La prise de parole du chef de l’Etat lundi 25 septembre à l’Elysée, à l’issue d’un deuxième Conseil de planification écologique, était très attendue. Certes, le plan à 2030 qui doit permettre à la France de respecter ses nouveaux engagements européens pris dans le cadre du Pacte vert, en particulier une baisse de moitié des émissions de GES par rapport à 1990, avait déjà été présenté en juillet dernier. C’était l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron de changer de méthode pour répondre à l’urgence de la transition écologique. Primo, placer ce chantier sous la tutelle de la Première ministre pour assurer une cohérence d’ensemble et sortir par le haut des guerres d’arbitrage entre ministères. Secundo, écrire une feuille de route pour mener à bien ce chantier titanesque aux multiples dimensions dans tous les secteurs. Reconnaissant ainsi que la transition ne peut avancer à coups de « signaux prix », mais nécessite un plan cohérent, articulé, animé et conduit par le gouvernement. Promesse tenue. Après quatorze mois d’un travail impressionnant, mené sous la houlette d’un secrétaire général à la planification écologique (SGPE), fonction nouvelle et directement rattachée à la Première ministre, un plan a été produit. Et a été assez largement salué. Manquait sa validation par le chef de l’Etat et les ministres concernés.
Accueil > Ecologie
Ecologie
L’Ecologie politique prône la combinaison de l’écologie environnementale, de l’écologie sociale et de l’écologie mentale pour arriver à créer une société agréable pour les humains et supportable par tous les êtres vivants et la planète. Certains partis politiques essaient d’en faire leur credo, avec plus ou moins de bonheur et de résultats. Mais les associations et les citoyens non encartés ont aussi leur mot à dire. Cette rubrique a pour vocation de recevoir des informations marquantes susceptibles de déclencher un débat sur le forum ou en Cafeco ou en Repaire de La-Bas Si J’y Suis
-
La Planification Ecologique selon Macron
10 novembre, par JMT -
Les influenceurs sont des irresponsables
14 juin, par JMTComme un électrochoc. Alors que le monde s’arrête en janvier 2020, Vincent « Vinz » Kanté se prend la réalité en pleine face. Longtemps animateur d’une des plus populaires libre-antennes du pays sur Fun Radio Belgique, l’influenceur belge accumule des centaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux. « Comme tout le monde, je me suis retrouvé coincé, avec des centaines de questions sur le Covid, ses risques et les conséquences à long terme de la crise », se souvient-il. Les partenariats commerciaux diminuent. Avant le Covid, l’influenceur multipliait les collaborations avec les marques de téléphone et les jeux-concours proposant à ses abonnés de gagner des produits à la sortie d’un nouveau Samsung. Pendant la pandémie, il commence à s’interroger sur l’écologie, devient « geek » sur le sujet et transforme radicalement sa manière de travailler. Aujourd’hui, il promeut l’écologie et la justice climatique. « J’ai tout arrêté à part les partenariats avec des associations ou des structures d’intérêt public, confie celui qui a aussi la chaîne youtube LIMIT consacrée à l’écologie. Je suis passé d’un cercle vicieux à un cercle vertueux ».
-
Un an après, Emmanuel Macron ne s’est toujours pas mis au vert
2 juin, par JMTIl y a un an, Emmanuel Macron était réélu avec 58,54% des voix face à Marine Le Pen. Dans la foulée, il annonçait un tournant vert et faisait « le serment à la jeunesse de léguer une planète plus vivable ». Un an après, les avancées concrètes se font toujours attendre. Sa stratégie, la « Planification Ecologique », a fait long feu. Pire, le président a brillé par son inaction climatique. Tour d’horizon. 2022 fut l’année la plus chaude jamais enregistrée en France. Chaleur, sécheresse, incendies : le dérèglement climatique nous a frappé de plein fouet. Malgré l’urgence d’agir, l’État a tergiversé : l’an dernier, les émissions de GES de la France sont restées deux fois inférieures aux objectifs fixés. « Contrairement au Royaume-Uni, à la Suède ou au Danemark, la France ne respecte pas l’Accord de Paris sur le climat, a rappelé Antoine Vermorel-Marques, député LR et coauteur d’un rapport parlementaire à ce sujet. Si nos émissions ont diminué en 2022 de 2,5%, il faudrait les baisser de 5% pour respecter la COP21 ». Et espérer limiter le réchauffement à 2°C.
-
La criminalisation des écolos
22 mai, par JMTIncendie de l’office français de la biodiversité à Brest, sabotage de la voiture de la journaliste Morgan Large, menace contre la secrétaire générale d’EELV Marine Tondelier… Les actes d’intimidation envers les défenseurs de l’environnement sont de plus en plus visibles en France. Des menaces qui surviennent dans un contexte inquiétant de criminalisation des militants écologistes. Vandana Shiva, militante écoféministe indienne, a écrit dans le dernier rapport de Global Witness, ceci : « Je pourrais vous dire que, dans le monde, trois personnes sont tuées chaque semaine alors qu’elles tentent de protéger leur terre, leur environnement, contre les forces d’extraction ». L’ONG a recensé plus de 1733 personnes assassinées pour avoir défendu l’environnement dans le monde entre 2012 et 2021. Un décompte sous-estimé tant les enquêtes sont difficiles. Si la France est épargnée par les assassins, les défenseurs de l’environnement sont de plus en plus victimes de harcèlements ou de menaces. Ainsi : l’incendie de l’Office français de la biodiversité (OFB) à Brest le vendredi 31 mars 2023.
