Ben où qu’y sont les bébés ? Ya plus de bébés ! Comment on va faire sans les bébés ? Qui va hurler dans les avions ? Qui va taper frénétiquement sur les petites tables pour réclamer sa pitance ? Qui va saisir ses pieds dans ses petites mains si ya plus de bébés ? Pensez : 726 000 naissances en France en 2022 678 000 en 2023 : - 6.6% ! Mais qu’est-ce qui se passe, mes Français ? Vous qui étiez de si gros baiseurs… Allez ya pas que vous, c’est pareil en Espagne, en Allemagne, en Italie surtout, à tel point qu’après avoir su parler avec les mains, les Italiens font aussi l’amour avec les mains. Eux qui avaient un si grand sens de la Famiglia … Mais qui Marlon Brando va-t-il pouvoir parrainer ? Bref, le vieux continent n’a jamais été aussi vieux et incontinent. TF1 a d’ailleurs très bien anticipé la chose en remplaçant les dessins animés du matin par la Matinale de Bruce Toussaint. Ben oui, c’est comme ça : on nique la planète, on nique notre alimentation, on nique les fonds marins, on a plus le temps de se niquer, nous ! En même temps, on a appelé, il faut bien le dire, les dernières générations X, Y, puis Z : on devait bien sentir qu’on arrivait au bout de quelque chose…
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Démographie
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Le Vieux continent est devenu incontinent (sexuel)
24 mai, par JMT -
Faut-il vraiment faire des bébés pour relancer l’économie ?
28 février, par JMTA-t-on besoin d’un « réarmement démographique », comme Emmanuel Macron le préconisait dans sa conférence de presse du 16 janvier ? A l’origine de l’inquiétude du président de la République, les derniers chiffres de l’INSEE sur la natalité. En 2023, le nombre de naissances a atteint son plus bas niveau depuis 1945 avec seulement 678000 nouveau-nés.Mais au niveau économique, la nécessité de créer une nouvelle armée de petits soldats est contestée. Entre natalistes inquiets pour la croissance de la production, d’un côté, et néomalthusiens défenseurs d’une réduction de la population face à l’épuisement des ressources naturelles, de l’autre, des voix plus nuancées se frayent aussi un chemin. « A court terme, moins de naissances, c’est moins de coûts associés aux enfants pour les familles, expose Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris (PSE). C’est aussi moins de dépenses publiques en matière d’allocations familiales, de crèches, de système éducatif – donc plus d’argent pour investir dans le reste de l’économie ou la transition énergétique ».
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La population mondiale au 1er janvier 2024 en guise de vœux (pieux)
17 janvier, par JMTCa y est ! C’est fait ! La Terre supporte aujourd’hui plus de 8 milliards d’habitants, soit un peu plus de 80 millions de plus que début janvier 2023. Affolant, s’ajoute chaque année (naissances moins décès) beaucoup plus que la population française ! Au 1er janvier 2023, la France comptait 68,0 millions d’habitants dont 65,8 millions résident en France métropolitaine. Notre nombre s’est accru de 1 milliard en 130 années (1800-1930), puis de 1 milliard tous les 22 ans sur la période 1930-1974, et de 1 milliard tous les 12 ans entre 1974 et 2022. Entre 2011 et 2022, il n’a fallu que onze années pour s’accroître d’un milliard supplémentaire, population qu’il faut pouvoir nourrir, loger, soigner, et offrir quelques commodités. La lutte contre la pauvreté et la famine devient de plus en plus difficile. Le taux de croissance moyen de la population mondiale est de 1% actuellement, soit en doublement tous les 70 ans. La densité moyenne est de 61 hab./km² au niveau planétaire (c’est une moyenne de peu de signification). La densité de la France est de 124. Si on prend une densité de 100 hab./km², cela veut dire concrètement qu’un individu n’a qu’un carré de 100 mètres de côté pour satisfaire tous ses besoins…. et laisser un peu de place pour la biodiversité. Un individu à l’hectare, c’est une bonne image de l’état de la surpopulation humaine, une situation ingérable et invivable dans la plupart des territoires.
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Ehrlich, Borlaug, démographie et semences
24 janvier 2023, par JMTPaul Ehrlich est Professeur émérite à l’Université Stanford à San Francisco. Il s’est fait connaître dès 1968 avec « la Bombe P », ouvrage controversé sur les dangers de la surpopulation. Avec son épouse Anne, et John Holdren, il publie en 1977 « Population, Resources, Environment » où ils évoquent des solutions à la surpopulation, depuis le planning familial volontaire jusqu’à la stérilisation forcée pour les femmes après avoir donné naissance à un nombre prédéfini d’enfants. La famine endémique, voilà ce que Paul Ehrlich commença à redouter dès 1966, après s’être retrouvé coincé avec sa femme et sa fille dans une rue surpeuplée de Delhi. Leur taxi semblait irrémédiablement paralysé au milieu d’un océan d’êtres humains. Lorsque Anne et Paul comparèrent la spirale ascendante des chiffres de la population humaine avec les données des rendements agricoles, ils conclurent que la famine tuerait des centaines de millions de gens, à moins, écrivirent-ils dans le prologue de leur livre « la Bombe P », que n’apparaissent des solutions spectaculaires susceptibles d’augmenter la production agricole et d’élargir, en quelques sortes, la capacité porteuse de la Terre.
