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Santé et sécurité sociale
Héritière du Programme National de la Résistance du 15 Mars 1944 (qu’AID a dignement fêté en 2004 et en 2014 ! ), la Sécurité Sociale dans toutes ses composantes (assurance maladie, allocations familiales et logement, allocations handicapés,assurance chômage, accidents du travail et maladies professionnelles, dépendance, retraites obligatoires par répartition) est le support le plus visible de la devise républicaine de la France et un facteur essentiel de cohésion sociale.
Certains veulent la démanteler pour pouvoir récupérer de juteux profits sur l’exploitation de la misère à l’image de ce qui se passe aux USA.
C’est compréhensible quand on est actionnaire d’une société oeuvrant dans ce domaine.
C’est suicidaire quand on est un simple citoyen. Après quelques années où l’on se fait appâter par des tarifs d’appel, parce qu’on est jeune et en bonne santé, l’avantage financier mis en avant disparaît. Jusqu’à présent le système public est toujours là comme "parachute". Mais il ne peut exister que si la solidarité fonctionne pendant toute l’existence ( pour l’assurance maladie, toutes les cotisations que chacun de nous verse pendant toute sa vie sont en moyenne dépensées pendant les 3 derniers mois de vie !).
Si la "sécu" disparaît dans son fonctionnement solidaire, c’’est l’existence de dizaines de millions de personnes qui va devenir encore plus dure.
Bonjour le climat social ! Voulons-nous vivre dans un pays en état de conflit permanent avec lui-même, institutionnaliser la violence ?
60 ans de sécu à la Réunion, ça ne mérite pas une mise au rencart !
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Le monde d’après le coronavirus
1er mai 2020, par JMT
L’humanité fait actuellement face a une crise mondiale. Sans doute la crise la plus importante de notre génération. Les décisions que les peuples et les gouvernements vont prendre dans les prochaines semaines dessineront probablement le monde des années à venir. Elle ne façonneront pas seulement nos systèmes de santé mais aussi nos économies, nos comportements politiques et culturels.Nous devons passer à l’action rapidement et sans hésitation. Mais nous devons également prendre en compte les conséquences à long terme de nos actions. Au moment de choisir entre différentes options nous devons nous poser la question non seulement de savoir comment surmonter la menace immédiate mais aussi du type de monde que nous voulons habiter après le passage de la tempête. Alors, oui cette tempête passera, l’humanité survivra, la plupart d’entre nous survivrons, mais nous vivrons dans un monde différent.
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Surpopulation : facteur de surconsommation planétaire ?
27 avril 2020, par JMT
Entre 100 et 300 millions de Terriens il y a 2000 ans, le milliard franchi entre 1810 et 1830, 7.5 milliards en 2017, 7.7 milliards en 2019, 9.7 milliards en 2050, 11 milliards en 2100 : la surpopulation serait le dernier fléau écologique. Vraiment ?
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L’Hôpital Public aux abois
25 avril 2020, par JMT
La pandémie du coronavirus a pointé l’insuffisance des moyens hospitaliers en France. A trop vouloir amputer, on finit par toucher les organes vitaux.
Sur plus de 3000 établissements de santé, 1376 sont publics, soit 45 %, mais disposent de 61 % des lits en hospitalisation complète, et 55 % en hospitalisation courte (moins de 24 heures). Depuis plusieurs décennies, nos hôpitaux publics sont la cible d’une guerre sans merci : la guerre des finances. L’Hôpital pèserait trop lourd dans les dépenses publiques.
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Etude pilote portant sur l’hydroxychloroquine dans le traitement des patients atteints de la forme commune de la maladie associée au coronavirus 19 (COVID-19)
17 avril 2020, par JMT
Objectif : Évaluer l’efficacité et l’innocuité de l’hydroxychloroquine (HCQ) dans le traitement des patients atteints d’une maladie due au coronavirus 19 sous sa forme commune (COVID-19)
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Nous ne reviendrons pas à la normale
15 avril 2020, par JMT
La mesure concernant la distanciation sociale est appelée à persister bien au-delà de quelques semaines. Elle va bouleverser notre mode de vie, et par certains côtés pour toujours.
