Le principe de précaution tel que défini dans l’UE est menacé, les principes démocratiques sont mis à mal.

En menant des négociations à huis clos, la Commission européenne poursuit apparemment la même stratégie que pour les accords TTIP et CETA, contre lesquels des millions de citoyens ont protesté. L’UE ne semble pas prendre ces critiques au sérieux et poursuit, avec l’ALE Mercosur, une politique commerciale tout aussi nocive, au détriment des hommes et de l’environnement des deux côtés de l’Atlantique.

Nous vous demandons de mettre un terme à cet accord. Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur à l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (E) Manifeste : DE L’EAU POTABLE POUR TOUS

30.401 signatures lien pour signer

Auteur : Solidarités International

Près de 3,5 milliards d’êtres humains n’ont encore d’autre choix que de boire une eau dangereuse pour leur santé alors même que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu comme un Droit de l’homme en 2010. 2,4 milliards de personnes ne disposent toujours pas de latrines. C’est 40% de la population mondiale. Résultat : 2,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau, ce qui fait de l’eau insalubre une des premières causes de mortalité au monde.

Aussi, l’accès à l’eau saine est indispensable pour réduire les propagations d’épidémies comme celle du Covid-19, car le lavage de mains à l’eau propre et au savon réduit les risques de transmission. Les acteurs humanitaires que nous sommes menons contre ce fléau un combat quotidien, sur le terrain, mais aussi en luttant auprès des instances nationales et internationales pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui nous venons en aide chaque jour.

Condition de toute vie sur terre, l’eau reste une cause majeure de mortalité dans le monde. C’est un bien précieux et fragile, dont beaucoup manquent toujours cruellement et qui est menacé par le dérèglement climatique, la démographie, l’urbanisation, la pollution. Autant de facteurs engendrant des tensions de plus en plus dangereuses autour de cette ressource vitale.

C’est pourquoi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL appelle le plus grand nombre à signer son manifeste pour un accès effectif et sans condition de tous les êtres humains à l’eau potable et à l’assainissement. Les 10 engagements d’urgence en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous

1. Sauvons des vies grâce à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
2. Arrêtons de bafouer le droit humain à l’eau
3. Exigeons des États et des Nations Unies de respecter enfin leurs engagements
4. Mettons enfin les moyens financiers nécessaires à l’atteinte de l’ODD 6
5. Appelons à une meilleure coordination des Objectifs du Développement Durable
6. Appelons les grandes institutions de développement à gagner en rapidité, en souplesse, en partenariat et en impact
7. Préservons l’eau, préservons la paix !
8. Appelons les Nations Unies à mettre en place un comité intergouvernemental de l’eau
9. Appelons la France à augmenter son Aide Publique au Développement, ainsi que la part dédiée à l’aide humanitaire
10. Donnons l’exemple

En signant notre manifeste, vous participerez aussi gratuitement au Tirage au Sort pour gagner une rencontre avec les volontaires de l’association au siège de Solidarités International
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* (C) Pétition : STOP AUX BOMBARDEMENTS DES HÔPITAUX EN SYRIE !

9.315 signatures sur 10.000 lien pour signer

Depuis le début du conflit en Syrie, il y a 10 ans, près de 600 structures médicales ont été ciblées à plusieurs reprises par des attaques aériennes, et 923 soignants ont été tués (bombardements, raids aériens, tortures…). Cette situation est inadmissible et contraire aux conventions de Genève. En 10 ans, la situation humanitaire n’a pas cessé de se dégrader, et atteint son paroxysme aujourd’hui avec seulement 50% du système de santé fonctionnel, alors même que 13,4 millions de syrien.ne.s à travers le pays ont besoin d’assistance médicale.

* (E) Pétition : Les 800 derniers orangs-outans de Tapanuli font face à la destruction

152.267 signatures sur 200.000 lien pour signer

Crédit photo : Maxime Alliaga

Les 800 derniers orangs-outans de Tapanuli font face à la destruction de leur habitat au cœur de la forêt tropicale indonésienne par une société minière britannique avide d’or. Jardine Matheson et sa branche minière d’exploitation aurifère détruisent le précieux écosystème de Batang Toru, dans le nord de Sumatra. C’est donc par pure cupidité qu’ils poussent les grands singes les plus rares vers l’extinction totale.

Au cours du mois dernier, des images satellites ont révélé une nouvelle extension de la mine de Martable au cœur du territoire des orangs-outans. Mais si nous agissons rapidement en lançant une campagne publique massive pour dénoncer Jardine Matheson, nous pouvons arrêter le développement de la mine et protéger les orangs-outans et leur habitat forestier avant qu’il ne soit trop tard.

L’orang-outan Tapanuli, qui est le grand singe le plus rare au monde, a été documenté pour la première fois par des scientifiques en 2017. C’est le premier grand singe à être recensé depuis un siècle et il ne vit que dans la forêt de Batang Toru en Indonésie. Malheureusement, il ne reste que 800 de ces primates charismatiques. Ce qui est encore plus triste pour ce grand singe nouvellement identifié et déjà menacé, c’est que sa forêt se trouve au-dessus d’un riche filon d’or, qui est actuellement exploité par une société britannique.

Jardine Matheson est dirigée par la même famille britannique, les Keswicks, depuis l’époque victorienne. Cette multinationale a acheté la mine d’or de Martabe en 2018 et l’a étendue davantage dans l’habitat naturel de l’orang-outan Tapanuli depuis. À ce jour, la mine de Martabe a déjà détruit au moins 30 hectares d’habitat forestier des orangs-outans de Tapanuli. Une superficie de la forêt de Batang Toru équivalente à au moins 42 terrains de football.

Si nous n’agissons pas au plus vite, les scientifiques préviennent que toute la population d’orangs-outans de Tapanuli pourrait être décimée en moins de 10 ans. La survie de l’orang-outan de Tapanuli est un réel test pour l’humanité, mais en réalité, c’est un test très simple. Tout ce que Jardine Matheson doit faire, c’est d’arrêter tout projet de développement à Batang Toru et de travailler avec l’Union internationale pour la conservation de la nature sur un plan de préservation du grand singe le plus rare et de son habitat.

Lorsque les membres de SumOfUs s’unissent, nous faisons des miracles. En mai 2015, nous nous sommes réunis pour dire à Jardine Matheson et à sa chaîne d’hôtels de luxe Mandarin Oriental de sauver et de protéger l’éléphant de Sumatra, et ils nous ont tous écoutés. Aujourd’hui, une menace encore plus grande pèse sur les derniers orangs-outans de Tapanuli et nous devons intensifier la pression publique sur Jardine Matheson pour lui demander de faire de nouveau le bon choix.

Dites à Jardine Matheson de faire passer la survie du plus rare des grands singes avant sa soif d’or et de profit.