Accueil > Pétitions et Initiatives Citoyennes Européennes > Pétitions AID2023-24
SIGNEZ ET DIFFUSEZ
Pétitions AID2023-24
Période jusqu’au samedi 13 Janvier 2024
samedi 30 décembre 2023, par
Nous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
* SOMMAIRE
Les pétitions nouvelles
Collectes de dons (soutenues par AID)
Initiatives Citoyennes Européennes
Les pétitions en cours
Les pétitions stagnantes
Les pétitions vouées à disparaître
Les pétitions fermées
.
.
.
.
.
.
* (C) Pétition : Taxez les ultra riches !
69.869 signatures sur 100.000 lien pour signer
Nous appelons la Commission européenne à mettre en place un impôt européen sur les grandes fortunes, en s’appuyant sur l’article 115 du TFUE. Cette taxe permettra de créer une approche politique commune et une action coordonnée afin de renforcer les effets positifs de l’imposition des grandes fortunes.
* (E) Pétition : L’Allemagne doit laisser l’Afrique sortir des énergies fossiles !
59.683 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au Chancelier, au Ministre de l’économie et de la lutte contre le changement climatique et à la Ministre des affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne
Monsieur le Chancelier,Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, le gouvernement fédéral allemand cherche des fournisseurs en gaz et en pétrole dans le monde entier afin de couvrir les besoins du pays, en raison de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. L’Afrique est l’un des points phares de cette prospection. Cette politique est désastreuse pour la nature ainsi que pour la lutte contre la crise climatique mondiale et les personnes qui en souffrent déjà, notamment en Afrique.
Compte tenu des dommages environnementaux incomparables causés par l’exploitation des énergies fossiles dans le delta du Niger, vous voir encourager le gouvernement nigérian à augmenter la production de gaz et de pétrole est particulièrement choquant. Le cas du Nigeria devrait vous dissuader.
L’Afrique a besoin d’un avenir plus soutenable : « Il nous est impossible de boire du pétrole et de vivre au milieu des gaz toxiques », dit Maxwell Atuhura (organisation Tasha, Ouganda). « L’Allemagne devrait mobiliser ses efforts pour mettre fin aux violations des droits humains et pour prévenir les catastrophes environnementales et climatiques, plutôt que de contribuer à l’injustice et à l’impunité au motif de profits sordides. »
« Rappelez-vous que l’Allemagne est un partenaire important de l’Afrique. Elle joue un rôle majeur dans le développement économique et social du continent, mais elle doit également assumer ses responsabilités en matière de protection de l’environnement », dit François Biloko, (Réseau CREF, RDC). « Nous sommes convaincu que l’Allemagne peut jouer un rôle de leader dans la transition énergétique en Afrique. En soutenant le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne contribuera à un avenir plus propre, durable et prospère pour l’Afrique et pour la planète entière. »
« L’exploration du pétrole et du gaz par les multinationales en Afrique a été imprudente, dans des conditions ayant été détournées de manière abusive, qui ont apporté aux populations locales et à l’environnement beaucoup plus de dommages que de bénéfices », dit Martins Egot (PADIC-Afrique, Nigeria).
Ensemble, nous vous demandons de :
renoncer à l’Afrique comme fournisseur d’hydrocarbures,
cesser de financer l’exploitation des énergies fossiles en Afrique,
mener une politique de protection du climat en Europe qui mise sur une baisse conséquente de la consommation et sur la transition vers des énergies renouvelables,
investir massivement dans le développement des énergies renouvelables en Afrique. L’éradication de la pauvreté énergétique du continent doit avoir la priorité sur l’exportation vers les pays riches. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Chancelier, Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : GAP : Cessez d’exploiter les travailleurs du Bangladesh !
73.659 signatures sur 75.000 lien pour signer
Au Bangladesh, les travailleurs de la fast fashion meurent dans leur lutte pour un salaire décent. En effet, la police frappe les manifestants à coups de bâton et tire des balles en caoutchouc, voire des balles réelles.
Les récentes manifestations ont poussé le gouvernement à annoncer une augmentation du salaire minimum le mois dernier, mais il ne couvre encore que la moitié des besoins des travailleurs en matière de logement, de nourriture et autres. Nous devons les soutenir dans leur lutte. Si la pression publique est suffisante, nous pourrons obliger Gap et d’autres marques de mode à faire en sorte que leurs chaînes d’approvisionnement n’intègrent plus aucun atelier d’exploitation. H&M, un concurrent de Gap, vient d’accepter une augmentation des salaires au Bangladesh. Même si ces derniers sont encore scandaleusement bas, cette évolution obligera Gap à agir. Nous devons attirer l’attention sur Gap dès à présent afin d’aider les travailleurs à obtenir une rémunération décente :
Depuis longtemps, les travailleurs de l’habillement du Bangladesh touchent de très faibles salaires et subissent des conditions de travail difficiles, tout cela pour produire des vêtements pour certaines des plus grandes marques au monde. Ces personnes ne demandent pas seulement une augmentation de salaire, elles se battent pour que le traitement et la valeur qu’on leur accorde changent radicalement. Il ne s’agit pas que d’argent, mais aussi de respect, de dignité et d’équité. La répression exercée par le gouvernement bangladais en réponse à ces manifestations est alarmante. 23 000 personnes ont été poursuivies en justice, et des centaines d’entre elles ont été arrêtées. Il s’agit ni plus ni moins d’une tentative d’étouffer leurs revendications pourtant légitimes. Cependant, nous pouvons les soutenir. Si nous sommes un nombre suffisant, nous pourrons créer une vague de mobilisation que l’industrie de la mode ne pourra ignorer. Si Gap s’engage à payer un salaire décent, cela pourrait créer un effet boule de neige qui entraînera d’autres grands acteurs à agir avant d’être la cible d’une nouvelle campagne publique. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer les conditions de travail au Bangladesh, mais de faire en sorte que l’industrie mondiale de l’habillement devienne un secteur plus éthique et plus durable. En signant cette pétition, vous contribuez à construire un avenir dans lequel les salaires justes et les conditions de travail sûres constituent la norme et non l’exception.
Dites à Gap de suivre l’exemple de H&M et d’augmenter les prix d’achat des vêtements fabriqués au Bangladesh !
* (C) Pétition : Halte à la criminalisation des personnes LGBTI en Russie
7.000 signatures sur 15.000 lien pour signer
Aux autorités russes, le 30 novembre 2023, la Cour Suprême de Russie a pris la décision de qualifier le « mouvement public international LGBT » d’ « extrémiste » et de rendre illégales toutes les activités et positions soutenant la communauté LGBTI. Cette décision ouvre la voie à une multitude de persécutions et de discriminations envers les personnes et militant·es de la communauté LGBTI en Russie. Lesdites persécutions et discriminations s’ajoutent à des décennies de violences perpétrées à l’égard de la communauté LGBTI, dont les membres se battent depuis bien trop longtemps pour faire valoir leurs droits.
La liberté d’expression et le droit de participer à des manifestations pacifiques sont des droits humains. Le droit d’aimer est un droit humain. Toute atteinte à ces droits humains est contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Fédération de Russie est tenue de respecter et de protéger ces droits.
Dès lors, je vous prie de bien vouloir cesser toute criminalisation envers les personnes LGBTI en Russie, de respecter et d’assurer les droits humains de toutes les personnes concernées et faire en sorte que les revendications LGBTI s’expriment dans un climat garantissant les libertés de s’exprimer et de manifester.Veuillez agréer l’expression de ma considération.
.
.
.
.
* COLLECTES SOUTENUES PAR AID
* Soutenir la Grèce
Le 02/12/2023 à 13:20, Yannis Youlountas a écrit :
Bonjour ! 10 ans après Ne vivons plus comme des esclaves, 8 ans après Je lutte donc je suis et 5 ans après L’Amour et la Révolution, c’est avec une grande émotion que je vous invite à découvrir la bande-annonce de notre quatrième film :
NOUS N’AVONS PAS PEUR DES RUINES
(sous-titre : …nous portons un monde nouveau dans nos cœurs)
Il s’agit d’une bande-annonce longue, comme pour les films précédents. La seconde bande-annonce, plus courte et conventionnelle, sera diffusée dans quelques jours, notamment pour les cinémas.
Les projections-débats en France, Suisse et Belgique commenceront entre janvier et mars 2024, entrecoupées par une série de dates dans d’autres pays, et bien sûr en Grèce. L’agenda des dates et des villes où nous pourrons nous retrouver et échanger après la projection estici
Pour nous aider en fonction de vos moyens :
— > par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : "Livraisons Octobre"
— > ou par Paypal en suivant sur ce lien :
https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY&fbclid=IwAR2GlpO4fe9mZIvL4Uvcj3Tn4-JIEqXpFl4fgtBN_y7qYZ-C_FjK8pVWoDI
— > ou par chèque à l’ordre d’ANEPOS à envoyer à l’adresse ci-dessous :
ANEPOS - "Livraisons Octobre" - 6 allée Hernando - 13500 Martigues
Nous menons ce type d’action une fois tous les six mois depuis 5 ans sous cette forme, dans la mesure du possible, en complément de nos convois solidaires au départ de la France, de la Suisse et de la Belgique.
Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net
Yannis Youlountas
NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne
* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne
* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE
Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :
- sur la cagnotte Leetchi
- par Paypal
- par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
- par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE
* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
.
.
.
.
.
* (C) Pétition : Taxer la grande fortune pour financer la transition écologique et sociale
45 351 soutiens (chiffre inchangé car plus trouvé sur le site !) lien pour signer
Depuis plus d’une décennie, l’Union européenne est confrontée à une multiplication de crises : économique, sociale, sanitaire, géopolitique, environnementale, etc. Ces crises sont le symptôme de la défaillance des politiques économiques, fiscales et sociales conduites par les gouvernements nationaux et l’Union européenne, qui ont affaibli les systèmes de santé, les services publics, la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, etc. Alors que l’Union a pour objectif de promouvoir le bien-être de ses peuples, de combattre l’exclusion sociale, de garantir la justice et la protection sociales (article 3 TUE) et que ses institutions se sont engagées à assurer une meilleure équité, notamment fiscale, les inégalités n’ont eu de cesse de se creuser, au point qu’aujourd’hui, les 1 % les plus riches de la planète possèdent près de la moitié des richesses mondiales et que ces mêmes 1 % émettent également plus d’émissions de CO2 que la moitié la plus pauvre de la planète.
Afin de répondre à ces enjeux, il est urgent de réorienter fondamentalement l’Union européenne en direction d’une transition climatique juste et démocratique. Plusieurs initiatives européennes récentes, répondant à la crise climatique, à la pandémie du Covid et à la guerre en Ukraine, ont commencé à orienter les politiques de l’Union en ce sens (Green Deal, RRF, SURE…). La présente initiative propose de pérenniser ces politiques de transition écologique et sociale, à travers la mise en place, à l’initiative de la Commission européenne, d’un impôt sur la grande fortune. Plusieurs études, dont une menée récemment par le Laboratoire sur les inégalités mondiales(1), ont démontré qu’un tel impôt permettrait d’accélérer la lutte contre le changement climatique et contre les inégalités, contribuant aux ressources propres de l’Union européenne, cet impôt générerait des recettes qui permettraient de cofinancer les politiques de transition écologique et sociale menées par l’Union et ses États membres, en tenant compte de leur situation objective.
La création d’un impôt européen sur la grande fortune répond à de nombreux appels de la société civile, de scientifiques et d’élus. Récemment encore, plus d’une centaine de députés européens, soutenus par des économistes, ont appelé l’Union à instaurer un impôt progressif sur l’extrême richesse. La future directive relative à la mise en place d’un niveau minimum d’imposition mondial pour les groupes multinationaux dans l’Union européenne a déjà montré que l’Union était capable de s’entendre pour plus d’équité fiscale. Plus généralement, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a insisté sur la nécessité d’harmoniser la politique fiscale, et d’utiliser ce levier pour lutter contre la crise environnementale.
L’instauration d’un impôt européen sur la grande fortune nécessiterait trois interventions législatives.
Tout d’abord, nous invitons la Commission européenne à présenter une proposition de directive portant création d’un impôt européen sur la grande fortune, sur le fondement de l’article 115 TFUE. Cet article permet au Conseil, statuant à l’unanimité, d’arrêter des directives pour rapprocher les législations nationales, notamment dans le domaine de la fiscalité directe, dès lors que celles-ci ont une incidence directe sur l’établissement ou le fonctionnement du marché intérieur. Or, les disparités nationales quant à l’imposition des ultra-riches sont susceptibles d’alimenter une concurrence fiscale accrue au sein de l’Union et créent des distorsions au sein du marché intérieur. Au sein du marché intérieur, il est dès lors nécessaire d’adopter des approches stratégiques communes et de mener une action coordonnée afin d’optimiser l’incidence positive d’une imposition sur la grande fortune.
Ensuite, nous invitons la Commission européenne à proposer une modification de la décision 2020/2053 du Conseil du 14 décembre 2020 relative au système de ressources propres de l’Union européenne, sur la base de l’article 311, alinéa 3, TFUE. Cette modification aura pour objet de permettre à l’impôt européen sur la fortune de contribuer au régime des ressources propres de l’Union européenne. Une telle modification répondrait, par ailleurs, à la volonté manifestée par les institutions européennes depuis 2020 d’ajouter de nouvelles ressources propres, notamment en vue de faire face au remboursement des engagements financiers contractés par la Commission en vue de financer le plan de relance européen, RRF.
Enfin, la nouvelle ressource propre tirée d’un impôt sur la grande fortune devrait être affectée à une transition écologique et sociale juste, via l’alimentation des politiques de l’Union et des États membres consacrées à cet objet. Nous invitons donc la Commission européenne à présenter des propositions de règlements afin de renforcer le fonds pour la facilité et la résilience (RRF), les fonds liés au Green Deal et à la politique de cohésion. Il s’agira notamment de modifier les règlements de base de ces fonds à savoir respectivement les règlements 2021/1056, 2021/241 et de se fonder sur la politique de cohésion (article 175, 3 TFUE). Éventuellement, d’autres bases juridiques pourraient être mobilisés à cette fin, telles que les dispositions en matière d’environnement (article 192, § 1er, TFUE), d’emploi et de politique sociale (articles 149 et 153 TFUE) et de coopération au développement (art 209 TFUE).
(1) L. Chancel, Th. Piketty, E. Saez et G. Zucman, World Inequality Report 2022, 2021,
Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
.
.
.
.
.
* (C) Pétition : Ahmed Mansoor, emprisonné pour avoir dit la vérité
13.109 signatures sur 15.000 lien pour signer
À l’attention du Président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. Votre majesté, je vous prie de libérer immédiatement et sans condition Ahmed Mansoor et d’annuler sa condamnation et sa peine, car il est détenu uniquement en raison de son militantisme pacifique en faveur des droits humains. En attendant sa libération, il doit être détenu dans des conditions conformes aux normes internationales et ne doit pas être soumis à des actes de torture ni à d’autres mauvais traitements. Il doit pouvoir entrer immédiatement et régulièrement en contact avec sa famille et bénéficier de tous les soins médicaux dont il pourrait avoir besoin. Veuillez agréer, Votre majesté, l’expression de ma considération.
* (E) Pétition : Banque Royale du Canada, cessez de financer la destruction de l’environnement !
82.009 signatures sur 100.000 lien pour signer
Pétition adressée à : Banque Royale du Canada : nous vous demandons de cesser de financer Belo Sun. Cette entreprise brise des vies et constitue une bombe à retardement pour l’environnement ! La société minière canadienne Belo Sun prévoit de construire la plus grande mine d’or à ciel ouvert du Brésil sur les rives du fleuve Xingu, détruisant ainsi de précieux écosystèmes et expropriant les communautés indigènes et traditionnelles de leurs terres. La région est déjà confrontée aux effets dévastateurs de l’un des plus grands barrages hydroélectriques du monde. Pour ne rien arranger, Belo Sun pourrait également provoquer déforestation et contamination de l’eau, et menace de poursuivre en justice les victimes de sa cupidité sans limites.
Mais Belo Sun n’agit pas seule. La Banque Royale du Canada (RBC) la finance à hauteur de 14 millions de dollars, alimentant ainsi la destruction et la souffrance dans la région. La RBC constitue l’un des principaux investisseurs institutionnels de Belo Sun, nous devons donc faire en sorte que les financements cessent afin d’arrêter le projet : Banque Royale du Canada, cessez de financer cette bombe environnementale dès maintenant ! Selon les experts, le projet minier de Belo Sun présente un « risque inacceptable » de rupture. Il pourrait en effet inonder la zone environnante de quantités pouvant aller jusqu’à 9 milliards de litres de boues toxiques cyanurées en quelques minutes. La mine pourrait contaminer un écosystème inestimable déjà au bord de l’effondrement, mais la Banque royale du Canada continue à injecter de l’argent dans ce projet désastreux.
