Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai. Il ne reste que 90 secondes. Avant quoi ? La fin du monde, à en croire l’horloge de l’apocalypse. Crise climatique, détérioration des accords de réduction des armements nucléaires, guerre en Ukraine, dérives de l’intelligence artificielle… la liste des menaces mondiales est terrifiante. Si terrifiante que certains préfèrent s’enfermer à double tour dans des bunkers pour échapper à l’effondrement annoncé. Par « certains », comprenez : les ultra-riches. Une enquête du média américain Wired vient ainsi de révéler que Mark Zuckerberg, patron de Facebook (groupe Meta), fait construire, dans le plus grand secret, un somptueux complexe ultra-luxueux où il peut se terrer et survivre à l’apocalypse. Le projet est d’envergure.
Logement
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Des bunkers ultra-luxueux pour survivalistes ultra-riches
20 mars, par JMT -
Report d’interdiction de louer des passoires thermiques
15 novembre 2023, par JMT« Un énorme recul ». Voilà comment le Réseau action climat (RAC) qualifie la porte ouverte de Bruno Le Maire au report de l’interdiction de la mise en location des logements considérés comme des "passoires thermiques" à partir de 2025. Dans une interview au journal Le Parisien, le ministre de l’Économie a en effet évoqué la hausse des taux d’intérêt comme motif principal. Cette réponse a eu l’effet d’une bombe chez les associations de lutte contre la précarité énergétique. La loi Climat et Résilience, promulguée en août 2021, prévoit en effet que les logements classés G, soient interdits à la location dès le 1er janvier 2025, et ceux classés F en 2028. Depuis le 1er janvier 2023, ce sont tous les logements dépassant les 450 kWh/m² (au-delà des logements G) qui ne peuvent plus être proposés à la location. « C’est une question sociale extrêmement importante sur le cadre de vie des locataires en précarité énergétique. C’est assez irresponsable de vouloir faire des cadeaux aux propriétaires en faisant peser la facture sur les plus pauvres », dénonce Danyel Dubreuil, coordinateur de l’Initiative Rénovons. Aujourd’hui, la France compte 5,2 millions de logements considérés comme des passoires énergétiques. « Bruno Le Maire, est-ce vous qui assumerez la dégradation de la santé des occupants des logements ?