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D’après Novéthic du 11 Novembre 2023

Que retenir du One Planet Polar Summit ?

Par Bruno BOURGEON

lundi 18 décembre 2023, par JMT

Que retenir du One Planet Polar Summit ?

Du 8 au 10 novembre s’est tenu à Paris le 1er sommet international consacré aux mondes polaires et glaciaires : le “One Planet Polar Summit”. À l’initiative de la France, ce sommet a réuni des ONG, la communauté scientifique et des chefs d’État (YOAN VALAT/ POOL /AFP)

Ils sont les sentinelles du climat. En clôture du One Planet Polar Summit à Paris, premier sommet international consacré aux mondes polaires et glaciaires, vendredi 10 novembre, plusieurs engagements ont été pris pour la protection de la cryosphère et des paysages blancs.

Durant 3 jours, Paris a accueilli le One Planet Polar Summit, premier sommet mondial consacré à la santé et à l’avenir des banquises, glaciers et permafrost. Chefs d’États, scientifiques et ONG s’étaient donné rendez-vous pour dresser un état des lieux et pousser à une réelle prise de conscience de la communauté internationale sur la situation critique dans laquelle se trouve aujourd’hui la cryosphère.

Lors de la présentation du rapport final au président de la République Emmanuel Macron, la coprésidente de ce sommet et biologiste marine, Antje Boetius, a rappelé que « la cryosphère et les paysages blancs sont les sentinelles qui montrent l’ampleur de la crise climatique due à la bêtise humaine ». Voici les trois points à retenir de cet appel de Paris pour les pôles et les glaciers.

1/ Le lancement d’une décennie de recherche polaire et glaciaire
Lors de ce premier sommet a été acté le lancement d’une décennie de recherche polaire et glaciaire de 2025 à 2034, dont l’objectif est de décupler les moyens donnés à la recherche et de renforcer la coopération scientifique internationale. Cette initiative est également appuyée par l’Organisation Météorologique Mondiale et l’Unesco.

Certains projets ont d’ores et déjà été validés, parmi lesquels le projet « Ice Memory » qui vise à sauvegarder pour les générations futures les informations sur le climat contenues dans les glaciers appelés à disparaître avec le réchauffement via la conservation de carottes glaciaires. À cela s’ajoute le grand programme de recherches sur l’Antarctique, où la France sera aux côtés de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Australie et de l’Inde.

Emmanuel Macron a également annoncé la construction d’un navire français dans le cadre d’un effort de recherche polaire dans lequel la France investira un milliard d’euros d’ici 2030. Basé entre Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, et Hobart, en Australie, ce bâtiment capable de naviguer dans les glaces se partagera entre le Pacifique Ouest et l’Antarctique. Il portera le nom de l’ex-Premier ministre Michel Rocard, qui fut le premier ambassadeur de France pour les pôles, a précisé le Président français.

2/ La formation d’une coalition « Ocean rise and resilience »
Pilotée par le maire de Nice Christian Estrosi, cette coalition doit rassembler les villes, états insulaires et grandes régions côtières pour faire face à l’élévation des eaux. Cette mission vise à renforcer le partage des connaissances, la coopération entre les collectivités et la mobilisation des financements. Le chef de l’État a d’ailleurs annoncé la tenue d’une conférence Océans des Nations unies à Nice le 7 juin 2025 qui doit aboutir à la signature d’un accord international sur l’océan.

3/ La protection des espaces naturels à l’échelle des pôles et des glaciers
La troisième grande mesure à retenir porte sur la protection des espaces naturels les plus en danger à l’échelle des pôles et des glaciers. Le chef de l’État a annoncé la création d’une aire marine protégée de grande ampleur à l’échelle des hautes mers en Arctique et en Antarctique.Enfin, il a réitéré l’appel de la COP27 pour mettre fin à toutes perspectives d’exploitation des grands fonds marins, à commencer par les zones polaires.

Un voeu pieux. En marge du sommet, auquel il a participé, le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store a indiqué ouvrir les fonds marins de l’Arctique norvégien à l’exploitation minière. Ce projet doit désormais être confirmé par le Parlement en janvier 2024 mais il suscite déjà la colère des associations écologistes, au premier rang desquelles Greenpeace.

Bruno Bourgeon, président d’AID http://www.aid97400.re

D’après Novéthic du 11 Novembre 2023

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