Avec la complicité de la RBC, Belo Sun a imposé ses activités et l’accaparement de terres appartenant aux communautés, en violation de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, qui exige le consentement préalable, libre et éclairé des communautés traditionnelles. Cependant, Belo Sun soutient à ses actionnaires qu’elle a respecté les obligations qui lui incombent dans le cadre du devoir de vigilance des entreprises, et elle minimise les risques socio-environnementaux, juridiques et financiers du projet.
Pire encore, Belo Sun poursuit à présent en justice les activistes qui font tout pour protéger leurs terres. Les populations du Xingu tentent de sauvegarder ce qui reste de leurs moyens de subsistance. Cette entreprise tentaculaire pense avoir le droit d’exploiter et d’empoisonner leur terre et leur eau, et elle bénéficie du soutien de la Banque Royale du Canada. Tout cela au nom du profit. Signez la pétition tant qu’il est encore temps de sauver cette biodiversité si importante, les communautés vulnérables et notre avenir.
Rassemblons-nous pour demander à la Banque Royale du Canada de cesser de financer cette entreprise qui détruit des habitats et brise des vies !
* (E) Pétition : Tribune Alpine contre la candidature des Alpes aux J.O.P. 2030
5.900 signatures sur 7.500 lien pour signer
Lancée le 4 juillet 2023 par Collectif NO J.O., adressée à :
Renaud MuselierPrésident de la Région SUD PACA
Chantal Eyméoud Maire d’Embrun, Présidente de la Communauté de Communes Serre-Ponçon
Amélie Oudéa-Castera Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
Jean-Marie Bernard Président du Département des Hautes-Alpes
Éliane Bareille Présidente du Département des Alpes-de-Haute-Provence
Laurent Wauquiez Président région AURA
En janvier 2022, Renaud Muselier, président de la Région SUD PACA, a annoncé son intention de porter la candidature de la région PACA aux J.O.P. d’hiver 2034 ou 2038. En mai 2023, Guy Drut, membre du CIO et ancien Ministre des Sports, a lui, proposé une candidature réunissant les Alpes du Sud et les Alpes du Nord pour les J.O.P. d’hiver 2030. Le 18 juillet dernier, Renaud Muselier et Laurent Wauquiez annonçaient leur projet de candidature commune PACA et AURA. Emmanuel Macron, au nom de l’État, les reçoit à l’Élysée le lendemain et affirme son soutien au projet ! Cela veut-il dire qu’il engage la garantie de l’État, c’est-à-dire les deniers publics, en cas de déficit ?!
Nous demandons la tenue d’une consultation populaire par référendum, ainsi que l’organisation de débats publics contradictoires, concernant la candidature des Alpes aux J.O. d’hiver 2030.
Qui sommes-nous ? De simples habitant-es et associations des Alpes du Nord et du Sud qui nous opposons à la candidature des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) pour l’organisation des Jeux Olympiques (JO) d’hiver en 2030. Contrairement à ce qu’en pensent nos élus régionaux, départementaux et locaux, nous sommes d’une grande diversité et nous venons de tous bords.
Pourquoi sommes-nous opposés à cette candidature ? C’est une candidature faite dans l’urgence, décidée par nos présidents de régions sans consultation des citoyens.
D’autres que nous ont déjà refusé l’organisation des JO sur leur sol. En 2022 l’Espagne (Barcelone/Pyrénées) se retire de la course à l’organisation, en raison d’une forte opposition de citoyens qui ne veulent plus que l’argent public soit jeté par les fenêtres. La même année, Vancouver (Canada), qui organisa les JO d’hiver en 2010, s’est vue désavouée par la Province de Colombie-Britannique du fait des coûts exorbitants à engager. En 2023, Sapporo (Japon) renonce aussi. Les scandales de corruption entourant les JO de Tokyo 2020, une opinion lassée des dépenses exorbitantes et de l’inflation des coûts prévisionnels ont eu raison du projet. Salt Lake City (organisatrice en 2002) envisage de repousser sa candidature pour 2034 afin de ne pas concurrencer les JO 2028 de Los Angeles. Face à cette déferlante d’abandons, le CIO, en quête d’une ville hôte, a dû revoir son agenda et raccourcir le délai d’attribution. La Suisse (qui abrite le CIO), après 48 candidatures infructueuses rejetées par référendum, la Suède, 8 fois candidate pour 8 échecs et pour finir, les Alpes françaises, ont vu là une opportunité pour se positionner. Cette candidature dans l’urgence ne peut être que bâclée, surcoûts et dérives financières à la clé, alors que l’on vient de nous demander de travailler 2 années supplémentaires en repoussant l’âge de la retraite à 64 ans. Le coût des JO d’hiver s’élève à plusieurs milliards. En cas d’annulation, le CIO demande aux états organisateurs de verser une garantie et de prendre en charge l’ensemble des surcoûts. Les JO n’ont jamais été rentables. Beaucoup des infrastructures sportives ne seront plus utilisées, à cause de leur spécificité et de l’évolution prévisible des conditions climatiques après 2030. Tout cet argent aura été investi pour 15 jours d’événements sportifs !
Nous nous opposons aussi à cette candidature pour les risques de clientélisme et de corruption qu’elle comporte. L’appel d’offre pour l’élaboration du dossier de pré-candidature (350 000 euros) lancé au printemps 2022 par Renaud Muselier, président de la région PACA a déjà fait l’objet d’un dépôt de plainte pour favoritisme et trafic d’influences. Cette plainte, déposée en août 2023, sera instruite par le Parquet National Financier. Le président Muselier se comporte en despote et seul propriétaire de l’argent de nos impôts : Il a déclaré à La Provence le 14/10/2023 que "si on a les Jeux, tout sera concentré sur les Jeux… Ceux qui n’en veulent pas n’auront rien" !!! Nous savons que des appels téléphoniques ont été passés aux maires du 05 par des élus départementaux et régionaux afin de les contraindre à donner un avis favorable aux JO sous peine de perdre le soutien financier de la Région.
Par ailleurs, pouvons-nous faire confiance à nos élus sur la bonne gestion des dépenses publiques ? Prenons comme exemple désastreux, les centaines de millions déversés dans l’urgence, cette fois-ci justifiée, pour la reconstruction des vallées suite à la tempête Alex. Réhabilitation qui fait l’objet aujourd’hui d’un gel et d’une enquête du fait de travaux payés non réalisés ou d’ouvrages aberrants réalisés sans contrôle. Ne devrait-on pas s’alarmer ? Faut-il aussi rappeler les engagements de la France en matière de climat à l’horizon 2030 ? La température augmente 2 fois plus vite dans nos montagnes qu’ailleurs en France, et nous subissons chaque année les effets du changement climatique que nous soyons agriculteurs, employés de station, guides, hébergeurs, etc.
Renaud Muselier nous parle de dameuses à hydrogène, de panneaux photovoltaïques dans les stations. Nous lui parlons des milliers de spectateurs qui viendront en avion et en voiture, et des centaines d’hectares de terres agricoles si précieuses qui vont mourir sous le béton. Sans parler de la ressource en eau détournée pour alimenter les canons à neige. Cette eau provient de nos glaciers, et ils fondent à vue d’œil. Pour nos présidents de régions, les JO permettraient le développement d’infrastructures au bénéfice de tous, comme le train par exemple. Le train est une compétence des régions et depuis des années nos lignes se meurent : les guichets ferment, les prix des billets augmentent, le personnel diminue, les créneaux horaires disparaissent. Si nos régions voulaient que le train, transport d’avenir face au dérèglement climatique, se porte mieux, elles auraient pu investir massivement dans le ferroviaire, JO ou non, depuis longtemps. Des travaux d’une telle envergure ne pourront être achevés avant 2030.
Les JO vont provoquer une compétition entre stations de ski des Alpes. Les grandes stations avec une altitude et une exposition favorable à l’enneigement, déjà bien équipées, dont l’accès est facile et la fréquentation importante, seront privilégiées. Les plus petites, qui ont besoin d’appui et d’aide financière pour se réinventer, se diversifier, seront délaissées, ainsi que leurs populations. La bascule dans les années 60 d’une économie vivrière vers un système économique basé sur le loisir et le tourisme a transformé le visage de nos montagnes. Ce système atteint aujourd’hui ses limites, environnementales et sociales : inflation des loyers et de l’immobilier, destruction des terres agricoles et des milieux naturels montagnards pour des projets immobiliers et de nouvelles infrastructures pour accueillir l’afflux toujours plus important de touristes, et cela au seul profit de 10% de la population, qui peut s’offrir des vacances au ski.
L’avenir passe désormais par un tourisme raisonné. Continuer à miser sur l’industrie du ski et des grands événements est un mauvais calcul pour les générations futures car c’est miser notre avenir sur des activités vouées à disparaître.Pour maintenir l’attractivité de la montagne, il faut, au contraire, la préserver de la bétonisation, se soucier de sa pérennité et valoriser ses usages vertueux (agriculture, pastoralisme, artisanat, construction durable, etc.). Les investissements colossaux prévus pour les JO doivent être réorientés. Nous pourrions même anticiper d’ores et déjà une année sans neige (car oui, cela arrivera) et commencer à constituer une caisse de solidarité climatique pour les habitant-e-s et les saisonniers qui se retrouveront en difficulté. Tout cela vaudrait bien mieux que d’entretenir à grands frais une piste de bobsleigh sous utilisée une fois les compétitions terminées.
Nous ne pouvons pas sacrifier la survie de nos territoires aux ambitions politiques personnelles de nos présidents de région soutenus par le président de la République. Le CIO vend du prestige et de la renommée internationale, les acheter à n’importe quel prix ne peut répondre aux besoins des populations. Nous réclamons un référendum national concernant la candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030. Le CIO lui-même exhorte, par la voix de son vice-président John Coates, les pays candidats à le faire pour éviter un désistement au dernier moment. Nous sommes tous engagés pour la défense de notre magnifique territoire que Renaud Muselier et Laurent Wauquiez veulent transformer en parc d’attractions. Nous défendons la beauté de nos "pays" et la possibilité pour tous d’y vivre.Nous invitons, tous les citoyens, organisations environnementales, scientifiques, politiques et syndicales, particulièrement ceux des Alpes, à s’opposer clairement à cette candidature, au gaspillage de l’argent public et à la catastrophe environnementale inévitable qu’elle implique.
Pour en savoir plus Pour nous soutenir financièrement
* (C) Pétition : LA DÉMOLITION, UNE VISION DÉPASSÉE…
342 signatures sur 500 lien pour signer
Lancée le 27 septembre 2023 par les URBANISTES DES HAUTS-DE-FRANCE
Peut-on encore démolir des logements sociaux de qualité à l’heure de la crise du logement ? Cela aurait dû être une belle opération de réhabilitation. A Roubaix, des démolitions dans le quartier de l’Alma-Gare se heurtent à la contestation déterminée d’habitants et de défenseurs du patrimoine. Aucun argument mis à la disposition du public ne justifie une mesure si brutale : la destruction de 486 logements sans réelle concertation. Pris au piège des processus de relogement, sans capacité à intervenir sur l’agenda ni les choix, les habitants sont sidérés, de même que les urbanistes, architectes et sociologues…
Ce projet financé par l’Agence nationale de rénovation urbaine est mis en œuvre par la Ville de Roubaix, la Métropole Européenne de Lille et des bailleurs sociaux. L’Alma-Gare n’est pas n’importe quel quartier, il est depuis 50 ans une référence de l’urbanisme participatif et de la co-production urbaine. Il a été édifié dans les années 1980 à la suite d’une longue mobilisation des habitants, appuyés par l’État dans le cadre du Plan Construction. Cette lutte urbaine emblématique a donné naissance à quantité d’innovations : atelier populaire d’urbanisme, équipements intergénérationnels, école ouverte, première régie de quartier de France. Maintes fois primée, cette opération reste une référence de l’enseignement des architectes et des urbanistes. Les cabinets d’architecture AUSIA, Gilles Neveux et François & Marie Delhay y ont construit des logements spacieux, lumineux, et traversants. Les balcons ou terrasses des immeubles en brique rouge donnent sur des cœurs d’îlots verdoyants, paisibles, à taille humaine. Proche de la gare, du métro et du futur tramway, l’Alma n’est ni excentré, ni enclavé : il occupe une position stratégique.
Ce quartier a ses problèmes : précarité, drogue. Mais qui peut croire que démolir des immeubles permettra de les résoudre ? Une grande part des habitants a été relogée, beaucoup sont partis à regret. Il reste aujourd’hui une centaine de familles décidée à refuser d’être délogée. Un collectif d’habitants “Non à la démolition de l’Alma-Gare” fait entendre la voix de ceux qui sont attachés à ces beaux logements. Peu importe que ces bâtiments de belle facture puissent vivre encore 50 ans, à l‘Alma, ce ne sont pas seulement des murs que l’on va détruire mais un patrimoine immatériel collectif.
En réalité, mis à part une préoccupation de mixité sociale, le projet à venir sur ce quartier est incompréhensible. Il a d’autant plus de mal à passer que la concertation réduite, s’est résumée aux désordres de la gestion urbaine, au relogement, parfois en visioconférences. Pourtant la crise du logement s’exacerbe : des itinéraires résidentiels sont bloqués, les bailleurs sociaux peinent à construire, les files d’attente s’allongent. Mais la reconstitution de l’offre de logements ailleurs qu’à Roubaix pour compenser les démolitions crée un jeu à somme nulle.
Et que dire de l’écologie ? Aucun bilan carbone réalisé, alors qu’en moyenne la démolition produit cinq fois plus de gaz à effets de serre et consomme soixante-dix fois plus de matière qu’une réhabilitation[1]. L’association Urbanistes des Hauts-de-France a réclamé aux décideurs un moratoire sur la démolition de l’Alma-Gare, le temps de réinstaurer un dialogue entre acteurs. Le collectif d’habitants opposé à la démolition a entamé un cycle d’ateliers participatifs réunissant habitants et experts pour imaginer une alternative à la démolition .
L’Alma n’est pas un cas isolé. A La Villeneuve à Grenoble, née sous les auspices du « père » de la Politique de la ville Hubert Dubedout, la mobilisation a réussi à limiter les démolitions en faveur de la réhabilitation. Au Mirail à Toulouse, habitants, architectes, urbanistes et associations réclament la préservation de 1400 logements construits par Candilis, Josic & Woods. La cité-jardin de la Butte-Rouge à Châtenay-Malabry vient d’obtenir en justice un sursis quant à sa démolition partielle. A Bordeaux, au Grand Parc, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal (prix Pritzker 2021) remportent avec Frédéric Druot et Christophe Hutin le concours organisé par l’OPHLM : pas de démolition pour une requalification qui ajoute de généreux espaces en façade aux immeubles existants.
Christine Leconte, présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes réclame de « la considération pour notre patrimoine bâti du 20ème siècle » et s’élève contre le gaspillage, tandis que les signataires du Manifeste de la Frugalité Heureuse et Créative, encouragent la réhabilitation. Le logement social ne doit pas être le grand oublié de la préservation du patrimoine du 20ème siècle, l’ANRU doit pouvoir intégrer ce critère dans les choix opérés. Chaque opération de démolition-reconstruction est à évaluer selon son empreinte carbone au regard d’une réhabilitation. La démocratie urbaine voudrait que les habitants qui s’opposent aux démolitions soient entendus par les décideurs et que des réponses argumentées leurs soient fournies. Le règlement de l’ANRU demande la “co-production” des projets mais n’est pas souvent respecté. Une concertation « loyale » est indispensable : expertise indépendante aux habitants, limitation du numérique au profit de rencontres, réponses des pouvoirs publics…
Il est temps pour l’ANRU de réfléchir à son projet pour rééquilibrer en faveur de la réhabilitation les choix opérés sur le logement social existant. Il est temps de quitter l’ère des gaspillages à l’heure de l’impératif de la transition écologique. Ne prenons pas de décisions irréversibles, sans écouter les habitants et les professionnels urbanistes et architectes… Mmes et Mrs les ministres de la cohésion des Territoires, de la Ville, du Logement, de la Culture : il est urgent de rouvrir le chantier de la politique de la Ville et du renouvellement urbain.
* (E) Pétition : DITES NON AUX FERMES-USINES EN FRANCE !
164.663 signatures sur 200.000 lien pour signer
Les fermes-usines, symboles de l’élevage industriel, nous conduisent droit dans le mur. Environ 60% des animaux d’élevage sont concentrés dans 3010 fermes-usines*, qui ne représentent que 3% des fermes d’élevage en France.Ces méga-exploitations qui comptent des centaines de milliers d’animaux entassés sont un danger environnemental, sanitaire et social :
*Un fléau pour l’environnement : en France les fermes-usines polluent nos sols, l’eau, et l’air que nous respirons (pollutions aux nitrates et à l’ammoniac).
