En Europe, c’est le Centre Droit qui permet le virage autoritaire. À l’approche des élections européennes de juin, une fois de plus nous entendons un discours alarmiste dénonçant les partisans de l’extrême droite. Mais le tournant autoritaire est déjà en cours, sous l’impulsion des forces conservatrices au cœur des institutions européennes. Au cours des deux dernières décennies, un récit récurrent mettant en garde contre l’influence grandissante de l’extrême droite a fait surface dans la politique européenne. De la fin des années 2000 jusqu’aux élections européennes de 2019, ce récit a été alimenté par des prédictions catastrophiques et une rhétorique alarmiste, brossant un tableau des dangers potentiels posés par les voix extrêmes qui gagnent du terrain au Parlement européen. Dernièrement, on a même vu certains dirigeants européens s’adresser à des icônes de la pop comme Taylor Swift pour les aider à mobiliser les jeunes électeurs en vue des élections européennes de juin. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également fait les gros titres le 21 février en déclarant qu’elle ne collaborerait pas avec les partis d’extrême droite au sein du prochain Parlement européen.
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Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
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Le Centre Droit fait progresser l’extrême droite
28 mars, par JMT -
60 milliards de dollars ? Pour faire quoi ?
26 mars, par JMTQu’est ce qu’une aide accrue à l’Ukraine fera de plus ? Il y a des limites à ce que Kiev peut faire, même avec un flux illimité d’aide occidentale. Ce n’est un secret pour personne, les partisans d’une victoire totale en Ukraine se sont focalisés sur l’adoption par le Congrès d’un programme d’aide militaire à l’Ukraine de 60 milliards de dollars, présenté par l’administration Biden à la fin de l’année dernière. Ses partisans affirment que cette aide est d’une importance vitale, voire existentielle, mais quels effets ce paquet pourrait-il réellement avoir sur la ligne de front en Ukraine et de manière plus générale, quel est l’enjeu réel du débat sur l’aide à l’Ukraine ? Ce financement, qui fait partie d’une enveloppe plus large de 95 milliards de dollars supplémentaires destinée à l’Ukraine, mais aussi à Israël et Taïwan, prévoit une somme de 20 milliards de dollars pour reconstituer les stocks du ministère de la Défense suite aux précédents volets d’aide à l’Ukraine, environ 14 milliards de dollars pour permettre à l’Ukraine d’acheter des armes auprès d’entités américaines, 15 milliards de dollars pour fournir un soutien, notamment en matière de renseignement et de formation militaire, et 8 milliards de dollars pour un soutien budgétaire direct au gouvernement ukrainien.
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Elections américaines : on parle démocratie ? immigration ?
21 mars, par JMTSelon un sondage, ce sont la démocratie et l’extrémisme qui sont les thèmes majeurs, non l’immigration.Dans le cadre de la campagne de 2024, il est quasiment certain que Joe Biden insistera sur les menaces que Trump fait peser sur la démocratie. Un récent sondage montre que les électeurs américains considèrent l’extrémisme politique et les menaces pesant sur la démocratie comme le problème le plus important auquel le pays est confronté à l’approche des élections de 2024. Ce sondage, réalisé par Reuters/Ispos, était l’un des seuls à inclure l’« extrémisme politique » comme option . Plusieurs sites d’information ont rapidement publié les résultats d’un autre sondage, selon lequel l’immigration est le principal sujet de préoccupation des Américains à l’heure actuelle. Un sondage Gallup par exemple, a révélé que près de 3 Américains sur 10, soit 28%, considéraient l’immigration comme le sujet le plus important, à seulement huit mois des élections de 2024. La question ambiguë de la « gouvernance » arrive en deuxième position, avec 20% des électeurs qui la considèrent comme la plus importante, et l’économie arrive en troisième position, avec 12%.
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Ukraine, Palestine : quel bilan pour l’Occident ?