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Quatrième partie : réduire la population en se fondant sur les droits humains, c’est possible
17 septembre 2022, par JMTLe féminisme des années 1970 dénonçait le lapinisme phallocratique et prônait la grève des ventres. A l’époque, les écologistes s’inquiétaient de la bombe démographique qui menacent les ressources naturelles. La question démographique est à la charnière de ces deux mouvements. La Bombe P, c’est le titre du livre de Paul et Anne H. Ehrlich qui a popularisé cette idée. Il préconisait des mesures incitatives et coercitives pour contrôler la population. Et partout dans le monde, des États ont effectivement tenté de limiter le nombre de naissances. Pas par nécessité écologique, mais par volonté de développement économique, selon la théorie malthusienne. La Chine, qui a mis en place la politique de l’enfant unique pendant 35 ans, assure qu’environ 400 millions de naissances ont été ainsi évitées et que cela a nourri le développement économique du pays.
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Troisième partie : l’Afrique confrontée au boom de sa population
15 septembre 2022, par JMTSi de nombreux pays sont entrés dans une phase durable de vieillissement, d’autres connaissent une croissance démographique forte. C’est le cas de neuf pays (Inde, Nigeria, Pakistan, République démocratique du Congo, Éthiopie, Tanzanie, Indonésie, Égypte et États-Unis). Deux continents verront leur population augmenter considérablement, l’Asie et l’Afrique, en particulier l’Afrique subsaharienne. En Afrique, les chiffres donnent le vertige : de 800 millions en 2000, le nombre d’Africains devrait passer à 4,5 milliards en 2100. D’après l’hypothèse haute (qui suppose une baisse plus lente de la fécondité), la population du continent passerait par un palier à 2.7 milliards en 2050. Un humain sur deux devant arriver sur Terre d’ici 2050 verra le jour sur ce continent, plus précisément en Afrique subsaharienne. Le taux de fécondité y est actuellement de 4,6 enfants/femme en moyenne, contre 2,3 au niveau mondial, selon l’ONU.
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Deuxième partie : la vieillesse, l’autre défi démographique
13 septembre 2022, par JMTSi la planète était un cargo, il y entrerait plus de monde qu’il n’en sort. Avec une espérance de vie grandissante, les tempes des Humains grisonnent : les plus de 65 ans constituent le groupe d’âge à la croissance la plus rapide. En 2018, ils étaient plus nombreux que les moins de 5 ans dans le monde et en 2050, ils le seront deux fois plus, d’autant qu’ils dépasseront les adolescents et les jeunes (15-24 ans). Une personne sur six aura plus de 65 ans (16%) en 2050, contre une sur onze actuellement (9%). Le Japon, l’Italie et la Finlande composent le tiercé de tête des populations les plus âgées avec 29, 23, et 22.5% de plus de 65 ans dans leur population . La part des plus de 80 ans devrait tripler, passant de 143 millions en 2019 à 426 millions. En Chine, 35% de la population aura plus de 60 ans en 2050. Si rien ne change, dès 2045 l’État pourrait ravir au Japon son rang de pays le plus âgé de la planète.
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Première partie : pour la planète, faire moins d’enfants
8 septembre 2022, par JMTDouze ans. C’est le temps qu’il a fallu à l’humanité pour ajouter 1 milliard d’individus sur la planète. Alors qu’elle passait la barre des 7 milliards en 2011, l’espèce humaine comptera bientôt 8 milliards de congénères. Le 15 novembre exactement. La progression est conséquente, alors que la fécondité baisse : elle flirtait avec les 2,3 enfants par femme en 2021, d’après les dernières prospectives de l’ONU parues le 11 juillet 2022 . Le taux était de 5 en 1950, et de 3,2 en 1990. D’après l’ONU, il va continuer à baisser pour atteindre le fameux 2,1 enfants par femme, taux auquel le remplacement des générations est assuré, dès 2050. En 2021, 134 millions de bébés sont nés. Avec une progression de 1,12 % par an, l’Humanité enregistre 86 à 90 millions d’individus chaque année. L’ONU prévoit une progression jusqu’en 2080, date à laquelle elle atteindrait un pic autour des 10,4 milliards. Elle aura alors achevé sa « transition démographique ».
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Moins d’Humains pour sauver notre futur...
23 avril 2022, par JMTCe papier met l’accent sur la problématique démographique. Les difficultés que nous rencontrons pour gérer la crise environnementale résident dans le fait que notre cerveau, adapté à l’environnement de l’époque Paléolithique, n’est pas adapté à gérer l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il nous faudra un sursaut de conscience pour réagir, et le temps presse. Toutes les espèces animales tendent à croître. Elles ne cessent de le faire que lorsque la surexploitation de leur écosystème leur impose de décroître ou disparaître. Si la réduction de notre consommation est la priorité, on ne peut continuer d’ignorer la question démographique. (...) Mais cette croissance ne saute pas aux yeux : nous sommes dans l’incapacité cognitive d’en saisir la brutalité. Nous souffrons d’un biais qui nous empêche de saisir les trajectoires exponentielles ou hyperboliques ; rien dans la brièveté de nos vies ne permet d’en faire l’expérience.
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Pourra-t-on vivre sans décroissance démographique ?
25 septembre 2021, par JMTHormis l’exception africaine, l’abaissement généralisé de la fécondité humaine est une bonne nouvelle. Celle-ci ne doit pas cependant créer l’illusion d’une tendance à l’équilibre. Non seulement, la population mondiale va encore croître d’un à deux milliards d’individus, mais nous voici face à l’onde de choc de l’explosion démographique du XXe siècle, qui a vu notre nombre multiplié par 7, alors que se profile l’effondrement de la base énergétique qui a permis cette croissance.
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