* Un fléau pour les forêts : en important massivement du soja d’Amérique du Sud pour alimenter les animaux d’élevages industriels, les fermes-usines aggravent la déforestation.
*Un fléau pour notre santé : l’usage excessif d’antibiotiques pour les animaux entassés a des conséquences dramatiques sur la santé humaine puisqu’il développe notre résistance aux antibiotiques. Le confinement des animaux augmente aussi le risque de zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’être humain, comme la grippe aviaire.
*Un fléau pour les paysans et les paysannes : ces méga-fermes menacent l’existence même de modèles paysans et accélèrent la disparition des fermes à taille humaine. Les éleveurs perdent peu à peu leur autonomie en se retrouvant pieds et poings liés à l’agro-industrie et à la grande distribution.
*Un fléau pour les animaux : des centaines de vaches, des milliers de cochons et des dizaines de milliers de volailles sont entassés dans des bâtiments, sans aucun respect de leur comportement naturel ni de leur bien-être.
Ces méga-fermes, qui n’ont de ferme que le nom, sont l’incarnation d’un modèle d’élevage à bout de souffle. L’élevage industriel n’a comme seul objectif la rentabilité et le profit. Nous devons y mettre un terme. Il est urgent de transformer en profondeur ce mode de production. Une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Nous devons produire et consommer les produits d’origine animale différemment : moins et mieux. Pour transformer notre modèle d’élevage, nous demandons de :
*Mettre un terme à la course à l’industrialisation de l’élevage en instaurant un moratoire sur les fermes-usines en France. Cela permettra d’entamer une sortie de ce système agro-industriel et de développer d’élevages écologiques.
*Mieux répartir et organiser l’élevage sur le territoire : les fermes d’élevage doivent être connectées et adaptées aux spécificités de leurs territoires.
*Subventionner le renforcement et le développement de l’élevage écologique, notamment l’élevage biologique, et un un soutien à l’installation renforcé pour les systèmes de polyculture-élevage.
*Soutenir et développer les filières végétales (fruits et légumes frais biologiques, légumes secs et légumineuses) pour l’alimentation humaine.
*Réformer notre système alimentaire en favorisant l’accès à la consommation de produits végétaux notamment dans les cantines scolaires.
Signez cette pétition dès maintenant et agissons ensemble pour un modèle d’agriculture plus durable !
* (C) Pétition : Pour le maintien du train direct entre Belfort et Bienne !
548 signatures sur 1.000 lien pour signer
Lancée le 30 septembre 2023. Adressée à Madame Marie-Guite Dufay (Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.)
Nous, habitants de Franche-Comté ou du canton du Jura, travailleuses et travailleurs transfrontaliers, de jour ou de soirée, en 3x8 ou en 2x8, scolaires et étudiant-es,
usagères et usagers du TGV, voyageuses et voyageurs occasionnels, visiteurs et simples visiteurs et tous celles et ceux qui aimeraient prendre le train s’il était mieux adapté à leurs besoins, appelons les autorités françaises et suisses à trouver un accord pour que nous puissions continuer à circuler entre Belfort et Bienne avec un train direct comme prévu dans le projet de réouverture de cette ligne.
Nous ne pouvons accepter la perspective d’un retour en arrière dans nos mobilités.
Nous demandons que cette liaison soit préservée et développée.
Nous demandons à ce que les horaires soient améliorés pour permettre le retour comme l’aller, tôt le matin et tard le soir.
Nous demandons l’harmonisation des horaires avec ceux du TGV vers Paris, le sud de la France, Lyon, Marseille, Montpellier etc. A défaut, un cadencement à la demi-heure permettrait de meilleures correspondances avec les TGV à l’arrivée et au départ.
Nous demandons que tous les itinéraires et correspondances soient facilement trouvables dans tous les outils de recherche d’itinéraires et de distribution dont SNCF Connect quel que soit le temps de correspondance.
Nous demandons à ce que la tarification soit lisible et homogénéisée également avec les bus urbains qui sont pour nous complémentaires du train.
En résumé, nous demandons aux décideurs qu’ils coopèrent. Nous savons de part nos expériences citoyennes et professionnelles que la coopération permet de mutualiser et d’optimiser les moyens. Nous sommes persuadés que cela constituerait pour les autorités françaises comme suisses une démarche positive dans une zone frontalière où les cultures se rencontrent et s’enrichissent. La concrétisation de principes clairs « Égalité, solidarité, qualité, accessibilité, sécurité, ponctualité » nous permettra de laisser nos voitures au garage, pour notre pouvoir d’achat qui s’amenuise de jour en jour, mais aussi pour la planète.
* (C) Pétition : Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes
49.320 signatures sur 50.000 lien pour signer
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Elisabeth Borne, Première Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Clément Beaune, Ministre des Transports
Le collectif « Oui au train de nuit » se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l’ambition et il reporte l’investissement d’année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d’augmenter l’ambition et d’accélérer.
Pourquoi faut-il agir maintenant ? Suite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe. Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d’en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d’orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.
De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c’est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C’est là que les trains de nuit sont le plus pertinents. Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique.
En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l’offre à coût constant.
Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour peut-être éventuellement n’en financer qu’un seul (150 voitures). A travers ces réductions, l’État réduit la desserte des zones de montagnes. Il renonce aussi à financer les trains de nuit internationaux.
Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.
.
.
.
.
.
>1%
* (C) Pétition : Abandon du projet d’autoroute Toulouse Castres A69/A680
50.311 signatures sur 100.000 lien pour signer
Les opposants à l’A69 lors de la mobilisation « Ramdam sur le macadam », le 21 octobre 2023. - Twitter/La Voie est libre
Texte rédigé par le collectif La Voie Est Libre : le projet d’autoroute Toulouse Castres, déclaré d’utilité publique par le gouvernement à travers le décret n° 2018 638 du 19 juillet 2018, vise à relier Castres à Toulouse par la construction d’une autoroute de 53 km (A69) entre Castres et Verfeil prolongée par une bretelle de 9 km (A680) rejoignant l A68 (Toulouse-Albi). Il entrainerait l’artificialisation de plus de 366 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels. Il a fait l’objet de nombreux avis critiques ou négatifs d’autorités indépendantes dont :
Autorité environnementale,
Commissariat Général à l’Investissement,
Conseil national de la protection de la nature,
...
Et des milliers d’avis négatifs de citoyens lors des enquêtes publiques.
Ce projet d’autoroute est inutile. Comme l’a souligné la contre expertise du Commissariat Général à l’Investissement :
« la capacité de l’infrastructure proposée reste très largement au dessus des besoins estimés à moyen et long terme [...] les trafics attendus ne dépassent guère les 15.000 véh./jour quand une autoroute à 2x2 voies peut supporter plus de 40.000 véh./jour en conditions normales de circulation » .
Le gain de temps est estimé à 20 minutes en moyenne par le concessionnaire de l’A69. Cet argument devient irrecevable si l’on considère que la vitesse limite de 130 km/h sera inévitablement amenée à être abaissée dans le futur pour répondre au plan de sobriété énergétique destiné à réduire la consommation d’énergie globale du pays.
Ralentir aujourd’hui n’est plus une option !
Ce projet d’autoroute est destructeur de l’environnement avec des dommages irréversibles qui ne se compensent pas comme la destruction de 11,7ha de bois (dont des centaines d’arbres centenaires) et de 22ha de zones humides. Comme le constate l’Autorité environnementale : « ce projet routier, initié il y a plusieurs décennies, apparaît anachronique au regard des enjeux et ambitions actuels de sobriété, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution de l’air, d’arrêt de l’érosion de la biodiversité et de l’artificialisation du territoire et d’évolution des pratiques de mobilité ». Dans le triptyque ERC (Eviter, Réduire, Compenser), Éviter aujourd’hui n’est plus une option.
Ce projet d’autoroute est injuste socialement. Sur la base des données fournies par le concessionnaire de l’A69, il s’agissait déjà d’une des autoroutes les plus chères de France. Or ce coût est déjà réévalué et atteindrait à sa mise en service près de 20 € l’aller/retour pénalisant ainsi les déplacements des personnes modestes qui plus est en privatisant une partie des aménagements publics existants aujourd’hui d’usage gratuit (9kms de déviations publiques à Soual et Puylaurens). Pour rappel, lors de l’enquête publique environnementale, la commission d’enquête a émis une réserve sur le coût du péage dans son rapport de Février 2023. Cette réserve, non levée par les 2 préfectures, aurait dû rendre caduque l’autorisation environnementale délivrée en mars 2023. Justice et équité ne sont plus aujourd’hui des options pour réussir la transition écologique.
C’est un projet massivement rejeté par les habitants du territoire. 61 % des habitants du Tarn et de la Haute Garonne se déclarent favorables à l’abandon du projet (source sondage IFOP du 19/10/23). Il est également fortement contesté par des scientifiques à la fois locaux et nationaux et issus de toutes les disciplines. Plus de 2.000 scientifiques, dont dix auteurs principaux du GIEC et des représentants de l’IPBES ou du CNPN, ont appelé le président de la République à renoncer à ce projet. Madame Valérie Masson-Delmotte, climatologue internationalement respectée, membre du Haut Conseil pour le climat, et dont les prises de position sont rares, a choisi de pas rester silencieuse et de joindre sa voix à la demande d’abandon du projet. Ces scientifiques se prononcent sur la base d’évaluations aux regards du cadre inscrit dans la loi qui vise à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter les risques climatiques croissants et menaçants et protéger les populations.
De plus en plus d’élus se prononcent CONTRE.
Répondant à l’appel de l’Association Des Maires du Tarn en Octobre 2023, seuls 25% des élus du département du Tarn se sont déclarés favorables au projet.
Pire, sur les 29 communes affectées directement par l’infrastructure, à peine 20% des élus l’approuvent.
Sébastien Vincini, président du département de la Haute Garonne également impacté par le projet, appelle l’État à "réinterroger le projet" !
Non, contrairement à ce qui est clamé par les pouvoirs publics et le gouvernement, les élus locaux ne soutiennent absolument pas massivement ce projet.
Nous demandons, conformément à l’engagement pris en 2022 par le président de la commission Développement Durable et Aménagement du Territoire, que lorsque cette pétition dépassera les 10.000 signatures elle soit examinée par la dite commission et que des auditions soient organisées pour entendre les scientifiques locaux et nationaux, les acteurs économiques du territoire, les agriculteurs, les associations qui ne cessent de répéter que ce projet est inutile, injuste, écocide, climaticide. Cette autoroute est le symbole de ce que l’on ne peut plus accepter si l’on veut assurer véritablement le changement de nos modes de vie, indispensable pour affronter les enjeux majeurs du XXI ème siècle. Faire autrement n’est plus option.
* (C) Pétition : Stop à la hausse des prix des autoroutes françaises !
52.021 signatures sur 75.000 lien pour signer
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a “étouffé” un rapport explosif qui démontre que les Français payent 60% trop cher aux péages d’autoroutes dont ils ont pourtant payé la construction avec leurs impôts. Ce rapport, produit par l’Inspection générale des finances (IGF), montre que les autoroutes sont bien plus rentables que les prévisions l’avaient envisagé et qu’Eiffage et Vinci auraient donc dû payer plusieurs milliards d’euros supplémentaires à l’État. La privatisation des autoroutes, qui devait entre autres mettre fin au monopole de l’État sur celles-ci, a en fait créé une situation de monopole plus que juteuse pour Eiffage et Vinci qui continuent de ponctionner les Français pour faire toujours plus de profits. Dites à l’État de reprendre la main sur les autoroutes françaises !
* (C) Pétition : Empêcher la France d’obliger les navigateurs comme Mozilla Firefox à censurer des sites web
lien pour signer
Le gouvernement français prépare une loi qui pourrait menacer la liberté sur Internet. Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) obligerait les navigateurs web, comme Mozilla Firefox, à bloquer des sites web directement au niveau du navigateur. Cette mesure créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementale. Nous avons encore la possibilité d’y mettre un terme, mais le temps presse. Le gouvernement a présenté le projet de loi devant le Parlement peu avant les vacances d’été et espère le faire adopter aussi rapidement et discrètement que possible ; le gouvernement a même engagé la procédure accélérée, le vote devant avoir lieu à l’automne. Ajoutez votre nom à notre pétition pour aider à empêcher que cette disposition du projet de loi soit adoptée. Pour en savoir plus, consultez notre billet de blog « La proposition française de bloquer les sites web via le navigateur nuira gravement à l’internet ouvert mondial ».
* (C) Pétition : Dites à Slack de renforcer la sécurité des messages privés
lien pour signer
Des millions de personnes utilisent Slack chaque jour pour communiquer dans la sphère professionnelle ou privée. Mais Slack ne prend pas au sérieux leur sécurité. La société refuse d’utiliser le chiffrement de bout en bout et, pire encore, d’intégrer un bouton pour bloquer les utilisateurs des personnes qui peuvent les harceler. La sécurité ne devrait jamais être une option dans les outils technologiques que nous utilisons au quotidien et au travail. Signez la pétition pour demander à Slack de faire passer la sécurité et la confidentialité de ses utilisateurs en premier. Dites-leur de rendre Slack plus sûr.
* (E) Pétition : Nous sommes les Soulèvements de la terre
Plus de 75.000 signataires lien pour signer
Le mouvement des soulèvements ne peut être dissout, car les soulèvements sont composés de tous les mouvements paysans, écologistes, de sauvegarde l’eau et de nos terres. On ne dissout pas un mouvement qui gronde, on ne dissout pas une révolte qui se prépare. Car que nous soyons paysans, élu.es, militant.es : nous sommes le peuple de l’eau et nous sommes multiples, insaisissables. Pour le prouver, pour rendre réellement impossible cette énième repression : soulevons nous toutes et tous ensemble !
* (E) Pétition : Il est temps de bannir les jets privés
lien pour signer
Pétition lancée par Julien Bayou, député NUPES-EELV
Bonjour, Il est temps de bannir les jets privés. C’est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice.Comment demander des efforts à la population, si les plus riches sont exonérés de tout ?
Une fraction de la population crame dans l’atmosphère la consommation d’un Français moyen pour les 50 prochaines années. Thomas Sankara disait : « Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tout le monde. »
Depuis que j’ai proposé l’interdiction des jets privés, cette mobilisation prend de l’ampleur mais j’ai besoin de votre soutien. Signez la pétition, amplifiez la mobilisation
* (C) Pétition : Six changements d’orientation majeurs sont nécessaires pour remettre l’humain et le droit au cœur de l’action des CAF
lien pour signer
Les Caisses d’Allocations Familiales (CAF)ont pour mission d’être au service des allocataires, comme le veut l’article L583-1du Code de la Sécurité sociale,et sont aujourd’hui des acteurs essentiels des politiques de solidarité.Or nous constatons chaque jour, à travers nos pratiques, les difficultés grandissantes des allocataires pour faire valoir leurs droits et les conséquences délétères d’une gestion tournée vers la diminution du volume des prestations, les suppressions de postes, quoi qu’il en coûte humainement et d’une dématérialisation « hors sol »,de plus en plus aux mains d’opérateurs privés.
Les CAF, sont de ce fait parfois perçues comme les vecteurs d’une maltraitance institutionnelle qui touche en premier lieu les personnes les plus vulnérables, qu’il s’agisse de femmes seules avec enfants, des personnes les plus pauvres,de ceux et celles qui connaissent des situations professionnelles instables ou sont en situation de handicap. Ces pratiques contribuent à alimenter le non-recours aux droits. Certains renoncent à demander des prestations, craignant de devoir rembourser des indus liés à un fonctionnement devenu imprévisible.Alors que la préparation de la prochaine Convention d’objectifs et de gestion est engagée et que la place de la solidarité dans notre pays fait l’objet de fortes remises en cause, nous demandons au gouvernement de procéder à six changements d’orientation majeurs pour que« la Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (préambule de la Constitution de 1946) et que les CAF puissent pleinement jouer leur rôle. Suite sur le site de l’appel
* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »
Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.
Tribune
Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.
Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?
Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.
L’illusion d’une guerre lointaine
L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.
Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.
Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.
Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.
Une journée officielle de commémoration
Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.
C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.
Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.
La liste complète des signataires est accessible
en cliquant sur ce lien
* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police
Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.
Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.
Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :
* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.
Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.
* (E) Pétition : Libéria, ne vendez pas vos forêts comme "droit à polluer" pour Dubaï !
65.667 signatures sur 100.000 lien pour signer
Aux gouvernements du Libéria et des pays du Nord, Madame, Monsieur,
Le monde souffre d’une crise climatique mondiale. Les canicules, les sécheresses, les inondations et les tempêtes ne sont que quelques-unes des catastrophes qui font des milliers de victimes et dévastent de vastes régions.