19 mars, par JMTLes dirigeants occidentaux vivent deux événements fracassants : la défaite en Ukraine et le génocide en Palestine. Le premier est humiliant, l’autre fait honte. Pourtant, ils ne ressentent ni humiliation ni honte. Leurs actes montrent de façon éclatante que ces sentiments leur sont étrangers et qu’ils sont incapables de dépasser les limites du dogme, de l’arrogance et des insécurités endémiques. Ces dernières étant aussi bien personnelles que politiques. Voilà une énigme. Dans la mesure où il en résulte que l’Occident s’est engagé sur la voie d’un suicide collectif. Suicide moral à Gaza ; suicide diplomatique - cela concerne les fondations établies en Europe, au Moyen-Orient et dans toute l’Eurasie ; suicide économique - le système financier mondial basé sur le dollar est en péril, l’Europe se désindustrialise. Le tableau n’est pas bien joli à voir. Fait étonnant, cette autodestruction se déclenche alors qu’aucun traumatisme majeur - externe ou interne - ne s’est produit. C’est là que réside une autre énigme connexe. On trouve certains éclaircissements quant à ces anomalies dans les réactions les plus récentes à la dégradation des situations qui resserrent l’étau - autour des émotions, des politiques en vigueur, des préoccupations de politique intérieure, des egos démesurés des gouvernants. Ces réactions entrent dans la catégorie des comportements de panique. Fondamentalement, ils ont peur, ils sont effrayés et nerveux.
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Mensonges d’Israël lors du procès pour génocide
16 mars, par JMTIsraël a menti au sujet des éléments de preuve présentés lors de sa défense devant la Cour Internationale de Justice, analyse de Forensic architecture (Université de Londres). Dans un de ses exemples à l’appui, Israël a prétendu qu’une image montrait des camions d’aide entrant dans la bande de Gaza alors qu’ils étaient en fait en train de la quitter. Une analyse approfondie des arguments présentés par les avocats d’Israël dans le cadre de sa défense lors du procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud montre que l’équipe juridique d’Israël a formulé des affirmations fallacieuses ou induisant en erreur concernant les preuves présentées à la Cour, ce qui affaiblit sa thèse quant au bien-fondé du massacre perpétré dans la bande de Gaza. Ainsi, selon les avocats, Israël avait de bonnes raisons de lancer des raids sur les hôpitaux de Gaza, comme Al-Shifa dans la ville de Gaza, et qu’une quantité suffisante d’aide humanitaire avait été autorisée dans la région.
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La guerre sert-elle l’économie ?
14 mars, par JMTLa guerre, ce n’est bon ni pour vous - ni pour l’économie. Biden vante les prétendus bienfaits de « l’Arsenal de la démocratie ». Joe Biden veut vous faire croire que dépenser de l’argent pour des armes c’est bon pour l’économie. Ce vieux mythe éculé, régulièrement repris par les dirigeants politiques des deux partis, pourrait contribuer à créer une économie encore plus militarisée, susceptible de menacer la paix et la prospérité de notre pays pour les décennies à venir. Tout gain à court terme lié à l’augmentation des dépenses d’armement sera plus que largement contré par les dommages à long terme causés par le manque d’intérêt pour les nouvelles industries et innovations, tout en siphonnant des fonds indispensables pour répondre à d’autres priorités nationales urgentes. Le discours promotionnel de l’administration Biden quant aux prétendus avantages des dépenses militaires a commencé véritablement en octobre dernier, lorsque le président a prononcé dans le bureau ovale, ce qui est inhabituel, un discours visant à défendre une allocation d’urgence de 106 milliards de dollars incluant des dizaines de milliards de dollars d’armement pour l’Ukraine, Israël et Taïwan. Les Républicains MAGA du Congrès empêchaient la mise en œuvre du financement et la Maison Blanche cherchait un nouvel argument pour les convaincre. Le président et ses conseillers ont opté pour une réponse qui aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche de Donald Trump : l’emploi, l’emploi, l’emploi.
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Extradition de Julian Assange : que dit le droit ?
