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Les bêtes ne sont pas celles qu’on croit !

La Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans

par Dr Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID

vendredi 2 novembre 2018, par JMT

Mammifères, oiseaux, poissons… sous la pression de l’homme, la Terre voit ses vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, annonce le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un bilan plus alarmant à chaque édition.

Préserver la nature n’est pas juste protéger les tigres, pandas, ou baleines. C’est bien plus vaste : il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité.

Le déclin de la faune concerne tout le globe, avec des régions particulièrement affectées, comme les Tropiques, selon le 12e rapport « Planète vivante ». Le 10e rapport faisait état de -52% entre 1970 et 2010. Rien ne semble freiner l’effondrement des effectifs, à -60% désormais. La zone Caraïbe/Amérique du sud affiche un bilan effrayant : -89% en 44 ans. Amérique du nord + Groenland s’en sortent un peu mieux, avec une faune à -23%.

La Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans

Mammifères, oiseaux, poissons… sous la pression de l’homme, la Terre voit ses vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, annonce le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un bilan plus alarmant à chaque édition.

Préserver la nature n’est pas juste protéger les tigres, pandas, ou baleines. C’est bien plus vaste : il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité.

Le déclin de la faune concerne tout le globe, avec des régions particulièrement affectées, comme les Tropiques, selon le 12e rapport « Planète vivante ». Le 10e rapport faisait état de -52% entre 1970 et 2010. Rien ne semble freiner l’effondrement des effectifs, à -60% désormais. La zone Caraïbe/Amérique du sud affiche un bilan effrayant : -89% en 44 ans. Amérique du nord + Groenland s’en sortent un peu mieux, avec une faune à -23%.

La vaste zone Europe, Afrique du nord et Moyen-Orient est à -31%. Explication première, la perte des habitats, avec l’agriculture intensive, l’extraction minière, l’urbanisation, qui poussent à la déforestation, à l’épuisement ou à l’artificialisation des sols.

Au Brésil, qui vient d’élire un président dont le programme n’évoque ni la déforestation ni le réchauffement, la forêt amazonienne rétrécit toujours plus, comme la savane du Cerrado, au profit du soja et de l’élevage bovin. Mondialement, seuls 25% des sols sont exempts de l’empreinte de l’homme ; en 2050 ce ne sera plus que 10%, selon les scientifiques de l’IPBES (le « Giec de la biodiversité »). S’ajoutent à cela surpêche, braconnage, pollutions, espèces invasives, maladies, dérèglement climatique…

La disparition du capital naturel est un problème éthique, elle a aussi des conséquences sur notre développement, nos emplois. On pêche moins qu’il y a 20 ans car le stock diminue. Le rendement de certaines cultures commence à baisser ; en France celui du blé stagne depuis les années 2000.

Les services rendus par la nature (eau, pollinisation, stabilité des sols, etc.) ont été estimés par des économistes à 125.000 milliards de dollars annuels, soit une fois et demi le PIB mondial. Chaque année, le « jour du dépassement » avance.

Et pourtant « l’avenir des espèces semble ne pas retenir l’attention des dirigeants, Le statu quo n’est pas une option. Un combat d’autant plus gratifiant que les efforts peuvent payer vite, comme l’a montré le retour du tigre au Népal, du thon rouge de l’Atlantique ou du saumon de la Loire…

Nous sommes la première génération à avoir une vision claire de la valeur de la nature et de notre impact sur elle. Nous pourrions aussi être la dernière à pouvoir inverser la tendance.

Nous devons passer urgemment à une société neutre en CO2, renverser la perte de nature – via la finance verte, les énergies propres, une autre production agroalimentaire – restaurer suffisamment de sols et d’océan. Peu de personnes ont eu la chance de participer à de vraies transformations historiques. C’est notre chance.

Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID

D’après Good Planet

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PUBLICATION MEDIAS LOCAUX

* Courrier des lecteurs de Zinfos974 du Vendredi 9 Novembre 2018 - 15:39

* Courrier des lecteurs de Clicanoo.re du 9 nov 2018, 15h42

* Courrier des lecteurs d’Imaz-Press Réunion

* Courrier des lecteurs dans Le Quotidien du 14 Novembre 2018

LIENS

* La Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans
Publié le 30/10/2018

* VIDEO YOUTUBE : La Terre a perdu 60% des animaux sauvages en 44 ans
AFP Ajoutée le 30 oct. 2018
Mammifères, oiseaux, poissons... sous la pression de l’homme, la Terre a vu ses populations de vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, annonce le Fonds mondial pour la nature (WWF). Mais localement, il y a aussi de bonnes nouvelles, comme la recrudescence de tigres au Népal.