Les crédits carbone et autres mécanismes visant à compenser les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion d’énergies fossiles sont une fausse solution pour lutter contre cette crise existentielle. Ils permettent aux pollueurs de continuer à nuire au climat et transfèrent la charge de la lutte contre le changement climatique sur les pays qui en sont le moins responsables.
L’accord que le gouvernement du Libéria est sur le point de signer avec la société Blue Carbon LLC, basée aux Émirats arabes unis, en est un parfait exemple : il menace les droits fonciers et les moyens de subsistance de la population locale et réduit la capacité du pays africain à respecter ses propres engagements en matière de protection du climat et de la biodiversité.
Les forêts du Libéria sont déboisées à un rythme sans précédent et il ne fait aucun doute qu’elles doivent être mieux protégées. Mais il est très incertain que l’accord proposé avec Blue Carbon y contribue de manière crédible.Nous exhortons en conséquence le gouvernement du Libéria à :
suspendre les négociations avec Blue Carbon,
rendre accessible au public tous les documents pertinents,
garantir que les mécanismes de compensation respectent les droits fonciers et les moyens de subsistance des communautés concernées. Il s’agit notamment de la loi nationale sur la réforme forestière (National Forestry Reform Law - 2006), de la loi sur les droits communautaires sur les terres forestières (Community Rights Law with Respect to Forest Lands -2009) et de la loi sur les droits fonciers (Land Rights Law - 2018) ; respecter en particulier les principes du consentement libre, préalable et éclairé (CLIP) et les intérêts des populations locales,
évaluer si les mécanismes de crédit carbone limitent ou favorisent la capacité du Libéria à atteindre ses propres objectifs climatiques.
Nous demandons aux gouvernements des pays du Nord de :
assumer votre responsabilité en tant que pays les plus responsables de la crise climatique, par la réduction de vos émissions à "zéro réel" et non à "zéro net" par le biais de compensations et de crédits carbone,
veiller à ce que la protection des forêts au Libéria et dans d’autres pays reçoive les ressources financières nécessaires. Les fonds ne doivent pas provenir de mécanismes basés sur le marché tels que les crédits carbone mais, par exemple, de frais et de taxes sur les transactions financières internationales ou de la suppression des subventions nuisibles,
respecter vos engagements pour aider les pays concernés à protéger leurs forêts tropicales, le climat et la biodiversité.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
.
.
.
.
.
>0,1%
* (E) Pétition : Non à l’exploitation minière dans la forêt tropicale de Panama !
68.718 signatures sur 100.000 lien pour signer
La forêt tropicale où est située la mine de cuivre est l’habitat de la rainette aux yeux rouges (© Eduardo Estrada)
Depuis plusieurs semaines, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues du Panama pour manifester contre l’exploitation minière, accusant le gouvernement d’avoir bradé leur pays et ses ressources à l’industrie. Les protestations visent la compagnie minière Minera Panamá, une filiale de la société canadienne First Quantum Minerals, et sa grande mine de cuivre à ciel ouvert, située en plein cœur d’un corridor forestier qui relie l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud. Par le passé, le peuple panaméen avait intenté une action en justice contre la concession minière, en collaboration avec des organisations environnementales et sociales. En 2018, la Cour suprême avait déclaré le contrat inconstitutionnel, mais les autorités font depuis obstruction à l’application du jugement.
Minera Panamá a détruit la forêt tropicale et la biodiversité pour sa mine à ciel ouvert dans la jungle. Des usines, des terrils de déchets miniers et des bassins de retenues pour les boues toxiques ont été édifiés, ainsi qu’un port et une centrale électrique au charbon pour alimenter la mine. Depuis 2019, l’entreprise exporte du cuivre vers la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Espagne et l’Allemagne. Le président panaméen Laurentino Cortizo présente la mine de cuivre comme l’avenir du pays, ignorant l’opinion publique et mettant de côté ses préoccupations environnementales.
À la mi-octobre, le parlement a adopté à la hâte la loi 406 qui régit le contrat entre l’Etat panaméen et la société minière. Le président l’a signée le jour même, afin de rendre légale la mine de cuivre pour une durée d’au moins 20 ans. Cette décision abrupte a provoqué une crise de confiance au sein de la population, déclenchant une grande révolte populaire contre les dommages irréversibles causés à la santé publique et à la nature. La population exige un environnement propre et intact, affirmant que l’argent de la compagnie minière ne peut pas compenser les graves conséquences de ses activités. Soutenez la pétition avec nos partenaires de Radio Temblor-Colectivo Voces Ecológicas au Panama.
Lancement de la pétition : 17/11/2023 Au Gouvernement, au Parlement et à la Cour suprême de la République du Panama, Madame, Monsieur, nous vous demandons l’annulation immédiate de la loi 406 autorisant l’exploitation de la mine de cuivre géante de Minera Panamá dans la forêt tropicale. Les revenus des concessions minières ne doivent pas servir de justification pour autoriser la destruction de la nature et la pollution de l’environnement. Les écosystèmes, la biodiversité et l’approvisionnement en eau potable sont vitaux pour l’avenir du Panama. Ils constituent la base de la prospérité et de la santé de sa population. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : UE : Arrêtez de vendre les êtres humains et la nature au profit de l’exploitation minière
77.213 signatures sur 100.000 lien pour signer
A la présidente du Parlement européen, aux membres du Parlement européen, aux ministres européens de l’industrie, à la Commission européenne et au Conseil européen. Cette pétition vous est adressée par Salvemos la Montaña - Espagne, Não às Monas - Portugal, Marš sa Drine - Serbie, OPSAL Chili, Earth Thrive - Royaume-Uni et les Balkans..
Nous appelons le Parlement européen et les ministres européens de l’Industrie à rejetter le Critical Raw Material Act (CRMA) ou Loi sur les Matières Premières Critiques car elle viole les droits humains et environnementaux fondamentaux et se concentre sur une exploitation minière intensive au lieu de rechercher des solutions basées sur le bien-être et la santé de tous les êtres vivants.
* (E) Pétition : Ecrivez aux députés européens : « Votez NON à l’accord UE-Nouvelle-Zélande ! » !
4.555 signatures sur 5.000 lien pour signer
Jeudi 16 novembre 2023 Personne n’en parle : les Parlementaires européens se prononcent ce mardi 21 novembre sur la ratification d’un accord de libéralisation du commerce entre l’UE et la Nouvelle Zélande qui va augmenter l’importation de produits agricoles venant de l’autre bout de la planète : viandes ovine et bovine, lait, fromage, beurre, pommes, kiwis et tant d’autres vont traverser les océans et parcourir plus de 20 000 km alors qu’ils sont également produits sur le sol européen. Pleinement soutenues par Emmanuel Macron, les négociations ont débuté en 2018. Elles se sont poursuivies pendant la pandémie de COVID19, dans la plus grande opacité, alors qu’il ne manquait aucun dirigeant politique pour promettre à l’opinion publique un processus de relocalisation des activités jugées « stratégiques ». Trois ans plus tard, en pleine urgence climatique et à quelques jours de la COP28, cet accord arrive sur la table du Parlement européen : ne laissons pas cet accord être ratifié en catimini, interpellons nos députés européens via le formulaire !
Selon la propre étude d’impact de la Commission européenne, il est attendu une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, générées par l’accroissement des échanges et par l’augmentation de la production dans des secteurs nocifs pour la planète. En 2023, est-ce acceptable ? NON. Le collectif national Stop CETA-Mercosur (mobilisé sur les accords de libéralisation du commerce) appelle les députés européens à se ressaisir : « il n’est pas possible de prétendre mettre en oeuvre le GreenDeal européen et ratifier un accord qui va aggraver le réchauffement climatique et conduire à importer des biens déjà produits sur le sol européen depuis l’autre bout de la planète ». Plus de 50 organisations de la société civile de l’UE et de Nouvelle-Zélande, dont une vingtaine d’organisations françaises, appellent dans une déclaration publique les députés européens à voter CONTRE l’accord UE-Nouvelle-Zélande
Liste des organisations en France qui demandent aux députés européens de voter CONTRE la ratification de l’accord UE-Nouvelle-Zélande - voir leur déclaration ici en .pdf : ActionAid France, Aitec, Alofa Tuvalu , Amis de la Terre , Attac France, Bloom, CADTM, CGT, Comité Pauvreté et Politique, Confédération Paysanne, FSU, Fédération Artisans du Monde, Fondation Copernic, Fondation pour la Nature et l’Homme, France nature Environnement, Générations Futures, Les Amis du Monde Diplomatique, Notre Affaire à Tous, reseau Roosevelt-Du travail pour tous, Terre & Humanisme , Veblen Institute, ZEA et le collectif national Stop CETA/Mercosur
* (E) Pétition : Mettez fin au chalutage de fond
144.056 signatures sur 150.000 lien pour signer
Aux gouvernements européens, Cette pétition vous est adressée par PATAGONIA
Texte de la pétition : Le chalutage de fond détruit nos fonds marins, nuit à la pêche artisanale et aggrave la crise climatique. Mettons fin à cette pratique destructrice, en commençant par son interdiction immédiate dans les aires marines protégées et les zones côtières.
Pourquoi c’est important ? Le chalutage de fond est l’une des pratiques les plus dévastatrices que l’homme inflige à l’océan : il détruit les écosystèmes des fonds marins, perpétue la surpêche et tue sans distinction toutes les espèces, des tortues aux raies en passant par les requins. Le chalutage de fond a également un énorme impact climatique. Tracter les filets qui raclent des fonds marins nécessite plus de carburant et produit quatre fois plus d’émissions que les autres types de pêche. Cette pratique perturbe les sédiments qui absorbent le carbone et éradique les plantes et animaux marins qui consomment le carbone de l’atmosphère. L’océan absorbe un quart du dioxyde de carbone que nous produisons, mais la pratique du chalutage de fond menace de détruire cette précieuse ressource. Nous devons protéger l’océan pour qu’il puisse nous protéger.
Qu’en est-il des aires marines protégées et des zones côtières ? Le chalutage de fond sévit dans les zones les plus vulnérables. Les aires marines protégées (AMP), créées pour protéger la biodiversité océanique, ne sont plus des refuges où les poissons peuvent se reproduire et se rétablir. Pire encore, le chalutage est pratiqué de manière plus intense dans les AMP que dans les aires non protégées en Europe. Et près des côtes, le chalutage de fond réduit terriblement les prises disponibles pour les petits pêcheurs qui utilisent des méthodes de pêche alternatives à plus faible impact. Ces navires de plus petite taille constituent la majorité de la flotte en Europe (près de 80 %) et représentent la moitié des personnes employées dans le secteur de la pêche, mais ils ne peuvent pas rivaliser.
Que doivent faire les gouvernements européens ? Nos dirigeants se sont engagés à endiguer les crises liées au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité d’ici 2030 et à nous mettre sur la voie de la neutralité carbone et de la restauration de la nature. Partout, les citoyens appellent les gouvernements à respecter ces engagements en appliquant les lois environnementales existantes, en aidant les personnes affectées et en protégeant l’océan.
* (C) Pétition : Faites de l’Europe un lieu sûr pour toutes les femmes et les filles !
139.879 signatures sur 175.000 lien pour signer
Nous demandons à l’UE de renforcer et d’adopter rapidement la directive sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. La directive devrait criminaliser toutes les formes d’exploitation sexuelle des femmes, y compris la violence sexuelle, la violence liée à la sexualité des femmes (mutilations génitales féminines, stérilisation, grossesses et avortement forcés etc.) et toutes les formes de violences sexuelles commises en ligne à l’encontre des femmes et des filles. Nous appelons également à la mise en œuvre de normes élevées pour les mécanismes de soutien spécialisés, afin de protéger les survivantes et de garantir leur accès à la justice et aux réparations.
* (C) Pétition - ChatGPT : Microsoft balance l’éthique à la poubelle
86.787 signatures sur 100.000 lien pour signer
Après avoir investi 9 milliards d’euros dans ChatGPT, Microsoft a démantelé son équipe "éthique et société" dont le travail consistait à garantir une utilisation sûre des technologies que l’entreprise développe. Microsoft espère que l’effervescence médiatique autour de l’intelligence artificielle (IA) masquera sa course effrénée au profit aux dépens de l’humain, mais nous allons lui prouver le contraire.
Lorsque des milliers d’entre nous ont demandé à Microsoft de mettre un terme à ses projets dangereux en matière de technologie de reconnaissance faciale : nous avons obtenu gain de cause. Nous pouvons reproduire l’exploit ! Dites à Microsoft de reconstituer son équipe "éthique et société" et de veiller à ce que ChatGPT ne devienne pas une arme de désinformation massive.
Les Chatbots basés sur l’IA comme ChatGPT posent de nouveaux risques importants pour notre sécurité et notre vie privée. Les experts tirent la sonnette d’alarme car ils sont capables de permettre à des acteurs malveillants de répandre de fausses informations plus vite que jamais. La décision de se débarrasser de l’équipe "éthique et société" a été prise par des dirigeants avides de profits qui veulent à tout prix que la nouvelle itération de ChatGPT soit proposée au plus grand nombre, même si cela la rend encore plus dangereuse.
Microsoft affirme que d’autres équipes surveillent l’IA, mais ses propres employés ont confirmé que l’équipe "éthique et société" était responsable de la mise en œuvre d’importantes procédures de sécurité sur ChatGPT. Nous devons absolument empêcher Microsoft de déployer cette technologie sans aucune mesure de contrôle. Lorsque des membres d’Ekō comme vous agissent, les grandes entreprises technologiques en tiennent compte et reviennent à la raison.
Alors, encore une fois, faisons leur comprendre que notre sécurité avant leurs profits ! Exigez que Microsoft reconstitue son équipe "éthique et société" et sécurise l’IA.
* (C) Pétition : Rita Karassartova risque 15 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement
9.135 signatures 15.000 sur lien pour signer
Au Kirghizistan, Rita Karassartova est assignée à résidence pour avoir manifesté pacifiquement afin de protéger un réservoir d’eau potable. Le gouvernement kirghiz s’en prend aux droits humains élémentaires.
À l’attention du Procureur général, Zulushev Kurmankul Toktoralievich : Monsieur le Procureur général, je vous demande de lever immédiatement et sans condition la mesure d’assignation à résidence de la défenseure des droits humains Rita Karassartova et d’abandonner toutes les charges retenues contre elle. Rita Karassartova a été persécutée pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et de réunion. Il est fondamental que les autorités lui permettent de poursuivre ses activités légitimes de défense des droits humains sans craindre les représailles. Veuillez agréer, Monsieur le Procureur général, l’expression de ma considération
* (C) Pétition : Exigez un cessez-le-feu de toutes les parties pour faire cesser les souffrances des civiles
37.154 signatures sur 45.000 lien pour signer
À l’attention des dirigeant·es mondiaux, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties, ainsi que la réitération des appels suivants :
* Les parties doivent mettre un terme aux attaques illégales, notamment aux attaques menées sans discrimination, aux attaques visant directement des civil·e·s et des biens de caractère civil, et aux attaques disproportionnées.
* Israël doit permettre immédiatement l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire à la population civile de la bande de Gaza occupée, lever son blocus illégal de ce territoire qui dure depuis 16 ans et autoriser sans délai la Commission internationale indépendante chargée d’enquêter dans le territoire palestinien occupé à se rendre sur place.
* La communauté internationale doit imposer un embargo général sur les armes à toutes les parties au conflit, compte tenu des graves violations * constitutives de crimes de droit international qui sont commises.
* L’enquête en cours de la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine doit recevoir un soutien total et tous les moyens nécessaires.
* Le Hamas et tous les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les otages civils et traiter humainement toutes les personnes qui sont retenues captives, notamment en leur fournissant des soins médicaux, en attendant qu’elles soient libérées.
* Israël doit libérer tous les Palestinien·ne·s qui sont détenus arbitrairement.
* Il faut s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment en démantelant le système d’apartheid imposé par Israël à tous les Palestinien·nes.
* (C) Pétition : TOULOUSE, VITE UN RER, POUR MOINS DE GALÈRES
3.475 signatures sur 5.000 lien pour signer
Lancée par Rallumons L’ÉTOILE
➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de nos conditions de déplacement dans la grande agglomération toulousaine (bouchon, inflation, pollution, alternatives à la voiture insuffisantes, etc.).
Une première phase pragmatique du RER toulousain pourrait améliorer le quotidien de nombreux habitants et entreprises. L’association Rallumons l’Étoile a d’ailleurs fait des propositions détaillées pour des avancées concrètes dès 2025, en demandant à ce qu’elles soient évaluées et débattues. Une quarantaine de communes et d’intercommunalités, dont Toulouse Métropole, ont voté des vœux pour appuyer une telle approche. Et 86 % des 5000 personnes de 300 communes qui ont répondu à notre enquête (cliquez-ici) en 2022 considèrent que de telles propositions pourraient changer leurs vies.
