Voilà comment Twitter a caché au public les opérations d’information de l’armée américaine. Les récents « fichiers » publiés par Elon Musk, nouveau PDG du géant des médias sociaux, révèlent l’existence de deux poids, deux mesures dans la dénonciation des programmes secrets soutenus par le gouvernement. Des courriels provenant de ce que l’on appelle les « Twitter Files » - des communications internes partagées avec Lee Fang de The Intercept ainsi qu’avec d’autres journalistes suite à l’achat de la plateforme de médias sociaux par Elon Musk - révèlent que l’entreprise avait connaissance d’une opération d’information liée à l’armée américaine et qu’elle n’a pas reconnu publiquement l’opération ni fait preuve de transparence envers le grand public après sa découverte.
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Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
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Le « deux poids, deux mesures » de Twitter
30 janvier 2023, par JMT -
Les dix principaux risques mondiaux de 2023
27 janvier 2023, par JMTNous avons identifié les principaux risques mondiaux pour 2023 tant d’un point de vue américain que d’un point de vue mondial. En nous appuyant sur nos nombreuses années d’expérience dans la prévision des risques et des tendances mondiales au National Intelligence Council de l’U.S. Intelligence Community, où nous étions chargés de fournir aux dirigeants américains des analyses et des perspectives à long terme, nous avons identifié les principaux risques mondiaux de 2023 d’un point de vue américain et mondial. Notre bilan est plutôt bon si l’on se base sur les risques que nous avions identifiés pour 2022. Les variantes de la COVID ont effectivement été une source d’inquiétude, notamment en Chine, freinant la croissance économique chinoise, comme nous l’avions également prédit. Nous avions prévu une invasion russe de l’Ukraine et des prix du pétrole atteignant 100 dollars le baril, ce qui s’est produit plus tôt cette année, bien que les prix de l’énergie aient quelque peu baissé au cours du second semestre 2022. Les pénuries alimentaires, les crises économiques et les problèmes croissants d’endettement des pays en voie de développement ont tous été soulignés l’année dernière, comme ils le sont cette année.
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La Russie et la Chine ont-elles signé un pacte secret en matière de défense ?
25 janvier 2023, par JMTIl s’agirait d’un développement inattendu, les deux pays ayant longtemps évité de former des alliances et blocs de type guerre froide. Fin novembre, des rapports indiquant que la Russie et la Chine avaient secrètement signé un accord de défense ont commencé à voir le jour. Un article paru en novembre sur le site Russia Matters du Belfer Center de la Harvard Kennedy School rapporte que, lorsque Poutine s’est rendu à Pékin le 4 février, avant l’invasion russe de l’Ukraine, il a signé secrètement avec le président chinois Xi Jinping un accord « selon lequel leurs pays s’entraideraient militairement, mais uniquement en cas d’invasion étrangère ». L’article cite « Owen Matthews, observateur de longue date de la Russie ». Matthews a ensuite rapporté dans un article du 26 novembre que, dans une « annexe confidentielle » à leur accord du 4 février, on trouvait « une garantie de sécurité mutuelle, ce que la Russie demandait à la Chine depuis des décennies mais qu’elle n’avait pas pu obtenir jusqu’à présent. . .
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Finlande, OTAN et armement nucléaire
23 janvier 2023, par JMTEn tant que membre candidat à l’OTAN, la Finlande doit actualiser sa politique en matière d’armes nucléaires. Celles-ci sont un pilier important de l’alliance défensive, dont la position essentielle est que tant que les armes nucléaires existeront, l’OTAN sera par nature une alliance nucléaire. En septembre 2022, le président russe Vladimir Poutine a menacé d’utiliser des armes nucléaires, déclarant : « En cas de menace contre l’intégrité territoriale de notre pays et pour défendre la Russie et notre peuple, nous utiliserons certainement tous les systèmes d’armes à notre disposition. Ce n’est pas du bluff ». La déclaration de Poutine - mais aussi d’autres - a suscité un débat animé concernant les armes nucléaires en Europe, tel qu’on n’en avait pas vu depuis les jours les plus sombres de la guerre froide. En effet, alors que la doctrine militaire russe prévoit l’utilisation des armes nucléaires pour l’autodéfense, cette pratique est opaque et Poutine est largement considéré à l’Ouest comme un acteur imprévisible. Alors que l’invasion de l’Ukraine s’intensifie et que les pertes russes se multiplient, nombre de personnes s’inquiètent de voir la Russie recourir à son arsenal nucléaire comme méthode de coercition ultime.