-
André Gorz, écologiste avant l’heure
5 avril, par JMTC’était il y a cent ans à Vienne. Gerhart Hirsch (9 février 1923 - 22 septembre 2007) naît. Il signait ses articles de presse Michel Bosquet et ses écrits philosophiques et politiques André Gorz. Pseudo sous lequel sa dénonciation du capitalisme, marquée du marxisme, a évolué dès les années 1970 vers des convictions antiproductivistes et antiutilitaristes fondatrices de l’écologie politique. Après un essai d’auto-analyse existentielle intitulé « Le traître », publié en 1958 et préfacé de façon élogieuse par Jean-Paul Sartre, Gorz fait paraître en 1959 « La morale de l’histoire ». Il vient alors, comme il le dit lui-même, « de traverser les œuvres de Marx ». Il développe une critique du marxisme en cherchant à répondre à la question suivante : comment une classe (le prolétariat) peut-elle être destinée à se libérer elle-même et, se faisant, à émanciper toutes les sphères de la société ?
-
2022 aura été l’année la plus chaude en France
17 janvier, par JMTAlors que la COP27 vient de s’achever sans avancée réelle sur l’atténuation du changement climatique, la réalité nous rattrape. L’année 2022 a connu cinq épisodes de chaleur hors norme avec des conséquences de plus en plus dramatiques sur l’économie. De mai à octobre, les températures ont tour à tour dépassé les normales de saison sans interruption. Ce qui fait dire à Météo-France, que l’année 2022 sera sans aucun doute la plus chaude de l’histoire, et certainement la plus fraîche des années chaudes à venir. Nous avons assisté à trois vagues de chaleur estivales, accompagnées de canicules. À cela, il faut ajouter deux épisodes ou vagues de chaleur hors saison, dont un épisode de chaleur précoce autour de la mi-mai, et de façon encore plus surprenante, un épisode de chaleur très tardif, qui a duré du 15 octobre au 1er novembre. Pendant ces quinze jours, les températures se situaient de 4 à 10 degrés au-dessus des normales localement.
-
L’écolo-bashing, une nouvelle forme de déni climatique
5 janvier, par JMTConnaissez-vous le film « Don’t Look Up » ? Dans lequel les scientifiques, annonçant l’arrivée d’une comète, font face à l’incompréhension des politiques qui ne regardent que le baromètre des sondages. L’agitation médiatique créée par les jets de matières diverses sur les chefs d’œuvre de la peinture mondiale est-elle vraiment proportionnelle aux actions des jeunes activistes ? Cette stratégie interpelle ceux qui ne veulent pas changer leur mode de vie. Cela ne devrait pas occulter un débat de fond concernant le changement climatique, ni masquer le travail en profondeur d’autres combattants du climat. Après la COP27, ne serait-il pas temps de débattre du fond de l’adaptation aux temps qui changent plutôt que de crier à l’éco-terrorisme ? Stéphane Foucard, journaliste au Monde, expert de l’environnement, a rassemblé les Unes des hebdomadaires qui dénoncent avec virulence « les bouffons du climat », les « écolos radicaux » ou « ultras », voire, pour le Figaro, « la montée des violences de l’écolo gauchisme ».
-
Orienter nos désirs : un besoin de nouvelle éthique
14 juillet 2022, par JMTJonas nous propose rien de moins qu’une nouvelle éthique pour notre civilisation technologique. Le point de départ est le suivant : le développement technique a atteint un tel seuil que ce qui jadis était promesse est devenu de nos jours menace, qui met en péril toute forme de vie sur Terre. Nous possédons aujourd’hui un pouvoir de destruction sur la Nature et sur l’Humanité. Cette destruction peut être immédiate, instantanée, par l’armement nucléaire. Ou progressive, avec la pollution et le réchauffement climatique, par exemples. À terme, la menace est de toutes façons l’extinction définitive de l’espèce humaine.
-
L’écologie a plus besoin de politique que de technique
5 mai 2022, par JMTLa sociologue Sophie Dubuisson-Quellier, membre du Haut Conseil pour le climat, analyse, au-delà de l’actualité de la guerre en Ukraine, les raisons de la grande absence de la question écologique dans le débat électoral. La crise écologique reste trop souvent présentée comme un problème qui appelle des réponses techniciennes, alors que ce sujet est fondamentalement politique et devrait être l’objet d’une renégociation du pacte social. Les questions écologiques restent perçues comme un sujet spécifique à une partie du spectre politique. ... Cette situation appauvrit bien entendu le débat.
-
Leur écologie et la nôtre
18 mai 2020, par JMT« Evoquer l’écologie, c’est comme parler du suffrage universel et du repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier et, fondamentalement, rien ne change. »
0 | 10