Malheureusement, les principaux acteurs ne semblent pas partager une réelle volonté d’avancer. La nouvelle convention TER adoptée en février prévoit peu d’évolutions de l’offre d’ici 2032, car la Région, malgré son volontarisme sur le ferroviaire, ne peut porter seule une offre de type RER. Et il n’y a toujours pas de réelles négociations sur ce qui pourrait être fait d’ici 10 ans, alors que des millions d’euros sont consacrés à étudier un RER en 2040…
2032, 2040 : c’est loin quand on galère tous les jours… Pendant ce temps là, les RER métropolitains avancent ailleurs (cliquez-ici) . Strasbourg et Bordeaux font figure de précurseurs. De nombreux territoires se positionnent dès maintenant pour avancer : Nice, Rennes, Grenoble, Rouen… Alors à Toulouse, il faut sortir de l’immobilisme pour mettre le RER sur les rails, afin d’améliorer sans attendre la vie des habitants et des entreprises de la grande agglomération toulousaine.
➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Ceci ne semble possible qu’à deux conditions :
* Chacun doit prendre sa part : État, Région, Tisséo, Toulouse Métropole, Conseil départemental de la Haute-Garonne et, bien sûr, la SNCF
* Rentrer dans le concret : les différentes propositions doivent être analysées et débattues de manière transparente.
* (E) Pétition : Protection des riverains de la vallée de la Durance contre les pesticides pulvérisés
1.887 signatures sur 2.500 lien pour signer
En juin 2021, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) concluait à une "présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies graves, dont les lymphomes non hodgkiniens (LNH), le cancer de la prostate, et la maladie de Parkinson."
Selon l’institut, "les études épidémiologiques sur les cancers de l’enfant permettent de conclure à une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse ou chez l’enfant et le risque de certains cancers, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central."
Par ailleurs, nous sommes conscients de l’impact des pesticides sur la biodiversité : en 30 ans, les pesticides ont été responsables de la disparition de 80% des insectes en Europe.
Nous, habitants de la moyenne vallée de la Durance à proximité de cultures utilisant de manière intensive des produits phyto-sanitaires, sommes inquiets pour notre santé, celle de nos enfants, et les écosystèmes qui nous entourent. Ainsi, nous demandons aux exploitations agro-industrielles du territoire :
D’être informés en amont de tout épandage de produits phytosanitaires proches de nos habitations
De nous communiquer quel(s) produit(s) vont être épandus
De nous consulter pour déterminer les jours et horaires où les épandages auront le moins d’impacts sur nous et nos enfants (éviter les mercredis et week-ends notamment)
* (C) Pétition : Justice pour les victimes de meurtres et de viols de masse perpétrés par le M23 dans l’est de la RDC
12.041 signatures sur 20.000 lien pour signer
À l’attention du Président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi
Monsieur le Président de la République, je vous écris afin d’exprimer la vive inquiétude que m’inspirent les meurtres et les viols de masse commis fin 2022, par des rebelles du groupe armé M23, principalement à Kishishe et Bambo, deux villages dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, entre novembre et décembre 2022, au moins 20 hommes ont été tués et 66 femmes, dont 11 enfants, ont été violées, souvent en réunion, par des membres du M23 dans les villages de Bambo, Bugina, "Domaine", Kilima, Kishishe et Tongo dans la province du Nord-Kivu.
Selon l’ONU, le M23, soutenu par le Rwanda, a lancé des opérations militaires offensives majeures contre les forces de sécurité congolaises et de l’ONU en juin 2022. Le groupe rebelle, qui est réapparu en novembre 2021, huit ans après avoir été vaincu, a depuis pris le contrôle de plusieurs villes et villages du Nord-Kivu, y compris les villes stratégiques de Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et Kitshanga.
Le 21 novembre 2022, le M23 a revendiqué le contrôle du village de Bambo. Un jour plus tard, il a lancé une attaque contre le village de Kishishe, où il a dû faire face à la résistance des groupes armés locaux et des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Des informations sur des meurtres atroces ont commencé à être diffusées quelques jours plus tard. Le gouvernement congolais a accusé le groupe rebelle M23 d’avoir tué entre 50 et 272 civil⋅es. Le 7 décembre, l’ONU a publié un rapport préliminaire selon lequel, entre le 29 et le 30 novembre, les rebelles du M23 ont tué au moins 131 civil⋅es et violé au moins 22 femmes et 5 enfants dans les villages de Bambo et de Kishishe. L’ONU a déclaré que ces crimes ont été commis dans le cadre d’une campagne de représailles suite à la résistance féroce à laquelle le M23 a dû faire face de la part de groupes armés rivaux alors qu’il tentait de s’emparer de ces deux villages.
Amnesty International a interrogé des victimes de viols et des témoins qui ont confirmé que des membres du M23 étaient responsables de dizaines d’homicides et de viols de masse commis en représailles contre des groupes armés rivaux. Au regard du droit international humanitaire, ces crimes sont des crimes de guerre et pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
Le M23 doit mettre fin aux meurtres et aux tactiques de représailles impliquant des viols, viols en réunion et violences sexuelles et garantir l’accès à l’aide humanitaire et médicale aux survivantes. Je vous demande de :
* Demander des comptes aux auteurs de ces crimes odieux et rendre justice aux victimes, avec le soutien de la communauté internationale, notamment dans le cadre des processus politiques en cours menés par la Communauté de l’Afrique de l’Est et l’Union africaine ;
* Prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires pour que les personnes ayant survécu à ces crimes reçoivent rapidement des soins de santé adéquats et une assistance humanitaire.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.
* (C) Pétition : rendre le train accessible avec le #TicketClimat
41.405 signatures sur 50.000 lien pour signer
Lancée le 14 juin 2023 par Karima Delli, adressée à Elisabeth Borne Première Ministre
et Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports de France
Le ticket climat : c’est quoi ? C’est un “pass train” qui permet d’accéder de manière illimitée à tout le réseau de transport public français (trains régionaux, bus, métro, hors TGV). L’Allemagne l’a fait avec une formule à 49 euros par mois, alors pourquoi pas nous ?
Notre pays souffre d’une grave crise de la mobilité. Ce constat est le résultat du fiasco sans appel du modèle privilégié par les pouvoirs publics ces dernières décennies, celui du tout voiture. Ce modèle n’est pas seulement ultra polluant, il a conduit à une importante fracture territoriale véritable source d’inégalités sociales.
Ainsi nous avons d’un côté une France des villes, ultra connectée et proche des bassins d’emplois tertiaires, et une France rurale et péri-urbaine enclavée, éloignée de quasiment tout. Il est temps de sortir du déni en reconnaissant que la voiture individuelle n’est pas adaptée aux enjeux de mobilité de demain qui doivent concilier impératifs climatiques et inclusion sociale.
Les signataires de cette pétition réclament un Ticket Climat à la française. Les dépenses de transport des français-es représentent 15,0 % des dépenses de consommation des ménages. C’est beaucoup trop ! L’Allemagne a expérimenté le Ticket Climat avec succès l’été dernier avec 11 millions d’abonnements. Son large succès a contraint les pouvoirs publics à redimensionner l’infrastructure pour répondre au transfert massif des automobilistes vers la mobilité ferroviaire.
Les Allemands (mais aussi l’Autriche et l’Espagne) ont prouvé que c’était possible et que le Ticket Climat n’était pas le gouffre financier que l’on pouvait craindre. A l’heure de l’urgence climatique et tandis que la fracture territoriale est l’une des principales sources d’inégalités de notre pays, le Ticket Climat apparaît comme un véritable accélérateur de changement de modèle social.
Rejoignez-nous en signant et partageant cette pétition !
* (C) Pétition : Stop au mépris de l’agriculture bio par le gouvernement !
99.541 signatures sur 100.000 lien pour signer
En pleine 6ème extinction de masse, le gouvernement décide de SABORDER 40 ans d’agriculture bio, pour pousser son label HVE fumeux et se coucher devant l’énorme lobby des pesticides. En avant les déconversions de fermes bio, les entreprises en faillite et les fermetures de magasins bio.
> Dommage pour les 10 millions de français qui choisissent les produits bio chaque mois, qui pourront se rabattre sur les produits HVE largement pesticidés ☠️
> Dommage pour les français qui habitent à côté de fermes bio qui vont se déconvertir et ressortir le pulvérisateur à pesticides sous leurs fenêtres.
> et BYE BYE nos chances de voir émerger dans les 20 prochaines années une agriculture paysanne, qui favorise la vie dans les champs, qui n’a pas besoin d’engrais russes, des pesticides chimiques et qui offre une alimentation plus sûre
Vous pouvez arrêter ça, votre bulletin de vote c’est votre assiette !
Nous, consommateurs bio, sommes plus nombreux que les électeurs de Macron au premier tour. Si 10% d’entre nous se mobilisent, le rapport de force électoral changera.
Le socle électoral du gouvernement est encore plus fragile que la filière bio !
Nos revendications principales :
que l’agriculture bio cesse d’être méprisée et continue à être considérée comme une filière agricole prometteuse et en phase avec les enjeux climatiques
que le gouvernement débloque une enveloppe de 150M€, en phase avec ce qu’il développe pour des filières agricoles conventionnelles
que la loi EGALIM, pourtant poussée par Macron, soit appliquée (20% de bio en restauration collective) et que la bio ne soit pas lâchée au milieu du chemin par un gouvernement qui retourne sa veste.
* (E) Pétition:Non à l’exploitation minière dans la forêt des tigres à Sumatra !
76.251 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au Gouverneur, au Ministère des ressources minérales et au Parlement de la province d’Aceh, Monsieur le Gouverneur,Monsieur le Ministre,Madame la Députée, Monsieur le Député,
Nous avons appris avec consternation le possible octroi d’un permis minier à la société PT. Bumi Mentari Energi (BME) à Beutong Ateuh Banggalang. L’exploitation aurifère à l’intérieur de l’écosystème de Leuser, si important sur le plan écologique, serait une catastrophe pour la population de Beutong Ateuh Banggalang, pour la préservation de l’environnement et même pour tous les habitantes et habitants de notre planète.
Dès 2013, la population de Beutong Ateuh Banggalang a décidé à l’unanimité de refuser l’exploitation aurifère sur son territoire. Puis, en 2023, le Muspika (commission consultative composée du département, de la province, de la police et de l’armée) a rejoint la population dans son opposition à PT. Bumi Mentari Energi et aux autres sociétés qui souhaitent exploiter des mines à Beutong Ateuh Banggalang.
La population a le droit de faire entendre sa voix contre les projets destructeurs, elle a le droit au consentement libre, préalable et éclairé. Nous soutenons la résistance des citoyennes et des citoyens de Beutong, étant donné l’importance de l’écosystème de Leuser pour la survie de notre planète.
Le gouvernement d’Aceh doit prendre en compte la valeur historique, l’importance écologique, la biodiversité ainsi que la prévention des catastrophes environnementales. Ainsi, la population de Beutong Ateuh Banggalang pourra continuer à vivre selon ses traditions et en harmonie avec la nature. Aux côtés de la population, nous demandons :
> L’exclusion de Beutong Ateuh Banggalang des zones ouvertes à l’exploitation minière.
> La préservation de Beutong Ateuh Banggalang des menaces liées à l’exploitation minière.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Ministre, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : Protégez les droits des enfants en Thaïlande : Arrêtez la répression maintenant !
1.763 sur 5000 signatures lien pour signer
Deux ans après qu’une répression des manifestations de masse menées par des enfants et des jeunes a fait la une des journaux du monde entier, les autorités thaïlandaises continuent de punir les enfants défenseurs des droits humains simplement pour avoir défendu et exercé pacifiquement leurs droits. Les autorités ont engagé des poursuites pénales et civiles contre au moins 283 enfants. Toute personne, y compris les enfants, a le droit de s’exprimer et de protester pacifiquement.
Suivis par la police lorsqu’ils sortent. Peur de ce que des poursuites pénales, des peines de prison de plusieurs décennies et des amendes pourraient signifier pour leur avenir. Stigmatisés. Détenus pour les empêcher de s’exprimer et de défendre leurs convictions. Traduits en justice en secret. Ciblés par le gouvernement pour avoir manifesté pacifiquement et partagé leurs opinions. En Thaïlande, des enfants sont confrontés à un véritable calvaire simplement parce qu’ils ont participé à la vie publique et voulu améliorer leur propre vie ou celle d’autres personnes.
Ils ont le droit de protester. D’exprimer leurs opinions, de se réunir pacifiquement. De participer et de contribuer à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur société. Les jeunes sont les dirigeants d’aujourd’hui - protéger et encourager leur participation et leur autonomisation dans la vie publique, ainsi que celles des autres jeunes, est une priorité mondiale.
Le gouvernement thaïlandais s’est engagé à protéger les droits des enfants, notamment leur capacité à s’exprimer et à prendre part à des manifestations pacifiques. Il doit maintenant veiller à ce que les enfants puissent le faire. Il faut mettre un terme aux poursuites, au harcèlement et aux restrictions qui compromettent l’avenir des jeunes et pèsent sur leur présent.
Défendez les jeunes en Thaïlande et envoyez au gouvernement le message que les droits des enfants sont importants, partout. Signez cette pétition et demandez aux autorités thaïlandaises de protéger les droits des enfants à la réunion et à l’expression pacifique, d’abandonner de toute urgence les poursuites pénales et de mettre fin au harcèlement dont ils font l’objet.
* (E) Pétition : NON à la méga-piscine de surf à Canéjan (33)
60.799 signatures sur 75.000 lien pour signer
Le promoteur Philippe ALGAYON et son fils Edouard ALGAYON projettent la création d’un complexe sportif avec deux méga-piscines à vagues pour surfeurs à Canéjan, commune de l’agglomération bordelaise située à 50 km de l’océan. Le permis de construire a été délivré par arrêté municipal du 27 février 2023. Le collectif d’associations et les citoyens pétitionnaires refusent :
* Le gaspillage de 147 000 à 280 000 m3 d’eau par an par deux méga-piscines pour surfeurs, soit l’équivalent de 59 à 112 piscines olympiques. L’eau de pluie collectée sur les toits de bâtiments industriels voisins ne représentera qu’un apport marginal. Cela obligera l’exploitant à utiliser l’eau du réseau d’eau potable public, pompée dans les nappes souterraines à 100 mètres de profondeur. Ces nappes mettent plus de 1000 ans à se renouveler et risquent l’épuisement et la salinisation. Il s’agit là d’un accaparement privatif excessif d’une ressource commune vitale, dans un contexte de déficit croissant en eau de la région. Pour preuve, la commune de Canéjan a été reconnue en état de catastrophe naturelle pour cause de sécheresse des sols en 2022.
* Le risque environnemental encouru par la rivière Eau Bourde, située à moins de 250 m en contrebas et inscrite comme site d’intérêt pittoresque. La rivière, la forêt et les zones humides voisines hébergent une biodiversité importante et sont appréciées par un public nombreux. Si le projet aboutissait, l’Eau Bourde recevrait les vidanges et trop-pleins des eaux usées du site sans que des études écotoxicologiques n’aient été réalisées pour évaluer les conséquences de ces rejets sur la rivière et son écosystème.
* La mise en danger de la santé des surfeurs : Dans le document soumis à l’Agence Régionale de Santé (ARS) par les porteurs du projet, les activités prévues dans les méga-piscines sont classées comme « activités nautiques » et non comme « baignades artificielles ». Or un tel classement interdit la baignade en raison des risques sanitaires encourus. Depuis la nouvelle norme AFNOR XPS52-900, publiée en août 2022, réalisée sur demande du Ministère des Sports, la qualité de l’eau d’une vague dynamique en bassin fermé doit appliquer la réglementation bien plus contraignante des baignades artificielles, impliquant une forte augmentation de la consommation d’eau et d’énergie (filtrage).
* L’artificialisation ou imperméabilisation de 13 528 m2 pour la construction de deux bassins complétés d’espaces commerciaux et de loisirs dans une zone mixte partiellement friche industrielle et zone boisée naturelle avec des chênes de plus de 70 ans (35 000 m2 au total).
* L’installation énergivore de deux générateurs pouvant soulever des vagues de 1,80 m de haut.
En 2023, un tel parc d’attraction serait :
* Illégitime et indécent : moralement, socialement et écologiquement, au regard des détériorations climatiques, des conflits d’usage sur l’eau, et de l’atteinte à la biodiversité. Les scientifiques du monde entier le martèlent : il faut diminuer fortement notre pression sur l’environnement et donc s’interdire tout nouveau projet non essentiel qui émet des gaz à effet de serre, consomme de l’eau et de l’énergie en grande quantité et bétonne la Terre.