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Passer du nazisme aux honneurs américains
20 janvier 2023, par JMTPourquoi Stanford, Harvard et la NASA continuent-ils de faire honneur à un passé nazi ? Cette année, Harvard a publié un rapport sur les bénéfices que l’université a tirés de l’esclavage. « Je crois que nous avons la responsabilité morale de faire ce que nous pouvons pour remédier aux effets corrosifs persistants de ces pratiques historiques sur les individus, sur Harvard et sur notre société », a écrit Lawrence Bacow, le président de l’université, dans une lettre ouverte à la communauté.Cette étude a été saluée comme une remise en question attendue depuis longtemps , d’une institution d’élite au passé sombre. Mais s’attaquer au rôle de l’université dans la traite négrière américaine ne concerne qu’un aspect du passé de l’école. Harvard s’enorgueillit toujours d’une bourse et d’un poste de professeur portant le nom d’Alfried Krupp, un criminel de guerre nazi dont l’empire industriel a utilisé environ 100 000 travailleurs déportés. Harvard n’est pas seule : de la NASA à Stanford en passant par l’armée américaine, les institutions américaines continuent de reconnaître – et parfois même de glorifier – d’anciens Nazis de premier plan.
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Stefano Palombarini analyse le « bloc bourgeois »
18 janvier 2023, par JMTLa Crise italienne s’enracine dans une offensive néolibérale vieille de plusieurs décennies. Les élections italiennes de cet automne ont vu les électeurs punir une fois de plus les partis de gouvernement en place. Mais derrière le bouleversement du système des partis se cache un rétrécissement du choix politique réel, les intérêts de la classe ouvrière luttant pour trouver une représentation électorale. Au cours des trois dernières décennies, les Italiens ont été appelés aux urnes à neuf reprises pour élire un nouveau Parlement. Et neuf fois, les partis soutenant le gouvernement sortant ont été battus. La victoire de Fratelli d’Italia, la seule grande force d’opposition au gouvernement technocratique de Mario Draghi, n’était donc guère inattendue. De même, ce n’est pas une surprise si, lors des élections générales du 25 septembre, le taux de participation, qui était déjà en baisse constante, a atteint le niveau le plus bas de l’après-guerre : à peine plus de trois Italiens sur cinq votent aujourd’hui (près de neuf sur dix le faisaient en 1992).
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Israël et la montée du fascisme juif
16 janvier 2023, par JMTLe masque du visage de l’État d’apartheid d’Israël est en train de tomber, révélant une tête de mort souriante qui laisse augurer de la suppression des rares restrictions qui empêchaient encore de massacrer les Palestiniens.Le gouvernement de coalition proposé par Benjamin Netanyahu, composé d’extrémistes juifs, de sionistes fanatiques et de fondamentalistes religieux, représente un changement sismique en Israël, lequel va exacerber le statut de paria d’Israël, éroder les soutiens extérieurs en faveur d’Israël, alimenter un troisième soulèvement palestinien, ou intifada, et créer des divisions politiques irréconciliables au sein de l’État juif. Alon Pinkas, écrivant dans le journal israélien Haaretz, qualifie le gouvernement de coalition, qui devrait prendre le pouvoir dans une ou deux semaines, de « kakistocratie exceptionnelle : un gouvernement formé par la pire et la moins convenable des combinaisons d’ultranationalistes, de suprémacistes juifs, d’antidémocrates, de racistes, de bigots, d’homophobes, de misogynes, de politiciens corrompus et présumés corrompus. Une coalition au pouvoir composée de 64 législateurs, dont 32 sont soit ultra-orthodoxes, soit sionistes religieux. Certainement pas le style de ce que Zeev Jabotinsky, le père du sionisme révisionniste, ou Menachem Begin, le fondateur du Likoud, auraient pu imaginer ».
