Dans le cadre des efforts déployés par le mouvement climatique pour mettre un terme au financement de l’industrie des combustibles fossiles, aucun acteur n’est apparu aussi coupable que les grandes banques. Depuis près de dix ans, les organisations stigmatisent les banques qui soutiennent les industries du pétrole, du gaz et du charbon et les considèrent comme les principaux moteurs du chaos climatique. Il y a une raison simple pour laquelle elles font l’objet d’une telle attention : les banques profitent du fait que qu’elles fournissent une bouée de sauvetage financière vitale à l’industrie des combustibles fossiles (...)
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Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
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Pour défendre le climat, cibler les banques - 2
19 septembre, par JMT -
Pour défendre le climat, cibler les banques - 1
16 septembre, par JMTDans le cadre des efforts déployés par le mouvement climatique pour mettre un terme au financement de l’industrie des combustibles fossiles, aucun acteur n’est apparu aussi coupable que les grandes banques. Depuis près de dix ans, les organisations stigmatisent les banques qui soutiennent les industries du pétrole, du gaz et du charbon et les considèrent comme les principaux moteurs du chaos climatique. Il y a une raison simple pour laquelle elles font l’objet d’une telle attention : les banques profitent du fait que qu’elles fournissent une bouée de sauvetage financière vitale à l’industrie des combustibles fossiles (...)
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La guerre des puces est déclarée
14 septembre, par JMTL’administration Biden pense pouvoir préserver la primauté technologique de l’Amérique en empêchant la Chine d’accéder aux puces informatiques de pointe. Ce plan (appelé barrière de silicium par un journaliste) pourrait-il se retourner contre elle ? En octobre dernier, le Bureau de l’industrie et de la sécurité des États-Unis (B.I.S) a publié un document qui, avec ses 139 pages de jargon bureaucratique dense et de détails techniques minutieux, constituait une déclaration de guerre économique contre la Chine. La portée de ce texte est d’autant plus spectaculaire que sa source est relativement obscure. Le BIS est l’un des 13 bureaux du ministère du commerce, le plus petit ministère fédéral en termes de financement. Le BIS est minuscule : son budget pour 2022 s’élevait à un peu plus de 140 millions de dollars, soit environ un huitième du coût d’une batterie de missiles de défense aérienne Patriot. Le bureau emploie environ 350 agents et fonctionnaires, qui surveillent collectivement des transactions d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars dans le monde entier. Au plus fort de la guerre froide, au moment où les contrôles des exportations vers le bloc soviétique étaient les plus stricts, le B.I.S. était une plaque tournante essentielle en ce qui concerne les défenses occidentales, traitant jusqu’à 100 000 licences d’exportation par an.
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Pour les britanniques, Pinochet était une bonne affaire !
12 septembre, par JMTLorsque les militaires chiliens ont renversé le gouvernement démocratiquement élu de Salvador Allende en septembre 1973, des responsables britanniques ont soutenu la nouvelle junte et lui ont apporté leur concours alors qu’elle se livrait à des atrocités à grande échelle, comme le montrent des dossiers déclassifiés. « Pour les intérêts britanniques, il ne fait aucun doute que le Chili gouverné par la junte est bien préférable au cheminement chaotique d’Allende vers le socialisme », a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Il est clair que pour les entreprises britanniques au Chili, l’horizon est beaucoup plus favorable sous le nouveau régime », a convenu l’ambassadeur britannique à Santiago. Les responsables britanniques et américains craignaient que des politiques économiques couronnées de succès d’Allende ne puissent être imitées partout en Amérique latine. Le 11 septembre 1973, le gouvernement chilien démocratiquement élu du président Salvador Allende a été renversé par un coup d’Etat brutal organisé par l’armée chilienne avec le soutien de la CIA.
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Tant l’UE que les États membres sont complètement fauchés
7 septembre, par JMTLes somptueux programmes d’aide de l’UE sont « terminés » : Le « Green Deal » en est le premier dommage collatéral. Le « Green Deal » de l’UE devait coûter 620 milliards d’euros. Tout le monde était d’accord. Cependant, comme le rapporte Eurointelligence [Eurointelligence est un service spécialisé dans l’actualité et l’analyse de l’UE et de la zone euro, NdT], il se retrouve aujourd’hui pratiquement sans financement, en raison de l’aide « somptueuse » accordée à l’Ukraine. La Commission ne dispose plus que de tout juste 82,5 milliards d’euros. Des clopinettes ! Le programme vert devrait donc disparaître de la scène politique. La semaine dernière, le président Macron (prenant en compte les réalités économiques) a commencé à revenir sur les mesures vertes : L’Europe, a-t-il dit, « est allée bien assez loin ». Cette semaine, le Parti populaire européen envisageait ; semble-t-il, de retirer son soutien au « Green Deal » de la Commission européenne, lequel comprend, entre autres, un objectif européen d’élimination des émissions nettes carbone d’ici 2050.
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La Turquie deviendra-t-elle un membre de l’UE ?