* Aberrant et anachronique : A l’heure où l’urgence climatique, la préservation des ressources et de la biodiversité sont au centre des préoccupations mondiales, notre futur dépend des décisions prises localement, ici et aujourd’hui. L’Etat français vient de mettre en place un plan d’action pour une gestion concertée de l’eau afin de garantir de l’eau pour tous et la préservation des écosystèmes. Il préconise une sobriété des usages pouvant aller jusqu’à des restrictions pour remplir sa piscine, arroser son jardin, laver sa voiture, voire se doucher. Est-il acceptable de gaspiller notre précieuse eau potable pour un projet non essentiel accessible uniquement à quelques privilégiés alors que l’océan n’est qu’à 50 km ?
Au vu de ces constats, nous demandons à M. le Maire de Canéjan, M. Bernard Garrigou, de retirer le permis de construire de ces méga-piscines à vagues, et à M. le Préfet de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine, M. Etienne Guyot, de ne pas accorder d’autorisation de raccordement au réseau d’eau potable à la mairie de Canéjan pour le compte de Messieurs Algayon père et fils, ce projet impliquant un dépassement considérable du plafond de prélèvement décidé par la préfecture.
Tous les projets de méga-piscines à vagues équivalents ont été abandonnés en France (Magescq, Lacanau, Saint-Jean-de-Luz, Sevran, Saint-Père-en-Retz, Castets), les maires des communes concernées ayant finalement eu la sagesse de renoncer ou y ayant été contraints par des mouvements citoyens.
Ce projet est en complète contradiction avec la feuille de route "Néo Terra" de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui demande de lutter contre l’artificialisation des terres et l’étalement urbain, de conforter la forêt et les zones humides, de stopper la disparition alarmante de la biodiversité, et de préserver et protéger la ressource en eau.
De très nombreuses associations et collectifs de Nouvelle Aquitaine ou d’ailleurs disent non à ce projet et exigent son abandon définitif, dont : Collectif Canéjan en Transition, France Nature Environnement Nouvelle Aquitaine, SEPANSO Aquitaine, SEPANSO Gironde, Surfrider Foundation Europe, Synapse Crew Europe, APAPPA (Association Protection et Avenir du Patrimoine en Pays d’Aigre et nord Charente), Amis de la Terre des Landes, Association de Protection, d’Information et d’Études de l’Eau et de son Environnement, Attac Gironde, Attac Landes Côte Sud, Aux Arbres Citoyens, Bassines Non Merci, Bassines Non Merci de Charente, Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays Basque et du sud des Landes (CADE), Collectif des Surfers du Born, Collectif des Surfeurs Landais, Environnement 93, Gironde en transition, Graine de Jardin (Canéjan), Greenpeace Bordeaux, ASFHA (Association pour la réconciliation Arbres et Ville), Bordeaux se soulève, Les incroyables comestibles (Canéjan), Hub Sud Ouest du Transition Network, Landes Environnement Attitude, Landes Urgence Climat et Environnement, Le Rucher de Canéjan, Les Braises, Libournais en transition, Natura !!, Rame Pour Ta Planète, Surfrider Gironde, Surfrider Landes, Urgence Climat Landes.
Par ma signature, moi aussi je dis non aux deux méga-piscines à vagues de Canéjan.
* (E) Pétition - Climat : non à la spéculation, oui à la baisse réelle des émissions
63.871 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au Parlement européen et au Conseil des ministres de l’UE, Madame, Monsieur,
Le dérèglement climatique s’accélère et un chaos irréversible nous menace. Il est donc urgent de transformer notre économie de manière juste et équilibrée. Nous n’avons pas de temps à perdre et ne pouvons pas nous permettre de faire fausse route.
Pourtant, l’UE discute actuellement d’une loi visant à certifier des projets d’élimination du carbone et à créer des crédits qui pourraient être échangés sur les marchés de compensation. Cela permettrait aux entreprises de se décharger de la responsabilité de leurs émissions passées et de continuer à alimenter la crise climatique, tout en offrant aux investisseurs des possibilités de spéculer et d’en tirer profit.
Nous vous demandons donc instamment de rejeter la proposition de la Commission européenne visant à certifier les compensations de l’élimination du carbone. Le marché du carbone est un échec et les scientifiques ont souligné à maintes reprises les dangers inhérents à la compensation.
Le marché carbone ne conduit pas à une réduction réelle des émissions et à une économie décarbonée. Il peut, au contraire, être considéré comme une carte blanche donnée aux grands pollueurs, à qui il permet de continuer à brûler du pétrole, du gaz et du charbon, à émettre du CO₂ : les "solutions fondées sur la nature" ignorent les préoccupations sociales et environnementales et ne peuvent pas garantir le stockage du carbone à long terme ; les solutions technologiques n’ont pas fait leurs preuves et représentent des menaces pour les écosystèmes et les personnes qui y vivent.
Nous vous demandons de rejeter fermement la compensation carbone dans la politique de l’UE. Il est temps de mettre fin à la diversion et à la destruction causées par les "technologies d’élimination du carbone" et les "solutions fondées sur la nature". Nous devons réduire les émissions de CO₂ de manière véritable et de parvenir à un zéro réel ("Real Zero").
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
* (C) Pétition : Supprimons le label agricole et alimentaire Haute Valeur Environnementale, HVE
39.838 signatures sur 50.000 lien pour signer
Lancée par Dominique BOURG
Le label Haute Valeur Environnementale (HVE) est mensonger et fait par exemple passer pour environnementalement correcte la production industrielle de tomates sous serres chauffées et éclairées, hors sol et hors saison, avec pesticides ; ou celle du vin conventionnel avec interdiction de quelques pesticides mais autorisation des autres, etc. Grosso modo, toute production conventionnelle peut obtenir ce label le plus souvent sans rien changer (voir par exemple « Sur le front. HVE : le label qui tue la Bio ? », France 5, 3 juillet).
C’est donc un label dépourvu de toute garantie écologique et sanitaire, destiné à tromper la confiances des consommateurs, et à les détourner indirectement des produits de l’agriculture biologique et de son label, AB. Cela revient donc à encourager les pratiques agricoles destructrices et à détourner les consommateurs des pratiques agricoles écologiques. A l’heure où le dérèglement climatique s’accélère, où la sécheresse sévit, ou les cancers ont doublé, etc., le maintien d’un tel label HVE est inadmissible. Le public doit s’élever contre cette supercherie et pas seulement les organismes professionnels de la Bio.
* (E) Pétition : Indonésie - NON à la déforestation massive des îles Mentawaï !
86.165 signatures sur 100.000 lien pour signer
Au gouverneur du Sumatra occidental et à la Ministre de l’Environnement et des Forêts de l’Indonésie : Monsieur le Gouverneur, Madame la Ministre, nous souhaitons attirer votre attention sur le problème suivant et vous prions instamment de prendre rapidement des mesures :
Il y a dix ans, des ONG locales, des communautés autochtones et l’Église se sont unies pour lutter contre les projets de plantations de palmiers à huile sur les îles. Elles sont parvenues à faire annuler les permis existants et que le chef de district déclare l’archipel "sans huile de palme". Malheureusement, les ressources naturelles des îles Mentawai restent menacées. Dans le cas présent, la société PT Sumber Permata Sipora (PT.SPS) s’est vu accorder un permis d’exploitation forestière à grande échelle, alors que celui-ci viole plusieurs lois indonésiennes, notamment celles qui protègent les ressources naturelles des petites îles contre l’exploitation.
Bien que l’octroi du permis date du 28 mars 2023, les communautés n’ont été informées qu’en juillet 2023 et n’ont que très peu de temps pour réagir. Malheureusement, les lois indonésiennes n’obligent pas les entreprises ou les autorités à obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés concernées avant de délivrer de tels permis. Nous vous demandons de :
rejeter l’étude d’impact environnemental de PT.SPS en raison des conséquences du projet sur le climat, la biodiversité, l’environnement et les droits des peuples autochtones,
exhorter le gouvernement central indonésien à annuler le permis,
inciter le gouvernement régional des îles Mentawai à accélérer le processus de reconnaissance des populations autochtones et de leur droit à la terre dans les zones concernées de l’île de Sipora.
Toutes les îles de l’archipel de Mentawaï sont menacées, dont Pagai, Sipora et Siberut.
Merci de ne sacrifier Sipora pour la production de bois.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Gouverneur, Madame la Ministre, l’expression de notre profond respect.
* (E) Pétition : Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire
3.538 soutiens lien pour signer
version imprimable en .pdf
Le 11 Février 1975 dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ». La pertinence de cet appel, qui pourrait être repris quasiment mot pour mot aujourd’hui, a été largement confirmée dans les dernières décennies :
*Présentés à l’époque comme impossibles, les accidents graves ou majeurs se sont multipliés, entraînant des rejets massifs de matières radioactives. Ils ont touché aussi bien des cœurs de réacteurs (Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima) que des dépôts de déchets radioactifs ou des usines de combustible (Mayak, Tokaimura, WIPP, Asse).
*De vastes zones géographiques ont été ainsi rendues toxiques pour tous les êtres vivants et les irradiations et les contaminations radioactives continuent de faire de nombreuses victimes, y compris autour des installations en fonctionnement « normal ».
*L’industrie du nucléaire a officiellement accumulé en France plus de 2 millions de tonnes de déchets radioactifs, dont 200 000 tonnes dangereuses sur de longues périodes, un volume très sous estimé qui ne comptabilise ni les stériles et déchets miniers abandonnés à l’étranger, ni les « matières » destinées à un hypothétique réemploi (combustibles usés, uranium appauvri, uranium de retraitement…).
*Le démantèlement et la dépollution des sites déjà contaminés sont à peine engagés, s’annoncent excessivement longs et coûteux, et vont encore aggraver le bilan des déchets.
Force est de constater qu’après un demi-siècle de développement industriel, nous ne maîtrisons toujours pas les dangers de l’atome, et n’avons fait que repousser des problèmes annoncés de longue date. Pourtant, hors de tout débat démocratique, et sans avoir procédé à un réel bilan des choix passés et des options qui s’offrent aujourd’hui, nos gouvernants s’apprêtent à relancer un nouveau programme électronucléaire. Sous prétexte d’urgence climatique, et sur la base d’arguments tronqués, simplistes, voire lourdement erronés, des lobbyistes disposant d’importants relais médiatiques s’emploient à organiser l’amnésie. Rappelons que, pour stocker une fraction seulement des déchets les plus dangereux produits à ce jour en France, déchets qui selon certains « tiendraient dans une piscine olympique », on s’apprête à creuser 300 km de galeries sous un site de 29 km2, pour un coût provisoirement estimé entre 25 et 35 milliards d’euros, et ce sans certitude sur la durabilité de ce stockage aux échelles géologiques requises, de l’ordre d’au moins 100 000 ans. Rappelons que les conséquences d’accidents majeurs tels que Tchernobyl et Fukushima ne peuvent se réduire à un petit nombre de morts « officiels ». Le fait qu’un bilan sanitaire et économique sérieux du drame de Tchernobyl ne soit toujours pas établi devrait interpeller tout esprit scientifique. Un large éventail de morbidités affecte les habitants des territoires contaminés : conditions de vie dégradées, paupérisation et stigmatisation seront leur lot pour des siècles.
Deux faits majeurs de notre actualité devraient plus que jamais nous alerter : le dérèglement climatique qui s’accélère, et la guerre en Ukraine. La raréfaction de l’eau douce et la réduction du débit des fleuves liés à une sécheresse bientôt chronique en France, tout autant que les risques de submersion des zones côtières dus à l’élévation du niveau des océans et à la multiplication d’événements climatiques extrêmes vont rendre très problématique l’exploitation des installations nucléaires. Miser sur de nouveaux réacteurs dont le premier serait au mieux mis en service en 2037 ne permettra en rien de réduire dès aujourd’hui et drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, comme l’urgence climatique l’exige. Par ailleurs, au-delà des horreurs de la guerre, la vulnérabilité de la centrale de Zaporijia menace l’Europe entière. Dans un tel contexte d’instabilité géopolitique, comment allons nous garantir la paix éternelle requise par le nucléaire ? Dans l’immédiat, l’effort industriel et financier que représenterait ce nouveau programme détournerait pour longtemps les moyens nécessaires pour affronter les défis conjugués de la crise climatique, de l’effondrement du vivant, des pollutions généralisées et de l’épuisement des ressources. Le système électronucléaire est au contraire indissociable d’un modèle économique basé sur le productivisme et le gaspillage, qui doit prioritairement être revu.
Aujourd’hui, toute critique de la technologie nucléaire, soumise au double secret industriel et militaire, est devenue extrêmement difficile au sein des écoles, laboratoires et instituts qui lui sont liés. Mais les sciences de l’ingénieur n’ont le monopole ni du savoir ni de la légitimité pour décider de notre avenir. Les sciences de la terre et du vivant, de la santé, les sciences sociales et économiques, les humanités et les lettres produisent des enquêtes, des analyses et des contre-récits sans lesquels nous ne saurions rien aujourd’hui des véritables conséquences de l’atome sur les sociétés, les milieux de vie et les populations, humaines et autres qu’humaines. C’est pourquoi nous, femmes et hommes scientifiques, médecins, enseignants, ingénieurs, universitaires et chercheurs, lançons cet appel à refuser tout nouveau programme nucléaire. A un choix imposé qui engagerait notre avenir sur le très long terme, nous opposons la nécessité d’élaborer démocratiquement et de manière décentralisée, à partir des territoires et des besoins, des propositions de rupture pour des politiques de sobriété, de transition énergétique, et de justice écologique.
* (C) Pétition : Abattage de Pumba
34.983 signatures sur 35.000 lien pour signer
En Décembre 2022, un marcassin est arrivé dans le quartier où nous habitons. Très vite il se familiarise avec les animaux domestiques et de ferme de chaque habitation. Il devient proche de l’humain petit à petit sans aucune agressivité. Tout le monde lui donne à manger et les jours passant il s’approche de plus en plus des gens jusqu’à se faire caresser par les adultes et enfants.
Il devient la mascotte du quartier et tous les jours fait son petit tour des propriétés pour chercher son repas et ses caresses. Il vient vers vous se couche les 4 pattes en l’air pour attendre des gratte grattes sur le ventre. Un collier jaune fluo pour qu’il soit voyant jour comme nuit. Tous les habitants du quartier se donnent des nouvelles, vidéos, photos d’eux et Pumba.
Mardi 7 février 2023 Pumba se promène un peu plus loin que son secteur habituel. Il tombe malheureusement dans une propriété où des poules mangeaient du maïs. Pumba à voulu s’inviter à manger avec les poules. Le propriétaire des lieux est sorti avec son fusil et sans réfléchir a tiré sur Pumba. Quelques minutes après, le garde chasse m’appelle pour me signaler l’abattage de Pumba et pour m’informer qu’il passerait ramener le collier jaune fluo qui était sur lui.
Le soir même la personne qui a abattu Pumba m’appelle ce présente en tant que chasseur depuis 40ans et me dis n’avoir aucun scrupule à avoir tiré sur lui et quand je lui dis de venir l’expliquer aux enfants il me répond c’est dommage pour eux..... Quand je lui dit un petit sanglier avec un collier jaune fluo ça ne vous choque pas il me répond non pas du tout.
Cette pétition est là pour signaler un tir mortel de chasseur sur une zone d’habitation et ce en plein après midi. Il faut que cet agissement soit signalé et que ça ne se reproduise plus à l’avenir. Il faut que les lois à cet effet soient respectées et le non respect doit en avoir des conséquences.
Ce message ne vise en aucun cas l’ensemble des chasseurs mais uniquement signaler ceux qui abusent de leur soit disant droit de chasse et qui par leur comportement impactent l’intégrité des bons chasseurs.
Pour ma part j’assumerai mon amende pour avoir mis un collier jaune fluo à un bébé sanglier. Merci de partager cette histoire, pour éviter à l’avenir ce triste événement qui soit animal ou humain. Merci de votre soutien.
* (E) Pétition : Non à la plateforme logistique de 9ha à Coutras !
4.586 signatures sur 5.000 lien pour signer
Le 11 avril dernier, Jérôme Cosnard, Maire de Coutras, M. Philippe Buisson, Président de la CALI, et Fabienne Fonteneau, Vice-Présidente au Développement économique de la CALI, annonçaient la création de 2 énormes entrepôts logistiques de 9ha sur la zone d’Eygreteau à Coutras. A l’heure de l’urgence écologique et des enjeux de revitalisation de nos centre-villes, ce projet qui artificialisera plus de 10 ha et tuera des centaines d’emplois locaux est complètement anachronique. Nous demandons son abandon !
