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Une femme honorable, presqu’oubliée !
CAF’ECO n°268 : Qui est Adélaïde Hautval ?
Présentation et débat par Michel DARDAILLON
mercredi 16 février 2022, par
RDV à « Le Manguier », Vendredi 25 Février 2022, de 17h30 à 19h30, 5 Rue des Manguiers Tel 0262 416403
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PRESENTATION
Adélaïde Hautval, née en 1906 en Alsace qui faisait partie du Reich impérial, suivra des études de médecine à Strasbourg. Déportée en 1942, elle sera libérée en 1945. Dans les manuels scolaires, on n’en parle pas. Les médias, rarement, lui consacrent un espace. Tentez un sondage autour de vous et si quelqu’un a entendu parler d’elle, arrêtez-vous, tendez l’oreille : ne manquez pas d’écouter l’histoire de la vie d’Adélaïde Hautval.
Adélaïde Hautval 1906-1988
Car c’est bien d’histoire dont il est question. De la petite histoire d’abord, de celle des gens inconnus. Dans le cas d’Adélaïde, sa vie serait restée minuscule si l’Histoire, la grande Histoire, n’avait surgi, revêtue de l’uniforme allemand.
Soudainement, sans crier gare, en 1942, dans une gare française, deux officiers de la SS la jetteront dans l’enfer que l’idéologie nazie réservait pour ses opposants. Débute pour elle le chemin enténébré qui la conduira dans les camps de concentration français d’abord, puis à Auschwitz, puis à Birkenau, puis à Ravensbrück.
Au cours de ce voyage crépusculaire, médecin affectée au « revier » (infirmerie des camps de concentration), elle devra choisir entre la fidélité à son éthique personnelle, et la confortable obéissance aux ordres de personnages aussi sulfureux que les médecins Clauberg, Wirths, Mengele.
Personnage solide, femme au caractère entier, elle ne fera aucune concession en faveur de l’idéologie nazie. Elle refusera en usant de stratagèmes parfois, en s’opposant frontalement d’autres fois, de se soumettre aux exigences des « médecins » qui sévissaient dans les camps.
La question qui nous est posée, à travers le témoignage d’Adélaïde Hautval, est de savoir comment il est possible de dire non à un ordre qui est imposé dans un univers totalitaire. En dépit de l’outil répressif qui l’environnait, restant fidèle à ses principes moraux et à sa déontologie médicale, Adélaïde Hautval a permis à de nombreuses déportées d’échapper à un destin tragique. Cela lui vaudra d’être élevée au rang de « Juste parmi les Nations » en1965.
En 1946, libérée, elle écrit un livre : « Médecine et crime contre l’humanité ». C’est ce livre qu’AID présentera, vendredi 25 Février 2022, de 17h30 à 19h30, au Restaurant Le Manguier.
LIENS
PROCHAINES SEANCES PROGRAMMEES
* Vendredi 11 Mars 2022 LBSJS 176 : Le crédit social en Chine par Bruno BOURGEON
* Vendredi 25 Mars 2022 Cafeco 269 : à programmer
* Vendredi 08 Avril 2022 LBSJS 177 : à programmer
* Vendredi 22 Avril 2022 Cafeco 270 : à programmer