5 septembre, par JMTDécoder Erdoğan : Sa détermination pour entrer dans l’UE n’est pas seulement de l’esbrouffe. Après avoir joué pendant des années sur l’angoisse de la population face à l’eurocentrisme, l’homme fort de la Turquie, couronné de succès, voit désormais dans l’Occident un moyen de sortir de ses problèmes. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a pris les dirigeants occidentaux de court la semaine dernière à Vilnius, en annonçant qu’il soutenait la candidature de la Suède à l’OTAN tout en réitérant son intérêt pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, demande que la Suède, à son tour, s’est engagée à soutenir. Au lendemain d’une élection présidentielle très surveillée, qu’Erdoğan a remportée en jouant sur les questions de souveraineté nationale et de politique identitaire, son retour sur le sujet de l’adhésion à l’UE a surpris nombre d’observateurs de la Turquie. Certes, Erdoğan veut les F-16 des États-Unis tout comme il veut affaiblir la capacité d’accueil de l’Europe. Mais après des années durant lesquelles il n’a montré que bien peu d’intérêt pour une reprise des négociations concernant une adhésion à l’UE ce que l’opposition turque avait promis de faire si elle était élue, aurait-il vraiment envie de relancer la question aujourd’hui ?
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Attention danger, enfants au travail
2 septembre, par JMTEn 1906, un vieux chef amérindien découvrait New York pour la première fois. Il était intrigué par la ville et il intriguait la ville. Le journaliste d’un magazine lui demanda alors ce qui l’avait le plus surpris au cours de sa visite de la ville. « Les jeunes enfants au travail », répondit le visiteur. Le travail des enfants a peut-être pu choquer cet étranger, mais cette pratique n’était que trop banale alors dans l’Amérique urbaine et industrielle (et dans les fermes où il était habituel depuis des siècles). Dans nos époques plus récentes cependant, c’est devenu chose beaucoup plus rare. La loi et les usages, comme nous le supposons tous, l’ont presque fait disparaître. Et notre réaction face à sa réapparition peut ressembler à celle de ce chef : choc, incrédulité. Mais nous ferions mieux de nous y habituer dans la mesure où le travail des enfants fait un retour en force . Un nombre impressionnant de législateurs déploient des efforts concertés pour affaiblir ou abroger les lois qui ont longtemps empêché (ou du moins sérieusement inhibé) la possibilité d’exploiter les enfants. Prenez une grande respiration et réfléchissez à ce point : le nombre d’enfants au travail aux États-Unis a augmenté de 37% entre 2015 et 2022. Au cours des deux dernières années, 14 États ont présenté ou adopté des lois annulant les réglementations qui régissaient le temps de travail des enfants, réduisaient les restrictions sur les travaux dangereux et légalisaient les salaires minimums pour les jeunes.
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Le Colonialisme carbone
31 août, par JMTDepuis les déchets jusqu’à la déforestation en passant par les inondations dramatiques, les pays riches du Nord externalisent les conséquences de leurs activités d’extraction de ressources vers les pays plus pauvres du Sud. C’est ce qu’on appelle le « colonialisme carbone ». En mai dernier, des représentants des trieurs de déchets de l’ensemble des pays du Sud se sont réunis à Paris, lors des négociations du traité des Nations unies sur les plastiques, afin d’attirer l’attention sur l’impact environnemental de leur travail - en tant que gens chargés de retirer les plastiques toxiques des décharges - et pour souligner l’importance de celui-ci dans l’économie mondiale. Ils ont plaidé en faveur d’une autorisation légale en tant que trieurs de déchets, ce qui leur permettrait de jouir d’une plus grande dignité dans leur travail et de faire reconnaître leur rôle clé dans la lutte pour éliminer les déchets plastiques. Alors même que leur travail est crucial, il est souvent invisible. Il révèle également une vérité flagrante du contexte contemporain : les déchets s’écoulent vers le Sud tandis que le capital s’écoule vers le Nord.
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Assange et la débandade suicidaire de la presse
29 août, par JMTLe fait que les journalistes n’aient pas organisé de campagne en faveur de la libération de Julian Assange ou qu’ils n’aient pas dénoncé l’odieuse campagne de diffamation dont il fait l’objet est une nouvelle fois une faute lourde et autodestructrice de la part des médias d’information. La persécution de Julian Assange, ainsi que le climat de peur, la surveillance gouvernementale généralisée et l’utilisation de la loi sur l’espionnage pour poursuivre les lanceurs d’alerte, ont émasculé le journalisme d’investigation. Non seulement la presse n’a pas réussi à mener une campagne de longue haleine pour soutenir Julian, dont l’extradition semble imminente, mais elle n’essaie plus de faire la lumière sur les rouages du pouvoir. Cet échec n’est pas seulement inexcusable, il est aussi inquiétant.
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A Taïwan la guerre sera économique ou ne sera pas
24 août, par JMTLe 21 juin, les autorités fidjiennes ont rebaptisé le bureau de représentation de Taiwan - de facto l’ambassade - pour l’intituler « Bureau commercial de Taipei » sous la pression de la Chine. Cette décision intervient à peine trois mois après que le gouvernement fidjien a rétabli le nom officiel, qui reprend le mot Taiwan, malgré l’opposition de Pékin. Comme la plupart des nations, les îles Fidji ont seulement des liens informels avec Taiwan, que la Chine considère comme une « province rebelle » à rattacher au continent par la force si nécessaire. Le Honduras, pour sa part, a rompu ses liens officiels avec Taipei au profit d’une reconnaissance de Pékin en mars. Depuis que la présidente de Taïwan Tsai Ung-wen du Parti démocrate progressiste pro-indépendance est arrivée au pouvoir en 2016, la Chine a fait main basse sur sept autres partenaires diplomatiques : le Burkina Faso, le Panama, São Tomé et Principe, la République dominicaine, le Salvador, les îles Salomon, Kiribati et le Nicaragua. Ces évolutions donnent à penser que tandis que Pékin poursuit son ascension mondiale, Taipei perd rapidement de sa force diplomatique. Mais les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.