Pourquoi faut-il agir maintenant ? La création de ces entrepôts géants est dangereuse, que ce soit pour notre territoire comme pour notre environnement. Les clients de ces entrepôts sont secrets à ce jour mais nous pouvons deviner qu’ils serviront au secteur du e-commerce qui est le principal client de ces plateformes. Nous dénonçons :
👷 la destruction de centaines d’emplois locaux : alors que la création d’emplois est brandie comme étendard de ce projet, il est aujourd’hui avéré que chaque emploi dans la logistique et le e-commerce en détruit 2 dans les commerces de proximité, localement et aussi nationalement.
🏫 la mort programmée de nos commerces de proximité et centre-villes : les plateformes de logistique servent aujourd’hui principalement au développement du e-commerce qui est la menace principale des commerces de proximité. Il est aberrant de porter des programmes de revitalisation des centre-villes tout en développant de telles plateformes. A l’opposé de ce projet, nous défendons les commerces locaux et les circuits courts.
🏡 la perte de qualité de vie pour les riverain.e.s : ces entrepôts sont situés à proximité immédiate d’habitations et ces plateformes sont malheureusement connues pour leurs nuisances induites : nuisances sonores (bruits de moteurs, klaxons…) comme lumineuses, hausse du trafic (nombreux poids lourds, incidence sur la sécurité routière), pollution aux particules fines… Une hausse du trafic avec ses nuisances (stationnement, embouteillages, particules fines, sécurité routière…) est par ailleurs à prévoir bien au-delà de Coutras mais sur l’ensemble du territoire.
🌿 l’artificialisation de près de 15 ha de prairies : si les entrepôts font 9 ha, il est probable que la totalité des 15 ha de parcelle soit artificialisée. Les effets dévastateurs de l’artificialisation des sols sont pourtant bien connus : extinction de la biodiversité, îlots de chaleur, imperméabilisation des sols, appauvrissement des nappes phréatiques, destruction des espaces agricoles… L’artificialisation de cette surface est complètement démesurée par rapport aux objectifs de limitation de l’artificialisation fixés par l’Etat, les ⅔ de ce que la CALI peut artificialiser en 10 ans seraient ainsi gaspillés par ce projet absurde !
🌍 la promotion d’un mode de vie incompatible avec la préservation de notre environnement : la Stratégie Nationale Bas Carbone vise une réduction des Gaz à Effet de Serre de 55% par rapport 1990 d’ici 2030. Alors que le secteur de la logistique représente près de 10% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre, il faut envisager la réduction de l’impact de ce secteur et non son développement. Par ailleurs, alors qu’il est urgent de moins consommer d’objets neufs pour respecter l’accord de Paris, ce projet promeut au contraire une (sur)consommation débridée. Ces entrepôts ne servent plus aujourd’hui à desservir le territoire pour le secteur de la logistique, ils servent à assurer des délais de livraison toujours plus courts (24-48h), déconnectés des besoins réels des habitant.e.s.
🚛 le développement d’un secteur qui est déjà voué à décliner : le secteur de la logistique n’est pas un secteur d’avenir. Côté emploi, la robotisation va s’accélérer ces prochaines années et les emplois réellement créés sur la zone ne seront pas à la hauteur des promesses. Par ailleurs, nous savons qu’à moyen terme, le secteur n’a pas d’avenir et est voué à décliner dans un monde où la consommation et le transport doivent se réduire. Dans quelques années, ces entrepôts deviendront des friches industrielles dont nous ne saurons que faire.
Ce projet fait suite au projet de Village des Marques qui avait été abandonné grâce aux avis défavorables des Commissions Départementale et Nationale d’Aménagement Commercial. Si l’on lit les rapports de ces commissions, la plupart des arguments restent valables : artificialisation des sols, mise en danger des commerces locaux et des centre-villes… Le développement d’une plateforme logistique n’est pas soumis à l’avis de ces commissions mais reste néanmoins dangereux pour le territoire !
Il existe par ailleurs de nombreuses alternatives pour développer l’emploi et même le secteur de la logistique tout en restant respectueux des emplois locaux et de l’environnement. Par exemple, pourraient être développés le secteur du réemploi du bâtiment ou encore la multimodalité et la mutualisation des livraisons grâce à la création d’Espaces Logistiques de Proximité desquels partiraient des véhicules plus adaptés (électriques et de tailles différentes dont des cycles), la proximité et l’usage du fret ferroviaire et fluvial… La CALI doit favoriser ces alternatives vertueuses et non créer des infrastructures vouées à l’abandon d’ici quelques années.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à ce projet anachronique. Partout en France, de telles plateformes logistiques sont abandonnées face à la pression citoyenne, nous ne laisserons pas le secteur de la logistique imposer sa vision des choses, la plateforme de Coutras sera le prochain abandonné ! Par cette pétition, nous souhaitons alerter les élu.e.s de notre opposition à ce projet, d’autres actions auront lieu les semaines à venir.
Les Braises et les Soulèvements de la Terre du Grand Libournais
(Les Braises est une association qui est née de la lutte contre l’extension de l’aérodrome des Artigues de Lussac en aéroport de jets prives, elle lutte pour la préservation du vivant dans le Grand Libournais. Les Soulèvements de la Terre du Libournais est le collectif local du mouvement des Soulèvements de la Terre.)
Soutiens : Mène Ta Pomme, ANV Cop21 Bordeaux, Extinction Rebellion Bordeaux
* (C) Pétition : Pour la dissolution de la FNSEA
4.183 signatures sur 5.000 lien pour signer
Destinataire : Gerald Darmanin, Ministre de l’Intérieur
Après la dissolution des Soulèvements de la Terre (SDLT), doit-on demander la dissolution de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ? On vit en absurdie, donc allons y à fond… Car non les SDLT n’auraient jamais dû être dissous et la FNSEA ne devrait pas l’être non plus. Mais dans un soucis de cohérence, demander la dissolution de ce syndicat agricole peut paraître légitime. Voilà pourquoi…
Pourquoi faut-il agir maintenant ? Qu’est-ce que la FNSEA ? Je ne sais pas si on doit encore présenter ce “syndicat”, mais la FNSEA ou Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles se veut comme le syndicat représentatif des agriculteurs, enfin d’un certain type d’agriculture. C’est surtout une organisation qui défend les pesticides (1) et un modèle d’agriculture du passé, un modèle intensif (2) au passé (et présent) sulfureux.
Pourquoi demander sa dissolution ? Il y a quelques semaines, on a appris avec stupeur (ou pas) la dissolution des soulèvements de la terre, ce collectif écologiste qui se mobilise contre l’accaparement des terres et lutte contre certains projets d’aménagement, notamment les « méga-bassines », des autoroutes, ou encore le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin.
Le 21 juin le gouvernement a décidé de dissoudre les SDLT pour avoir appelé et commis des dégradations matérielles lors de diverses manifestations.
Et c’est là que ça fait écho avec la FNSEA. En effet, je vis près de la Rochelle et il y a quelques semaines, des agriculteurs de la FNSEA ont mené une action qu’on pourrait qualifier de violente. En effet, en marge d’une manifestation, ces agriculteurs de la FNSEA ont choisi de saccager une maison d’un militant écologiste, qui n’est autre que le vice président de France Nature Environnement 17. Jets de pierre, insultes (notamment homophobes), menaces, etc… tout y est passé. (3)
En me renseignant, je me suis rendu compte que ce n’était pas la première fois et pas la plus violente. En effet, il existe de nombreux “faits violents” qui sont à rattacher à des agriculteurs de la FNSEA ou proches
23 août 1990 : Des moutons brûlés vifs lors d’une manifestation de la FNSEA
19 septembre 2014 : Le centre des impôts et le bâtiment de la Mutualité sociale agricole incendiés à Morlaix
17 février 2023 : Les locaux de l’association France nature environnement pris pour cible
12 avril 2023 : Une permanence parlementaire ciblée pour la troisième fois en six mois par la FNSEA
Ce ne sont ici que des exemples et voici une liste plus complète (4) des agissements qui sont à reprocher à des membres de ce syndicat agricole.
Je me pose donc la question, comme de nombreuses personnes : faut-il, au vu de ses dérives et des discours offensifs de ses dirigeant-es qui jettent de l’huile sur le feu, dissoudre la FNSEA ? Si l’Etat fait preuve de cohérence, la réponse est OUI.
Alors signez cet appel pour faire réagir le gouvernement ! Celui-ci préfère dissoudre les mouvements écologistes, allant à l’encontre de la liberté d’expression, mais laisse l’agri-terrorisme agir impunément. Merci pour votre mobilisation.
(1) https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/diminution-des-pesticides-les-agriculteurs-appeles-a-manifester-en-tracteur-a-paris-mercredi_AD-202302030717.html
(2) https://www.ladepeche.fr/2023/03/30/business-huile-et-agriculture-intensive-qui-est-arnaud-rousseau-le-futur-nouveau-leader-de-la-fnsea-11097483.php
(3) https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/la-maison-d-un-militant-ecologiste-saccagee-par-des-agriculteurs-en-marge-d-une-manifestation-de-la-fnsea-a-la-rochelle-2738562.html
(4) https://basta.media/chronologie-60-ans-d-actions-violentes-faut-il-pour-autant-dissoudre-la-FNSEA
https://twitter.com/SebastienM/status/1671842175867297792
* (C) Pétition : Pour l’indépendance des médias !
6.331 signatures sur 10.000lien pour signer
A Rima Abdul Malak, ministre de la Culture : voilà plusieurs années que nous assistons à une mutation de notre paysage médiatique. Combien de médias ont été rachetés, démantelés, livrés à une idéologie conservatrice qui nuit au débat public. Le pouvoir entend-il continuer à laisser faire ? Geoffroy Lejeune, ancien directeur d’une rédaction condamnée pour provocation à la haine raciale, a pris ses fonctions de directeur du JDD ce mardi 1er août. Une nomination qui a provoqué un mouvement de grève, qui aura duré six semaines. Face à cette situation, vous avez réagi Madame la Ministre, vous vous êtes demandé “pour nos valeurs républicaines, comment ne pas s’alarmer ?”.
Aujourd’hui, nous devons agir. Un autre combat commence. Une quinzaine de député·e·s ont déposé mercredi 19 juillet une proposition de loi transpartisane dont l’objectif est la mise en place d’un droit d’agrément des journalistes sur la nomination de leur directeur ou directrice de rédaction. Les journalistes devraient pouvoir exercer leur travail indépendamment du désir de leurs actionnaires et directeurs comme c’est déjà le cas dans certaines rédactions. Ils devraient pouvoir s’opposer à la nomination d’un directeur qui pourrait venir trahir l’histoire d’un journal. L’heure est grave car après six semaines d’absence du Journal du dimanche dans les kiosques, les journalistes ont mis fin à la grève lundi soir. Ils n’ont même pas réussi à obtenir une clause garantissant l’absence de tout contenu xénophobe dans leurs colonnes.
Ainsi, Madame la ministre de la Culture, nous vous demandons de soutenir cette proposition de loi et de l’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale dès la rentrée. En effet, la nomination de directeurs et directrices de rédaction peut mettre en péril l’indépendance des journalistes : pourront-ils/elles avoir l’assurance de continuer à traiter tous les sujets sans contrevenir à la déontologie journalistique ? Sans se mettre au service d’une idéologie xénophobe et conservatrice ?
Un rapport d’une commission d’enquête du Sénat en mars 2022 avait d’ailleurs alerté sur la “place du directeur de la rédaction” et sur la capacité d’intervention de ce dernier au sein d’une rédaction afin “d’orienter la ligne des journalistes, sous couvert de ligne éditoriale”.
Nous redoutons de voir se répéter une méthode qui, depuis des années, ne cesse d’être dénoncée dans d’autres médias contrôlés par Vincent Bolloré. Face à cet enjeu démocratique crucial, la parole de l’exécutif est faible voire inexistante. Il est temps que le gouvernement fasse preuve de courage politique quand l’indépendance des journalistes est menacée. C’est pour cela que nous vous demandons d’inscrire cette proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale dès la rentrée !
* (E) Pétition : Faire payer les grands pollueurs
71.865 signatures sur 100.000 lien pour signer
Cette pétition vous est adressée par Sparkachange.eu
Aux dirigeants européens, au Vice-Président de la Commission européenne Dombrovskis, au Vice-Président de la Commission européenne Šefčovič, aux Commissaires européens pour le climat, et aux ministres des finances des pays européens : En tant que citoyen·ne·s et membres d’organisations de la société civile en Europe, nous demandons à l’Union européenne de se mobiliser et de garantir un présent et un avenir meilleurs en faisant payer la crise climatique aux grands pollueurs.
Nous exigeons de nouvelles taxes pour les entreprises d’énergies fossiles, le secteur des transports et de la finance ainsi que sur la richesse, afin d’aider les populations en Europe et dans les pays du Sud à faire face à la crise climatique. Il est temps d’agir pour transformer nos sociétés et assurer un avenir durable pour le climat.
.
.
.
.
<0,1%
* (E) Pétition : Sauvons la forêt de Fuveau !
45.581 signatures sur 50.000 lien pour signer
150 VILLAS DE LUXE POUR QUELQUES PRIVILÉGIÉS CONTRE 20 HA DE FORÊTS EN BIEN COMMUN
A quelques kilomètres de la réserve naturelle de la Sainte-Victoire, la SCA Château l’arc applique un permis d’aménager pour la réalisation d’un lotissement de 150 villas de luxe. Ce sont 20 ha de bois de chênes, de pin et de garrigues qui sont en passe d’être détruits. 27 espèces protégées ont été recensées, dont la zygène cendrée, le lézard ocellé et plusieurs espèces de chauves-souris qui sont menacées, ainsi que de nombreux arbres, dans un site d’une grande richesse écologique et une diversité d’habitats favorables aux reptiles, batraciens, insectes, oiseaux et chauve-souris, tous présents sur l’emprise du projet. A noter la présence d’un cours d’eau permanent en plein milieu du futur lotissement. La préfecture des Bouches-du-Rhône est alertée depuis 2021, mais rien n’est fait pour appliquer les lois environnementales.
Le printemps arrive, et avec lui une sécheresse historique, il est urgent de préserver les espaces forestiers ! En signant cette pétition, vous nous aidez à alerter les représentants de l’Etat et à faire respecter les lois environnementales.
* (E) Pétition : Le nucléaire, un danger pour l’eau
11.873 signatures sur 15.000 lien pour signer
Monsieur le Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, Madame la Ministre de la Transition énergétique, Monsieur le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, l’été 2022 a été marqué par une forte sécheresse et la répétition de vagues de chaleur intenses. Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : durant ces périodes, la ressource en eau et les milieux aquatiques sont très durement impactés.
Et plutôt que de les protéger, vous avez fait primer les profits ! D’ordinaire, lorsque surviennent de fortes chaleurs, certains réacteurs sont arrêtés pour préserver des cours d’eau déjà surchauffés. Pourquoi cela n’a-t-il pas été le cas l’été dernier ? Pire, pourquoi avez-vous accepté d’accentuer le phénomène en demandant et adoptant des arrêtés autorisant EDF à déroger aux normes limitant l’échauffement des cours d’eau ? Pendant plusieurs semaines, vous avez autorisé les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Golfech (Tarn-et-Garonne), Saint-Alban (Isère) et du Tricastin (Drôme) à rejeter une eau réchauffée dans des cours d’eau que vous saviez déjà souffrants. N’avez-vous aucune considération pour les écosystèmes aquatiques ? Pour la survie de ces espaces naturels, menacés par la prolifération d’espèces invasives et d’organismes pathogènes causée par ces pollutions thermiques ?
Conséquences directes de la catastrophe climatique, les sécheresses et vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier. Laisserez-vous ces dérogations, catastrophiques pour l’eau et les espèces, devenir la norme ? Il est de votre devoir d’agir aujourd’hui pour protéger la ressource en eau, vitale.
Pour des cours d’eau sains et un avenir viable, je vous demande de cesser de délivrer des dérogations aux limites des rejets thermiques des centrales nucléaires, et de mettre à l’arrêt les réacteurs situés sur des fleuves au débit trop faible.
* (C) Pétition : L’appel au secours des 500 mineurs isolés !
10.180 signatures sur 15.000 lien pour signer
Adressé à : Emmanuel Macron, Elisabeth Borne, Charlotte Caubel, Gérald Darmanin, Eric Dupond Moretti, Olivier Véran, Marc Guillaume, Léa Filoche, Anne Hidalgo.
Depuis le 04 avril 2023, plus de 500 Mineurs Non Accompagnés (MNA) en recours dorment à même le sol dans une école abandonnée à Paris 16ème, sans eau ni électricité. Ils se sont réfugiés dans ce lieu pour fuir les violences policières auxquelles ils sont quotidiennement confrontés dans la rue. Ils souhaitent faire entendre leur détresse profonde, et obtenir d’urgence des hébergements dignes et pérennes.