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Accords de Minsk : où en est-on ?
13 janvier 2023, par JMTCes dernières semaines, les dirigeants de Kiev et de Moscou ont affirmé que pour eux, les accords de Minsk étaient désormais lettre morte. Poutine et Zelensky sont enfin d’accord. Voilà pourquoi ce n’est pas une très bonne nouvelle. Entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, règne une amère animosité. Un accord sur quoi que ce soit – qui serait un point de départ pour des pourparlers – est difficile à trouver. Mais pour la première fois depuis plusieurs mois cependant, les deux dirigeants se sont mis d’accord sur quelque chose. Malheureusement, cela les éloigne encore plus des négociations que ce n’est le cas aujourd’hui. Ils semblent tous deux convaincus que l’accord de Minsk II conclu en 2015 et dont beaucoup pensaient qu’il permettrait d’avancer vers la paix dans la région, est bel et bien caduc. À un moment donné, cette horrible guerre prendra fin. Et elle devra se terminer par des négociations. Ces dernières devront, à un moment ou à un autre, régler la question des terres situées à l’est, en proie à une lutte acharnée qui dure depuis des décennies. Zelensky a déclaré qu’une condition préalable aux pourparlers était « la restauration de l’intégrité territoriale [de l’Ukraine] », autrement dit le Donbass, Kherson, Zaporijia et même la Crimée.
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Ukraine et neutralité algérienne
11 janvier 2023, par JMTJusqu’à quand la neutralité de l’Algérie dans la guerre en Ukraine peut-elle durer ? Alger a tout intérêt à entretenir de bonnes relations tant avec Moscou qu’avec l’Occident, mais comme Poutine fait durer le conflit, la donne pourrait changer. Ancrée dans une approche des affaires mondiales fondée sur le non-alignement depuis les années 1970, la réaction de l’Algérie face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas été surprenante. Désireuse de ne vexer ni le Kremlin ni l’Occident, l’Algérie est restée neutre dans ce conflit. La situation en Ukraine, qui a dangereusement fait monter les tensions entre la Russie, partenaire stratégique et principal fournisseur d’armes de l’Algérie, et les partenaires occidentaux de ce pays nord-africain, est une épreuve majeure pour le non-alignement algérien à l’échelle internationale. Quand Washington a voulu mobiliser la communauté internationale contre Moscou lors de l’Assemblée générale des Nations unies début mars, l’Algérie a été le seul pays arabe à s’être abstenu lors du vote de la résolution élaborée par les États-Unis. Par la suite, les Algériens ont à nouveau adopté une position neutre à l’ONU concernant d’autres votes portant sur l’invasion russe.
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Daniel Ellsberg : inculpez-moi aussi
9 janvier 2023, par JMTDaniel Ellsberg demande aux États-Unis de l’inculper dans la mesure où tout comme Julian Assange il est, de façon non autorisée, en possession de matériel classifié. Ellsberg emboîte ainsi le pas au fondateur de Cryptome.org qui a lui aussi demandé à être poursuivi, rapporte Joe Lauria. Le lanceur d’alerte des Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, a indiqué au ministère de la Justice des États-Unis et au président Joe Biden qu’il était tout aussi passible d’inculpation que l’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, pour avoir été sans autorisation en possession de documents classifiés avant qu’ils ne soient publiés par WikiLeaks et qu’il plaiderait « non coupable » parce que la Loi sur l’Espionnage est inconstitutionnelle.Ellsberg a révélé cette semaine lors de l’émission d’entretiens Hard Talk de la BBC qu’Assange lui avait donné les fichiers divulgués par l’analyste du renseignement de l’armée américaine Chelsea Manning afin qu’il les sauvegarde avant leur publication par WikiLeaks en 2010. Assange est accusé d’avoir violé la loi sur l’espionnage pour possession et diffusion d’informations classifiées et risque 175 ans de prison aux États-Unis s’il est extradé de la prison de Belmarsh, à Londres.
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