12 mars, par JMTLa justice américaine se refuse à garantir auprès des juges britanniques qu’Assange ne sera pas exécuté s’il est extradé. La loi britannique interdit l’extradition vers un pays susceptible d’appliquer la peine capitale. Les 20 et 21 février, alors que près de 1000 partisans de Julian Assange étaient rassemblés devant le palais de justice de Londres, un panel de deux juges de la Haute Cour de justice a présidé une "audience d’autorisation". Les avocats de Julian Assange ont demandé aux juges de les autoriser à faire appel de l’arrêté d’extradition du ministre de l’intérieur et à soulever les questions que le juge du tribunal de district avait rejetées sans examen approfondi. Le panel de la Haute Cour, composé de Dame Victoria Sharp et du juge Jeremy Johnson, redoutait que Assange ne soit exécuté s’il était extradé vers les États-Unis, une peine proscrite au Royaume-Uni. Même si Assange risque une peine de 175 ans de prison pour les charges retenues dans l’acte d’accusation, rien n’empêche les États-Unis d’ajouter des infractions supplémentaires qui entraîneraient la peine de mort. Assange est accusé de 17 infractions présumées à la Loi sur l’espionnage (Espionage Act), fondées sur l’obtention, la réception, la possession et la publication d’informations relatives à la défense nationale.
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Deux textes pour la Journée Internationale des Droits des Femmes
7 mars, par JMTAdriana Bertran Anía, championne de poésie slam, connue pour ses poèmes féministes et politiques en direct, publie son dernier ouvrage intitulé "Let’s talk money" (Parlons argent). Elle y aborde le thème des soins non rémunérés prodigués par les femmes dans nos familles et pose la question suivant : à quel prix ? Dans un monde qui a été conçu par les hommes pour les hommes, les femmes ne sont souvent ni entendues, ni reconnues, et de plus elles ne sont pas appréciées à leur juste valeur, alors qu’elles apportent une contribution considérable à la société.
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Pour tuer à Gaza, Israël se sert des armes et de la faim
5 mars, par JMTAlors que le bilan officiel du génocide israélien à Gaza approche les 30000 morts et que des centaines de milliers de gens sont à la veille de mourir de faim, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que Gaza n’est plus un lieu ou on peut vivre, mais est devenu une « zone de mort ». Lors d’une conférence de presse tenue à Genève mercredi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes que la situation ne ferait qu’empirer, car Israël continue d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la région et poursuit ses attaques contre Rafah, là où la majorité de la population a été déplacée de force après des mois de raids israéliens qui ont commencé dans le nord de la région. « Gaza est devenue une zone de mort », a déclaré Tedros. « Une grande partie du territoire a été détruite. Plus de 29000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées ». Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont tué pas moins de 12300 enfants palestiniens à ce jour. Plus de 7000 personnes sont portées disparues sous les décombres, tandis que, selon les décomptes officiels, 70000 personnes ont été blessées.
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La catastrophe annoncée des usines d’élevage
2 mars, par JMTLa population animale des fermes industrielles américaines a doublé en 20 ans.« Ce système alimentaire non pérenne [...] doit être réformé avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un avocat. De nouvelles données issues du recensement agricole 2022 du ministère américain de l’agriculture (USDA) montrent que 1,7 milliard d’animaux sont actuellement élevés chaque année dans des fermes industrielles aux États-Unis, soit une augmentation de 6% par rapport à 2016 et de près de 50% par rapport à il y a 20 ans. « Les fermes industrielles les plus importantes, celles qui sont néfastes pour les agriculteurs, l’environnement et la santé publique, sont de plus en plus nombreuses », a déclaré Anne Schechinger, directrice du Midwest pour l’Environmental Working Group (EWG), dans un communiqué. « Les nouvelles données de l’USDA montrent que si on ne change pas de politique, les fermes industrielles continueront à s’agrandir, causant des ravages pour la santé publique, l’environnement et le climat ».