A la demande de la mairie de Paris, nos 4 associations de soutien sur place, sont convoquées le 12 juin devant le tribunal pour une procédure d’expulsion de cette école, condition posée par la préfecture avant toute potentielle mise à l’abri sans pour autant la garantir. En attendant que les pouvoirs publics bougent, ces jeunes survivent dans une extrême précarité et sont exposés aux provocations et menaces alarmantes de groupuscules et partis d’extrême droite qui se rassemblent devant le bâtiment occupé.
Abandonnés dans nos rues par les départements après un simple entretien oral et sans expertise de leurs documents, ces adolescents comme des milliers d’autres partout en France, subissent une politique de discrimination indécente contraire aux valeurs et engagements de notre pays, et au mépris de leurs droits fondamentaux. Après des mois de procédure, la plupart d’entre eux seront pourtant reconnus mineurs par le juge des enfants et pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).
La situation de ces 500 jeunes est le symptôme révélateur d’un dysfonctionnement général.
Madame Charlotte Caubel, a annoncé dans un reportage de France 24 diffusé le 9 mai, que des hébergements d’urgence leur sont proposés, ce que nous démentons. Le Maire de St Brévin les Pins démissionne après des attaques de l’extrême droite, suite au projet de déplacement d’un centre de demandeurs d’asile sur sa commune. Le 1er mai dernier, un rapport de l’ONU dénonçait les politiques migratoires de la France “toujours plus rétrogrades”, et les “conditions inhumaines et insalubres” dans lesquelles vivent les personnes exilées sur son territoire. Il pointait également du doigt, le profilage racial et les violences policières dans notre pays.
Malgré nos demandes répétées d’échange avec l’Etat, malgré nos alertes sur les menaces de partis et groupes d’extrême droite, malgré les rapports transmis par l’Agence Régionale de Santé sur la situation sanitaire inquiétante dans cette école, les autorités refusent d’organiser une mise à l’abri et se renvoient la responsabilité de porter secours à ces 500 adolescents. A l’heure où la France rappelle ses valeurs de fraternité, les pouvoirs publics ne peuvent plus ignorer la montée des actes et discours violents à l’encontre des personnes exilées (ou ceux qui les soutiennent), et ont le devoir d’y mettre fin et de prendre des mesures pour protéger les victimes.
Nous, soutiens, collectifs et associations qui défendons les droits des plus vulnérables ou plus particulièrement ceux des mineurs, lançons un appel au secours en ce mardi 16 mai 2023, « journée internationale du vivre ensemble en paix » . Comme le rappelle l’Unicef « les mineurs non accompagnés sont avant tout des enfants qui ont droit à une protection, quelle que soit leur origine ». Mais la précarité dans laquelle ils et elles sont abandonnés, les expose aux trafiquants ou prédateurs sexuels et aggrave leur santé physique et psychologique.
Nous demandons que les 500 mineurs isolés en recours réfugiés dans l’école à Paris 16ème, soient immédiatement mis à l’abri. Nous souhaitons ouvrir un dialogue apaisé et responsable avec la Préfecture d’Ile de France et les départements en charge de la protection des enfants. Nous demandons une remise en question du processus d’évaluation des mineurs isolés étrangers, trop aléatoire au vu des conséquences sur l’avenir des concernés, et qu’une politique inclusive soit mise en place en concertation avec les associations spécialisées.
Nous demandons que la présomption de minorité soit inscrite dans la loi, et sollicitons la création de lieux d’accueil partout en France, pour protéger les mineurs isolés jusqu’à la fin de leurs recours, dans des lieux adaptés à leur vulnérabilité. L’avenir et la sécurité de ces adolescents ne peuvent être l’enjeu cynique de rivalités politiques, et leur protection systématique revêt un caractère d’urgence nationale. Un accueil digne des personnes exilées est possible et dépend uniquement d’une volonté étatique, à l’image de ce qui a été mis en place pour l’Ukraine.
Associations Utopia 56 – TIMMY – TARA – Midis du MIE
* (C) Pétition : Les peuples indigènes en territoire Wet’suwet’en menacés à cause d’un pipeline
7.340 signatures sur 10.000 lien pour signer
À l’attention de Monsieur le premier ministre de la Colombie-Britannique David Eby et Madame la procureure générale de la Colombie-Britannique Niki Sharma : Monsieur le premier ministre de la Colombie-Britannique David Eby, Madame la procureure générale de la Colombie-Britannique Niki Sharma,
Les chefs héréditaires et les défenseur·es de la terre wet’suwet’en n’ont jamais consenti à la construction du gazoduc de Coastal GasLink sur leurs terres ancestrales non cédées. La poursuite des travaux de construction sans leur consentement préalable, libre et éclairé constitue donc une violation de leur droit à l’autodétermination et de décision concernant tout projet de développement économique envisagé sur leurs terres traditionnelles. Dans le cadre de l’exécution d’une injonction obtenue par l’entreprise à l’origine du projet, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a procédé à l’arrestation de dizaines de défenseur·es de la terre. Les personnes qui œuvrent pour la défense de ces terres face à la construction du gazoduc ne devraient pas être poursuivies en justice, car ces travaux n’auraient jamais dû commencer.
Je vous exhorte donc à :
* abandonner immédiatement les poursuites engagées contre les défenseur·es de la terre qui s’opposent à la construction du gazoduc de Coastal GasLink ;
* mettre un terme à la construction du gazoduc et par conséquent à l’exploitation des terres des Wet’suwet’ens sans le consentement de leurs chefs traditionnels, dont l’autorité est reconnue au niveau fédéral ;
* cesser d’entreprendre des mégaprojets en territoire autochtone sans avoir véritablement consulté les peuples concernés et obtenu leur consentement préalable, libre et éclairé.
Veuillez agréer l’expression de ma haute considération
* (C) Pétition : Pour que le budget de la Sécurité Sociale réponde en 2024 aux besoins de la population
5.866 signatures sur 10.000 lien pour signer
La situation sanitaire et sociale du pays nécessite des mesures financières et politiques urgentes :
* pour la branche maladie, un véritable plan de rattrapage pour le service public afin de sortir de la désertification médicale grandissante, de l’austérité hospitalière, de l’augmentation des inégalités sociales de santé, du désengagement de la Sécu vers les complémentaires, tout cela au détriment de la population (franchises, 2300 nouvelles suppressions d’emplois prévues par la nouvelle Convention d’objectifs et de gestion (COG) de la CNAM,…). Nous nous opposons à l’augmentation des franchises. Nous voulons l’instauration d’un pôle public du médicament et d’une Santé 100% Sécu pour répondre aux besoins de santé,
pour les retraites, une augmentation immédiate de 10%, comme revendiqué par l’intersyndicale des retraités pour retrouver à terme le taux de remplacement (montant de la retraite divisé par le dernier salaire versé) des années 80,
* pour la branche autonomie, une loi de programmation grand âge dotée de 0,5 à 1 point de PIB supplémentaire pour répondre à d’immenses besoins aujourd’hui et demain auxquels ne répondent pas le saupoudrage et les mesurettes du gouvernement,
* pour la branche famille, une augmentation substantielle de l’ensemble des prestations logements, précarité, familiales et d’action sociale qui tienne compte de l’inflation et de l’augmentation du prix de l’énergie et de l’alimentation,
* pour les Accidents du travail/maladies professionnelles (AT/MP), l’affectation des excédents pour un plan vigoureux de santé au travail pour en finir avec le triste record du taux d’incidence en Europe concernant les décès au travail et sur les trajets du travail.
En même temps qu’ils affirment qu’il n’y a pas d’argent pour satisfaire les besoins dans chacune de ces branches, les gouvernements trouvent sans cesse « un pognon de dingue » pour les entreprises (plus de 200 Md chaque année – 8 points de PIB – dont 84,8 milliards d’exonérations de cotisations sociales) et pour la défense (+ 82 %, 30 milliards par an, entre 2020 et 2030). Ne pas donner les moyens nécessaires à la Sécurité sociale, c’est délibérément mettre en danger une grande partie de la population !
* (C) Pétition : N’autorisez pas les entreprises technologiques et pharmaceutiques à accéder à nos dossiers médicaux !
111.557 signatures sur 125.000 lien pour signer
Nous exigeons le droit à la confidentialité de nos dossiers médicaux. Cela implique d’avoir la main sur nos informations médicales confidentielles et de savoir qui y a accès et dans quel but. Nous vous demandons de modifier l’Espace européen des données de santé en :
* Exigeant le consentement explicite des patient·e·s en ce qui concerne le partage des dossiers médicaux à des fins qui ne sont pas directement liées au traitement (c’est-à-dire pour une utilisation secondaire).
* Limitant la définition large des catégories de « données relatives à la santé ».
* Réduisant le champ d’application des possibilités d’utilisation de ces informations et des personnes qui peuvent y avoir accès.
* (E) Pétition : NON, à la mine de lithium d’Échassières (03)
1.297 signatures sur 1.500 lien pour signer
Lancée par Colettes FORÊT
OUI à la biodiversité des Combrailles,du Val de Sioule, de l’Allier et du Cher !
OUI à la préservation de la ressource en EAU
NON à la mine de lithium d’Échassières
La Forêt des Colettes, constituée d’une hêtraie avec de nombreux arbres remarquables, et dont une partie est classée Natura 2000, est en danger ! Ce lieu, sauvage, préservé et riche d’une biodiversité extraordinaire, doit être protégé. Mais au-delà, nous devons protéger l’EAU et la biodiversité de toute la région. D’ici 2028, la société Imerys a pour objectif d’extraire de quoi produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pendant au moins 25 ans sur la commune d’Échassières (Allier). Et à ce jour, c’est le grand silence sur les conditions réelles d’extraction et leurs conséquences. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision de développement exponentiel de l’extraction de métaux, pour un développement du tout électrique, sans recherche d’autres solutions, et sans prise en compte des conséquences catastrophiques pour la planète et les ressources Eau et Biodiversité.
Pourtant les conséquences sont connues : l’extraction de lithium dans le sous-sol est extrêmement polluante et grande consommatrice d’eau. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que notre région subit chaque année des sécheresses de plus en plus rudes. Il y a aussi, volontairement, un flou total sur la réalité des emplois “créés” (et, encore plus des emplois perdus) quant à ce projet.
Si ce projet de mine de lithium à Échassières se concrétise, il n’existera aucune solution crédible garantissant la préservation de la région, qui subira des dommages irréversibles :
✔︎ Épuisement des nappes et des sources ;
✔︎ contamination de l’eau et des sols ;
✔︎ destruction d’espèces menacées ;
✔︎ biodiversité fragilisée, etc.
Que tous ceux qui refusent cette catastrophe écologique demandent à leurs Élus de se positionner. La mine propre n’existe pas ! Nous nous mobilisons aujourd’hui pour demander l’arrêt immédiat du projet d’extraction de lithium ! OUI à la vie et à la préservation de la forêt des Colettes, NON à la mine de lithium ! Détruire notre patrimoine naturel pour de l’argent, c’est trahir nos enfants.
Avertissement : AID informe de cette pétition dont la forme semble néanmoins trop NIMBY car :
* pas de références à d’autres projets de mines en des lieux tout aussi dignes de préservation
* pas de mention de l’indispensable contrepartie de n’utiliser en France aucune batterie ni aucun processus nécessitant du lithium consommable importé de mines non écologiques et non équitables.
* (E) Pétition : Opposez-vous à l’exploitation minière en eaux profondes !
456.348 signatures sur 500.000 lien pour signer
Des fonds marins labourés, des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés, le dérèglement du climat encore aggravé… … c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’extraction minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, mais pas la France : Emmanuel Macron est favorable à cette industrie pourtant destructrice pour la vie marine comme pour le climat. Heureusement nous pouvons encore agir, mais le temps presse : dès 2023, l’extraction de minerais en haute mer pourrait être autorisée, et les chantiers risquent ensuite de se multiplier au fond de l’océan. Nous avons besoin de vous pour que cela n’existe jamais !
* (C) Pétition : Taxons les entreprises des énergies fossiles : nos vies avant leurs profits !
90.118 signatures sur 100.000 lien pour signer
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République Française
Près de 200 milliards de dollars de bénéfices : voilà ce qu’à eux seuls cinq grands groupes pétroliers occidentaux (TotalEnergies, ExxonMobil, Chevron, BP et Shell) ont engrangé en 2022. Pendant ce temps-là, les populations des pays du Sud ont continué de payer le prix fort des conséquences du dérèglement climatique (inondations au Pakistan et en Afrique du Sud, canicules en Inde...) dont elles ne sont pourtant pas responsables. Il est temps d’exiger que les plus pollueurs paient !
Pourquoi faut-il agir maintenant ? La nécessaire sortie des énergies fossiles et la dette climatique des pays du Nord envers les pays du Sud seront au cœur des discussions lors de la COP28 en novembre prochain. Alors que le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial a ouvert la voie à une taxation des secteurs les plus polluants, aucun engagement concret n’a été pris par les leaders politiques en ce sens.
Engagées pour la justice climatique, nos associations rappellent qu’il est nécessaire que les entreprises des énergies fossiles, principales responsables des émissions de CO2, paient pour le chaos climatique que leurs activités ont déclenché. C’est pourquoi nous demandons aux leaders politiques qui se réuniront à Dubaï en novembre de taxer les super-pollueurs : les entreprises du pétrole, du gaz et du charbon qui condamnent la planète tout en continuant à s’enrichir.
Pourquoi ? Il est grand temps que l’industrie des énergies fossiles contribue à réparer les dommages qu’elle a généré en finançant la réponse aux pires impacts climatiques subis par les populations du Sud. Le constat du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est très clair : il est urgent de stopper tout nouveau projet d’expansion du pétrole, du gaz et du charbon si on veut se donner une chance de rester sous 1,5°C de réchauffement climatique (1).
POURQUOI CIBLER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES ? Depuis les années 70, beaucoup de ces entreprises ont publiquement nié l’impact catastrophique de leurs actions sur l’environnement et la santé alors que les rapports internes de leurs propres expert.e.s scientifiques rejoignaient les conclusions du GIEC. Cette industrie a choisi d’ignorer ces rapports et les dommages, parfois irréversibles, engendrés par leurs activités, en particulier dans les pays du Sud : pertes de vies humaines, destruction d’écoles et de routes, déplacements de populations forcés, … En 20 ans, les 55 pays les plus vulnérables au changement climatique ont subi au total 500 milliards de dollars américains de pertes liées aux chocs. Les profits des entreprises fossiles sur cette même période auraient pu couvrir 60 fois ce coût (2) ! Sans oublier que ces entreprises continuent de bénéficier allègrement de subventions publiques : elles reçoivent plus de 500 milliards de dollars par an de la part des gouvernements du G20 (1) !
OUI MAIS COMMENT ? En 2022, lors de la COP27 en Égypte, nous avons remporté une première victoire ! Les États ont pris la décision de créer un Fonds dédié aux pertes et dommages pour aider financièrement les pays les plus vulnérables au changement climatique, touchés de plein fouet par des cyclones, inondations, sécheresses ou la montée inéluctable du niveau des océans. Lors de la COP28, les États ont la lourde tâche de transformer l’essai en se mettant d’accord sur le fonctionnement du Fonds, notamment qui pourra en bénéficier et qui devra abonder au fonds. Et justement, taxer les entreprises des énergies fossiles permettrait de collecter une partie de l’argent nécessaire pour l’approvisionner. Il faut sans attendre trouver des solutions concrètes pour mobiliser d’importants volumes financiers et que ce fonds ne soit pas une coquille vide. Il serait possible de taxer l’extraction des énergies fossiles, les superprofits engrangés par les industries fossiles ou l’exportation des ressources fossiles. De telles taxes pourraient générer entre 200 (2) et 300 milliards de dollars (3) par an. Il ne s’agit pas de solidarité ou de charité mais bien d’une dette que ces entreprises ont envers les populations du Sud et le reste de l’humanité. Taxer les entreprises fossiles est indispensable pour atteindre une véritable justice climatique.
AUJOURD’HUI, NOUS DEMANDONS AUX LEADERS POLITIQUES DE TAXER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES. FAISONS PASSER NOS VIES AVANT LEURS PROFITS !
Le temps presse. Nous porterons cette pétition lors de la prochaine COP28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Signez aujourd’hui la pétition et ensemble faisons entendre nos voix.
Liste des associations signataires :
Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21)
Alternatiba
CARE France
CARE International
Climate Action Network International
Greenpeace France
Greenpeace International
Oxfam France
Oxfam International
Réseau Action Climat France
Terre des Hommes France
350.org
Sources :
(1) https://www.iisd.org/system/files/2020-11/g20-scorecard-report.pdf
(2) https://www.theguardian.com/environment/2023/may/19/fossil-fuel-firms-owe-climate-reparations-of-209bn-a-year-says-study
(3) https://www.stampoutpoverty.org/live2019/wp-content/uploads/2019/06/CDT_guide_web23.pdf