Pour arrêter le coronavirus, nous devrons radicalement changer presque tout ce que nous faisons : notre façon de travailler, de faire de l’exercice, de fréquenter des gens, de faire les courses, de prendre soin de notre santé, d’éduquer nos enfants, de prendre soin des membres de notre famille.
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Une leçon du Covid-19 : l’extrême vulnérabilité de nos sociétés
13 avril 2020, par JMT
Crise sanitaire. Chômage de masse. Pénuries de médicaments. Risque de rupture des chaînes d’approvisionnement… Le coronavirus est-il le signe d’un effondrement de notre civilisation ? Il nous appelle à renforcer les solidarités, le local, l’autolimitation et l’autonomie. La pandémie est prémices de possibles effondrements, et révèle l’extrême vulnérabilité de nos sociétés, leur degré d’interconnexion, de dépendances, et d’instabilité.
Elle montre aussi très bien la stupidité, la criminalité et la contre-productivité des politiques néolibérales qui vont à l’encontre du bien commun, en ayant démantelé – entre autres – les services de santé. Est-ce un effondrement ? L’avenir nous le dira. Nous vivons une « crise cardiaque » générale. Plus on attend, plus il sera difficile de repartir comme avant.
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Toute pandémie est le fruit du déni de la crise écologique
10 avril 2020, par JMT
La pandémie du Covid-19 était inimaginable. Elle a suscité les pires théories du complot. Pour les chercheurs, elle était prévisible. Des études scientifiques, et même des livres la laissaient prévoir. De nombreux laboratoires dans le monde consacrent leurs efforts à comprendre les dynamiques épidémiologiques des nouvelles maladies infectieuses comme le Covid-19.
Seuls le moment du passage de la vague et son intensité restent inconnus. D’autres pandémies sont à prévoir. C’est une quasi-certitude si un changement radical des politiques en lien avec la biosphère n’a pas lieu.
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Uchronie : et si on n’avait rien fait ?
8 avril 2020, par JMT
C’est-à-dire : si on n’en avait pas fait plus contre le Covid-19 que contre la grippe saisonnière ? A contagiosité triple et mortalité x 30, on aurait eu en France 90 fois plus de décès, soit 10 000 x 90 : 900 000 décès ; Je sais, c’est du gros doigt, mais tout de même. On aurait, à l’échelle mondiale 120 millions de cas et 7 millions de morts. Une petite grippette espagnole.
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COVID-19 : Des nouvelles du front
3 avril 2020, par JMT
Les chercheurs français qui ont créé le buzz sur un traitement potentiel contre le COVID-19 ont publié de nouvelles données qui renforcent l’idée que l’HCQ avec l’azithromycine est efficace pour diminuer la charge virale. L’étude non contrôlée de 80 patients n’a pas réussi à convaincre les sceptiques qui souhaitent des études cas-contrôle (avec groupe comparatif).
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Le coronavirus n’est pas prémisse de la post-croissance
1er avril 2020, par JMT
Le Coronavirus a poussé la quasi-totalité de l’humanité à se confiner. Les conséquences pour l’environnement s’avèrent salvatrices avec baisses des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique.
Le PIB ralentit, la planète s’en porte mieux. Les objecteurs de croissance en ont rêvé, le Coronavirus l’a fait ?Non. La période que nous vivons ne ressemble en aucun cas à la genèse d’une décroissance. Ce ralentissement de l’économie est inquiétant d’un point de vue social, démocratique et humain. Cette récession subie aura même des conséquences totalement contraires. Toutefois, il semble que cette crise représente une opportunité à saisir pour repenser notre modèle de société.
et non ceci n’est pas un poisson d’avril !