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72 ème chronique de la Macronésie

CM72 - Piéger le CO2 : encore dans les limbes

par Dr Bruno Bourgeon, président d’AID

vendredi 21 septembre 2018, par JMT

Piège à CO2, piège à COns ? en théorie non. Mais comme dit l’aphorisme, les cons ne reculent devant rien, c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaït, et il se pourrait qu’à défaut de cons, il y ait quelques escadrilles de cocus ou d’andouilles.

Evidemment il est plus élégant de "séquestrer" le méchant CO2 à la sortie des installations qui le produisent (et nos CHERES bagnoles ? mais aussi tout un tas de gadgets encore moins nécessaires ?) que de vouloir ensuite en libérer l’atmosphère en déroulant tout le concours Lépine (il paraît que Jupiter, Canard dixit, a tonné contre le "concours Lépine de la réforme fiscale" prétendûment mis en oeuvre par Castaner qui a pris bêtement à la lettre ’linjonction de "faire vivre" LaREM, ce qui sous-entendrait que c’est déjà un cadavre pas exquis ?) des solutions dont certaines sont catastrophiques (par exemple vouloir augmenter la capacité de l’Océan mondial à absorber le CO2 revient à l’acidifier ce qui met en péril toutes les espèces vivantes, plancton et coraux en tête !!!) mais qui ont en commun le fait que leur complexité les transforme en énormes pompes à phynances.

Mais il serait surtout encore plus élégant, même qu’un costard à 1200 balles, de NE PAS PRODUIRE de CO2..... MAIS QUELLE IDEE GENIAAAAAAAAAAAAAAAAALLLE !!! (merci Charlotte !)

Donc il est à craindre que dans le but de "forcer", non pas les radiations, mais les capitalistes à investir dans des projets hasardeux à grande échelle, comme on fait boire un âne qui n’a pas soif, on ne voie poindre bientôt encore ce que certains appelèrent gadget mais qui sont parfois de juteuses combines pour qui sait les exploiter, comme par exemple les Droits A Polluer qui permettent d’émettre impunément du CO2 en Europe parce qu’on a financé des éoliennes au Maroc !

Voilà qui est tout à fait dans les cordes (sic) des "premiers de cordée" de la Macronésie qui traînent toujours derrière eux les boulets de l’humanité ordinaire, qu’ils soient de Cordes ou d’ailleurs, promis, ou pas, au ciel, où à défaut de vierges, ils ne retrouveront pas d’arbres,qui comme chacun sait, n’y montent pas, et la Bourse non plus d’ailleurs.

Piéger le CO2 : encore dans les limbes

Réduire nos émissions de CO2, répètent à l’envi les scientifiques. En vain. Tous les ans, sa quantité bat des records. La nature ne parvient plus à l’absorber. Face à l’urgence, une multitude de technologies se développent. Exemple ? Aspirer le CO2. L’idée se concrétise par des projets, attirant les investissements. A l’instar de la canadienne Carbon Engineering, qui a reçu le soutien de Bill Gates, ou de l’américaine Global Thermostat. Toutes deux ont été finalistes en 2011 d’un concours, le Virgin Earth Challenge, financé par le Britannique Richard Branson.

Climeworks emploie 60 employés aujourd’hui, et ses fondateurs, les ingénieurs Christoph Gebald et Jan Wurzbacher, ont réuni 27 millions d’euros, fin août, pour développer et commercialiser leur technologie. « Au-delà de la capture du CO2, elle peut servir à l’alimentation, à l’agriculture ou aux énergies renouvelables », précisait alors Jan Wurzbacher. Les débouchés vont du secteur des engrais à la fabrication de plastiques et de polymères, ou la production des bulles de boissons. Ce recyclage représente 150 millions de t de CO2 par an. Un chiffre qui pèse moins de 0,5 % des 34 milliards de t relâchées par les activités humaines.

Climeworks a une belle marge de progression. Son site en exploitation commerciale offre un bel exemple. Dans la campagne suisse, la petite ville de Hinwil, à 20 kilomètres de Zurich, possède un incinérateur de déchets un peu particulier : depuis mai 2017, près de sa cheminée, un mur empilant 18 collecteurs de CO2 a été ajouté. Leur fonctionnement rappelle les aspirateurs, avec une soufflerie et un filtre. Celui-ci comporte des granulés poreux contenant des amines, un composé chimique dérivé de l’ammoniac qui emprisonne deux composants de l’air : l’humidité et le CO2. Pour obtenir un CO2 pur à 99 %, le filtre est purgé à 100°C, grâce à la chaleur de l’incinérateur. Le gaz ainsi récupéré est réinjecté dans une serre sise à 400 mètres, où il accélère la pousse des légumes de 20 %.

Depuis un an, l’entreprise s’est installée en Islande, au pied d’un relief accidenté, dans les plaines vertes de Hellisheidi. En récupérant l’énergie d’un volcan souterrain, la centrale géothermique locale alimente en électricité et en eau chaude la capitale Reykjavik, tout en émettant très peu de gaz à effet de serre. Et les couches profondes de lave refroidie permettent un étonnant stockage géologique : dilué dans de l’eau, le CO2 capté par un collecteur de Climeworks se trouve réinjecté dans le basalte : il s’y solidifie en calcaire. Ce projet expérimental, nommé CarbFix, est subventionné par l’UE.

Belles initiatives, vraiment. Mais à quel coût et à quelles échelles devant l’insensée accumulation de CO2 annuelle ?

Bruno Bourgeon, président d’AID
aid97400.re
D’après climeworks.com

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PUBLICATION DANS LES MEDIAS LOCAUX

* Courrier des lecteurs de Zinfos974 du

* Tribune libre dans Imaz-Press Réunion publiée le

* Courrier des lecteurs dans Le Quotidien de la Réunion du 21 Septembre 2018

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX

Accessoirement, mais qui s’en soucie ? ce jour est depuis le 21 Septembre 2002 la Journée internationale de la paix.

Souvenons-nous qu’AID a coorganisé lles activités de celle du 21 Septembre 2004 à la Réunion,

ses fondateurs, alors regroupés dans Pas En Notre Nom-974 étant cofondateurs du Collectif La Réunion Contre La Guerre, Pour la Paix